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30 mars 2023

Inauguration d'une librairie par Les Arènes et l'Iconoclaste

Intérieur faits maison

La librairie « Faits maison » créée par Les Arènes, l'Iconoclaste et Collection Proche, -leur maison d'édition de poche-, ouvrira le 14 avril 2023. Les lecteurs trouveront en rayon uniquement les publications des éditeurs. La librairie s'installera au 24 rue Jacob dans le 6e arrondissement de Paris, « juste en face des bureaux de l'Iconoclaste et de Collection Proche », précise Constance Beccaria, directrice de la Collection Proche. Les portes seront ouvertes du mardi au samedi de 10h à 18h30.

Un an après le lancement de leur collection poche, les deux maisons sœurs, Les Arènes et l'Iconoclaste, ont fait le choix et « ont eu l'opportunité d'avoir un lieu pour inscrire leur ADN », explique Constance Beccaria. La librairie, très colorée, dispose de tables et entre 15 à 20 places assises « pour permettre aux clients de dévorer les livres sur place », poursuit-elle. Les ouvrages seront ordonnés grâce à une nomenclature basée « par émotions de lecture : s'évader, retourner en enfance, tomber amoureux... », développe la directrice. Cette dernière prévoit d'organiser tous les mois des événements autour des livres et des auteurs.

Source: Livres Hebdo

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26 mars 2023

Fête de la librairie indépendante en Belgique, France et Suisse le 15 avril

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Le samedi 15 avril 2023, la Fête de la librairie par les libraires indépendants fêtera donc sa 25e édition dans plus de 500 librairies de France, Belgique et Suisse. À cette occasion, le livre Plumes est tiré à plus 25 000 exemplaires et sera offert aux clients des librairies participantes à la journée.

Cette année 25 écrivains participent à ce livre dédié à la Fête de la librairie et intitulé Plumes, en faisant le portrait d’un oiseau, avec en miroir des textes un dessin du flamboyant artiste Michaël Cailloux, à qui l'on doit aussi la création de l'affiche de la Fête. Mieux décoder notre monde en accroissant notre savoir autour de l’ornithologie... Tel est le but de l'ouvrage commun.

Conçu par Marielle Macé, un cahier comprenant un inventaire de noms de chants d'oiseaux, une anthologie de poèmes et textes mettant à l’honneur les oiseaux (Prévert, Marot, La Fontaine, Lamartine, Baudelaire, René Char, Saint-John Perse...) et une liste haute en couleurs d'expressions populaires s’y rapportant. Ce cahier sera inséré dans le livre, qui comportera 70 pages non reliées et dont le format sera de 24 x 31.

12 mars 2023

Nombre record pour la création de librairies durant l'année 2022 en France

ouverture librairie record

En 2022, le nombre d'ouvertures de librairies n'a jamais été aussi élevé dans l'Hexagone. Portées par la bonne santé du marché du livre, 142 nouvelles boutiques se sont implantées en France, contre 140 l'année précédente. Un "niveau record" selon le Centre national du livre (CNL), établissement public de soutien à la filière. Parmi elles, la librairie Liragif, lancée à Gif-sur-Yvette par Hélène Pourquiée, déjà patronne d'une autre boutique. Selon cette libraire, ce phénomène s'explique par un désir de renouveau et de retour à la proximité, notamment poussé par la crise du Covid et les différents confinements.

"C'est un très beau métier donc je comprends que ça fasse envie. On a envie d'un métier de proximité, de contact avec les gens et la littérature. Une librairie c'est un monde entier", assure-t-elle à BFMTV.

Comme l'indique le Centre national du livre, le rythme de créations de librairies s'est fortement accéléré par rapport à la fin des années 2010, où l'établissement en recensait 60 à 80 par an. Ces implantations se sont davantage multipliées dans les zones rurales et littorales, où n'existait pas encore ce type de commerce, mais également dans les communes périphériques de métropoles dynamiques (Bordeaux, Marseille, Nantes, Rennes) ou de villes et agglomérations de taille moyenne. 

"Une librairie sur deux ouverte depuis 2017 l'a été dans une commune de moins de 15.000 habitants et une sur quatre de moins de 5.000 habitants, dans une démarche souvent revendiquée de service de proximité", selon le CNL.

Un pari risqué à l'heure ou la technologie menace le livre papier mais le secteur se porte bien, en témoigne la cinquantaine de projets d'ouverture de librairies d'ores et déjà identifiés par le Centre national du livre pour 2023.

 

2 mars 2023

Ouverture d'une ibrairie éphémère d’occasion à Paris

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Si vous êtes de passage par Paris, c’est un arrêt obligé : la librairie éphémère d’occasion ouverte par Recyclivre. Pour ça, il faut se rendre à l’hôtel Le Grand Quartier, situé au 15 rue de Nancy dans le 10e arrondissement.

C’est une petite librairie organisée dans un coin de l’hôtel précise Mathilde Quinzin chargée de la communication pour Recyclivre. Sur place, le fonds est renouvelé régulièrement par des livres d’occasion donnés ou rachetés par l’entreprise. Ici, tout est à 3 euros, qu’il s’agisse d’un roman, d’un beau livre, d’un manga… Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.

Ouverte tous les jours jusqu’à fin mars pour le moment, la librairie est remplie à ras bord de romans, d’essais, de beaux livres ou encore d’ouvrages jeunesse. Plusieurs événements sont également proposés au fil des semaines comme des goûters lecture, des rencontres avec des influenceurs ou des associations. Mais aussi des ventes de produits de marques françaises et éthiques. Les animations sont gratuites, précise Mathilde. Un très bon moyen de lire et de s’amuser de manière accessible à tout petit prix.

Source: Airzen

28 janvier 2023

Fermeture de 10 magasins FNAC en Suisse alémanique

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En 2021, une collaboration entre la Fnac et Manor voyait naître 27 points de vente de l’enseigne française dans les grands magasins de la filiale bâloise. Mais deux ans plus tard, la Fnac va fermer 10 espaces de ventes établis en Suisse alémanique, rapporte «le Temps» (article abonné). Près de 60 employés sont concernés. 

Le groupe français Fnac Darty assure qu’il ne s’agit pas de rompre le partenariat avec Manor mais de le «redimensionner». «Les chiffres de vente dans les shop-in-shop ouverts en Suisse alémanique étaient assez inférieurs à ceux de Suisse romande. Nous avons estimé qu’il serait trop difficile d’atteindre rapidement un seuil critique dans ces enseignes», détaille François Gazuit, directeur d’exploitation du groupe pour la France et la Suisse. Quant aux employés concernés, «ils seront reçus individuellement pour discuter de leur avenir et certains pourront reprendre une activité chez Manor», poursuit François Gazuit.

Source: 20 minutes 

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24 décembre 2022

Faux erratum antinucléaire dans la bande dessinée Le monde sans fin

Le monde sans fin faux erratum

La méthode est audacieuse. Des personnes se faisant passer pour des représentants de l’éditeur Dargaud se sont rendues dans plusieurs librairies sur le territoire pour insérer un faux erratum de deux pages dans la bande dessinée le Monde sans fin  cosignée par Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici, selon un article du site Actualitté paru le 22 décembre. Un courriel reprenant le faux erratum a également été diffusé ce jeudi à de nombreux libraires.

Succès de librairie – plus de 540 000 exemplaires auraient déjà été vendus depuis sa sortie fin octobre 2021, selon l’éditeur – cette bande dessinée sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique a visiblement irrité certains de ses lecteurs. Qui ont donc décidé d’élaborer un faux document et d’usurper l’identité de l’éditeur afin de convaincre les lecteurs que l’ouvrage propage des «intox».

«Il y a trois jours, nous avons reçu un signalement d’une libraire qui a reçu une telle visite», relate auprès de CheckNews Stéphane Aznar, directeur général de Dargaud. «Trouvant le procédé un peu bizarre, elle s’est tournée vers notre équipe commerciale pour en savoir plus. Cela s’est passé dans la Manche, aux alentours de Flamanville [où se situe une centrale et où est construit un réacteur de type EPR].» «Nous pensions que le sujet était très localisé. Mais très vite, nous avons eu un retour similaire d’une librairie dans la région de Toulouse, puis à Bordeaux, à Paris… On s’est rendu compte qu’il y avait vraisemblablement une action coordonnée et nous avons immédiatement réagi. Nous avons rédigé un communiqué que nous avons adressé à l’ensemble de nos clients sur le territoire pour leur expliquer qu’il s’agissait d’un faux grossier et que, bien entendu, jamais les éditions Dargaud n’auraient été à l’origine d’un tract décrédibilisant un auteur que nous publions. Certains libraires, fort heureusement, ne sont pas tombés dans le piège et ont tout de suite réagi. D’autres, dans une période comme celle de Noël où ils sont très sollicités, se sont laissé berner et ont inséré le document dans le livre…»

Le document en question, également diffusé à plus grande échelle dans un courriel envoyé à un nombre indéterminé de libraires le 22 décembre, se déroule sur deux pages. Emanant d’une prétendue «Commission Environnement» de Dargaud (qui n’existe pas, comme le confirme la maison d’édition), il se présente comme un long désaveu du travail de l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, coauteur du scénario. Son contenu : «Jean-Marc Jancovici a maintes fois démontré son formidable talent de vulgarisateur scientifique. Nous devons néanmoins reconnaître son manque de compétences flagrant en sciences humaines. Cette lacune lui fait réduire toute lecture sociale et économique à son point de vue d’ingénieur, alors que le développement technologique ne fait pas tout.» La suite est à l’avenant : «L’orientation générale du livre, malgré son apparente critique de la croissance, est de tendance libérale et plutôt autoritaire, comme vous l’aurez sûrement relevé. Il n’y a pas à s’étonner outre mesure de cette position, étant donné que le think tank The Shift Project, dirigé par notre auteur, est financé par des entreprises influentes comme EDF, Bouygues, Vinci, Michelin… […] C’est à ce titre et donc tout à fait logiquement que ce livre défend la cause du nucléaire, incarnation de l’alliance entre la technique, la science et l’industrie. Pourtant, cela ne justifie pas à nos yeux que Jean-Marc Jancovici use d’approximations, d’intox et de procédés rhétoriques qui ne permettent pas aux lecteurs de se faire une opinion juste et fondée sur les faits.»

Stéphane Aznar souligne le caractère «infamant de ce tract» envers Jean-Marc Jancovici, «qui est un expert climatique qui travaille depuis vingt ans sur ces sujets-là, et qui est reconnu dans le monde entier pour sa capacité d’expertise, de lanceur d’alerte». «Nous ne nous prononcerons pas sur le fond. Nous considérons que tout le monde a le droit de ne pas être d’accord avec les thèses défendues par Jean-Marc Jancovici. En revanche, ce que l’on condamne avec la plus grande des énergies, c’est ce procédé qui consiste à se faire passer pour les éditions Dargaud. C’est une méthode à la fois grossière et indigne de ce que l’on estime être le débat d’idées, légitime dans toute démocratie.» L’éditeur nous précise avoir «porté plainte contre X» ce mercredi, «dès que l’on a eu vent de cette usurpation d’identité».

i les auteurs du faux erratum affirment «[ne pas pouvoir relever] tous les points de la BD qu’il s’agirait de corriger et discuter», ils mentionnent un point sur lequel ils se refusent «à fermer les yeux». A savoir : «La vision des accidents de Tchernobyl et de Fukushima ainsi que sur le nombre de morts et de personnes contaminées par le nucléaire cité page 138», qui représenteraient «un révisionnisme et un négationnisme parmi les plus grossiers du livre».

Les pages en question évoquent les travaux du Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (Unscear), dont le travail est comparé à celui du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec), «mais pour la radioactivité». Jean-Marc Jancovici résume ainsi les conclusions du rapport de l’agence sur l’accident de 1986 : «Une trentaine de morts à bref délai. Ce sont essentiellement les premières personnes qui ont lutté contre l’incendie… 6 000 personnes qui étaient enfants au moment de l’accident ont développé un cancer de la thyroïde. La chance dans ce malheur c’est que c’est un cancer qui se traite bien. Pour le reste, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’y a pas eu de conséquences qui sortent du cours normal des choses.»

Jancovici insiste dans la bande dessinée : «C’est une CATASTROPHE. Le stress dû à l’accident et l’évacuation des populations a eu des conséquences dramatiques. Ça aussi, c’est dans le rapport de l’Unscear. La panique et la peur de la radioactivité ont fait plus de dégâts que la radioactivité elle-même.» Dans un propos encadrant un dessin du site avec, au premier plan, un ours marchant dans une forêt, l’ingénieur déclare que «paradoxalement, Tchernobyl est devenu une réserve naturelle où vivent de grands animaux qui avaient quasiment disparu. Pour la vie sauvage, entre le bénéfice amené par l’évacuation des hommes et les inconvénients liés aux radiations, le résultat est sans appel».

Concernant le nuage de particules radioactives, il est précisé «[qu’il] a survolé l’Europe, mais s’est rapidement dilué en s’éloignant de la zone de l’accident. En France, il a été détecté sans aucune conséquence sanitaire. La formule qui a fait mouche, «le nuage s’est arrêté à la frontière», est une simplification maladroite journalistique». Et de préciser qu’il n’y a eu «aucune modification de l’évolution des cancers de la thyroïde».

Le cas de Fukushima est abordé dans la foulée : «Pas d’augmentation du taux de cancer dans la population touchée. Pas d’impact sur les malformations à la naissance ou les effets héréditaires. Pas d’augmentation observable de taux de cancers chez les travailleurs.»

La question du bilan de la catastrophe de Tchernobyl est un sujet sur lequel Libération a déjà eu à écrire, en 1996 («Impossible bilan des maladies»), en 2006 («Un bilan toujours impossible à établir») ou en 2019, dans notre rubrique CheckNews. Nous sommes également revenus sur les conséquences du passage de Tchernobyl au-dessus de la France et sur le récit selon lequel il se serait «arrêté à la frontière».

L’analyse de l’Unscear – accessible en ligne en français – décompte une trentaine de morts survenus en l’espace de quelques semaines parmi les employés de la centrale et les équipes d’intervention. Concernant la mortalité du cancer de la thyroïde, le comité ne parle que de quinze morts reconnus en 2005. Pour les autres pathologies en population générale, l’Unscear déclare «[qu’]il n’existait, vingt ans après l’accident, aucune preuve d’un impact majeur d’une exposition aux rayonnements sur la santé publique». Le comité refuse également de prendre position sur le nombre de décès à venir, faute d’une méthodologie satisfaisante : «Le comité a décidé de ne pas utiliser de modèle pour chiffrer les effets sur les populations exposées à de faibles doses de radiation à cause de l’accident de Tchernobyl en raison des incertitudes inacceptables sur les prédictions». L’Unscear va jusqu’à conclure que «l’accident de Tchernobyl a certes bouleversé des vies, mais du point de vue radiologique, les perspectives concernant la santé de la plupart des personnes sont plutôt positives».

Comme nous le notions en 2019, les précautions de l’Unscear s’expliquent notamment par le manque de confiance dans certaines données fournies par les scientifiques des pays touchés par la catastrophe. Dans un rapport réalisé pour le compte de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la sociologue Christine Fassert indiquait ainsi que «l’évaluation des conséquences sanitaires dans la situation post-Tchernobyl est caractérisée par des désaccords profonds entre les conclusions des rapports d’organisation internationale (AIEA, UNSCEAR…) et les résultats des scientifiques locaux en Ukraine et au Bélarus». Ces derniers allant jusqu’à estimer le nombre de morts possibles à près d’un million, dans un livre publié par l’Académie des sciences de New York, mais qui n’a pas fait l’objet d’une révision par les pairs avant publication.

Ainsi, notait Christine Fassert, les scientifiques locaux «ont constaté une baisse générale dramatique du niveau de santé des enfants : le nombre d’enfants “pratiquement sains” a diminué de 80 % en 1985 à 20 % en 2000. Mais “ces données locales” ne furent pas reprises par les rapports que nous avons appelés “institutionnels”». Preuve du grand écart statistique : en 2016, l’Ukraine comptait 35 000 personnes sous le statut «époux·se d’un·e victime de Tchernobyl».

Les difficultés méthodologiques, ainsi que cette défiance entre institutions internationales et autorités locales, poussent l’IRSN à écrire sur son site que «trente ans après l’accident, il est impossible de dresser un bilan sanitaire exhaustif. Et pour cause : les résultats disponibles sont limités par la qualité des études épidémiologiques réalisées, la difficulté d’identifier précisément les populations exposées et les incertitudes associées aux estimations dosimétriques. Surtout, la réalisation de bilans sanitaires est rendue extrêmement compliquée par les changements socio-économiques majeurs survenus dans ces régions suite à la chute de l’Union soviétique».

En 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaissait moins de 50 morts attribués aux radiations (liquidateurs et victimes du cancer de la thyroïde compris). Elle estimait toutefois que ce chiffre pourrait s’élever, à terme, à 4 000 décès au sein des populations les plus exposées (200 000 premiers travailleurs et population la plus exposée). En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer estimait que Tchernobyl avait causé 3 000 cas de cancers (autres que leucémie, cancer de la thyroïde, cancer de la peau non mélanique) en Europe, soit 0,008 % du total des cancers. En se projetant à l’horizon 2065, le CIRC évaluait à «25 000 le nombre de cas de cancers supplémentaires diagnostiqués (autres que le cancer de la thyroïde) et à 16 000 le nombre de décès dus à cette maladie qui pourraient être attribués aux retombées radioactives de Tchernobyl».

D’autres chiffres ont circulé : 220 000 morts (de 1990 à 2004), ou 50 000 décès de 1986 à 2006… Le total des victimes tournerait autour de 90 000 selon Greenpeace. Enfin, un rapport commandé par les Verts européens, en 2006, estimait que le nombre de cas de cancers fatals dus à la catastrophe serait, à terme, compris entre 30 000 et 60 000. Les écarts s’expliquent aussi bien par les désaccords sur le nombre de victimes chez les populations les plus exposées, l’impact des radiations chez les populations les moins exposées ou encore le territoire étudié (alentours de la centrale ou Europe entière).

Source: Checkneews Libération

10 novembre 2022

50 librairies partenaires d’ Ammareal pour la reprise de livres en échange d’un bon d’achat

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Et si le livre d’occasion alimentait l’achat du neuf ? C’est le pari d’Ammareal, librairie d’occasion en ligne qui annonce avoir dépassé la barre des cinquante librairies indépendantes adhérant depuis cet été à son programme : le client achète un livre dans la librairie indépendante, le lit (ou pas), puis y rapporte le livre d’occasion. Il reçoit en échange un bon d’achat délivré par Ammareal, et que le client ne pourra utiliser  dans la librairie où il a acheté le livre. De son côté, Ammareal revendra l’ouvrage via sa plateforme, en versant au passage un pourcentage à des organisations caritatives.

Le livre doit être en « très bon état », précise Virginie Gesbert, responsable des relations avec les partenaires chez Ammareal. Auquel cas, « nous conseillons à la personne de le donner ou de le déposer dans l’une de nos associations partenaires. » Lorsque la librairie d’occasion solidaire reprend un livre trop abîmé (don issu de particuliers ou de bibliothèques), il part vers la case « recyclage ». Tout un équilibre entre économie circulaire et encouragement à l’achat.

Source: Livres Hebdo

3 octobre 2022

Partage de Chapitre.com entre Furet du Nord/Decitre et Cultura

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L’offre commune de rachat de Chapitre.com, placé en redressement judiciaire le 7 juillet dernier, par le groupe Nosoli (Furet du Nord/Decitre) et Cultura a été validée vendredi 30 septembre par le tribunal de commerce de Paris, annonce par communiqué le groupe repreneur basé à Tourcoing (Nord). Parmi la quinzaine de candidats qui se sont intéressés au dossier de reprise, seuls Nosoli et Cultura ont finalement déposé une offre commune. Le premier rachète l’ensemble de la marque pour 840 000€ et va céder l’activité éditoriale, notamment les éditions 123, au deuxième pour 10 500€. Lors de l’audience du 19 septembre, l’avocate de Cultura a précisé racheter l’entreprise « mais pas le passif », à savoir les dettes. Sur les vingt salariés de Chapitre.com, deux employés ne seront pas conservés par Nosoli : le directeur général et le community manager, repris en revanche par Cultura. Le responsable administratif et financier, qui a démissionné, ne sera pas remplacé.

L’activité de vente en ligne de l’enseigne intègrera le groupe Nosoli, qui entre à cette occasion dans le marché du livre de seconde main. Cyril Olivier, le PDG du groupe, compte sur un retour à l’équilibre « dans les deux ans », avec un modèle de vente mixte neuf et occasion, indique-t-il à Livres Hebdo. « Ce sont les clients qui décideront de la maturité du marché de l’occasion », estime-t-il, promettant d’investir quatre millions d’euros comprenant « le coût de l’acquisition, le support des pertes car chapitre.com n’a plus de stocks neufs, l’investissement technique et le recrutement de quatre salariés ».  Parmi les profils recherchés, celui d’un spécialiste des livres anciens « pour nous permettre de référencer le stock », ajoute le dirigeant tout juste nommé PDG.

Le groupe annonce que son comité de direction se rendra « dès ce mardi » dans la Sarthe « à la rencontre des équipes pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de Nosoli ».

Propriété du groupe Actissia, Chapitre.com, pionner de la librairie française en ligne, était en difficulté depuis le placement en liquidation judiciaire de France Loisirs, dont le réseau de boutiques a été amputé de 88 points de vente sur 122. En 2021, la marque a revendiqué un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros, en baisse de 10% par rapport à 2020.

Le groupe Nosoli poursuit de son côté le développement de ses enseignes Furet du Nord et Decitre, notamment en Île-de-France et dans l’Est après le Rhône et les Hauts-de-France. Avec 750 collaborateurs, il revendique un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros en 2021 et se classe au 3e rang dans le classement Livres Hebdo des chaînes de librairies derrière la Fnac et les Espaces culturels Leclerc.

Source: Livre Hebdo

21 septembre 2022

Plainte contre Mardigall déposé par Payot en Suisse

Payot plainte FNAC Suisse

Pascal Vandenberghe, le P-DG de la première chaine de librairies romandes Payot a déposé plainte lundi 20 septembre auprès de la Comco, l’autorité de la concurrence suisse, contre Madrigall. Il accuse le groupe français de ne pas respecter la loi sur les cartels, modifiée depuis le début de l’année. Deux révisions de cette loi concernent directement l’économie des ventes de livres en Suisse romande, dont 90 % proviennent de France avec cinq principaux diffuseurs, dont Madrigall. Ces modifications ciblent « la discrimination de partenaires commerciaux en matière de prix ou d’autres conditions commerciales » ainsi que « la limitation de la possibilité des acheteurs de se procurer à l’étranger, aux prix du marché et aux conditions usuelles de la branche, des biens ou des services proposés en Suisse et à l’étranger ».

En clair, il est dorénavant interdit pour un fournisseur étranger de favoriser une entreprise suisse par rapport à une autre sur un même marché. L’achat à l’étranger par une entreprise suisse de produits en vente en Suisse est également régulé. Avec cette plainte, le PD-G de Payot cible les accords commerciaux entre les diffuseurs et son concurrent direct, la Fnac Suisse, filiale à 100 % du groupe français Fnac-Darty.

Selon Pascal Vandenberghe, « la Fnac Suisse importe les livres directement depuis la France et bénéficie de prix d’achat français très inférieurs aux nôtres, alors que son poids sur le marché́ suisse est incomparablement plus faible que celui de Payot ». Dans ses 13 librairies, dont une grande partie se trouve en zone frontalière avec la France, les livres sont vendus jusqu’à 80 % plus cher que dans l’Hexagone. « Avec l’effet mécanique de la hausse du taux de change entre le franc suisse et l’euro et le tourisme d’achat, nos librairies sont sur le fil du rasoir », déplore le dirigeant.

Depuis décembre 2021, le P-DG des librairies Payot exhorte ses fournisseurs français à se plier à la nouvelle règlementation suisse, en vain. « L’objectif de la plainte n’est pas la condamnation de Madrigall, assure-t-il, mais doit permettre à tous les diffuseurs leur mise en conformité avec la loi. » Pascal Vandenberghe sera d’ailleurs à Paris mercredi 21 septembre pour rencontrer deux diffuseurs, espérant ne pas devoir lancer de nouvelles actions judiciaires à leur encontre.

Si la plainte de Payot contre Madrigall est jugée recevable par la Comco, le groupe français sera mis en demeure de se mettre en conformité avec la loi. La décision est attendue dans les prochaines semaines.

Source: Livres Hebdo

18 août 2022

18 nouveaux bouquinistes sur les quais de Seine à Paris

Nouveaux bouqinistes Paris

La philosophie, les traités de sciences humaines, les guides de voyage et les ouvrages de navigation... Une passion d'enfant pour Rachid Bouanou qui l'a mené il y a trois mois sur les quais de la Seine, au 48 quai de l'Hotel de Ville précisément. Une reconversion pour cet homme qui a décidé de changer de vie à 35 ans. "Avant, j'étais mécanicien-marin et je travaillais sur les bateaux de pêche notamment. Il y a deux ans, j'ai décidé de quitter la Bretagne. J'ai gagné Paris et je me suis dit, 'pourquoi ne pas rester sur les quais ?'"

Rachid Bouanou fait partie des 18 nouveaux bouquinistes qui se sont installés cette année sur les bords de Seine. Il a répondu à un appel à candidature de la mairie de Paris en novembre 2021. Et a été sélectionné parmi plus de 70 postulants à l'issue d'une réunion de la commission en mars. Un renouvellement nécessaire car près de 40% des 230 bouquinistes parisiens ont plus de 65 ans. 80 % ont plus de 50 ans. 

Avec les manifestations des gilets jaunes, la crise du Covid et l'absence de touristes, certaines boîtes vertes étaient devenues vacantes. Jérôme Callais, président de l'association culturelle des bouquinistes, et lui même libraire sur les quais depuis près de 30 ans a participé à cette commission. "Moi, c'est ce que je dis aux nouveaux nommés. C'est un privilège, un honneur d'être bouquiniste. Il y a très peu d'élus. Il faut en être conscient, en être fier. Nous sommes un peu des ambassadeurs de la culture française pour des millions de touristes qui passent chaque année sur les quais."

Une responsabilité dont a conscience Rachid Bouanou, installé pour 5 ans renouvelables. Et qui a déjà sa clientèle d'habitués. "On ne cherche pas quelque chose de précis ou on peut chercher mais on ne trouvera pas forcément. On prendra autre chose, raconte ce lecteur. Je viens de trouver un livre dont j'ignorais même l'existence. Donc j'aime les bouquinistes." Un engouement partagé par cette touriste américaine qui ne pouvait pas quitter Paris sans aller jeter un œil sur cette institution connue dans le monde entier. "Avant de venir, je m'étais renseignée en regardant des magazines, des guides. C'est pour cela que je voulais me balader par ici. Pour moi tous ces livres, c'est magnifique, j'adore." 

Bouquiniste, un métier passionnant et humain exclusivement parisien, créé grâce à un arrêt royal en 1577, sans taxe et sans loyer, et qui pourrait bien à l'avenir être inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.

Source: France 3 Ile de France

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