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18 novembre 2021

Lauréate du prix Renaudot des Lycéens

Proclation Renaudot lycees

Le Prix Renaudot des lycéens a été décerné à Anne Berest pour son roman La Carte postale, paru aux Éditions Grasset. Le jeune jury a rendu son verdict jeudi 18 novembre au lycée Marc-Godrie de Loudun,  dans l'après-midi. En effet,  les résultats étaient très serrées aura fallu un deuxième tour de vote pour déclarer le lauréat de cette 30e édition. Il ne restait que cinq romans sur six en compétition, Amélie Nothomb ayant reçu le Prix Renaudot n’était plus en lice.
La Carte postale est un livre autobiographique qui retrace une enquête familiale minutieuse autour de quatre ancêtres, des disparus de la Shoah, morts dans le camp de concentration nazi d’Auschwitz en 1942.

Pour la plus grande joie de tous, la proclamation du Prix Renaudot des lycéens s’est déroulée en présentiel cette année. Sur les quinze lycées qui ont participé au prix, treize étaient présents à Loudun jeudi et deux en visio, avec deux jurés par lycée. Et preuve que le prix rayonne au-delà de l’académie de Poitiers, un lycée de Belgique et un autre de Roumanie se trouvaient parmi eux. La proclamation s’est déroulée en direct sur la chaîne Youtube du Renaudot des lycéens et de la médiathèque de Loudun, en présence de la rectrice de l’académie de Poitiers, Bénédicte Robert, de Pierre Ducrot, adjoint municipale à la culture, des membres de l’association Les Amis de Théophraste Renaudot et de nombreux partenaires, notamment la Région, représentée par Emmanuel Charré et la Délégation académique à l’action culturelle, avec Annie Matthieu et Claire Simon. L’annonce a été faite conjointement par la présidente et la vice-présidente du jury, Ambre Froideval et Solange Rauch. Elles ont ensuite appelé en direct Anne Berest pour lui annoncer la bonne ouvelle. Cette dernière s’est déclarée « honorée et heureuse ». Elle a manifesté sa joie et sa hâte de venir en décembre à la rencontre des lycéens.

Source: La Nouvelle République

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11 novembre 2021

Lauréate du Prix Cervantès 2021

Cristina Peri Rossi

L’écrivaine uruguayenne Cristina Peri Rossi a reçu le prix Miguel de Cervantes 2021 de littérature en langue espagnole, doté de 125 000 euros (environ 144 800 dollars), selon la décision du jury, rendue publique ce mercredi par le ministre espagnol de la Culture et des Sports , Miquel Iceta. Le jury reconnaît à Peri Rossi « sa carrière comme l’une des grandes vocations littéraires d’aujourd’hui dans une grande variété de genres et son engagement constant pour des questions contemporaines telles que la condition de la femme et la sexualité ». La littérature de Peri Rossi « est un exercice constant d’exploration et de critique, sans pour autant éluder la valeur du mot comme expression d’un engagement sur des questions clés de la conversation contemporaine telles que la condition de la femme et la sexualité », a indiqué le jury, qui Il a également souligné son travail en tant que pont entre l’Amérique latine et l’Espagne qui « doit rester un rappel perpétuel de l’exil et des tragédies politiques du XXe siècle ». Iceta a mis en évidence la multitude de genres que l’auteur a cultivés, bien qu’elle ait choisi un poème, « Ma maison », pour souligner l’amour de Peri Rossi pour la littérature : « Ma maison, c’est d’écrire », dit un vers du lauréat de cette œuvre.

 Un prix que l’uruguayenne Cristina Peri Rossi a reçu avec une grande gratitude et une grande joie qui est devenu le meilleur cadeau pour l’écrivain, selon son éditeur.

« Vendredi 12, elle aura 80 ans et il n’y a pas de meilleur cadeau que cette reconnaissance bien méritée », a déclaré son rédacteur en chef José Ángel Zapatero. « C’est une reconnaissance très méritée », a-t-il déclaré à l’agence de presse EFE Zapatero, qui a publié l’année dernière son dernier ouvrage, « La Insumisa », sous le label Menoscuarto.

« Elle est très heureuse, très excitée et super contente du prix », a ajouté son environnement le plus proche.

Zapatero a assuré que Cristina Peri Rossi est « une excellente conteuse et une magnifique conteuse » et a regretté qu’il ait fallu si longtemps pour reconnaître la valeur de cette femme du boom et post-boom hispano-américain. Auteur de ‘La nef de los locos’ -son œuvre la plus célèbre-, Peri Rossi est aussi une contemporaine d’une génération d’hommes tels que Mario Vargas Llosa, Gabriel García Márquez et Julio Cortázar.

Avant elle, seules cinq femmes avaient remporté le Prix Cervantes, la dernière d’entre elles, Ida Vitale en 2018, également uruguayenne ; après l’espagnole María Zambrano (1988) et Ana María Matute (2010) ; la cubaine Dulce María Loynaz (1992) et la mexicaine Elena Poniatowska (2013).

« C’est la deuxième voix féminine et la troisième voix uruguayenne récompensée par le prix Cervantes. Pour un pays de trois millions d’habitants, c’est une distinction gigantesque », a déclaré la vice-ministre de l’Éducation et de la Culture de l’Uruguay, Ana Ribeiro. Juan Carlos Onetti a été le premier uruguayen à recevoir les Cervantes en 1980.

Source:  Français.es

4 novembre 2021

Lauréat du Booker Prize 2021

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L’auteur sud-africain Damon Galgut a remporté mercredi soir le Booker Prize, prestigieuxprix littéraire britannique, pour son roman «The Promise», qui retrace l’histoire d’une famille blanche dans une exploitation agricole près de Pretoria. 

«Je suis profondément, humblement reconnaissant», a déclaré le lauréat de 57 ans, finaliste pour la troisième fois du Booker Prize. Couvrant la période de la fin de l’apartheid jusqu’à la présidence de Jacob Zuma, « The Promise » retrace la progressive dislocation d’une famille blanche de Pretoria alors que le pays émerge vers la démocratie.

Damon Galgut faisait partie des favoris parmi les finalistes, trois hommes et trois femmes. 

« Ça a été dur », a expliqué la présidente du jury, l’historienne Maya Jasanoff, mais « après beaucoup de discussions nous sommes arrivés à un consensus autour d’un livre » qui « a une originalité et une fluidité de voix incroyables », « un livre dense, avec une signification historique et métaphorique ».

L’auteur a déclaré qu’il voulait accepter ce prix pour « toutes les histoires qui ont été racontées et celle qui ne l’ont pas été », les écrivains, reconnus ou non, « de ce remarquable continent dont je fais partie ». Le New Yorker a qualifié l’ouvrage de « remarquable », tandis que le Sunday Times d’Afrique du Sud a jugé « étonnant de voir combien d’histoire Galgut parvient à mettre dans ce court roman ».

Le vrai sujet du livre est « le temps et comment le temps passe ». Si un message était à retenir, « ce serait que la mortalité est ce qui sous-tend toutes nos vies », « nous vieillissons tous et tout change au fur et à mesure que le temps passe ».Retransmise sur la BBC, la cérémonie a réuni tous les finalistes en personne, après des apparitions par vidéoconférence lors de la précédente édition, en raison des restrictions liées à la pandémie de coronavirus. Y figuraient l’américaine Patricia Lockwood, en lice pour « No One is talking About This », qui met la tragédie d’une vie face à « l’absurdité » des réseaux sociaux, ainsi que deux de ses compatriotes : Richard Powers («Bewilderment », dans lequel un astrobiologiste s’échappe vers des mondes fantastiques alors qu’il aide son fils perturbé) et Maggie Shipstead («Great Circle », qui entraîne les lecteurs dans les parcours entrelacés d’une aviatrice du XXe siècle et une star de Hollywood du XXIe siècle). Était également en lice Richard Powers, qui a remporté le prix Pulitzer dans la catégorie fiction avec « The Overstory » («L’Arbre-monde ») publié en 2018. Les autres finalistes étaient l’écrivain sri lankais Anuk Arudpragasam, 33 ans, avec « A passage North », qui évoque traumatismes et souvenirs de la guerre civile au Sri Lanka et la Britannico-Somalienne Nadifa Mohamed, 40 ans, pour « The Fortune Men », basé sur l’histoire vraie d’un Somalien injustement condamné et exécuté pour le meurtre d’une femme dans le port de Cardiff au pays de Galles en 1952.

Source : Sud Ouest 

3 novembre 2021

Lauréats des Prix Goncourt et Renaudot 2021

Prix Gouncourt et Renaudot

Mohamed Mbougar Sarr décroche le prix Goncourt pour son roman La Plus Secrète Mémoire des hommes, paru aux éditions Philippe Rey (448 p., 22 €). Un récit qui revient sur l’histoire de l’écrivain malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain de langue française à recevoir, en 1968, le Prix Renaudot pour Le Devoir de violence. Quelques années plus tard, il est accusé de plagiat, quitte la France et disparaît de la vie publique, au point qu’on le croit mort. Vraiment décédé en 2017, il n’est jamais revenu sur cette gloire fugace autant que fragile. Le livre du lauréat du Goncourt 2021 s’inspire librement de ce destin aussi fascinant que mystérieux. Né à Dakar en 1990, Mohamed Mbougar Sarr est l’auteur de quatre livres.

Le prix Renaudot a été attribué à Amélie Nothomb, romancière belge autrice d’un livre par an depuis 1992. Premier Sang(éd. Albin Michel, 180 p., 17,90 €) est son trentième roman. Il rend un hommage émouvant à son père Patrick Nothomb, diplomate belge mort en 2020. Le roman revient sur les jeunes années du héros, de sa naissance, en 1936, à la prise d’otages de Stanleyville, en 1964, point d’orgue de la crise congolaise du début des années 1960. Chacun des livres d’Amélie Nothomb est un best-seller vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires en France et dans les pays francophones et traduit dans de nombreuses langues. L’écrivaine avait déjà été récompensée en 1999 par le grand prix du roman de l’Académie française pour Stupeur et tremblements.

Enfin, Anthony Palou, journaliste au Figaro et écrivain discret auteur de quatre livres depuis 2000, a reçu le prix Renaudot de l’essai pour Dans ma rue y avait trois boutiques (Presses de la cité, 192 p., 18 €), un vagabondage nostalgique et rassurant dans les échoppes, les boutiques et les bistrots qui, de Quimper à Paris, ont rythmé la vie, les rêves et les souvenirs de l’auteur. Un livre qui est également une réflexion sur la disparition des commerces de proximité.

Source: Le Point

2 novembre 2021

Lauréats des Prix littéraire des Inrockuptibles 2021

Prix littéraire des Inrockuptibles

Le Prix littéraire des Inrockuptibles récompense cinq ouvrages dans cinq catégories. Voici les lauréat·es de cette deuxième édition parrainée par Eric Reinhardt. Quand nous avons créé notre prix en 2020, notre souhait était de récompenser et de mettre en valeur une autrice ou un auteur dont le livre n’avait pas reçu un accueil à sa mesure ou un prix littéraire alors qu’il le méritait. Nous pensions notamment à une écrivaine comme Christine Angot, qui après avoir publié pendant trente ans des textes qui ont refaçonné le visage de la littérature française contemporaine, n’avait toujours pas reçu de grands prix. Pourquoi ? Parce qu’il nous a semblé nécessaire d’insister sur l’importance du Voyage dans l’Est. Un texte essentiel par son propos (transmettre ce qu’est véritablement l’inceste) et par sa forme (un tour de force littéraire éblouissant), et pour le courage d’Angot, qui n’a jamais cessé de dire cette vérité même si, parfois, elle n’était pas entendue. Nous voulions aussi saluer notre histoire commune : depuis ses débuts, en 1990, Les Inrockuptibles n’ont jamais cessé de suivre cette autrice qu’il est grand temps de reconnaître comme majeure.

Ocean Vuong, auteur d'Un bref instant de splendeur  paru chez Gallimard et  raduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marguerite Capelle reçoit le prix du roman étranger. Seon le jury, ce livre est n ne magnifique révélation. Sous la forme d’une lettre adressée à sa mère, qui travaille dans un bar à ongles, un narrateur, Vietnamo-Américain, fouille la mémoire d’une famille déplacée, émigrée, et les traces traumatiques que la guerre du Vietnam a laissé sur lui-même, installé aux USA, et les siens. Un texte envoûtant, d’un jeune poète né au Vietnam et émigré en Amérique avec sa famille.

Dimitri Rouchon-Borie  reçoit le prix du premier roman pour Le Démon de la colline aux loups  publié  par Tripode.  Selon le jury, cette oeuvre est un tour de force littéraire. il raconte d'un homme incarcéré pour meurtre se souvient de sa propre enfance maltraitée.

Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles édité par Zones/La Découverte) de Mona Chollet  est couronnée par le prix de l'essai. Selon le jury, c’est le livre-somme qu’on attendait depuis longtemps, un essai brillant sur la façon dont le patriarcat s’invite dans notre intimité pour mieux la détruire et rendre difficiles, parfois impossibles, ou trop souvent fatales (sous la forme de féminicides) les relations amoureuses entre hommes et femmes. Un texte important, en partie basé sur le vécu de Mona Chollet à qui l’on aussi doit Sorcières  sorti en 2018.

 

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16 octobre 2021

Lauréats du prix Planeta 2021

Prix planeta 2021

Un million d’euros et l’un des grands mystères de la littérature espagnole résolu: le prix Planeta a récompensé vendredi «La Bestia», et révélé l’identité de Carmen Mola, l’énigmatique signature derrière laquelle se cachent en réalité trois auteurs masculins. Le prix le plus important de la littérature hispanique est devenu cette année l’un des mieux dotés au monde, le vainqueur de cette 70e édition empochant un million d’euros. Soit mieux que le prix Nobel de littérature (environ 980000 euros), le British Booker Prize (59000 euros) ou encore le Goncourt dont le lauréat reçoit un chèque symbolique de 10 euros. Il a aussi permis de lever le voile sur l’identité de Carmen Mola, pseudonyme sous lequel a été publiée une trilogie de romans policiers à succès. Derrière ce nom se cache en effet trois auteurs, Jorge Díaz, Agustín Martínez et Antonio Mercero, et non une Madrilène née en 1973 et mère de trois enfants comme déclaré jusqu’ici, a révélé Jorge Díaz.

«Derrière le nom de Carmen Mola, il n’y a pas, comme dans tous les mensonges que nous avons racontés, une enseignante de lycée, mais trois écrivains, trois scénaristes et trois amis, qui un jour, il y a quatre ans, ont eu l’idée folle de combiner leurs talents pour écrire une histoire ensemble», a expliqué Jorge Díaz après avoir reçu le prix. «Cette histoire a eu du succès et en a donné une autre, une autre, une autre… et à la fin, elle nous a amenés ici ce soir», a-t-il ajouté. «La Bestia» se déroule dans le Madrid de 1834, au plus fort de l’épidémie de choléra, et raconte l’histoire d’un journaliste, d’un policier et d’une jeune fille qui tentent de percer le secret derrière une vague de meurtres parmi les classes populaires.

Cette année un record de 654 œuvres ont concouru pour le Planeta, principalement venues d’Espagne (389) et de pays d’Amérique latine comme l’Argentine (41) et le Mexique (39). Parmi les lauréats de ce prix figurent des prix Nobel comme le Péruvien Mario Vargas Llosa et l’Espagnol Camilo José Cela, ainsi que d’autres écrivains prestigieux comme Eduardo Mendoza ou Antonio Muñoz Molina.

Source: Le Matin

21 septembre 2021

Le livre d'un compagnon d'une jurée dans la sélection du Goncourt

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Ce mardi 21 septembre, révélé par la journaliste Ilana Moryoussef a révélé sur France Inter que François Noudelmann, l’un des 16 auteurs sélectionnés dans la première liste du prestigieux prix Goncourt, n’est autre que le compagnon de Camille Laurens. cette  écrivaine est aussi jurée dudit prix Goncourt depuis 2020. Faute d’un « Voici » ou d’un « Gala » du monde des lettres, ce lien nous avait échappé. Mais apparemment, ça commençait à jaser dans le petit milieu de l’édition, où l’expression « conflit d’intérêt » s’était mise à circuler.  L’affaire a donc fini par éclater au grand jour. Une partie des jurés Goncourt pensait pourtant qu’elle ne sortirait pas des murs de Drouant, le restaurant où les membres de l’Académie se réunissent pour délibérer. Le 7 septembre, quand le jury s’est retrouvé pour établir sa première sélection, le cas François Noudelmann a été abordé. Que faire du premier roman du philosophe, « Les Enfants de Cadillac » (Gallimard), dédié à un(e) certain(e) « C.L. » , sachant que l’auteur est en couple avec Camille Laurens ? Fallait-il le maintenir sur la liste en ne considérant que sa qualité littéraire ? Ou bien l’exclure d’office pour éviter tout soupçon de favoritisme ?

Les jurés ont décidé de voter pour prendre une décision. Malgré les réticences et les mises en garde de certains membres, la majorité a estimé qu’il n’y avait aucun problème. Le jour même, le nom de François Noudelmann s’est donc retrouvé sur la très attendue première liste du Goncourt, au côté de quinze autres auteurs dont Christine Angot, Sorj Chalandon, Agnès Desarthe ou encore Anne Berest. Et c’est là que l’histoire devient franchement compliquée, voire un peu glauque.

Pour Didier Decoin, président de l’Académie Goncourt, la relation entre François Noudelmann et Camille Laurens, ne constitue pas réellement un problème. « Ils ne sont même pas mariés ! Il vit à New York, elle à Paris.

Source: Bibliobs

9 juin 2021

Emmanuel Carrère, Prix Princesse des Asturies 2021 de littérature

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L'écrivain et journaliste françaiEmmanuel Carrère a remporté le  Prix Princesse des Asturies de littérature 2021 , comme vient d' annoncer le jury du prix. Le vainqueur de ce prix  remporte une sculpture de Joan Miró, un diplôme, un badge et 50 000 euros. 

Selon le jury, présidé par le directeur du RAE, Santiago Muñoz Machado, et réuni par visioconférence en raison des restrictions sanitaires liées à la pandémie, Emmanuel Carrère a construit une œuvre très personnelle qui génère un nouvel espace d'expression qui brouille les frontières entre réalité et fiction. Ses livres contribuent au démasquage de la condition humaine et décortiquent sans relâche la réalité. Carrère dresse un portrait incisif de la société d'aujourd'hui et a exercé une influence notable sur la littérature de notre temps, en plus de montrer un engagement fort envers l'écriture comme vocation indissociable de la vie elle-même. 

Le gagnant a déclaré ceci: « Jetez un œil aux noms des jurés et des lauréats, dans toutes les disciplines, pour vous sentir profondément honoré de figurer sur cette liste. Quant à moi, cela m'émeut surtout parce que, bien que malheureusement je ne parle pas espagnol, j'aime la littérature espagnole et j'ai eu la grande joie ces dernières années de découvrir que d'une certaine manière c'était réciproque : le monde hispanique est celui qui a réservé le meilleur accueil à mes livres. Cela a sans aucun doute beaucoup à voir avec la loyauté et la persévérance de mon admirable éditeur, c'est pourquoi je veux partager cet honneur avec Jorge Herralde, Lali Gubern, Silvia Sese et toute l'équipe d'Anagrama ».

 

30 novembre 2020

Attribution des prix Goncourt et Renaudot 2020

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Des hordes de perches, des coups de coude, un auteur heureux au balcon… Vous ne verrez rien de tout ceci aujourd'hui, date de remise du prix Goncourt. Cette année, la pandémie de Covid a eu raison de l'habituelle cohue au sein du restaurant Drouant, qui, pour des raisons sanitaires, a toujours ses portes fermées. Distanciation sociale oblige, les jurés de l'Académie se sont donc retrouvés en visioconférence sur Zoom, l'un des nouveaux points de rencontre virtuels depuis le premier confinement, pour délibérer. À 12h30, derrière son écran, le jury a, par la voix de son président Didier Decoin, annoncé son lauréat. C'est Hervé Le Tellier  qui remporte avec L'Anomalie (éd. Gallimard), le prix Goncourt 2020. Il reçoit huit voix contre deux à Maël Renouard et succède ainsi à Jean-Paul Dubois et son roman Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (éd. de l'Olivier).

Faut-il d'avance le préciser ? Hervé Le Tellier est membre de l'Oulipo, un groupe littéraire qui s'amuse des contraintes et paradoxes de la langue française pour en tirer une nouvelle liberté d'expression. La Disparition de Perec, par exemple, est un l'un des lipogrammes les plus célèbres de la littérature. Dans son roman, l'auteur renoue avec cet esprit créateur et se joue du schéma traditionnel du roman pour proposer plusieurs histoires en un livre. Récit policier, d'aventure, d'amour… L'Anomalie est tout cela à la fois. Un OLNI, littéralement, un objet littéraire non identifié. Cela donne un ouvrage original, décalé mais pas bancal, qui a donc séduit le jury du prix expllique  Le  Figaro

Marie-Hélène Lafon a reçu ce lundi 30 novembre le prix Renaudot 2020 pour son livre Histoire du fils paru aux éditions Buchet-Chastel. Elle succède ainsi Sylvain Tesson, lauréat en 2019, pour son roman La panthère des neiges.  Le roman Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon est une saga qui court sur un siècle, de 1908 à 2008. Le personnage principal, André, élevé par sa tante, y perce un secret de famille en explorant sa généalogie. 

29 octobre 2020

Proclamation des prix d’automne reportée en cas de fermeture des librairies

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Dans un communiqué de presse publié sur leur site internet, les académiciens Goncourt  annonce que la proclamation du prix  sera reportée en cas de fermeture des librairies. Ceci  en  soutien  aux libraires qui affrontent une nouvelle période si difficile, conséquence de la pandémie de Covid 19.  En effet, le jury  ne peut pas envisager que le prix Goncourt qu’il devait annoncer le mardi 10 novembre le soit alors que leurs librairies seraient fermées car cela profiterait à Amazon et la grande distribution. En conséquence, si c’était le cas, ils reporteraient sa proclamation à une date ultérieure qui serait précisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et des décisions gouvernementales prises.  Pour rappel, les 4 finalistes sont :

  • Les impatientes de Djaïli Amadou Amal pubié chez Emmanuelle Collas,
  • L'anomalie d'Hervé Le Tellier  publié chez Gallimard,
  • L'historiographe du Royaume de Maël Renouard publié chez Grasset,
  • Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo publié chez  Verdier.

Le Grand prix de l'Académie française est "au regret d'annoncer qu’au vu des dernières mesures sanitaires annoncées, la proclamation du prix dans la catégorie roman" est annulée. 

Pour les mêmes motifs, le Renaudot "rendra publique prochainement ses dernières sélections, et annoncera les lauréats des prix Roman, Essai et Poche 2020 lors de la réouverture des librairies", annonce Georges-Olivier Chateaureynaud, secrétaire général du jury du prix littéraire, dont les finalistes devaient être connus le 5 novembre. La remise du prix était fixée chez Drouant le 10 novembre.

Même son de cloche du côté du prix Wepler: "En l’absence des libraires il ne peut pas y avoir d’authentiques fêtes pour les lauréats des prix littéraires. Le prix Wepler Fondation La Poste, constitué de son nouveau jury 2020, a fait ses choix hier, dont nous sommes particulièrement fiers" et décide de reporte sine die sa proclamation.

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