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28 juin 2022

Départ des créateurs de Mortelle Adèle des éditions Bayard

Départ Mortelle Adèle Bayard

En 10 ans, 11 millions d'explaires des aventures de Mortelle Adèle se sont vendus. Ses  créateurs, Antoine Dole et  Diane le Feyer ont décide de quitter la maison d'édition Bayard. Dans un communiqué de presse publié sur Instagram, ils annoncent qu'ils vont créer leur propre structure éditoriale pour publier ses aventures ainsi celle  de Gadou. Ils remercient les équipes de Tourbillon et Bayard pour la collaboration autour de leur série. Nous nous réjouissons d’entreprendre la suite de cette aventure mortelle (et bien d’autres !) avec les libraires qui accompagnent notre héroïne au quotidien, les bibliothécaires et tous nos autres partenaires de la chaîne du livre, ainsi bien sûr que tous les enfants, parents, lecteurs devenus membres du Club des Bizarres, qui nous ont rejoint depuis 2012.

Bayard continura à  exploiter les droits des titres ainsi que des noveauté à paraître en 2022 : sauf le roman n°3 intitulé « Debout les Bizarres » en août ainsi que le tome 19 de la BD en octobre 2022.

Après la publication du tome 19, c’est donc dans leur structure que les projets à venir verront le jour, que ce soit le tome 20 de Mortelle Adèle ou le nouveau magazine Mortelle Adèle.

 

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21 juin 2022

Retour d'Agnès Ledig chez Albin Michel

agnesledig Albin Michel

L'auteure à succès Agnès Ledig revient chez Albin Michel chez qui elle publiera en février 2023 son nouveau roman, a annoncé le 20 juin la communication de la rue d'Huyghens. Chez Flammarion depuis 2019, la romancière a décidé de revenir chez son éditeur historique. La décision est motivée, selon son agente Valérie Miguel Kraak, par la nouvelle prise de position de son éditrice, Anna Pavlowitch, directrice des éditions Albin Michel depuis janvier. 

"(Cela) permettra de continuer le travail approfondi mené précédemment autour de l’univers d’Agnès Ledig et de consolider son fonds historique, souligne l'agente. Celui-ci est constitué de cinq romans publiés et soutenus par les équipes d’Albin Michel." "Je suis heureuse de retrouver Gilles Haeri et les équipes d’Albin Michel avec lesquelles j’ai déjà eu la chance de tisser des liens", ajoute de son côté l'autrice, citée dans un communiqué.

Habituée des tops 20, Agnès Ledig est reconnue comme l'une des papesses de la littérature populaire française. Depuis Marie d’en haut (Nouveaux auteurs, 2011) qui a remporté le prix « Coup de cœur des lectrices » du roman Femme Actuelle 2011, l’ancienne sage-femme a signé plusieurs autres fictions dont son grand succès Juste avant le bonheur (Albin Michel, 2013) - 150 000 exemplaires en grand format et près de 550 000 en poche chez Pocket selon GFK. Son prochain poche, La toute petite reine, paraîtra en concomitance avec le grand format en février 2023. 

Alors que la nomination de Sophie de Closets à la tête de Flammarion apparaît imminente, cette information s'inscrit dans une série de transferts qui a démarré la semaine dernière. Plusieurs auteurs publiés chez Fayard, maison dirigée par Sophie de Closets jusqu'à ce qu'elle annonce son départ le 24 mars, ont décidé de quitter cette maison d'édition du groupe Hachette (lire les articles suivant pour en savoir plus: en cliquant sur le lien suivant). 

15 juin 2022

Départ de Virginie Grimaldi des Editions Fayard

Virginie Grimaldi départ Fayard

Virginie Grimaldi ne se sent plus en phase avec sa maison d’édition. La romancière à succès a annoncé mardi soir quitter « avec beaucoup de tristesse » les éditions Fayard, après la nomination lundi d'Isabelle Saporta à la tête de la maison d’édition.

« J’ai passé sept années formidables, entourée et portée par des personnes extraordinaires, tant sur le plan humain, que sur le plan professionnel, mais mes valeurs et mes convictions ne sont plus en phase avec la direction que prend la maison », affirme Virginie Grimaldi dans un twitt plublié hier.

Cette écrivaine rencontre un grand succès avec ses romans qui « font du bien » : en 2021, comme en 2020, elle était en France celle qui vendait le plus de livres après Guillaume Musso.

Jusqu'ici directrice littéraire chez Fayard, Isabelle Saporta, ancienne journaliste d'investigation, a été nommée à la tête des Editions Fayard pour une prise de fonction en fin de semaine. Chez Fayard, Isabelle Saporta avait notamment publié en octobre 2021, en amont de la campagne présidentielle, le livre de Cyril Hanouna "Ce que m'ont dit les Français".

Source: 20 Minutes

29 avril 2022

Une poétesse en spectacle à La Cigale

Lors de ce spectacle  Rupi Kaur  propose une mise en scène de  poèmes tirés  des recueils ceux « lait et miel » « home body »  et «le soleil et ses fleurs» .

19 avril 2022

Lettre ouverte d'auteurs réclamant un protocole anti COVID pour les festivals

Covis Auteurs protocole festival

«Le festival d’Angoulême, c’était une catastrophe », rappelle Isabelle Bauthian auprès de Numerama. Romancière, scénariste et traductrice, elle est l’initiatrice d’une lettre ouverte, publiée dans ActuaLitté ce 19 avril 2022. Signée par plus de 100 auteurs et autrices (de Pénélope Bagieu à Roland Lehoucq), cette tribune en appelle à la mise en place de véritables protocoles sanitaires dans les manifestations littéraires — salons et festivals.

Isabelle Bauthian se remémore un festival d’Angoulême où plus de la moitié de ses connaissances sont revenues positives au covid. L’événement avait effectivement fait les gros titres comme « cluster géant ». Celui-ci s’était tenu en plein pic épidémique, début 2022, au moment où des gestes barrières tels que le masque n’étaient plus obligatoires en intérieur, et les organisateurs n’avaient pas émis la moindre recommandation en faveur de ces protections — ils communiquaient même sur leur absence.

Pourtant, depuis, Isabelle Bauthian  déclare à Numerama que tous les festivals n’ont pas encore retenu la leçon : elle a assisté à nouveau à un cluster, récemment, lors d’un événement de plus petite envergure. Pour elle comme pour d’autres personnalités du monde des lettres, un tel manquement ne doit plus se reproduire. La lettre ouverte va droit au but : «(…) Pour toute la durée de circulation significative du virus, nous nous engageons à ne plus participer aux manifestations qui ne mettraient pas en place des mesures sanitaires raisonnées

Les mesures demandées par les signataires :

  • Port du masque obligatoire ou recommandé, et mise à disposition de masques ;
  • Recommander un test antigénique avant de venir ;
  • Renouveler l’air : cette mesure est scientifiquement prouvée comme l’une des plus déterminantes contre le COVID, il s’agit d’installer des purificateurs d’air ou d’ouvrir les portes et fenêtres ;
  • Restauration possible en dehors des lieux clos partagés (avec la mise à disposition de sandwichs, notamment, ce qui est loin d’être toujours le cas).

«Ce sont des mesures qui ne sont pas politiques, mais purement scientifiques, minimales, faciles, et qui ne coûtent quasiment rien », insiste Isabelle Bauthian auprès de Numerama, ajoutant sans détour qu’« un festival qui ne mettrait pas en place ces mesures est un festival qui s’en fiche de notre santé ».

Cette tribune est d’ailleurs aussi une question de symbole : il s’agit pour le monde des lettres d’envoyer le bon message à la société. « En tant qu’acteurs du livre, on est censés être des passeurs de savoirs et a minima de questions et on a la responsabilité qui va avec », nous dit Isabelle Bauthian. « On passe notre temps à chercher l’information pour la transformer en fictions ou en contes. On doit être à la hauteur. »

Mais au-delà du symbole, ce qui a motivé Isabelle Bauthian à publier cette lettre est surtout un besoin de « solidarité » : « Je voulais montrer que tous ensemble, on peut aussi faire le job, prendre soin les uns des autres sans dépendre des décisions de l’État. » Et en effet, ce n’est pas parce que le masque n’est plus obligatoire que celui-ci n’est plus essentiel : tout au contraire, les scientifiques en appellent, depuis la fin du port obligatoire, à continuer à le porter dans les espaces publics clos. Pour Isabelle Bauthian, il est indécent de dire à des artistes qu’ils ne doivent pas aller à Angoulême et autres festivals s’ils ont peur de prendre un risque. « Un tel événement est une opportunité professionnelle énorme pour des auteurs et autrices précaires », tient-elle à rappeler. Car c’est bien là que se situe le problème : les organisateurs doivent créer un contexte où les artistes ont le choix, et non s’en remettre à leur prise de risque. C’est aussi une question de survie économique.

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2 février 2022

Succès pour un livre écrit par un enfant de 8 ans aux Etats-Unis

Livre écrit enfant 8 ans

Impossible d’échapper à cette histoire en parcourant la presse américaine : elle est rapportée par tous les grands quotidiens du pays notamment dans le Washington Post et New York Times. Dillon Helbig, 8 ans, une petite vedette. Tout a commencé dans l’Idaho, dans la petite ville de Boise, où Dillon, élève de "second grade", l’équivalent du CE1 en France, passe tout son temps libre à inventer des histoires et les retranscrire dans des carnets en les illustrant avec ses dessins. Sa dernière œuvre : Les aventures de Noel de Dillon Helbig, qui court sur 81 pages et raconte l’histoire d’un enfant, en l’occurrence lui-même, qui se retrouve projeté dans le passé alors qu’il faisait son sapin de Noël, à cause de l’explosion d’une étoile de décoration. Le reste est un grand voyage dans le temps et l’espace, que Dillon a eu envie de partager.

N’ayant ni compte TikTok, ni Instagram, c’est à la bibliothèque municipale qu’il a pensé, celle où il va chaque semaine, depuis qu’il a quatre ans. Il a pris son carnet, s’est dirigé vers la section "livres illustrés" et l’a rangé au milieu des autres sur une étagère. Sa grand-mère, qui l’accompagnait, n’a rien remarqué.

Le duo rentre à la maison et ce n’est que deux jours plus tard que l’enfant confie l’histoire à sa mère. Tous les deux retournent à la bibliothèque mais le carnet n’est plus là. Et il n’a pas été jeté, loin de là : c’est le responsable de rayon qui l’a trouvé, l’a emporté chez lui et a décidé de le lire à son fils de 6 ans qui a adoré et parle du livre le plus drôle qu’il a jamais lu. Après concertation avec Dillon, la bibliothèque a donc décidé de le faire entrer dans ses collections, de lui attribuer une référence et de permettre aux usagers de l’emprunter. Aujourd’hui, la demande est telle, qu’il y a un an d’attente pour l’obtenir !

Source: France Info 

8 septembre 2021

Premières places des traduction pour les livres jeunesse

carte des livres de livres les plus traduit dans les monde

Quel est le livre le plus traduit au monde après la Bible ? Pour le savoir, la plateforme d'apprentissage en ligne Preply a mené l'enquête auprès de 195 pays, en s'appuyant notamment sur le World Cat Library, base de données des collections de bibliothèque de l'Online Computer Library Center. Et la France peut être fière : c'est un livre écrit par un habitant de l'Hexagone qui arrive en tête du palmarès. Célèbre pour ses talents d'aviateur, son auteur a rédigé cette œuvre littéraire en 1942 à New York, où il s'était exilé. Depuis sa parution outre-Atlantique en 1943 (et en 1946 en France), la fable, illustrée par les aquarelles de son écrivain lui-même, n'a cessé de bercer l'imagination des petits et des grands. Ce conte philosophique, dont le héros à tête blonde souhaite éperdument qu'on lui dessine un mouton, a ému, 75 ans après sa sortie dans l'Hexagone, 14 millions de lecteurs français. Dans le monde, il s'en vend 5 millions d'exemplaires chaque année. On l'aura deviné, il s'agit du Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry, traduit à ce jour dans plus de... 382 langues.  Voici la suite du  classement des livres les plus traduits au monde, pays par pays: 

  • + de 300 traductions pour Les aventures de Pinocchio de Carlo Collodi  (Italie),
  • + de 175 traductions pour Les Aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol (Angleterre),
  • + de 160 traductions pour La Petite Sirène, Hans Christian Andersen (Dannemark) ,
  • + de 150 traductions pour Le Testament de Taras Shevchenko (Ukraine),
  • + de 140 traductions pour L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantes (Espagne),
  • + de 112 traductions pour Le chemin du bonheur de L. Ron Hubbard (États-Unis)  (attention, il a été écrit par le fondateur de la Scientologie),
  • + de 93 traductions pour Les aventures de Tintin d'Hergé (Belgique),
  • + de 90 traductions pour La Tragédie de l'homme d'Imre Madách (Hongrie),
  • + de 80 traductions pour L'Alchimiste de Paulo Coelho (Brésil).

Source: Version Femina

4 septembre 2021

Demande de la nationalité irlandaise par romancière britannique Hilary Mante

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La romancière britannique Hilary Mantel a dit vouloir demander la citoyenneté irlandaise et "redevenir Européenne", quittant ainsi le Royaume-Uni qui est sorti de l'Union européenne le 31 janvier 2020. Critiquant la monarchie, qui la "laisse perplexe", l'écrivaine a affirmé qu'elle se "sent mieux dans une république", dans une interview publiée samedi par le journal italien la Repubblica. 

"J'espère pouvoir faire bientôt le parcours inverse de ma famille et devenir Irlandaise", a expliqué Mme Mantel, d'origine irlandaise par ses grands-parents.

Ce projet a été "freiné" par le Covid, a expliqué la romancière de 69 ans, qui a gagné deux fois le prestigieux prix littéraire Booker prize pour les deux premiers tomes de sa trilogie sur Thomas Cromwell, ministre du roi d'Angleterre Henri VIII. Même si elle dit apprécier l'endroit où elle vit, "au bord de la mer" dans le sud-ouest de l'Angleterre, la romancière explique qu'elle "ressent le besoin de faire (ses) valises le plus rapidement possible. Et devenir de nouveau Européenne". Elle a aussi décrit le Royaume-Uni comme "une construction artificielle et précaire". "Ce n'est pas sacré, et ce n'est même pas vieux. Enfant, je n'ai rien appris sur l'histoire des autres parties de ces îles", a-t-elle déclaré. Dans la même interview, elle critique le Premier ministre Boris Johnson, fervent défenseur du Brexit, qu'elle dit avoir rencontré plusieurs fois.

"Il ne devrait pas être dans la vie publique. Et je suis sûr qu'il le sait", a-t-elle affirmé, exprimant sa "honte de vivre dans une nation qui a élu ce gouvernement".

Elle a aussi qualifié les pro-Brexit d' "opportunistes immatures, hypocrites et sournois et souvent ridicules".

Le Brexit a provoqué un afflux de demandes de la nationalité irlandaise de la part de Britanniques ayant des origines dans ce pays, pour conserver la liberté de circulation dans l'Union européenne.

Le maître du roman d'espionnage, John Le Carré, farouchement opposé au Brexit, avait pris la nationalité irlandaise peu avant sa mort en décembre 2020, avait révélé l'un de ses fils en avril.

18 août 2021

Une lettre d'auteurs et d'illustrateurs britanniques demandant aux éditeurs d'agir pour le climat

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Plus de 100 écrivains et illustrateurs britanniques, dont Cressida Cowell, Dara McAnulty et Piers Torday (photo),  ont signé une lettre ouverte aux éditeurs et agents littéraires britanniques les appelant à s'engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre conformément à l'Accord de Paris. La lettre ouverte, publiée par Torday sur Medium , indique que le rapport du GIEC de la semaine dernière a clairement indiqué que "l'humanité est au seuil d'un changement catastrophique et irréversible" après avoir connu neuf des 10 années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 2005. Cependant, la lettre est écrit que  les signataires étaient "consternés" que "si peu d'éditeurs et d'agences littéraires britanniques aient souscrit à la Science Based Targets Initiative (SBTi) financée par le WWF et l'ONU pour fournir aux entreprises une voie clairement définie pour réduire les émissions conformément à la objectifs de l'Accord de Paris".

On peut aussi y lire la phrase suivante: "Nous avons la responsabilité envers nos lecteurs et nos communautés de publier de manière durable et éthique en ce moment de crise. Nous ne pouvons pas simultanément profiter de la résolution de notre plus grande crise tout en la perpétuant". 

Torday a déclaré à The Bookseller qu'il préparait la lettre aux côtés des auteurs Hannah Gold et Nicola Penfold depuis un certain temps, et que bien que de nombreuses grandes institutions médiatiques telles que la BBC et Channel 4 se soient inscrites à la SBTi , il n'y avait pas beaucoup d'éditeurs commerciaux. sur la liste—seulement Bloomsbury, Bonnier, Bertelsmann (PRH) et News Corp (HarperCollins).

"Dans une énorme industrie qui ne fait que gratter la surface", a-t-il déclaré. "J'ai écrit beaucoup de livres sur le changement climatique et l'édition n'est pas une entreprise si respectueuse de l'environnement parce que nous abattons des arbres pour imprimer des livres et nous les transportons partout dans le monde. C'est pourquoi j'étais très enthousiaste à l'idée que l'édition que j'ai il n'y a pas de scellant sur la couverture, il n'y a pas de papier d'aluminium, il n'y a pas de plastique dans l'emballage, il y avait un tirage très limité, le papier est recyclé. "Ce que ces lettres peuvent apporter, je l'espère, est un signal d'alarme [...] Je ne pense pas que nous puissions publier des livres sur l'environnement et en tirer de l'argent tout en perpétuant le problème. Certains éditeurs l'avaient depuis contacté en privé pour lui dire qu'ils avaient des projets en cours pour être plus durables. "Cette lettre n'est pas pour faire honte aux gens, c'est pour les obliger à rendre des comptes et leur dire:

" Bien, bien, les bonnes intentions sont fantastiques et très appréciées et nous les partageons, mais nous devons maintenant commencer à voir des propositions concrètes sur la façon dont nous pouvons publier et distribuer, emballer et stocker des livres de la manière la plus neutre en carbone possible'", a-t-il déclaré. 

"L'édition n'obtient pas de laissez-passer simplement parce que ce n'est pas une mine de charbon [...] il y a d'énormes quantités de carbone impliquées dans le transport, le stockage, les bureaux, le processus d'impression." Cependant, Torday pense qu'il y a « la volonté et la technologie » pour améliorer la situation. Il a déclaré que sa propre expérience avec l'équipe de production chez Hachette était "brillante" et que les imprimeurs étaient "totalement prêts à trouver des solutions", mais qu'il fallait faire davantage dans l'édition pour instaurer un "changement structurel". Il a juré de « revenir avec autre chose » s'il ne voit pas de résultats.  

15 juillet 2021

Tentative de kidnapping d’une autrice par l’Iran

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Les procureurs fédéraux ont inculpé quatre agents des services de renseignement iraniens pour complot visant à kidnapper un auteur et militant des droits humains de Brooklyn. Les quatre – Alireza Shavaroghi Farahani, Mahmoud Khazein, Kiya Sadeghi et Omid Noori, tous vivant en Iran – sont accusés d'avoir comploté pour kidnapper un journaliste, auteur et militant des droits humains de Brooklyn qui a critiqué le régime iranien.

L'auteur n'a pas été nommé dans les documents judiciaires, mais Masih Alinejad a déclaré à NBC News qu'elle était la cible. Un responsable de l'application des lois connaissant bien l'affaire a également identifié l'auteur comme étant Alinejad.

"Je suis visé depuis plusieurs années mais c'est la première fois qu'un complot aussi audacieux est ourdi et déjoué", a déclaré Alinejad par e-mail mardi soir.

Les procureurs ont déclaré que le gouvernement iranien avait ordonné à ses partisans d'enlever l'auteur pour la ramener en Iran. Farahani est un responsable du renseignement iranien qui vit en Iran, et Khazein, Sadeghi et Noori sont des agents du renseignement iranien qui travaillent pour lui, a déclaré le ministère de la Justice. Les documents d'accusation indiquent que les hommes ont engagé des enquêteurs privés, en déformant qui ils étaient et ce qu'ils voulaient, pour surveiller l'auteur à Brooklyn en 2020 et 2021. 

L'identité de leur victime n'est pas précisée dans le document du ministère de la Justice, mais elle s'est elle-même fait connaitre : il s'agit de Masih Alinejad, née en Iran en 1976 et en exil aux États-Unis après plusieurs menaces envers sa liberté.

Journaliste, Alinejad a aussi publié un livre, The Wind in My Hair : My Fight for Freedom in Modern Iran (Le Vent dans mes cheveux : mon combat pour la liberté dans l'Iran moderne), paru en 2018. Elle y revient notamment sur un mouvement social, lancé après qu'elle a posté un autoportrait sans son voile islamique.

« J'ai été prise pour cible à de nombreuses reprises, ces dernières années, mais c'est la première fois qu'un plan audacieux comme celui-ci est stoppé par les autorités », a commenté Alinejad auprès de NBC News. Le gouvernement américain assure que l'autrice était sous surveillance, à Brooklyn, son lieu de résidence, et que les agents avaient prévu de la transporter en bateau au Venezuela, « un pays qui entretient de bonnes relations avec l'Iran ».

Saeed Khatibzadeh, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a affirmé que les accusations des États-Unis étaient « infondées et ridicules », a rapporté l'agence iranienne ISNA. « Inventer pareille histoire n'est pas anodin de la part des États-Unis. Puisque l'histoire de ce pays est riche d'assassinats, d'enlèvements et de sabotages dans d'autres pays », a-t-il poursuivi.

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