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31 octobre 2018

Soutien de J.K. Rowling aux bibliothèques anglaises

Pétition bibliothèque Royaume-Uni

La romancière J.K. Rowling a affiché son soutien à une pétition épinglant le rôle du gouvernement britannique dans la fermeture des bibliothèques à travers le Royaume-Uni. Dans un tweet posté le 27 octobre, l’auteure des Harry Potter a appelé ses abonnés à "signer pour protéger le financement public des bibliothèques". Depuis, le document a récolté plus de 10000 signatures supplémentaires. Lancée au début du mois d’octobre par la Britannique Frances Belbin, la pétition tient le gouvernement conservateur pour responsable des nombreuses fermetures de bibliothèques au Royaume-Uni ces dernières années. D’après le Chartered Institute of Public Finance Accountancy, un organisme britannique chargé de la comptabilité publique, 478 bibliothèques ont fermé leurs portes entre 2010 et 2016 à cause des baisses de subventions de l’Etat. 105 de plus ont baissé le rideau en 2017.
 
La pétition, qui a aussi obtenu le soutien d’écrivains célèbres comme Neil Gaiman ou Philip Pullman, enjoint les pouvoirs publics à débloquer des fonds afin que les municipalités "puissent assurer leur devoir statutaire de maintien de l’accès aux bibliothèques." Le document fustige également la "solution intenable sur le long terme" des bibliothèques administrées par des volontaires peu ou pas rémunérés.
 
Actuellement signé par plus de 24000 personnes le texte devrait susciter dans les prochains jours une réaction du gouvernement, contraint par la loi de répondre à toute pétition dépassant les 10000 signatures. Si l’appel de France Beblin atteint les 100000 signatures, il devra faire l’objet d’un débat au parlement. Les citoyens britanniques ont jusqu’au 24 mars 2019, date de clôture de la pétition, pour faire part de leur avis.

Source: Livres Hebdo

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12 septembre 2018

Les écrivains québécois s'affichent dans le métro parisien

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Parisiennes, Parisiens, préparez-vous à un transport... poétique. Du 12 septembre au 17 octobre, la RATP - en partenariat avec la Délégation générale du Québec à Paris et le Festival America - propose aux usagers des métros et RER de la capitale un aller simple pour la Belle Province. Huit auteurs québécois contemporains, qui seront présents au Festival America fin septembre, verront leurs textes mis à l'honneur dans les rames et les stations. 

Les passagers pourront ainsi découvrir des citations brèves (dans les métros des lignes 6, 10, 11 et 12) mais aussi des extraits plus longs (dans toutes les stations des RER A et B) signés Dany Laferrière, Naomi Fontaine, Anaïs Barbeau-Lavalette, David Goudreault, Alexandre Mc Cabe, Guillaume Morissette, Heather O'Neill et Eric Plamondon. Au total, environ 2000 espaces sont dédiés à cette opération.  

"A travers ces dix extraits, nous avons essayé de montrer le Québec dans sa richesse et sa diversité, indique Michel Garret, responsable des partenariats et événements à la RATP. Les textes se veulent complémentaires dans ce qu'ils proposent - évasion, réflexion, émotion, humour. La poésie existe sans discontinuer dans le métro depuis 25 ans et ce dispositif est plébiscité par le public : une enquête que nous avons réalisée en 2016 montre ainsi que 81% des usagers trouvent que cela humanise les trajets..."  

Source : L'Express

4 septembre 2018

Oli : des histoires audio pour endormir les petits de 5 à 7 ans – Un podcast de 5 contes

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Dès le 5 septembre, sur le site web de France Inter, la radio publique lancera un podcast natif, "Une histoire et... Oli", nouvelle série de textes originaux "pour permettre aux parents de transmettre à leurs bambins le goût des mots et des auteurs d'aujourd'hui", explique le communiqué.

Alain Mabanckou, Delphine de Vigan, Jean-Baptiste Del Amo, Geneviève Brisac, Leïla Slimani, Alice Zeniter, Yannick Haenel ou encore Chloé Delaume ont été invités à écrire des contes pour constituer cette "bibliothèque des petits". Les écrivains, une vingtaine au total, liront eux-mêmes leurs histoires.  Voici les histoires disponibles:

  • "Nadine et Robert les poissons rouges" – Une histoire audio racontée par Delphine de Vigan: Un père emmène son fils enterrer l'un de ses poissons rouges qui vient de mourir. Mais dans Paris, la tâche ne se révèle pas si commode. Père et fils doivent ruser pour trouver une dernière demeure calme, agréable et même aquatique au petit poisson. 
  • "Le coq solitaire" – Un conte imaginé par Alain Mabanckou: Alain Mabanckou nous raconte l'histoire du Grand-Père Moukila et de son double animal "le coq solitaire", dans un village africain. La légende veut qui si l'un meurt, l'autre part avec lui. Dans le village, tout allait très bien jusqu'à l'oncle Pandi décide de qu'il fallait manger le coq pour Noël...
  • "Olga, le canard, et le petit garçon battu" – Une grande aventure pour les petits racontée par Geneviève Brisac: Un canard demande l'aide d'une jeune fille pour aider un petit garçon battu à échapper à la cruauté, aux insultes et à la maltraitante de son père. Alors que le petit garçon et son père sont à la piscine, l'équipée sauvage décide d'intervenir, avec l'aide de tous les copains volatiles du coin. Et même une petit poule qui vole sur le dos en criant "Youpi !"
  • "Lucia Petite Poète" – Une histoire du soir inventée par Yannick Haenel: Une petite fille qui veut impressionner sa meilleure amie décide de lui expliquer comment les étoiles tiennent dans le ciel. Pour préparer sa mission, elle lit des livres et découvre les pouvoirs mystérieux et enchanteurs de la lecture. Elle découvre alors qu'au-delà d'expliquer le fonctionnement des étoiles, la poésie permet d'aller les rejoindre.
  • "Le renard et le poulailler" – Une fable de Guillaume Meurice: Alors que Bernadette, Josette et Colette, trois poules discutent tranquillement de philo et de liberté dans leur poulailler, un renard vient toquer à la porte. Si la liberté existe, dit le renard, il faut me laisser entrer chez vous. Les poules circonspectes décident de voter pour savoir s'il faut laisser entrer le renard dans le poulailler. Une fable sur la liberté et la loi du plus fort…


Cette collection de podcasts inédits sera disponible sur le site Franceinter.fr, l'application mobile de la chaîne, mais aussi sur ses comptes iTunes, Deezer et Orange.

19 août 2018

Création d'une maison d'édition coopérative par de jeunes écrivains

attelage maison édition

Avec un univers propre à chacun, neuf jeunes écrivains sont à la tête d’une maison d’édition en ligne. Ils partagent chaque mois l’avancement de leurs romans sur une plateforme imaginée de A à Z. Au centre du processus de rédaction, les lecteurs font également vivre le site. Se faire publier et vivre de sa passion : c’est l’accomplissement rêvé pour tout écrivain. Cinq jeunes âgés de 18 à 30 ans ont provoqué le destin en créant L’Attelage, une maison d’édition numérique. Du talent, de la passion et une bonne dose d’audace… Telle est la recette qui a transformé leur ambition en réalité. Marion Roudaut est l’une des cofondatrices de l’Attelage. Baignée dans les sagas d’Harry Potter et du Seigneur des anneaux depuis sa tendre enfance, la jeune femme n’a pas perdu de temps pour aiguiser sa plume. À seulement 17 ans, Marion a publié Le Livre du Destin, son premier roman de fantasy jeunesse qui compte aujourd’hui deux tomes.  Après plusieurs tentatives auprès des maisons d’édition classiques, Marion s’est inscrite sur Wattpad, la célèbre plateforme littéraire. « J’ai reçu beaucoup de retours positifs de personnes réclamant une suite », raconte l’autrice originaire de Bretagne. Cet esprit communautaire lui a permis de rencontrer Maxime Duranté, celui qui deviendra son associé.

L’envie de créer un nouveau concept et sortir des contraintes de Wattpad a encouragé les jeunes auteurs. « La plateforme nous entraîne dans un rythme d’écriture très soutenu si bien qu’on perd parfois en qualité rédactionnelle. Avec l’Attelage on voulait proposer des textes travaillés et relus entre pairs. »

Leur ambition était claire dès le départ : créer une plateforme de lecture où l’internaute s’investit dans le récit. Voilà maintenant trois ans que l’Attelage a vu le jour. Un nom intriguant qui fait référence aux chiens de traîneau. Avec un rôle spécifique à chacun, les Attelés avancent groupés, dirigés par la communauté qu'ils surnomment « les mushers ».

Rassemblés en deux meutes, les neuf écrivains se soutiennent et progressent ensemble. « Chaque Attelé s’investit dans la rédaction d’un roman ou d’un recueil long. Après une relecture au sein de la meute, de nouveaux chapitres sont mis en ligne chaque mois ». Dans l’espace des commentaires, les lecteurs se saisissent des textes. Ils expriment leur avis, offrent des suggestions et encouragent les auteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Sur le plan économique, l’Attelage fonctionne grâce aux abonnements des lecteurs (1). Des extraits gratuits sont disponibles sur le site pour découvrir l’univers des auteurs. « Dans le système classique des maisons d’édition, l’écrivain n’est pas rémunéré à sa juste valeur. Les propositions originales ont du mal à trouver leur place. Avec notre projet on souhaitait permettre à de jeunes talents d’être rétribués au cours de leur travail d’écriture », précise Marion.

Chaque récit est accompagné de contributions d’artistes qui composent des musiques ou créent des graphismes associés à l’univers des récits. En trois ans, la maison d’édition numérique a vu naître quinze ouvrages. Avec plus de 1 000 inscrits, les Attelés cherchent constamment à améliorer l’expérience utilisateur.

 « Nous avons lancé la V2 du site cette année avec l’aide d’une campagne sur Ulule. L’Attelage s’adapte à tous les supports et l’interface de lecture est plus reposante pour les yeux. »

Reliés par un contrat, les neuf écrivains de l’Attelage agrandissent leurs meutes lors de recrutements. Une aventure loin d’être terminée avec l’ambition d’élargir sans cesse cette communauté « qui a du chien ».

Source: Ouest France

5 août 2018

Haruki Murakami animateur d'une émission de la radio japonaise

Murakami radio

L'auteur japonais à succès Haruki Murakami, qui apparaît très rarement en public, a réjouit ses fans dimanche en animant pour la première fois une émission de radio consacrée à la musique, thème récurrent de ses livres. De nombreux amateurs de l'auteur de 69 ans, pressenti pour le prix Nobel de littérature, ont partagé leur enthousiasme sur les réseaux sociaux après avoir écouté l'émission diffusée sur les ondes japonaises.

"C'est la première fois que j'entends sa voix. Sa manière de parler et sa voix font jeune, ça me surprend!", écrit un utilisateur de Twitter.

"J'apprécie de pouvoir entendre sa voix! L'émotion est si forte que je suis en pleurs!", surenchérit un deuxième.

L'auteur très discret, grand amateur de musique, a présenté des morceaux de musiciens américains et britanniques. Murakami est devenu un phénomène mondial suite à la publication de son roman "La Ballade de l'impossible" en 1987 et a par la suite publié d'autres livres à succès comme "1Q84" et "Kafka sur le rivage". En 2007, il a publié un essai autobiographique intitulé "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond", où il raconte sa passion pour la course à pied et qu'il utilise plusieurs iPods pour écouter de la musique en courant. La musique l'a aidé à écrire, a souligné l'auteur lors de son émission de radio.

"Je n'ai pas appris les méthodes de l'écriture de la prose de quelqu'un d'autre. Je les ai acquises grâce aux rythmes, harmonies et improvisations propres à la musique", a-il précisé.

Malgré tout, lorsque le co-animateur de l'émission lui a demandé quelle musique l'auteur souhaiterait diffuser à ses funérailles, il a déclaré souhaiter "mourir en silence". L'écrivain, qui passe le plus clair de son temps aux Etats-Unis, a conquis des millions de lecteurs fascinés par ses histoires du quotidien teintées de surréalisme et accompagnées de références à la culture populaire, dont la musique, qui ont été traduites dans une quarantaine de langues.

Source: France 24

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30 avril 2018

Différence des prix de vente entre un livre écrit par une femme et un homme

journal

Bibliophiles à petit budget, tournez-vous vers les femmes: en moyenne, un livre signé par une femme se vend jusqu'à 45% moins cher qu'un autre, signé par un homme. Si le prix des livres ne reflète guère le salaire de ceux et celles qui les écrivent, il demeure symptomatique de la discrimination et de l'inégalité entre les sexes à l'œuvre dans la société comme dans l'industrie du livre. Menant une étude comparative des milieux de l'édition indépendante et traditionnelle, la chercheuse Dana B. Weinberg et le chercheur Adam Kapelner ont pris pour échantillon près de deux millions de livres publiés en Amérique du Nord entre 2002 et 2012, répertoriés dans la base de données de Books in Print, afin d'«examiner les mécanismes derrière la dévaluation systématique du travail des femmes par rapport à celui des hommes».  Celle-ci s'exprime à trois niveaux dans l'industrie du livre: dans la sélection des signatures selon les genres littéraires, dans la différence de prix des livres selon leur genre, considéré comme féminin ou non, et dans la différence de prix des livres de même genre et même format selon le sexe de la personne qui les signe, homme ou femme.

«Par le passé, les éditeurs et les contrôleurs associés déterminaient la valeur culturelle d'un livre donné, fixaient le prix et décidaient de ce qui serait ou non publié. Maintenant, n'importe qui peut publier et commercialiser un livre. Dans l'édition indépendante, les auteurs choisissent eux-mêmes les classifications de genre de leurs livres, combien investir dans la production et la distribution, et quels prix fixer, bien qu'il y ait une influence de la part des plateformes», expliquent les auteurs.

Soulignant la «démocratisation de l'industrie du livre» qu'ont apporté les éditions indépendantes, ils relèvent pourtant que ces dernières reproduisent, quoiqu'à bien moindre échelle, les schémas de discrimination genrée présents dans l'édition traditionnelle. Contre une différence de prix de 45% entre les livres signés d'un nom d'auteur ou d'auteure dans les éditions traditionnelles, les éditions indépendantes en produisent une de «seulement» 7%. Des plateformes comme Kindle Direct Publishig, Barnes and Noble et Kobo ont ouvert de nouveaux horizons et marchés d'autopublication pour les auteurs. Or cette possibilité de mise en relation plus directe avec la clientèle demeure médiatisée par ces plateformes, qui ne garantissent pas quant à elle la protection des maisons d'édition:

«Dans la mesure où les préférences du marché, plutôt que les préférences des entreprises, alimentent les mécanismes de discrimination dans l'économie traditionnelle, les disparités entre les sexes dans l'économie traditionnelle se reproduiront dans la gig economy [“économie de concert“] alors que les travailleurs sont plus directement confrontés au marché.»

L'étude avance alors un effet de balance entre les préférences discriminatoires qui ont cours sur le marché, et le fait que les écrivains indépendants fixent eux-mêmes le prix de leurs œuvres. Pour autant, dans ce cas, les revenus mêmes touchés par les auteurs conservent un écart homme/femme de 9% dans les éditions traditionnelles, et de 4% dans les éditions indépendantes.

Source: State.fr

13 février 2018

La fin d'une pièce de théâtre écrite 82 ans après

comedia sin titulo

Alberto Conejero

Alberto Conejero a mis des années à mettre un point final au manuscrit inachevé de la  comédie sans titre commançé par Federico Garcia Lorca , en réponse à la voix à qu'il a entendu venant de l'au- delà qui lui a demandé de le  réécrire Il a laissé de côté sa propre peur et le bruit qui pourrait générer, et a décidé de compléter les deux actes de la pièce que Lorca a laissée inachevée dans un livre qui, sous le titre de The Dream of Life , est tout un dialogue avec le poète de Grenade. Edité par Cátedra et avec le prologue d'Emilio Peral, El sueño de la vida, qui sera une production théâtrale, a été présenté ce lundi à Madrid, évènement auquel était présents la présidente de la Communauté, Cristina Cifuentes, et le ministre de la Culture, Jaime de los Santos, ainsi que la nièce du poète, Laura García Lorca .

Alberto Conejero (Jaén, 1978), écrivain et poète, auteur de The Dark Stone et de l'adaptation de L'Amour de Don Perlimplín et Belisa dans son jardin , accomplit ainsi une obsession et une pulsion qui le poursuivirent depuis l'adolescence. García Lorca a écrit le premier acte de la comédie sans titre , un « drame social » dans ses propres mots, avant qu'il a été assassiné en Août 1936, peu de temps après le début de la guerre civile. Ce travail devrait faire partie d'une trilogie avec El público et donc passer cinq ans .  Le rêve de la vie est un nouveau texte écrit dans un vide infini, un dialogue entre ce qui était et ce qui ne pouvait pas être. Je l'ai écrit parce que j'en avais besoin, même en sachant que cela pouvait générer des malentendus, mais c'est précisément ce dont parle Comedia sans titre ».

Il a cherché l'aimantation avec Lorca et non l'imitation. "J'ai toujours senti la compagnie de Lorca. Mon aimantation vient de loin, de la lecture continuelle de ses textes et de ses poèmes, dont j'ai infusé son esprit. Les écrivains sont toutes les lectures qui nous ont précédé et ont façonné notre voix ", a ajouté Conejero.

L'écriture de The Dream of Life a eu, pour son auteur, beaucoup de jeu. "Le jeu est quelque chose de sacré que nous devons défendre dans cet empire de l'utile, du nécessaire et du productif", a déclaré Conejero, qui reconnaît avoir beaucoup apprécié. « Le conflit sur la vérité dans le théâtre et l' amour en essayant d' ouvrir ici les portes des aspirations révolutionnaires de théâtre pour un monde plus juste, mais aussi les forces plus conservatrices et agressives. Il est insupportable qu'un théâtre de l'arrière à la réalité de son temps ". Ainsi, le dramaturge ne semble pas si loin des créations contemporaines mises en scène avec le travail de Lorca pour donner un cadeau à ces matériaux. "Il ne s'agit pas de peindre sur une toile, mais de dialoguer avec elle."

La mise en scène de cette œuvre sera présentée en première à Madrid, même s'il n'y a pas encore de date. Selon Jaime de los Santos, le projet est déjà en cours, sous la responsabilité d'un «grand réalisateur», dont il n'a pas voulu donner le nom.

Source: El Pais

19 janvier 2018

SCELF – Suspension de la perception sur la lecture publique

droit lecture publique

La Société civile des éditeurs de langue française (SCELF) a décidé de revenir sur sa décision, prise en 2017, de percevoir les droits de représentation sur les œuvres publiées par ses adhérents, dans les cas où ces œuvres sont lues par leurs auteurs eux-mêmes, ou lorsqu’elles sont lues dans le cadre de manifestations gratuites des bibliothèques.

Françoise Nyssen, ministre de la Culture, se félicite de cette position et de l’avancée des discussions entre les représentants des éditeurs, des auteurs et des bibliothécaires sur la question de la rémunération des lectures publiques des œuvres littéraires.

Le 12 janvier dernier, à l’occasion de la conférence de presse de lancement de la Nuit de la lecture qui verra l’organisation de plus de 4 000 manifestations de lectures en bibliothèque et en librairie le 20 janvier 2018, la ministre de la culture avait fermement rappelé son attachement au principe de gratuité des lectures publiques dans le cadre des bibliothèques, élément essentiel pour la promotion de la lecture, notamment auprès des enfants.

La position constructive proposée par la SCELF, en accord avec les représentants des éditeurs, des auteurs et des bibliothécaires, repose sur trois principes :

-          Réaffirmation par l’ensemble des parties prenantes que les lectures publiques s’inscrivent dans le cadre légal du droit d’auteur ;

-          Licence gratuite de durée de 5 ans et renouvelable accordée aux bibliothèques pour les lectures publiques non payantes qu’elles organisent ;

-          Absence de perception de droit en cas de lecture de ses œuvres par l'auteur lui-même, sauf cas exceptionnels qui restent à délimiter.

Source: Communiqué de presse du Ministère de la Culture

3 novembre 2017

Un livre pour soutenir l'association Kalaweit

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sauvons les gibbons

Très sensible à la protection de l'environnement, Virginie Dortet-Rouys, une habitante de La Loupe, vient de lancer un projet de financement participatif sur la plateforme internet Ulule pour réunir 8.000 € afin de financer Les Aventures de Kala, Sauvons les Gibbon s, un livre jeunesse illustré qu'elle a imaginé et écrit pour les enfants à partir de 5 ans pour sensibiliser à la protection des gibbons et de la déforestation.

Une partie des bénéfices sera reversée à l'association Kalaweit, qui œuvre depuis 1998 pour la sauvegarde des gibbons et leur habitat en Indonésie. À Bornéo et Sumatra, l'association recueille les gibbons issus des trafics, acquiert des zones de forêt pour les protéger et sensibilise la population. Le livre sera en format A4, environ 36 pages avec une couverture souple.

C'est l'histoire de Kala, un petit gibbon qui a perdu sa maman et qui va rencontrer Timi, un humain. Le livre sera imprimé à Chartres, en novembre et distribué en décembre.

Source: L'Echo Républicain

20 septembre 2017

Création à Philadelphie du plus grand pop-up du monde

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Ce mois-ci commence la création de ce qui sera le plus grand album photo pop-up du monde,au Philadelphia Photo Arts Centre à Olde Kensington, où les visiteurs sont invités à venir parcourir ses pages. L'artiste de renommée internationale a commencé à travailler sur le projet, intitulé Tao Hua Yuan Ji , le 14 septembre. elle le devra le terminé  avant le 12 octobre. Une fois finie, l'oeuvre mesura  4,2 mètres sur 6,4 mètres. Son épaisseur  sera de 1,5 mètre environ.

Jusque'à cette date-là, les visiteurs pourront regarder le processus de création en direct au Philadelphia Photo Arts Centre. Fu répondra au questions des spectateurs le vendredi  durant un créneau  horaire spécique appelé"artiste au travail". Une fois terminé, Tao Hua Yuan Ji restera exposé jusqu'au 25 novembre.

Tao Hua Yuan Ji se traduit littéralement  par "Utopie: Source des fleurs de pêches" et s'inspire de la prose courte du poète Tao Yuanming de Jin Dynasty (317-420) du même nom. Une des histoires écrites les plus connues de Yuanming, Tao Hua Yuan Ji qui evoque l'existence  d'une grotte qui mène à une vallée de fleurs de pêches - le symbole chinois de la chance, de l'amour et de la longévité - où les gens qui cherchaient un refuge politique allaient vivre en paix et en harmonie avec une autre. On dit que l'histoire est une représentation métaphorique d'une utopie inaccessible.

Source: The Inquirer

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