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5 mai 2021

La casa de papel en BD

la casa de papel BDVous avez aimez la série La Casa de papel difusée sur Netfix. Courez chez votre libraire pour vous procurer dès aujourd'hui  la bande dessiné adaptée de cette série. Elle est écrite par l'auteur et dessinateur espagnol José Fonollosa. L'auteur propose de revivre le braquage du Palais de la monnaie à travers les yeux d’Arturo Roman. Le personnage fictif est le directeur de la Monnaie royale d'Espagne, braquée par l'équipe du Professeur (Tokio, Rio, Moscou, Nairobi, Denver, Helsinki et Oslo). Ce livre de 64 pages est publié par Hachette Comics).

Si vous voulez découvrir un extrait avant de l'acheter, c'est par ici.

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20 février 2021

Les albums de la collection « Arthur et Zazou », des livres jeunesse adaptés aux enfants sourds

album en langue des signes

Écrit  par Marina Guittois , le premier tome de la série jeunesse « Arthur et Zazou » sera publié  le 24 mars par la maison d'édition Inclood. Ces histoires sont écrites pour tous les enfants, en particulier ceux touchés par un handicap auditif. Dans chaque album, sur la page de gauche, une histoire est racontée par Arthur ou par Zazou. Sur la page de droite, deux signes sont présentés sous forme de lexique. Avec l'application Inclood, retrouvez l'histoire et apprenez 14 mots en LSFLa collection Arthur et Zazou comprendra 3 autres tomes inédits qui paraîtront:

  • en juin 2021 pour le tome 2  dont le titre est  La danse des émotions,
  • en novembre 2021 pour le tome 3  dont le titre est Les plaisirs de Noël,
  • en février 2022 pour le tome 4 dont le titre est  La valise des mots magiques.

Vous pouvez aider l'autrice à publier  1200 exemplaires des 2 derneirs album de  cette collection en participant la campagne de financement participatif qui dure jusqu'au 2 mars sur le site Ulule en cliquant ici. Si le seuil de 900 préventes est atteint, les albums seront diffusés dans plus de librairies en France.

« Je voulais écrire des livres en Falc (Facile à lire et à comprendre) et démocratiser la langue des signes, pour casser la barrière avec les entendants. J’ai regardé ce qui pouvait exister : il y avait soit des dictionnaires en langue des signes, soit quelques livres en Falc, jamais de projet mêlant les deux. Mon objectif est la communication universelle, sans stigmatisation ou catégorisation des enfants, explique l'autrice à Ouest France.

 

14 février 2021

Des inédits de Proust publiés en mars

Inédit Proust

Du nouveau du côté de chez Marcel Proust. Un nouvel inédit, des écrits qui montrent les fondations de son chef-d’œuvre A la recherche du temps perdu, doivent paraître en mars, ont annoncé vendredi les éditions Gallimard. « Les 75 feuillets et autres manuscrits inédits » est prévu en librairie le 18 mars. En 2019, les éditions de Fallois avaient publié Le Mystérieux Correspondant et autres nouvelles inédites, des textes écartés par le romancier quand il avait publié son premier livre en 1895, Les Plaisirs et les Jours.

Le nouvel inédit est issu du même fonds de manuscrits de Proust ayant appartenu à l’éditeur Bernard de Fallois. C’est à la Bibliothèque nationale de France qu’il les a légués à sa mort en 2018. « Graal proustien, les "75 feuillets" de très grand format étaient devenus légendaires. La seule trace qui en existait était l’allusion qu’y faisait Bernard de Fallois, en 1954, dans la préface du Contre Sainte-Beuve », explique Gallimard. Il s’agit d’écrits de 1908, époque où Proust acquiert quelques certitudes sur la forme du grand cycle romanesque qu’il a commencé à rédiger l’année précédente. « Ils ne font pas que nous livrer la plus ancienne version d’A la recherche du temps perdu. Par les clés de lecture que l’écrivain y a comme oubliées, ils donnent accès à la crypte proustienne primitive », selon l’éditeur.  Jean-Yves Tadié, biographe de Proust, signera la préface de cette édition établie par l’universitaire Nathalie Mauriac, arrière-petite-fille de Robert Proust, frère du romancier. Bernard de Fallois a joué un rôle crucial dans la connaissance de Proust en révélant l’existence d’un premier roman abandonné dans les années 1890 (Jean Santeuil, publié en 1952) et de notes critiques sur l’art du roman regroupées en 1954 sous le titre de Contre Sainte-Beuve.

L’année 2021 marque le 150e anniversaire de la naissance de Proust. Et la Bibliothèque nationale de France prévoit une « grande exposition Proust » à l’automne 2022 pour le centenaire de sa mort.

Source: 20 minutes

26 avril 2020

Nouvel album d'Astérix publié en octobre

nouvel Asterix

Samedi 25 avril, soit un mois pratiquement jour pour jour après la mort de son papa Albert Uderzo, les éditions Albert René ont annoncé dans le JDD qu’Astérix aurait droit à de nouvelles aventures en bande dessinée.  

Désormais orphelin de ses deux pères (René Goscinny est disparu en 1977), le célèbre Gaulois au casque à ailettes n’a effectivement pas encore vu toute sa vie dévoilée. Et dans le Journal du Dimanche, on apprend qu’un nouvel album paraîtra ainsi le 21 octobre.  Intitulée “Le Menhir d’Or”, il s’agit d’une BD de 44 pages qui sera tirée à 100.000 exemplaires. Et contrairement à la plupart des albums, ce n’est pas autour d’Astérix, Obélix et Idéfix que l’histoire tournera, mais d’Assurancetourix, le barde à la voix insoutenable, qui se présentera à un concours de chant pour remporter la fameuse récompense ayant donné son nom à l’ouvrage. Avec une chanson librement inspirée du “Ménilmontant” de Charles Trénet et commençant par “Menhir montant, mais oui madame...”  Une histoire imaginée par René Goscinny et illustrée par Albert Uderzo en personne, en 1967. Sauf qu’à l’époque, elle l’avait été pour un récit audio. Ce sera donc la quatrième fois qu’une aventure conçue pour être écoutée sera publiée sous forme d’album après “Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide quand il était petit” (1989), “Les XII travaux d’Astérix” (2016) et “Le secret de la potion magique” (2018). Avant son décès le 24 mars dernier, Albert Uderzo avait participé grandement à l’adaptation de son œuvre. En fin d’année 2019, il avait notamment “supervisé la restauration de ses dessins”, “donné son avis” sur l’album et “travaillé sur la couverture”, explique à l’hebdomadaire dominical une représentante des éditions Albert René.

“Il nous disait prendre beaucoup de plaisir à se replonger dans une histoire vieille de plus de 50 ans”, ajoute Céleste Surugue. On imagine qu’il en sera de même pour les passionnés du village d’irréductibles Gaulois... 

Source: Huffingtonpost

18 mai 2019

Un livre exceptionnel pour fêter le centenaire de Bentley

the-bentley-centenary-opus

Pour célébrer son centième anniversaire, Bentley sort un livre à la hauteur de son prestige. Dans sa version la plus exclusive, il est incrusté de diamants et coûte... 200'000 livres l'unité, soit près de 230'000 euros ! Élaboré avec Opus, spécialiste du livre de luxe, l'ouvrage compte neuf chapitres et plus de 800 pages retraçant l'histoire de Bentley depuis ses premiers faits d'armes dans les années 20. Le dernier chapitre évoque également l'avenir du constructeur, ses ambitions pour un deuxième siècle d'existence qui s'ouvre à peine. Il a été rédigé par Adrian Hallmark, le patron actuel de la marque. Le célèbre styliste américain Ralph Lauren, amateur de voitures anciennes et, faut-il croire, de Bentley en particulier, a lui aussi apporté sa pierre à l'édifice en écrivant l'introduction de l'ouvrage.

Lourd d'environ 30 kilos et large de près d'un mètre une fois ouvert, ce livre est, d'après Bentley, le plus gros jamais réalisé sur une marque automobile. Vu les chiffres annoncés, on serait tentés de croire que le constructeur ne nous ment pas. L'ouvrage, officiellement nommé "The Bentley Centenary Opus", est relié à la main. La couverture est garnie d'un cuir dont les clients pourront choisir la couleur, et reçoit un logo Bentley également fabriqué à la main. L'ouvrage existe en trois versions : la Mulliner, la Centenary et la 100 Carats. Toutes seront produites en nombre limité : 100 exemplaires pour la première, 500 pour la Centenary et enfin 7 seulement pour la 100 Carats (un pour chaque continent), la plus exclusive avec ses 100 carats de diamants incrustés et son logo en or blanc ou en platine. La Mulliner, elle, cache dans son coffret intérieur un petit bout de gomme Michelin prélevé sur le pneu avant gauche de la Speed ​​8 victorieuse des 24 Heures du Mans en 2013.

Pour s'offrir l'édition 100 Carats, il faudra donc débourser la coquette somme de 230'000 euros environ. Bien plus accessibles mais pas données pour autant, la Mulliner et la Centenary sont vendues respectivement 12'500 et 3000 livres (14'000 et 3400 euros environ). Comme pour une voiture, les clients se verront proposer des options de personnalisation et pourront par exemple demander à avoir des photos de leur propre Bentley dans leur livre.

Source: Motor 1

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24 mars 2019

L'inondation, un livre insubmersible

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Elle en avait rêvé, Manuela Morgaine, artiste, cinéaste et écrivain, depuis 25 ans au moins, quand, lisant dans son bain, en bateau, sur la plage, elle voyait la couverture, les pages quasi chaque fois mouillées, trempées, voire inondées. Quand le livre ne finissait pas, plouf, tout simplement dans la piscine, réduit à un objet gonflé, boursouflé, et bientôt illisible même une fois sec, avec ses feuilles toutes collées…

Elle en rêvait et en parlait autour d'elle quand la bonne rencontre a lieu avec les bons éditeurs qui lui prêtent oreilles attentives et se proposent de tenter l'aventure en mai 2018 dans leur toute jeune maison d'édition, Adespote. Un livre insubmersible ? Oui, le rêve était réalisable, il fallait songer à utiliser la feuille de pierre, un papier minéral 100 % hydrofuge. Ce qui fut fait et validé par l'imprimerie Floch, qui dut toutefois revoir sa copie en sous-traitant le brochage afin d'obtenir une colle elle aussi résistante à l'eau. Pour voguer à la hauteur de l'innovation, deux textes furent choisis, tous deux intitulés L'Inondation. L'un d'Émile Zola, l'autre du Russe Evgueni Zamiatine. Il sera en librairie au prix de 25 euros. Pas donné, mais avouons que le plongeon les vaut ! Du succès de ce premier double titre (recto verso) dépend le développement d'une collection des « insubmersibles », avec une petite anthologie de la poésie de l'eau, et, plus tard, le projet d'une partie du journal de Christophe Colomb. On se prend à rêver de lire dans son bain en toute sécurité « Le bateau ivre » ou l'Odyssée, et si la lecture vous tire des larmes, personne n'en saura plus rien.

Il sera en librairie au prix de 25 euros. Pas donné, mais avouons que le plongeon les vaut ! Du succès de ce premier double titre (recto verso) dépend le développement d'une collection des « insubmersibles », avec une petite anthologie de la poésie de l'eau, et, plus tard, le projet d'une partie du journal de Christophe Colomb. On se prend à rêver de lire dans son bain en toute sécurité « Le bateau ivre » ou l'Odyssée, et si la lecture vous tire des larmes, personne n'en saura plus rien.

Source: Le Point

28 octobre 2017

Marseille : "Voyage en Alcazarie", chroniques à la Bibliothèque

voyage_en_Alcazarie

José Rose est sociologue et écrivain. C’est aussi un usager de la bibliothèque de Alcazar à Marseille (Bouches-du-Rhône). Des mois durant, il s’est rendu dans la grande bibliothèque de Belsunce comme on se rend dans un pays lointain soudain si familier. Cette exploration est devenue un livre qui vient de paraître aux Ediitions de  L'Harmattan.  Son titre est Scènes de vie ne Bibliothèque Voyage en Alcazarie. En voici un extrait publié sur le site de Marsactu:

Un matin à l’Espace jeunesse. Pour l’instant, ce vaste lieu est plutôt délaissé, école obligatoire oblige. Quand débarque soudain une volée d’enfants bruyants et toniques. Pépiements et caquètements de poulailler, cavalcade et bousculade, cris et coups de pattes : on se croirait à la sortie d’une école un vendredi soir. Pas étonnant, puisque c’est justement une sortie de classe. Les interjections fusent. Ouais ! Des romans ! Super ! Des vampires ! Les râlements aussi : J’ai chaud ! Ça m’énerve, il n’y a que des livres ici ! Et que pour les enfants ! On sent déjà la jeunesse à deux vitesses. Les lecteurs « commencent leur carrière à l’âge où les autres abandonnent la leur : vers huit, neuf ans » écrit Christian Bobin dans Une petite robe de fête. Les uns « se lancent dans la lecture et bientôt n’en finissent plus, découvrent avec joie que c’est sans fin » tandis que les autres… « Dans la lecture, on quitte sa vie, on l’échange contre l’esprit du songe, la flamme du vent. Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais ».

 Les enfants turbulent ainsi de rayons en rayons, l’un se couche par terre pour feuilleter une BD, un autre cherche ses copains, un autre encore marmonne tout seul : Cherche ! Cherche ! Cherche ! Trouve pas. Trouve pas. Trouve pas ? Un petit groupe s’agglutine autour d’un ordinateur tandis que d’autres s’interpellent. Certains sont couchés sur les banquettes et causent du match de foot de la veille au soir.

L’un d’eux lance fièrement à la cantonade : c’est la première et la dernière fois que je vais dans une bibliothèque ! Une enseignante est assise parmi eux, regard perdu : c’est peut- être une mère accompagnatrice. Une autre les rappelle à l’ordre scolaire : Vous avez échappé à 1 h 30 de français mais on va carburer en rentrant pour rattraper le retard ! … Quel retard ? Bientôt, la lassitude gagne. On y va madame ? … Encore dix minutes et on rejoint le métro… On peut y aller tout de suite si vous voulez, comme ça on sera moins pressés.

« On ne force pas une curiosité, on l’éveille » écrit Daniel Pennac dans Comme un roman. « Le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilatent le temps de vivre », ajoute-t-il avant de décliner les droits imprescriptibles du lecteur, ceux de ne pas lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de relire, de lire n’importe quoi et n’importe où, de grappiller, de lire à haute voix… et de se taire.

Pour en lire un autre extrait, cliquez ici.

28 septembre 2015

L'oeuvre unique de Charlotte Salomon, morte à Auschwitz, publiée pour la première fois

Vie ou théatre Charlotte Salomon

L'unique roman graphique de Charlotte Salomon, jeune artiste allemande assassinée à Auschwitz à l'âge de 26 ans et dont le tragique destin a inspiré le romancier David Foenkinos, paraît jeudi dans son intégralité et sa forme originelle. C'est la première fois au monde que cette oeuvre intitulée "Vie? ou théâtre?" est publiée, s'est félicité son éditeur, Le Tripode, une jeune maison (née en 2013) qui édite notamment Jacques Roubaud, Robert Alexis, Jacques Abeille ou encore Edgar Hilsenrath.

Ce livre imposant de 820 pages, de format carré (28 cm x 28 cm), compte plus de 1.100 reproductions. Ce choix d'un grand format carré permet à chaque gouache d'être sur une seule page, quasiment à sa taille originelle. Véritable livre d'art, il ne s'agit pourtant pas d'un catalogue d'exposition mais bien d'un roman graphique d'une étonnante modernité.

Présenté comme "une opérette", l'ouvrage est divisé en trois parties: prologue, partie principale et épilogue. L'oeuvre est réalisée exclusivement à partir des trois couleurs primaires et présente des gouaches sur lesquelles se juxtaposent des calques où sont calligraphiés le récit, des dialogues et des annotations musicales. L'histoire est un mélange de tragédie et de comédie, d'humour et de gravité. Charlotte Salomon met en scène ses proches (dont les noms sont changés, souvent de façon grotesque). Elle raconte son adolescence, la montée du nazisme, la découverte de l'amour. La jeune femme, contrainte de quitter l'Allemagne à la fin de 1938 parce que juive, réalisa cette oeuvre entre 1940 et 1942 alors qu'elle vivait cachée dans la région de Nice, dans le sud de la France, un pays dont elle ne connaissait pas la langue.

Son prix est 95€.

Source: lyonne.fr

13 septembre 2014

Le grand retour d'Hercule Poirot, le célébrissime héros d'Agatha Christie

hercule_poirot

Ce livre événement, "Meurtres en majuscules" (The Monogram Murders) est publié dans quarante pays. Il paraît en France au Masque (Lattès), éditeur historique d'Agatha Christie dans l'Hexagone. Agatha Christie est l'auteur le plus vendu de tous les temps, avec plus de deux milliards de livres écoulés dans le monde, dont un milliard en anglais. Seule la Bible la surpasse.  C'est la première fois que les héritiers d'Agatha Christie, disparue en janvier 1976, à 85 ans, donnent carte blanche à un auteur pour écrire une nouvelle aventure d'Hercule Poirot, près de 40 ans après "La Dernière Enigme" (Sleeping Murder), l'ultime opus de la "duchesse de la mort".

Le célèbre détective belge était apparu pour la première fois en 1920 dans le roman intitulé "La Mystérieuse Affaire de Styles". Agatha Christie l'avait enterré dans "Hercule Poirot quitte la scène" (Curtain), avouant ne plus pouvoir le supporter... En 1975, la mort d'un des plus connus des détectives littéraires faisait la une du New York Times! "Hercule Poirot, le célèbre détective belge est mort".

"Meurtres en majuscules" n'est donc pas une suite des aventures inventées par Agatha Christie. L'intrigue s'insère dans la chronologie d'Hercule Poirot", précise l'éditeur. En vacances incognito dans une pension de famille londonienne, le détective belge propose ses services à l'inspecteur Catchpool après la découverte de trois cadavres dans un grand hôtel, dans trois chambres, à trois étages différents. Dans la bouche des victimes, un bouton de manchette en or, gravé des initiales PIJ...

Née en 1971 à Manchester, Sophie Hannah est une fan d'Agatha Christie et une romancière reconnue en Grande-Bretagne, auteure notamment de huit thrillers traduits en vingt langues. Mathew Prichard, petit-fils d'Agatha Christie, et ayant droit de son oeuvre, avait très vite accepté son projet: "son intrigue est si convaincante et sa passion si forte pour le travail de ma grand-mère que nous avons estimé le moment venu pour un nouveau roman d'Agatha Christie".

Source:  Culturebox

19 août 2014

Jean-Michel Olivier ressuscite l’éditeur Vladimir Dimitrijevic

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«Vous voici réunis, enfin, autour de mon cercueil.» Ça, c’est l’homme mort qui parle, au début du roman. Il voit passer un à un ses amis, ses amantes, ses ennemis, sa «fille gothique», son «fils businessman». Puis la parole est à ses proches, chapitre après chapitre. Un ami éditeur, un copain de foot, un auteur, des femmes amoureuses des livres mais pas que… Chacun raconte à son tour le génial éditeur établi à Lausanne qu’ils ont côtoyé, Yougoslave puis fondamentalement Serbe dans les années 90. Jean-Michel Olivier a imaginé Roman Dragomir – dont le prénom annonce d’emblée le genre fictionnel du récit – en tant que sosie de l’éditeur phare de L’Age d’Homme, Vladimir Dimitrijevic, décédé dans un accident de la route en juin 2011. Que l’on se rassure, l’auteur de L’amour nègre n’a pas traité le sujet à grand renfort de détails orgiaques, sa spécialité. Avec habileté, finesse, imagination et symbolisme (mais si!), il narre dans ce roman, où «le 90% est faux mais où tout est vraisemblable», l’histoire romanesque d’un homme qui a fui son pays, est devenu footballeur dans l’équipe de Granges, libraire puis éditeur, et a joui d’un rayonnement international en publiant des auteurs russes et slaves censurés pendant la période communiste. Ceux qui ont côtoyé «Dimitri» le reconnaîtront sans peine. Les autres y découvriront une belle histoire. Entretien, entre quatre yeux, avec l’auteur de L’ami barbare.
Source: La Tribune de Genève

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