Google et la maison d'édition française La Martinière ont mis fin cinq ans d' un processus judiciaire avec la signature d'un accord stratégique pour numériser et commercialiser dans un format électronique des livres qui ne sont plus vendus,  ont informé les entreprises. En somme, l'accord comprendra ces oeuvres de la maison d'édition qui ne sont plus disponibles à  la vente mais qui sont encore soumises à des droits d'auteur.
Les entreprises ont expliqué que l'initiative a pour objectif donner «une nouvelle vie» aux oeuvres qui se sont épuisées et pour le bienfait des lecteurs, qui peuvent  recommencer à les découvrir; des auteurs, dont les oeuvres pourront recommencer à être lectures; et des éditeurs, qui pourront bénéficier de nouvelles occasions d'affaire. De plus, l'accord «initie une nouvelle étape» à la relation entre Google et le groupe La Martinière, puisque «il met un point» une fin à la demande commencée par le groupe de l'édition contre Google en 2006, ils ont ajouté les signatures Selon les termes de l'accord, Google et La Martinière collaboreront pour élaborer un listing des oeuvres qui ne sont plus en vente du groupe d'édition, de plus la firme d'édition française pourra solliciter la retrait d'une oeuvre numérisée ou empêcher la numérisation d'oeuvres de sa propriété. Ces règles s'appliqueront aussi aux oeuvres qui avaient été numérisées déjà préalablement. De la même manière, La Martinière pourra actuellement vendre les oeuvres qui ne sont plus envente à un format digital à travers de Google eBooks selon les conditions de un l'accord de bénéfices partagés.

Source: ABC (en espagnol)

Un pas en avant vers le marché du livre? Facebook a surpris tout le monde en annonçant mardi 2 août l'acquisition de Push Pop Press, éditeur de livres numériques multimédias pour iPod Touch, iPhone et iPad. La société, qui a à peine un an d'existence, s'était fait connaître en début d'année avec la version numérique et enrichie de Our Choice, le best-seller de l'ancien Vice-Président Al Gore.

Le communiqué de l'éditeur dément cependant toute ambition du réseau social d'aller affronter Amazon, Google et Apple sur leur terrain : "Facebook ne prévoit pas de démarrer une activité d'éditeur de livres numériques. Ce sont les idées et la technologie de Push Pop Press qui seront intégrées à Facebook, permettant ainsi aux utilisateurs du réseau de partager de manière plus enrichissante leurs histoires."

Source: Livres Hebdo

Pan Macmillan a créé une nouvelle filiale dédiée à l’édition numérique, nommée Compass. Cette nouvelle boussole va aiguiller le groupe dans l’océan du numérique et aura pour mission de publier de nouvelles créations en ebook, accessibles sur toutes les plateformes (aucune précision sur la zone géographique de diffusion n’a été donnée).

Dirigée par deux ténors du groupe, Jeremy Trevathan et Sara Lloyd (respectivement éditeur et directrice du numérique”, la société Compass va rassembler les compétences du groupe en numérique et tirer bénéfice de la bonne image de marque de groupe, notamment en terme de savoir-faire marketing et en campagne sur les réseaux sociaux. Dans la capacité de gérer également des campagnes publicitaires imprimées et Internet, les deux dirigeants espèrent que cette nouvelle entité séduira les agents en recherche de débouchés numériques pour leurs auteurs.

En effet, dans le système de l’édition américaine, l’agent est l’acteur à courtiser. Ainsi,  Pan Macmillan est en négociations avec plusieurs agents et sociétés de gestion de droits afin de montrer la valeur ajoutée du service proposé par Compass, à l’heure où un véritable savoir-faire numérique devient nécessaire pour diffuser des textes sur toutes les plateformes de distribution. Est-ce que cette nouvelle initiative poussera un éditeur francophone à faire de même?

Source: Ebouquins

Les Presses Universitaires de Buenos Aires, dont l’éditeur est Eudeba, viennent de se lancer dans le numérique. Chaque livre publié par la maison d’édition sera ainsi disponible dès aujourd’hui sur la plateforme Eudeba Digital à 50 %-70 % moins cher que son équivalent papier et notamment les thèses et les travaux de l’Université. Autre bonne nouvelle : 30 % destitres (sur 700) sont sous licence Creative Commons, ce qui permet à l’étudiant d’utiliser son fichier sur plusieurs appareils et de le diffuser librement. Les textes concernés sont majoritairement des thèses : leur circulation libre doit ainsi permettre à Eudeba de diriger les lecteurs vers une offre plus commerciale (et donc moins ouverte, sous DRM) et à l’Université de s’assurer une plus large visibilité. Cette offre devrait croître rapidement, puisque la maison d’édition prévoit de numériser 15 % de son catalogue (100 titres) d’ici la fin la fin de l’année.

Pour assurer l’adoption du livre numérique, Eudeba propose enfin à la communauté universitaire de l’Université de Buenos Aires une offre promotionnelle sur le Papyre 6.2, fabriqué par la société espagnole Grammata et vendu 1400 pesos (soit 240 euros environ) avec possibilité de financement sans frais. 

Source: Sobook Onligne

Ex Libris, un site Suisse de commerce en ligne qui vend entre autre des livres numériques, est confronté au boycott de divers éditeurs allemands. Les ebooks en allemands sont la raison de cette discorde.Ex Libris en profite donc pour vendre les ebooks dans la langue de Goethe à des prix compétitifs, 30% moins chers. En représailles, les éditeurs allemands, dont Random House, ont décidé de stopper leurs relations avec le cyber-vendeur tant que celui-ci continuera de discounter les livres numériques. Ex Libris, un site Suisse de commerce en ligne qui vend entre autre des livres numériques, est confronté au boycott de divers éditeurs allemands. Les ebooks en allemands sont la raison de cette discorde. En Allemagne, les livres et les livres électroniques sont régis par une loi imposant un prix fixe alors qu’en Suisse il n’existe pas une telle loi.

Une porte-parole de Random House déclare : « Ex Libris est un partenaire important pour nous en Suisse, l’ensemble de nos livres sont disponibles. Depuis que nous vendons nos ebooks à l’international, nous demandons que tous nos partenaires se conforment à la loi allemande sur le prix unique du livre. ».

Depuis qu’Ex Libris n’a pas respecté cet accord, le fournisseur de livres numériques, basé à Munich, a stoppé ses envois à la demande des éditeurs. Autre élément intéressant, la réduction de 30% effectuée par Ex Libris est entièrement à sa charge. Elle n’affecte pas les fournisseurs.

Source: Idboox