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25 avril 2018

Les habitudes de lecture des clients Amazon en Chine

habitude lecture chine

Amazon Chine a publié un nouveau rapport et a interrogé 14 000 personnes pour examiner leurs habitudes de lecture. Il a constaté que près de la moitié lisaient au moins dix livres par an et 80% lisaient plus de trente minutes par jour. Les lecteurs chinois sont assez agnostiques quand il s'agit de lire le numérique et l'imprimé. Le rapport a révélé que 55% lisaient des livres Kindle ou achetaient des livres imprimés en ligne. Un maigre 19% seulement lire des livres électroniques sur leurs e-lecteurs, smartphones et tablettes. Dans l'ensemble, les ventes de livres Kindle ont augmenté de 68% en 2017.

Quel genre de genre les gens consomment le plus? La littérature et les romans sont les plus populaires, suivis par la gestion financière et les sciences sociales. Dans la dernière catégorie, l'histoire est le sujet le plus populaire des sciences sociales.

Les habitudes de lecture varient selon le sexe, l'âge et l'éducation. Entre les deux sexes, les femmes ont tendance à lire plus de romans policiers et de livres inspirés, tandis que les hommes préfèrent lire plus de biographies historiques, de sciences humaines et sociales et de science-fiction. Afin de générer plus de ventes à leur librairie numérique et physique, Amazon a quelques tours dans leurs manches. La société a récemment lancé son programme Prime Reading et compte 500 titres dans le catalogue et prévoit d'en inclure des centaines d'autres dans les prochains mois. Gu Fan, directeur d'Amazon Prime China, a déclaré: "Reading a été l'un des nouveaux avantages les plus demandés par les membres depuis le premier jour de Prime en Chine. Nous continuerons à innover pour les membres de Prime en Chine en ajoutant plus de bénéfices, faisant de Prime la meilleure affaire. "

Source:  Good E Reader

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3 avril 2018

Les habitudes de lecture des étudiants américains

Etudiants Lecture

Le sondage intitulé Academic Student Ebook Experience Survey a été mené aux Etats-Unis  par le département de recherche de Library Journal pour EBSCO. Cette étude examine les tendances actuelles et émergentes les sources de recherche, les changements dans l’utilisation des livres numériques, les caractéristiques importantes, les préférences selon les caractéristiques du format, comme la facilité d’utilisation, les réflexions sur les restrictions de téléchargement et d’impression, et plus encore.

En lisant pour le plaisir, près des trois quarts des répondants (74%) ont dit préférer les livres imprimés, comparativement à 12% qui préfèrent les ebooks (14% n’ont exprimé aucune préférence de format). De même, 68% ont dit préférer l’imprimé pour la lecture narrative, contre 23% qui préfèrent les livres électroniques. En revanche, 45% des répondants préfèrent les livres électroniques pour effectuer des recherches pour les études, et 20% n’émettent aucune préférence. En outre, 52% des étudiants ont déclaré avoir utilisé davantage de livres numériques pour la recherche au cours de l’année écoulée, tandis que 35% ont déclaré avoir utilisé le même volume que l’année précédente.

Les hausses les plus importantes ont été observées chez les étudiants des programmes d’études supérieures et des collèges, en particulier ceux qui suivent des cours en ligne. Lorsqu’on demande aux étudiants pourquoi leur utilisation des ebooks avait changé, ceux qui avaient déclaré utiliser davantage d’ebooks ont mentionné la commodité, une meilleure disponibilité des sources pertinentes, des exigences de classe, des améliorations technologiques, des prix plus bas et une facilité de recherche. Les étudiants considèrent les livres imprimés comme plus faciles à lire et les ebooks plus faciles à obtenir. Les trois quarts des répondants (75%) sont d’accord ou fortement d’accord avec l’énoncé «J’ai plus de facilité à lire les livres imprimés que les livres électroniques», alors que les deux tiers (66%) sont d’accord ou fortement d’accord. En outre, une majorité (81%) était d’accord ou fortement d’accord avec le fait que « si un livre imprimé n’est pas disponible, un livre électronique est une bonne alternative ».

Mais de nombreux étudiants n’aiment pas les inconvénients imposés par la gestion des droits numériques (DRM), tels que des restrictions sur l’impression de certains contenus, ou sur le téléchargement de chapitres ou des ebooks entiers pour la lecture hors ligne. Plus de la moitié (56%) des répondants ont déclaré qu’ils étaient toujours (3%), souvent (19%), ou parfois (34%) frustrés par les restrictions DRM. Et 57% ont décrit l’option de télécharger des livres électroniques comme importante (33%) ou extrêmement importante (24%).

Lorsqu’on leur a demandé quelles fonctions d’es ebooks étaient importantes, il répondent : 

  1. avoir des numéros de page à utiliser dans les citations en tête de liste (75%);
  2.  pouvoir redimensionner le texte pour l’adapter à l’écran d’un périphérique (67%); la lisibilité sur un téléphone ou une tablette (64%); la possibilité de mettre en signet des pages, de surligner du texte ou de prendre des notes pour plus tard (60%);
  3. télécharger l’intégralité du livre électronique (57%); lien vers des références à la fin d’un chapitre (52%);
  4. télécharger des chapitres (50%); et permettre le transfert du contenu entre les appareils (43%).

Plusieurs commentaires indiquent que les barres de recherche et autres fonctionnalités de recherche seraient particulièrement utiles, tandis que d’autres suggéraient «la possibilité de copier et coller».

Les ordinateurs portables et les smartphones sont de loin, les dispositifs les plus populaires pour accéder aux ebooks, avec une écrasante majorité d’étudiants disant qu’ils utilisaient «toujours» ou «souvent» un ordinateur portable pour accéder à ce contenu (96%), suivis des smartphones (48 %), les ordinateurs de bureau (22%) ou les tablettes (12%). Les tablettes ne semblent pas s’imposer comme des outils de recherche: 63% des répondants déclarent n’utiliser que rarement ou jamais les tablettes pour accéder aux livres électroniques des bibliothèques, et près de la moitié (49%) disent la même chose des ordinateurs de bureau.

Neuf étudiants sur 10 ont utilisé un fichier PDF, comparé à 19 % qui utilisent des fichiers ePub (le format utilisé pour Apple iBook par exemple) et 16 % qui utilisent le format MOBI (le format utilisé pour les livres numériques Kindle). Seulement la moitié des étudiants déclarent utiliser le HTML, ce qui suggère qu’ils ne comptent pas les pages web ou les livres lus en ligne comme Google Books ou Gutenberg.org.

Source: Idboox

22 mars 2018

Le baromètre complet des usages des lecteurs de livres numériques en 2018

ebooks-etudes-statistiques

En 2018, il y a plus de 10 millions de français qui lisent des livres numériques selon le résultat de l’étude menée par OpinionWay.  26% des lecteurs de livres numériques lisent plus qu’avant (contre 21% en 2017) et 20% d’entre eux achètent plus qu’avant (contre 16%) en 2018. Les lecteurs ont compris qu’il était possible de lire un même livre numérique sur plusieurs appareils (tablettes, smartphones, liseuses…). En 2018, 35% des lecteurs ont déjà lu sur tablette et 34% sur smartphone. Ces derniers sont désormais les supports de lecture numérique les plus utilisés. On constate une hausse des emprunts d’ebooks dans les bibliothèques : 19% en 2018 (contre 9% en 2017). Quant au nombre moyen de livres empruntés par mois, il passe à 6,4 (+2,7 livres). Les personnes ayant adopté la lecture de livres numériques utilisent principalement les tablettes et les smartphones (respectivement 35 et 34%). L’ordinateur portable reste un mode de lecture plébiscité pour 33%. La liseuse dédiée est loin derrière avec 23% d’adoption.

68% des sondés déclarent acheter les ebooks via leur application de lecture. 66% le font depuis un site internet et 47% à partir de leur liseuse. Pour ces lecteurs, le paiement à l’acte reste majoritaire (49%), que ce soit en téléchargement (34%), en achat de fichier (10%) ou en streaming (5%). A noter que 22% des lecteurs de livres numériques ont déjà offert un livre numérique (+9%). 43% des lecteurs de livres numériques ont déjà acheté la version imprimée en complément. 42% des lecteurs de livres numériques sur smartphone ont déjà acheté un livre numérique depuis ce support pour une dépense annuelle moyenne de 34€, en augmentation de 11€.

Le baromètre montre également que le piratage d’ebooks évolue faiblement. En effet, 17 % ont déjà eu recours à une offre illégale de livres numériques. 48% déclarent ne pas y recourir par respect du droit d’auteur.

Le travail de fourmi mené par les éditeurs et les plateformes pour faire connaitre et lire en audio porte ses fruits. En 2018, 45% des lecteurs de livres numériques ont écouté au moins un livre audio dans l’année.

 

Source: Idboox

7 février 2018

Les romanciers francophone les plus lus en 2017

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La romancière Fred Vargas, le lauréat du Goncourt Éric Vuillard et l'auteur à succès Guillaume Musso ont été les écrivains francophones les plus lus en 2017, selon le palmarès annuel L'Express, RTL et Tite Live rendu public mercredi. Fred Vargas, en tête du classement pour son polar "Quand sort la recluse" (Flammarion) et Guillaume Musso à la troisième place pour le thriller "Un appartement à Paris" (XO) sont des habitués de ce palmarès célébré dans un grand hôtel parisien.

Dans la catégorie "essais et documents", c'est l'historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France qui occupe la première place du classement (12e du classement général) avec son "Histoire mondiale de la France" (Seuil). Il devance le cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, 2e du classement dans la catégorie essais (13e du général) avec "Votre santé sans risque" (Albin Michel) et le philosophe Michel Serres (14e du général) avec "C'était mieux avant!" (Le Pommier).

Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon est le seul politique à figurer dans ce classement (à la 15e place) grâce à son livre-programme "L'avenir en commun" (Seuil). Le député des Bouches-du-Rhône devance des écrivains pourtant auteurs de best-sellers comme Daniel Pennac (21e), Marc Levy (22e), Anna Gavalda (25e) ou Michel Bussi (27e).

L'ancien chef d’État-Major des Armées, le général Pierre de Villiers, figure dans le classement des auteurs les plus lus (à la 32e place) avec son livre "Servir" (Fayard).

Le prix Nobel de littérature, Patrick Modiano occupe une modeste 34e place et deux disparus (Jean d'Ormesson et Françoise Héritier) comptent parmi les auteurs dont les Français se sont arrachés les livres. La Belge Amélie Nothomb se retrouve chaque année dans ce classement et 2017 n'a pas été une exception puisqu'elle occupe la 9e place avec "Frappe-toi le cœur" (Albin Michel). Parmi les surprises du classement, on remarque la présence, à la 24e place, de Tanguy Viel pour "Article 353 du Code pénal" publié chez Minuit, une maison trop souvent oubliée par les jurys des grands prix littéraires.

A propos des prix d'automne, on remarque que quasiment tous les lauréats figurent dans le palmarès. Outre Éric Vuillard (2e) avec "L'ordre du jour" (Actes Sud), on trouve à la 5e place le prix Renaudot Olivier Guez ("La disparition de Josef Mengele", Grasset) et à la 6e la lauréate du Goncourt des lycéens Alice Zeniter ("L'art de perdre", Flammarion). Philippe Jaenada, lauréat du prix Fémina, occupe la 29e place grâce à "La serpe" (Julliard) tandis que Véronique Olmi, prix du roman Fnac avec "Bakhita" (Albin Michel) se classe à la 16e place.

Source: La Croix

11 décembre 2017

A Pékin on lit 65 minutes par jour

Chine Lecture

Selon une récente étude menée auprès des Pékinois, la lecture tient une grande part dans le quotidien des habitants de la ville.  Selon cette étude, rapportée par Le quotidien du Peuple, les pékinois ont consacré en 2017, 65 minutes à la lecture. Le temps de lecture se découpe ainsi : 21 minutes ont été consacrées aux livres papier contre 44 minutes à la lecture d’ebooks. Ce chiffres ont été révélés lors du septième festival de lecture de Pékin. On lit plus à Pékin qu’ailleurs dans le pays. 10,97 livres, ont été lus en moyenne par les Pékinois. Ce chiffre dépasse largement le chiffre moyen des livres imprimés et numériques lus dans le pays. En effet, la moyenne nationale est de 7.86 livres lus par an. Ce n’est pas la littérature générale qui arrive en tête des livres lus, mais plutôt les livres de développement personnel pour 60% des répondants à l’étude.

Malgré Internet, les Pékinois aiment pousser la porte des librairies. 65% des habitants se rendent dans une librairie régulièrement. Ce chiffre est en hausse de 2,91% par rapport à 2016.

Source: Idbook

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23 novembre 2017

Pour la lecture, les Français privilégient le papier au numérique

preferences-de-lecture-two-sides

Qui a dit que le papier n'avait plus d'avenir ? Certainement pas l'association Two Sides, structure oeuvrant pour la promotion du format imprimé, qui vient de publier une enquête mondiale sur les pratiques de lecture dans le monde, rapporte le site NewsRoom. Selon cette étude, les Français préféreraient en grande majorité le support papier pour lire leur roman préféré. Ils seraient en effet 85% à opter pour un livre imprimé plutôt que sa version numérisée.  

Dans cette étude, les Français sondés affirment aussi préférer les formats papier des magazines (80%), des catalogues de produits (62%) ou des journaux (59 %), plutôt que pour leurs équivalents numériques. En outre, elles indiquent également faire davantage confiance aux informations relayées dans des journaux papiers (62%), plutôt que celles sur les réseaux sociaux (25%). Autre enseignement de cette étude, "72% des Français disent ne pas prêter attention à la plupart des publicités en ligne", selon Two Sides. Une tendance inverse à la réclame imprimée, selon l'association, qui affirme que 59% des consommateurs français attachent plus d’importance aux courriers et publicités lorsqu’ils sont imprimés.

Source: Europe 1

19 octobre 2017

Les pratiques de lecture ont peu changé en 20 ans

Une étude comparative menée par le magazine J’aime lire à vingt ans d’intervalle (1997 et 2017), et dévoilé ce jeudi 19 octobre, montre que la pratique de la lecture est restée stable en 20 ans. En 2017, comme en 1997, 52 % des Français déclarent avoir lu (souvent ou de temps en temps) lorsqu’ils étaient jeunes. De même, la disparité entre les sexes reste la même. En 1997, 41% des femmes déclaraient lire souvent quand elles étaient jeunes contre seulement 19% des hommes. Vingt ans plus tard, 40% des femmes pour 18% des hommes disent avoir lu souvent dans leur jeunesse.
 
L’étude de J’aime lire dévoile deux nouveautés. En 2017, 63 % des parents ayant au moins un enfant entre 7 et 12 ans déclarent proposer des livres qu’ils ont aimé à leurs enfants, contre 48 % en 1997. Les types de lectures ont également évolué, avec une percée de la bande-dessinée : pas du tout citée en 1997, elle l'est pour 5% des français en 2017, et monte à 9% chez les 25-30 ans. Jules Verne, la Comtesse de Ségur, Le Club des Cinq avaient marqué les esprits en 1997. Vingt ans plus tard, la Bibliothèque rose (et notamment le Club des Cinq) et la Bibliothèque verte dominent le palmarès. Voici les résultat de son sondage en image:

J'aime lire sondage

J'aime lire sondage2

J'aime lire sondage3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Source: Livres Hedbo

11 septembre 2017

Quatre Suisses sur cinq lisent des livres, un sur trois assidûment

Lecture suisse statistique

Plus de huit personnes sur dix lisent au moins un livre par an, en format papier ou numérique, et une sur trois plus d'un par mois, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le livre se maintient bien par rapport à d’autres pratiques médiatiques. Selon cette Statistique des pratiques culturelles 2014, la lecture de livres - 83% des sondés - pointe en troisième position derrière le visionnement de films à la TV et l'écoute de musique à la radio ou à la TV, ex aequo en tête avec 91% de réponses positives. Environ 30% lisent même assidûment, à savoir plus d'un livre par mois en moyenne. Il y a ainsi davantage de lecteurs de livres que de personnes qui se rendent sur Internet pour y lire les nouvelles, consulter les journaux ou y chercher des informations. Lire des livres est aussi nettement plus répandu que jouer à des jeux vidéo.Dans le détail, les femmes et les jeunes sont plus nombreux à lire des livres, et on lit nettement plus pour les loisirs que pour le travail ou la formation. Environ 15% des personnes lisent des e-books; la proportion de gens ayant complètement basculé vers le livre numérique se monte à environ 2% de la population.

 La lecture de bandes dessinées est une pratique davantage masculine, jeune et romande. Avec 44% de la population, le taux de fréquentation des bibliothèques se situe entre celui des théâtres (47%) et des festivals en tous genres (33%). Près de la moitié du public des bibliothèques a lu plus d'un livre par mois dans l'année, contre seulement une personne sur six parmi les gens qui ne s'y rendent pas, note encore l'OFS. En comparaison internationale, la proportion de lecteurs de livres en Suisse est comparable à celle de l'Allemagne (79%), mais au-dessus d’autres pays voisins comme l’Autriche (73%) ou la France (73%), et nettement plus élevée qu’en Italie (56%). En Europe, c’est en Suède (90%) et aux Pays-Bas (86%) que l’on trouve le plus de gens qui lisent des livres. Ces chiffres sont tirés de la dernière Enquête thématique sur la langue, la religion et la culture (ELRC). Réalisée pour la première fois en 2014, l’ELRC est l’une des enquêtes thématiques de l’OFS dans le cadre du nouveau système de recensement fédéral. Elle a été menée auprès d’un échantillon d’environ 16'500 personnes de 15 ans et plus.

Source: .swissinfo.ch

27 juin 2017

Etude – Le livre audio et les Français

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18% des Français ont déjà écouté un livre audio et 21% de la population se dit intéressée par ce mode de lecture. Les femmes aiment le livre audio, pour 57%. La moyenne d’âge se situe autour de 44 ans. Elles ont des enfants (44%) et sont équipées de tablettes : 76% et/ ou de lecteurs MP3 : 51%.

Si les pratiques d’écoute des anciens lecteurs de livres audio étaient relativement occasionnelles, elles se révèlent plus intenses chez les lecteurs récents. En effet, 26% ont écouté 4 livres et plus au cours des 12 derniers mois, et, 64% entre 1 et 2. 68% des Français choisissent un livre audio en fonction de son sujet. 47% font leur choix de lecture en fonction de la voix du narrateur, l’auteur arrive en 3ème position (32%).

Les lecteurs ayant choisi ce mode de lecture récemment, optent pour une moins grande diversité de thématiques de versus les formats papier et/ou numérique, mais les genres littéraires qu’ils privilégient restent globalement les mêmes. Par exemple : 22% choisissent un thriller en audio contre 49% en papier ou en numérique.  On pourrait supposer que les personnes ayant adopté pour la lecture audio la pratique en mobilité. Ce n’est pas vraiment le cas. 64% écoutent un livre audio chez eux lors d’un moment de détente. Ils sont seulement 47% à écouter un livre hors du domicile. Quand on s’attarde sur les nouveaux adoptants, les chiffres bougent : 70% écoutent de chez eux et 59% en mobilité. Concernant le public potentiellement intéressé par le livre audio, ils sont 69% à déclarer envisager de lire en dehors de la maison (79% au domicile).

Autre fait surprenant le CD a la vie dure chez les audio-lecteurs. Seulement 45% des personnes utilisant les livres audio depuis longtemps écoutent des ouvrages au format dématérialisé et préfèrent privilégier le support physique. Par contre, les personnes récemment conquises par ce mode de lecture, sont 66% à utiliser le téléchargement et/ou le streaming.

Source: Idboox

21 mars 2017

“Les Français et la lecture” : une étude réconfortante du CNL

les-francais-et-la-lecture-une-etude-reconfortante

Non, le livre n'est pas mort ! Alors que Livre Paris (ex-Salon du Livre) démarre vendredi 24 mars, une étude du CNL (Centre national du livre), intitulée « Les Français et la lecture » et publiée ce mardi 21 mars, nous en apporte la démonstration. Menée en janvier 2017 (la dernière datait de 2015), elle dresse un constat globalement positif, mais fait ressortir plusieurs évolutions, dans les motivations comme dans les pratiques. Les Français sont d'abord 84% à se déclarer spontanément lecteurs de livres : 24% lisent peu, mais 60% affirment lire moyennement ou beaucoup. Près de la moitié d'entre eux lit d'ailleurs tous les jours, ou presque : principalement par plaisir ou pour apprendre, et parce que les bienfaits de cette activité sont nombreux. Ainsi, lire est avant tout un moyen d'approfondir ses connaissances, de s'ouvrir l'esprit et se faire plaisir... mais aussi de passer le temps et d'oublier ses soucis. Le roman reste le genre littéraire le plus apprécié (69%), et particulièrement le roman policier qui attire 43% des lecteurs. Suivent (59%) les livres pratiques (consacrés à la cuisine, la décoration, le bricolage, les voyages…) et les BD, mangas ou comics (48%). L'étude révèle également l'influence importante de l'éducation et du contexte familial sur les pratiques de lecture : ainsi, 20 % des Français n'ayant pas été « initiés », plus jeunes, à cette activité, resteront des non-lecteurs une fois adultes.

Le poids du numérique se renforce, suivant deux tendances : le nombre de lecteurs de « e-books » (24%) est en hausse de 5 points par rapport à 2015, et le nombre de livres numériques lus passe de deux à trois, dans le même temps. Le lectorat, enfin, s'est « considérablement féminisé », souligne l'étude : il est aujourd'hui composé d'autant d'hommes que de femmes, majoritairement jeunes, et diplômé(e)s. 

Si l'achat de livres neufs reste stable, l'analyse du CNL fait ressortir que « les circuits alternatifs affichent une très forte progression » : 34% des lecteurs ayant acquis un livre en 2017 se sont tournés vers un ouvrage d'occasion ; ils n'étaient « que » 26% en 2015. Cette hausse est plus marquée chez les 35-49 ans. Le livre reste par ailleurs un objet que l'on aime offrir, et conserver, souligne l'étude. Pour leurs achats, les Français choisissent encore, en majorité, les librairies (générales et spécialisées) et les grandes surfaces culturelles, mais les difficultés que connaissent les premières sont réelles : forte progression des sites de vente en ligne (désormais troisième lieu d'achat), absence de librairies à certains endroits du territoire, ouvrages parfois indisponibles, et l'impression que les prix y sont plus élevés, alors même qu'en France, la loi garantit depuis trente-cinq ans le prix unique du livre !

Source: Télérama

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