Le 2 février, à l’occasion du "Love your Library Day", Midlothian, une circonscription proche d’Edimbourg en Ecosse, a proposé dans ses bibliothèques des activités assez inhabituelles. Les usagers (âgés de plus de 16 ans) ont pu suivre un stage de "pole dancing", cette danse érotique pratiquée autour d’un poteau, ou encore faire une partie de "booky table tennis", c’est-à-dire du ping-pong où les raquettes sont remplacées par des livres. Les bibliothèques proposaient également des cours de danses écossaises traditionnelles ou encore des séances de massages crâniens. L’objectif des élus est d’attirer un public nombreux et de les convaincre d’emprunter des livres. Pas sûr que ces efforts soient suffisants à inverser les mauvais résultats de la lecture publique au Royaume-Uni.

Source: Livres Hebdo

C'est à la suite d'une exposition sur le Japon que la municipalité de Loches et les responsables de la médiathèque Jacques Lanzmann ont eu l'idée d'installer un jardin zen, dans le patio. Un espace de verdure, reposant pour le regard, une invitation au rêve… Ainsi qu'une base de travail théorique et technique pour les élèves et enseignants de la section « jardins espaces verts » du lycée de Verneuil. Une trentaine d'élèves, encadrés par leurs enseignants Mme Mendy et M. Brémond, ont commencé leurs recherches dès mars 2012. Étude de documents sur la typologie des jardins zen, critères esthétiques et règles de composition d'un aménagement, végétaux et matériaux utilisés… Ils sont ensuite passés au travail sur plan et à la planification du chantier.

Après la partie théorique, ils ont découvert la partie pratique : arrachage des végétaux, apport de terre de bruyère, aménagement du bassin, installation d'une bâche pour faciliter l'entretien, plantation, paillage, installation d'une pompe et de l'éclairage. 
L'évacuation et l'apport de matériaux se sont faits en coopération avec les services municipaux. « Ce jardin a été un chantier particulier où il fallait être très soigneux, : tous les matériaux ont été amenés par l'entrée de la médiathèque pendant les horaires d'ouverture au public, le savoir être a été aussi au cœur du travail », soulignent les enseignants. Pour terminer, les élèves ont rédigé de fiches techniques qu'ils présenteront lors de leurs examens.
Résultat : un îlot de verdure typiquement japonais, sans gazon, un camélia en arrière-plan et, devant, bambou moyen, charme, if, pin, sélaginelle du Japon, mousse pour les taches de couleur sans oublier les lanternes, shishi, odoshi, pas japonais, pont pierres, monolithe et… quatre petits poissons. L'entretien est assuré maintenant par la Ville.

Source: La Nouvelle République.fr

De nombreuses personnes souhaitent donner des livres à la médiathèque de l'Abbaye de Saint-Vaast d’Arras. Pour pouvoir y donner suite, un système de troc de livres, le Swap, est lancé à partir de demain à 10 heures. Les usagers pourront venir avec quelques ouvrages issus de leur collection privée et qu’ils souhaitent donner. Au rez-de-chaussée de la médiathèque, un agent examinera les livres apportés (pas plus de trois en même temps). L’objectif est de s’assurer du bon état de l’objet et de son contenu.  Les livres concernés par le Swap sont les livres de fiction (roman, BD, album jeunesse). Pour chaque livre donné, la médiathèque délivre un tampon sur une carte de swapeur. Plusieurs fois par an, la médiathèque organisera des « Swap time » d’une durée de deux semaines. Le premier a lieu du 9 au 20 décembre. Les porteurs de la carte de swapeur pourront faire leur choix de livres parmi une sélection d’ouvrages de fiction. Lorsqu’ils les auront lus, les swapeurs pourront ré-échanger ce livre ou décider de le garder.  

Pour devenir swapeur, il n’y a pas besoin de s’inscrire à la médiathèque. Pour ceux qui souhaitent se séparer de livres qui ne rentrent pas dans le cadre du Swap (documentaires, livres politiques, documents en mauvais état…), la médiathèque pourra les orienter vers des structures qui acceptent les dons.

Source: La Voix du Nord

L'ambiance recueillie de la bibliothèque de Carré d'art où l'on n'entend que chuchotements et bruit feutré des pages qu'on tourne sera sévèrement ébouriffée ce soir à partir de 20h30. Électrisée même. Dans le cadre du Nîmes open game art (Noga), de joyeux frappadingues de musique électronique et bidouillages en tout genre prennent possession des lieux pour trois sets musicaux inédits, à l'initiative de La Boîte à outils, association de défense des musiques électro en Languedoc-Roussillon et de Freesson.  Vous croyiez avoir déjà tout entendu ? Pas sûr… Avec cette soirée lives 8-bit, vous allez vous mettre du son qui défrise entre les oreilles. Et en prendre plein les yeux. Vous pensiez que la Game Boy était une relique informatique ? Eux en font d'inclassables instruments de musique. Et ça groove…

"Il faut vivre ce concert comme une soirée expérimentale portée par de véritables plasticiens musicaux où les Gameboy, manettes de Wii, vieilles consoles et autres jouets électroniques bidouillés deviennent des instruments mélodieux. Les sons sont synthétisés en temps réel par ordinateur. C'est très visuel, très scénique", explique Matthieu Jaussaud, le président de La Boîte à outils.

Derrière leur forêt de câbles, on découvrira trois artistes qui, tous autour du 8-bit, créent des univers sonores très différents. On plongera d'abord dans le son planant et légèrement hypnotique du Montpelliérain Bololipsum pour s'aguerrir les oreilles avant de passer au plat de résistance. L'iconoclaste Jankenpopp, son micro bardé d'effets et sa Gameboy survoltée balancent un son où la brutalité punk bouscule sans cesse les rythmes tropicaux plus sensuels. Puis Confipop et sa musique “lowtech” joyeuse et décalée. Le tout plongé dans un univers de vidéoprojection, créé en interaction avec la musique et en live par les VJ (comme on dirait DJ pour la musique) du collectif montpelliérain LF.

Source: Midi Libre

Lse habitants de Seynod (Haute-Savoie) vont peut-être  trouver un cadeua original au pied du sapin. En effet, la médiathéque de cette petite ville proche d'Annecy propose à ses usagers d'offrir une carte cadeau. Cette carte cadeau permet au bénificiaire de profiter d'un an d'abonnement à la médiathèque gratuitement.

Lors de l'achat de la carte,  une préinscripion est effctuée  et il ne lui reste plus qu'à se présenter avec cette carte lors de son premier passage pour valider son abonnement. Porur un enfant, le prix est de 7€ et pour un adulte, elle coûte  24,30€.

La médiathèque Boris-Vian à Chevilly-Larue est seulement la quatrième en Ile-de-France à avoir sauté le pas ! Elle propose depuis quelques semaines à ses adhérents une nouvelle forme de prêt musical sous forme de clé USB.
« Ça n'est un secret pour personne que de dire que l'emprunt de CD est en baisse, avance Isabel Schneider, discothécaire membre du projet musiques actuelles de la ville. L'idée c'est d'être plus en phase avec les pratiques actuelles et la musique dématérialisée. » Sur les cent clés USB achetées, une quarantaine a été formatée et une vingtaine est en cours de prêt. « Ça part très très bien, on a eu que des retours positifs », reprend la discothécaire.

Que trouve-t-on dessus ? Pas de Beyoncé, Lady Gaga ou d'autres superstars, mais des artistes amateurs, en voie de professionnalisation ou des professionnels qui ont fait le choix de distribuer leur musique d'une manière différente. Les musiciens peuvent en effet décider que leurs oeuvres soient partagées. Celles-ci se retrouvent alors sous licence de musique libre ou dans des catalogues négociés avec des labels. C'est dans ce vivier que piochent les discothécaires de Chevilly pour offrir une sélection de titres éclectiques. Ils fréquentent assidûment Ziklibrenbib, un blog collaboratif créé par des bibliothécaires consacré aux musiques libres, et puisent aussi dans d'autres sites comme Freemusicarchive, Jamendo, Musique-libre ou bien Bandcamp. Cent soixante titres, soit dix heures de musique, sont chargés sur la clé.

« Pour la première, on a mis tous les genres, à l'exception de la musique classique qui est sous-représentée dans les musiques libres. A l'avenir, on va faire des clés thématiques et on mettra moins de morceaux », précise Gaël Dumont, également discothécaire. « L'idée, c'est de faire découvrir des artistes peu connus et qui valent le coup », reprend le jeune homme.

Qu'en pensent les premiers adhérents ? « Tous ne me plaisent pas mais j'aime bien Sam. Ses textes m'ont plu, avance Françoise Le Goïc, jeune retraitée de 67 ans. Je n'ai pas encore téléchargé sur mon ordinateur, mais j'écoute sur ma chaîne hi-fi. J'aime l'idée de découvrir d'autres musiques que j'écoute habituellement. » Bon plan supplémentaire : l'emprunt est ouvert à tous. Il suffit de s'inscrire gratuitement à la médiathèque.

Source; Le  Parisien

Une découverte incroyable vient d’être réalisée à la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer. Le « First Folio » de Shakespeare, dont on ignorait l’existence ici bien qu’il était rangé depuis 400 ans, est l’un des deux livres les plus célèbres du monde. Époustouflant. Datant de 1623, il dormait dans les rayonnages de la remarquable salle du patrimoine de la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer depuis 400 sans que personne ne le sache. Aujourd’hui, seuls 228 des 1 000 exemplaires originaux sont connus dans le monde.

Ce qui est incroyable, c’est qu’il y en avait un à Saint-Omer depuis 400 ans, et que personne ne le savait. « Il manque plusieurs pages à cet ouvrage, dont la page de titre », explique Rémy Cordonnier pour justifier le fait que ce livre soit resté méconnu pendant tant de temps. « J’avais expertisé le livre à 99%, mais il me fallait savoir si c’était une vraie découverte ou si le livre avait déjà été répertorié sans que nous soyons au courant », raconte le chercheur.

Source: La Voix du Nord

Une star parmi les jouets. Le Lego sera à l'honneur pendant un mois, à Fleury-les-Aubrais (45). À l'occasion de Noël, la bibliothèque des Jacobins consacre une exposition événement à la célèbre brique colorée, du 25 novembre au 24 décembre. Des centaines de milliers de pièces seront rassemblées. Plusieurs mondes seront représentés. On aura des tables City pompiers, Star wars, Technics, Espace, Friends… », annonce François Dupuch, le directeur. Ajoutez à cela un espace vintage qui devrait rappeler bien des souvenirs aux parents nostalgiques.

Mais ce n'est pas tout. L'exposition sera aussi l'occasion de découvrir les meubles de la ligne QBIQ. Composés de briques géantes, ces tables basses, fauteuils et autres canapés sont transformables à l'envi. Et, paraît-il, très confortables. De là, les parents auront tout le loisir d'observer leur progéniture jouer avec les pièces mises à disposition. « Bien sûr, on a acheté quelques seaux de Lego, indique François Dupuch. Et il y aura un espace où les enfants pourront s'exprimer. »

Un espace qui n'en sera pas pour autant interdit aux adultes. Pour bâtir cette exposition, l'équipe de la bibliothèque a fait appel à Daniel et Béatrice Goberville, deux Abraysiens passionnés par le célèbre jeu danois. Le couple, qui prêtera plusieurs de ses constructions, a même réalisé spécialement pour l'occasion une maquette en Lego de la mairie de Fleury ! L'exposition « Un Noël 100 % Lego » est visitable  du 25 novembre au 24 décembre, à la bibliothèque des Jacobins (42, rue du Onze-Novembre). 

Source: La Rep.fr 

Vincent et Nancy, deux robots de la famille de Nao vont prendre leurs quartiers dans la bibliothèque municipale de Westport (USA). Ces deux invités sont mandatés pour accompagner les visiteurs dans leur visite. Vincent et Nancy sont français puisqu’ils ont été conçus parAldebaran. Chaque robot a coûté 8 000 dollars à l’établissement.

Leur principale mission va être d’enseigner le Code et la programmation informatique.  Mais ces deux robots humanoïdes sont aussi à même de reconnaître les visiteurs et de les identifier pour peu qu’ils se soient présentés à eux.  Au fur et à mesure les bibliothécaires enseigneront aux robots des choses pratiques comme par exemple, aider les visiteurs à trouver les livres dans les rayons.  

Au travers de cette acquisition, l’établissement veut réussir à faire entrer de nouveaux publics dans ses locaux et surtout contribuer à la familiarisation de ces petits bijoux de technologie pour le grand public.

Source; Idboox