Révélation du palmarès 2017 du prix UNICEF de littérature jeunesse
Pour cette 2e édition, parrainée par le romancier Maxime Chattam, plus de 3 400 enfants entre 0 et 18 ans de la France entière se sont exprimés, pour désigner leur livre préféré parmi une sélection de 5 livres par catégorie d’âge (0-5 ans, 6-8 ans, 9-12 ans, 13-15 ans, 16-18 ans). Cette année, les ouvrages devaient donner une place particulière à la notion d'égalité : égalité fille-garçon, égalité entre les enfants et jeunes de territoires différents, égalité d'accès (à l'éducation, à la santé, aux services, etc.), égalité des chances... Une belle thématique qui ouvre de nombreuses perspectives de sujets à aborder à tous les âges. Un comité de pré-sélection composé de 12 adultes et 19 enfants, dont les membres du groupe de musique Kids United, a dû choisir les œuvres qui seraient en compétition parmi les centaines envoyés par les éditeurs. Pour que les enfants puissent ensuite désigner les livres lauréats, l’UNICEF France a proposé à son réseau Ville amie des enfants et à l’ensemble des collectivités françaises d’engager les enfants à lire les livres sélectionnés en famille mais aussi dans leurs médiathèques, bibliothèques, centres de loisirs, crèches ou encore à l’école.
« Je suis fier d’être le parrain d’une telle initiative, qui permet que les enfants soient les grands acteurs de ces Prix UNICEF. En effet, qui de mieux placés que les enfants eux-mêmes, pour défendre leurs goûts et promouvoir le goût de la lecture ?, »explique Maxime Chattam.
La voix des enfants a permit de désigner le palemarès suivants
- Catégorie 0-5 ans : Mesdemoiselles Kiki et le chat, de Nébine Dominguez & Johanna Fritz/Paja éditions : autour d’un clin d’œil à la fable « Le lièvre et la tortue » de Jean de la Fontaine, cette histoire permet d’aborder l’égalité à l’épreuve du handicap, tout en les entraînant dans une belle aventure gourmande.
- Catégorie 6-8 ans : Vive la France, de Thierry Lenain & Delphine Durand/Editions Nathan : une histoire sur la différence qui soulève la question de l’égalité à l’épreuve de la différence d’origines à l’école.
- Catégorie 9-12 ans : Les Robinsons de l’île Tromelin, de Alexandrine Civard-Racinais et Aline Bureau/Editions Belin : une poignante leçon d'humanité qui parle, au travers de l’histoire de Tsimiavo et de 159 esclaves malgaches échoués sur un îlot, de l’égalité à l’épreuve de l’esclavage.
- Catégorie 13-15 ans : La plume de Marie, de Clémentine Beauvais et Anaïs Bernabé/Editions Talents : un roman historique plein de rebondissements qui permet d’aborder la thématique de l’égalité filles-garçons.
- Catégorie 15-18 ans : Frangine, de Marion Brunet/Editions Sarbacane : un roman émotion, qui entre humour et tendresse, soulève les questions de l’égalité à l’épreuve de l’homophobie et du harcèlement scolaire.
Source: UNICEF
Anne-Laure Bondoux lauréate du premier prix Vendredi de littérature jeunesse pour "L'aube sera grandiose"
Pour mettre en avant la littérature pour adolescents encore trop souvent méconnue, le Syndicat national de l'édition (SNE) vient de créer le "prix Vendredi" ainsi nommé en référence au personnage de Michel Tournier. Le prix a été attribué pour cette première édition à Anne-Laure Bondoux, une des plumes françaises de littérature pour la jeunesse, pour "L'aube sera grandiose" (Gallimard jeunesse). Ce roman est destiné aux adolescents, mais qui peut se lire à tout âge, sur le partage et la transmission entre générations. 46 ans, tour à tour auteure de pièces de théâtre, et de chansons, puis journaliste spécialisée dans la littérature jeunesse, Anne-Laure Bondoux est aujourd'hui romancière pour les adultes et pour les jeunes, auteure déjà d'une vingtaine de titres pour la jeunesse. En 2010, elle recevait le Prix Tam-Tam Je Bouquine pour "Le Temps des miracles" et en 2015, le Grand prix SGDL (Société des Gens De Lettres) du roman jeunesse pour "Tant que nous sommes vivants".
En créant ce prix, Thierry Magnier, président du groupe jeunesse du Syndicat national de l'édition (SNE) avait expliqué vouloir instaurer "l'équivalent du Goncourt pour la littérature jeunesse". Le nom du prix est un hommage au héros de Michel Tournier, "Vendredi ou la vie sauvage", un grand classique de la littérature jeunesse. Le prix Vendredi a l'ambition de récompenser un roman à destination des plus de 13 ans, paru dans l'année et écrit par un auteur francophone. Plus globalement, son objectif est également de mettre en valeur la richesse et la créativité de littérature pour la jeunesse française contemporaine. Le prix est soutenu par la Fondation d'entreprise La Poste. Le jury (composé des journalistes spécialisé ainsi que par deux auteurs importantes, Marie Desplechin et Sophie Van der Linden), a tenu à adresser deux "mentions" à deux autres auteurs : Antoine Dole pour "Naissance des coeurs de pierre" (Actes Sud junior) et Thibault Vermot pour "Colorado Train" (Sarbacane).
Source: Culturebox
Le livre «Le Secret de la chouette de Dijon» primé à Séoul dans sa version en espéranto
Pour la première fois depuis la création du concours des Beaux-arts, organisé par l’organisation mondiale d’espéranto, une maison d’édition française, et en l’occurrence dijonnaise, a obtenu le prix du livre jeunesse de l’année, lors du 102ème congrès mondial d’espéranto, qui se tenait cette année à Séoul, du 22 au 29 juillet. La maison d’édition dijonnaise «Graine de Moutard » a reçu le prix du livre jeunesse de l’année pour son livre «La sekreto de la strigo de Dijono» (Le Secret de la chouette de Dijon) lors du 102e congrès mondial d’espéranto à Séoul. Ce conte explique aux enfants l’origine de la chouette de Dijon.
Le livre est 100% local puisque l’auteur, Magali Lautrou, l’illustrateur, Jean-François Drouin et le traducteur, Olivier Buisson sont dijonnais.
Il a été publié en 2016 en 4 langues : français, anglais, allemand et espéranto. Il est en vente à l’office de tourisme et dans les librairies dijonnaises. Ce prix littéraire va contribuer à la promotion de la Cité des Ducs sur les 5 continents.
Source: Infos Dijon
Le prix Astrid Lindgren remis à Wolf Erlbruch
Wolf Erlbruch a reçu le prix Astrid Lindgren lours d'une ceérémonénie à la salle de concert de Stockholm le lundi 29 mai . Il lui a été remis par la prrincessé héritiaère de Suéde Victoria accompagnée par la ministre de la culture Alice Bah Kuhnke. La cérémonie de remise des prix menée par le journaliste et critique littéraire Yukiko Duke et la soirée offre aussi des spectacles artistiques et une présentation audio-visuelle du loup fonctionne Erlbruchs. Né en 1948, Worl Erlbruch est un illustrateur allemand, auteur d’une dizaine de livres qu’il a signés, et en a illustré une cinquantaine d’autres. Il est avant tout connu pour ses dessins de Vom kleinen Maulwurf, der wissen wollte, wer ihm auf den Kopf gemacht hat — De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête. L’album, paru en 1994, connut un succès international.
Selon le jury: "Wolf Erlbruch est un innovateur dans l'art de l' illustration. Sa création d'image découle d'une longue tradition et se caractérise par des lignes fortes et la précision graphique. Il combine souvent différentes techniques: collage, crayon et dessin à la craie, des expériences graphiques et aquarelle. "
« Oh, Astrid, je vous aime! Elle ne me connaissait pas, mais je la connaissais depuis longtemps à travers ses livres, j'aime la netteté et l'humour. C'est un humour universel que tout le monde peut apprécier. Je ne pensais jamais que je recevrais le prix Astrid Lindgren, mais maintenant je sais que c'est vrai. Je suis toujours en état de choc et je ne remettrai pas facilement. Mais c'est merveilleux !! , a déclaré Wolf Erlbruch dans son discours.
Littérature Jeunesse: Gagnants du prix Sorcières 2017
L'édition jeunesse française largement récompensée
Prix Brindacier : lire contre les préjugés
Faut-il être une fille pour tricoter ? Une fille aux cheveux courts peut-elle devenir maman ? C'est à ces stéréotypes que s'attaque Le Grand Spectacle de Claire Franek, primée à titre posthume par le jury du Prix Brindacier, hier, à Poitiers.
Un dessin enfantin et rafraîchissant, des dialogues fins qui interrogent les représentations du masculin et du féminin... Cet album de bande dessinée dédramatise en quelques cases un débat de société brûlant : la place des femmes et l'émancipation des individus.
Pour Catherine Coutelle, député sortante de la Vienne et présidente de la délégation aux Droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes depuis 2012, la littérature peut jouer un rôle fondamental dans la déconstruction - ou la construction - des stéréotypes.
Source: France 3 Nouvelle Aquitaine
Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil : les lecteurs et les professionels ont choisi leurs pépites
Voici le palmarès des "Pépites" de ces deux jurys, annoncé ce mercredi 30 novembre à 13 heures au salon devant une assemblée de journalistes et éditeurs :
Jury des lecteurs France télévisions :
- Petits : Le Facteur de l’espace", Guillaume Perreault, (La Pastèque)
- Moyens : "Dans la forêt sombre et mystérieuse", Winshluss, (Gallimard BD)
- Grands : Sauveur & fils t.1", Marie-Aude Murail, (L’école des loisirs)
Jury de professionnels :
- Petits : "Björn, six histoires d'ours", Delphine Perret, Les Fourmis Rouges (1ère lecture)
- Moyens : "Georgia : tous mes rêves chantent", Timothée de Fombelle (texte), Benjamin Chaud (illustrations), Cécile De France (voix), Alain Chamfort, Émily Loizeau, Albin de la Simone et al. (musique), Gallimard Jeunesse Musique, Contraste productions (livre-‐audio)
- Grands : "Totem", Nicolas Wouters, Mikaël Ross, Sarbacane (BD)
Pépite d'or : "Dans la forêt sombre et mystérieuse", Winschluss, Gallimard BD
Source: Culturebox
Les trois lauréats du premier prix UNICEF de littérature jeunesse
L’Unicef a lancé, cette année, son premier prix de littérature jeunesse pour récompenser les ouvrages qui abordent la question des droits de l’enfant. Pour sa première édition, l’organisme a choisi la thématique de la protection et du bien-être des enfants: maltraitance, guerres, exploitation, rôle de protection des parents, etc. Trois catégories d’âge sont représentées : 0-6 ans, 6-8 ans et 8-11 ans.
Petit Doux n’a pas peur de Marie Wabbes (La Martinière jeunesse), récompensé dans la catégorie 0-6 ans, met en scène Petit Doux l’Ourson, victime des brimades de son ami plus grand que lui, Gros Loup, sans toutefois oser en parler.
L’expulsion (Editions Thierry Magnier) de Murielle Szac est, lui, distingué dans la catégorie 6-8 ans. Le roman relate l’expulsion de la famille de Bintou de leur logement et la manière dont sa maîtresse de CE1 va tenter de prendre en charge les enfants, pour les soustraire temporairement, le temps de la classe, à cette problématique qui les dépasse.
Enfin, la catégorie 8-11 ans sacre J’ai osé dire non(Oskar Editeur) dans lequel Roland Godel évoque le racket et les moyens, intimidation, mensonge et violence, mis en place par les racketteurs pour parvenir à leurs objectifs.
Un jury composé de 10 adultes dont Elodie Gossuin, marraine du Prix, et de 10 enfants de 2 à 11 ans a d’abord sélectionné 10 ouvrages par catégorie, chacun répondant à la thématique de la protection des enfants. Du 15 mai au 15 septembre, des enfants de toute la France ont été invités à voter, en ligne ou dans le réseau de bibliothèques, médiathèques ou centres de loisir participants, pour élire leur ouvrage préféré. À la suite de ce vote, le jury s’est réuni en septembre pour choisir les lauréats. Les prix sont remis lors du Salon régional du Livre Jeunesse 2016 de Troyes, le 14 octobre.
Source: Livres Hebdo