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5 juillet 2022

Deux nouvelles lois européennes pour la vente de livres numériques

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L' Association des éditeurs italiens , en collaboration avec la Fédération des éditeurs européens , dans une note se félicite de l'approbation définitive par le Parlement européen des deux règlements Loi sur les marchés numériques (DMA) et Loi sur les services numériques (DSA). En particulier, l'AIE juge très positif le choix de l'Union européenne d'imposer de nouvelles obligations aux grandes plateformes en ligne, dont Amazon . Parmi celles-ci notamment : « l'obligation de partager les données de vente avec leurs 'utilisateurs professionnels' (dans le cas d'Amazon, les éditeurs); l'interdiction de privilégier ses propres contenus/produits en vente sur la plateforme par rapport à ceux de tiers qui utilisent la plateforme comme place de marché ; l'interdiction d'appliquer la « clause de la nation la plus favorisée », c'est-à-dire la clause qui oblige chaque tiers à offrir à la plateforme les meilleures conditions par rapport aux concurrents ; de nouvelles obligations concernant l'interopérabilité des contenus, un enjeu crucial sur le marché du livre électronique » ;

Ricardo Franco Levi , président de l'AIE et vice-président de la FEP, a commenté : "Grâce également au travail de l'AIE et de la FEP au sein des institutions européennes, un pas en avant important a été franchi pour la création d'un marché plus équilibré et compétitif. limitation de la puissance excessive des plateformes. L'obligation de partage des données de vente revêt pour nous une importance particulière : nous vivons dans une société basée sur l'analyse des données et rendre ces données accessibles à tous les acteurs du marché de l'édition est indispensable pour assurer le développement de la libre concurrence et permettre aux éditeurs saisir toutes les opportunités offertes par le numérique ».

Source: Il librairio

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4 juillet 2022

Amazon France favorable au tarif postal «le plus bas possible» pour l'envoi de livre

Amazon frais de port

Le géant du commerce en ligne Amazon France est favorable à un tarif postal réduit pour les livres, très inférieur à celui que souhaitent les libraires, selon une contribution envoyée au régulateur et obtenue par l'AFP lundi. Le régulateur des activités postales, l'Arcep, a ouvert en avril une consultation publique concernant le tarif minimal pour la livraison de livres achetés à distance, prévu par une loi de décembre 2021. Depuis 2014, ce tarif minimal est à 0,01 euro et systématiquement appliqué comme tel par Amazon et son concurrent la Fnac. Or, la loi adoptée avec le soutien du président Emmanuel Macron a pour intention de le relever, afin d'inciter les consommateurs à se déplacer en librairie pour éviter tout frais de port.

Dans sa réponse à la consultation publique, Amazon a plaidé pour un traitement de faveur réservé au courrier contenant des livres. L'entreprise prône «la mise en place d'un tarif postal dédié, qui existe déjà pour les expéditions de livres vers l'étranger: envoyer un livre de 500 grammes à Londres coûte ainsi 1,49 euro, alors que l'envoyer à une adresse française coûte quatre fois plus cher, à savoir 6 euros».

«Si un tarif minimum d'expédition devait néanmoins être adopté, il conviendrait de le fixer au niveau le plus bas possible de manière à limiter ses effets inflationnistes», a poursuivi Amazon.

Le géant du commerce en ligne a estimé ne pas nuire aux librairies, jugeant que les uns et les autres étaient «complémentaires». «Les librairies généralistes proposent en effet un service de proximité et majoritairement des titres récents, alors que le catalogue d'Amazon est constitué à plus des deux tiers par des livres parus depuis plus de deux ans», a-t-il souligné.

En lançant sa consultation publique, l'Arcep a fait une première proposition d'un seuil pour les frais de port à 3 euros, qui passerait à 0,01 euro au-delà de 25 euros d'achats. L'organisation professionnelle des librairies (SLF) estime ces seuils beaucoup trop bas et préconise un minimum de 4,50 euros afin d'inciter les lecteurs à faire leurs achats en magasin plutôt que sur Internet.

Source: Le Figaro

19 mai 2022

1984 interdit en Biélorussie

orwellbelarus1984 interdit

"Retirer de la vente toutes les versions du livre Orwell   1984". La mise en œuvre sera signalée au plus tard le 19 mai », indique l'ordonnance. L'anti-utopie de George Orwell « 1984 » décrit une société totalitaire. Les résidents sont privés des droits civils et de l'individualité, l'idée d'ordre est absolue, il y a un culte de la personnalité de Big Brother, les gens sont tenus de se soumettre pleinement et sans réserve aux autorités. Même la langue a changé l'actualité. "La guerre c'est la paix", "la liberté c'est l'esclavage" et "Big Brother veille sur vous" - ces expressions du roman sont devenues des aphorismes. Le roman a été traduit en biélorusse par le remarquable traducteur Siarhei Shupa en 1992, lorsque la première édition a été publiée. En 2020, le roman a été republié par la maison d'édition Yanushkevich. Et en 2021, une édition supplémentaire de l'ouvrage a été publiée. Il est devenu un leader des ventes dans de nombreuses librairies.

Dans le réseau public "Belkniga", il occupait la 4ème place dans la liste des best-sellers. Un cas rare pour un livre sorti il ​​y a plusieurs décennies. Et un reflet de la façon dont les gens perçoivent les processus qui se déroulent dans le pays. Avant-hier, le 16 mai, la police politique de GUBAZiK a arrêté l' éditeur Andrei Yanushkevich. Cela a été précédé par la création de rapports commandés avec des faits falsifiés dans les chaînes TG Azaronka et Gladka, qui sont utilisés par des services spéciaux pour justifier les pogroms. Dans les rapports sur le raid sur la librairie nouvellement ouverte "Book", les opérateurs de services spéciaux se sont concentrés sur les étagères avec le livre "1984".

Source: Nasha Niva

20 avril 2022

La question des bandes dessinées numériques vendues en monnaie virtuelle devant le médiateur du livre

Kakao BD

D’après les informations dont dispose le médiateur du livre, la société Kakao, l’un des principaux acteurs du web en Corée du Sud, s’apprête à lancer en France son application de lecture Piccoma (application disponible depuis mars 2022 sur Google Play uniquement). Lancée en avril 2016 au Japon, Piccoma était la première solution de lecture sans publicité et en plein écran proposée par le marché pour les mangas et les webtoon. Cet acteur envisagerait de proposer aux côtés d’une offre de contenus exclusifs sous le modèle classique de vente de webtoon en gratuit–payant (freemium), une offre de contenus non-exclusifs qui pourrait porter sur des livres homothétiques au sens de la loi du 26 mai 2011.
La question qui se pose ainsi est de savoir si des modèles économiques de micro-transactions sous forme de jetons peuvent être appliqués à des livres numériques soumis à un régime de prix fixe. Pour les livres homothétiques auxquels la loi du 26 mai 2011 est applicable, le modèle d’achat au titre par l’intermédiaire de jetons interroge au regard du cadre législatif applicable. En effet, les jetons sont soit achetés par les utilisateurs, soit distribués par la plateforme de manière gratuite contre des micro-actions réalisées par les utilisateurs telles que : publier un contenu relatif à la plateforme sur les réseaux sociaux, se connecter plusieurs fois par jour sur la plateforme, etc. Si l’on voit bien l’intérêt que représente pour les acteurs de tels modes innovants de commercialisation, on peut aussi se demander comment la forte instabilité qu’elles induisent dans la détermination du prix effectif payé par le lecteur peut se concilier avec le principe du prix unique lorsque celui-ci est applicable. Cela pose la question de la portée concrète qui doit être donnée à ce principe dans un tel cas. Pour les livres homothétiques, la loi du 26 mai 2011 prévoit en effet que le prix de vente au public est fixé par l’éditeur « pour tout type d’offre à l’unité ou groupée », et ce même s’il peut « différer en fonction du contenu de l’offre et de ses modalités d’accès ou d’usage ».

28 mars 2022

Réouverture de 2 bibliothèques à Marseille par la Mairie

Réouverture bibliothèque Marseille

Les habitants du quartier qui se sont battus pour la réouverture de la bibliothèque municipale des Cinq-Avenues depuis sa fermeture début 2019 doivent se réjouir : elle accueillera à nouveau les usagers dès ce samedi 2 avril 2022, annonce la Ville de Marseille. Du mardi au samedi, le public pourra retrouver les 20 000 ouvrages et les plus de 8 000 œuvres audiovisuelles au sein de ses trois espaces adultes, jeunesse et multimédias. C’est « un véritable lieu de vie qui offre aux Marseillaises et aux Marseillais des espaces de travail, d’animations et d’accueil pour les scolaires », se félicite la Ville par communiqué.

Elle rappelle que cette longue fermeture était due à un manque de personnel, et met cette réouverture sur le compte d’un « plan de recrutement d’urgence lancé en 2021 par la Ville de Marseille ». L’adjoint à la Culture, Jean-Marc Coppola (PCF), précise que « c’est une nouvelle équipe avec 5 nouveaux agents », qui anime désormais le lieu. Il y a moins de deux ans, fraichement élu avec la nouvelle équipe municipale, l’élu faisait un point sur l’offre de lecture publique à Marseille. La ville comptait alors huit bibliothèques municipales, contre le double à Lyon et le triple à Toulouse, ce qu’il considérait comme « largement insuffisant ».

D’autant que trois d’entre-elles étaient fermées : celles de Castellane (déjà rouverte), des Cinq-Avenues et « du Panier qui reprend ce mardi après des travaux », se réjouit l’élu. Sans compter la nouvelle bibliothèque Salim-Hatubou a ouvert ses portes au Plan d’Aou. La commune compte donc désormais 9 bibliothèques municipales. Ouvertes.

« Nous sommes en train de rattraper un retard considérable pour nos bibliothèques en termes d’investissements humain et matériel », estime aujourd’hui l’adjoint à la Culture. En 2020, il déplorait compter seulement 220 personnels pour les bibliothèques marseillaises, qui en nécessiteraient 100 de plus « pour être dans les normes nationales ». Une situation qui entraine de nombreux « arrêts maladie et burnout » selon lui, et les fermetures régulières de certains sites.

Source: Made in Marseille

« Il faut rompre ce cercle vicieux. Embaucher pour compenser les départs à la retraite et étoffer les équipes pour qu’elles travaillent dans de bonnes conditions ». Aujourd’hui, « nous avons recruté une vingtaine de personnes. On se fixe ce rythme annuellement pour atteindre notre objectif à la fin du mandat ».

Des effectifs qui doivent permettre d’atteindre un service de qualité pour les usagers, comme des plages horaires étendues et plus d’animations éducatives et culturelles. Et pourquoi pas ouvrir de nouvelles bibliothèques à Marseille ? « On y travaille oui. Notamment avec Euroméditerranée du côté de Bougainville », annonce Jean-Marc Coppola.

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9 mars 2022

Une maison d'édition mise à l'honneur chaque mois par la Province du Luxembourg

Promotion Maison d'édition luxembourg

Pour la deuxième année consécutive, la Foire du Livre de Bruxelles est annulée. Cela signifie un manque de visibilité pour les éditeurs du Luxembourg. Mais la Province de Luxembourg et son Service du Livre ont décidé de mettre en avant toutes les maisons d'édition luxembourgeoises quelle que soit leur taille. Ainsi, de mai à décembre, chaque maison d'édition sera mise à l'honneur pendant un mois.

Alicia Morette, coordinatrice du Service du Livre Luxembourgeois présente le projet comme ceci au micro de la RTBF : "C'est important de mettre en avant les éditeurs, et ça ne veut pas dire qu'on laisse de côté les auteurs, qui sont édités ailleurs, en France ou autoédités. C'est quelque chose qui s'ajoute, en raison d'un manque au niveau de l'économie locale. On voulait leur dire qu'on était là, qu'on les soutient. On voulait également dire au public de penser à ces livres qui sont édités chez nous. Il y a des éditeurs en Province de Luxembourg qui prennent des risques financiers, pour alimenter le livre Belge. Et ils donnent une chance à nos auteurs locaux, qui ne trouvent peut-être pas d'écho ailleurs, et qui là, grâce à une maison d'édition proche, trouvent une place dans cette ligne éditoriale."

2 mars 2022

Un bibliothécaire dans chaque école en Pennsylvanie

loi bibliothèque école USA

Aux Etats-Unis dans l'état de Pennsylvanie, la sénatrice démocrate Judy Schwank est la principale deffenseuse d'un projet de loi qui vise à avoir un bibliothécaire à temps plein dans chaque école. Selon elle, la plupart des écoles de son district ont un bibliothécaire certifié. Mais en raison du financement, ces bibliothécaires doivent  travailler dans  plusieurs écoles.
 
"C'est du temps perdu en termes de déplacements en termes de temps investi avec les enfants", a déclaré Schwank au site WFMZ .
 
"Le nombre de relations que je peux établir ici parce que je suis la seule ici est quelque chose qui ne peut pas être remplacé", a déclaré Nadine Poper, bibliothécaire à plein temps à l'école primaire Amanda Stout à Reading. "Le fait que je puisse rester ici toute la journée et ne pas avoir à partager mon temps avec une autre école, ces relations que j'ai avec les enfants sont tellement solides. Je sais ce qu'ils aiment lire, je sais quels sont leurs intérêts, je marche dans les couloirs, ils me connaissent par mon nom."
 
Schwank pense que la législation obtiendra le soutien des deux cotés de l'hémicycle.  David Argall, sénateur  républicain,  a déclaré à 69 News dans un communiqué : 
« En tant que fils d'un bibliothécaire scolaire, je connais de première main l'impact que ces professionnels peuvent avoir sur la croissance de nos élèves. J'espère que cela recevra bientôt l'attention qu'il mérite au Sénat.
 
"C'est plus important que de dire qu'il s'agit d'une bibliothèque dans une école", a déclaré Schwank, "il s'agit d'inspirer les enfants à donner le meilleur d'eux-mêmes."
12 février 2022

Lancement de #consommonslelivremarocain, une campagne de sensibilisation au profit du livre “Made in Morocco”

Capagne livre marocainLes Éditions Le Manifeste viennent de lancer #consommonslelivremarocain, une campagne nationale de sensibilisation au profit du livre “Made in Morocco”.

“Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a appelé, dans une étude publiée au mois de novembre 2020, à mener une campagne de communication pour promouvoir la marque +Made in Morocco+ et +consommer marocain+ à travers tous les canaux disponibles (médias traditionnels, Internet et réseaux sociaux, affichage dans les supermarchés, etc.). Dans cette perspective, #consommonslelivremarocain est la première campagne nationale de sensibilisation à la consommation du livre marocain produit par les éditeurs nationaux”, a assuré Abdelmounaime Sami, cofondateur de la startup marocaine dédiée au livre numérique.

“A travers cette campagne citoyenne, nous espérons mobiliser toutes les parties prenantes à soutenir les auteur(e)s, les éditeurs et les libraires à jouer leur rôle dans la société, et sensibiliser les citoyens à l’importance de consommer des livres édités par les maisons d’éditions marocaines qui traversent une crise importante qui s’est accentuée avec les différents confinements qu’a connu notre pays”, a-t-il confié dans un entretien accordé à la MAP. A cet effet, deux hashtags ont été lancés un en langue française #consommonslelivremarocain en français et l’autre en arabe شراء_كتاب_مغربي#. #Consommonslelivremarocain est “un prolongement de l’initiative lancée en 2020 par les professionnels marocains du livre intitulée La lecture, acte de résistance”, a relevé M. Sami, qui a invité “tous ceux qui le souhaitent, à contribuer et à soutenir cette action de solidarité en relayant ce message et cette campagne pour encourager le citoyen à consommer le livre marocain”. De son avis, cette campagne a un double objectif: le premier est d’encourager le citoyen à acheter le livre édité au Maroc et lui faire connaître la richesse et la diversité de l’édition marocaine, tandis que le second consiste à inviter le grand public à privilégier les produits culturels “Made in Morocco”, afin de soutenir les entreprises culturelles marocaines face aux difficultés que connaît le secteur du livre au Maroc.

Dans une première étape, la campagne se fera sur les réseaux sociaux en espérant qu’elle va mobiliser un nombre important d’opérateurs culturels et de citoyens, a fait savoir M. Sami, qui n’a pas manqué de souligner l’impératif de donner un nouveau souffle au secteur du livre national, lourdement impacté par la crise sanitaire liée au coronavirus.

Et de préciser que cette première action vise à faire connaître les acteurs du livre au Maroc, à inculquer une culture littéraire et instaurer une habitude de lecture durable chez le citoyen.

Dans le même ordre d’idées, M. Sami a indiqué que cette campagne cible l’ensemble des intervenants dans la chaîne du livre, les pouvoirs publics, en particulier le ministère de tutelle et le ministère de l’éducation nationale, les auteur(e)s, les éditeurs, le citoyen et la presse.

Sans la mobilisation de toutes les parties prenantes et des lecteurs, la crise que traverse le secteur du livre risque de durer et de porter un coup dur à la production littéraire au Maroc, a-t-il mis en garde.

S’agissant de la situation actuelle du secteur du livre, M. Sami a fait remarquer que “la société marocaine est marquée par une faible pratique de la lecture et des activités aidant à consolider et enrichir le savoir et les connaissances du citoyen”.

C’est d’ailleurs un constat fait par le CESE, qui a dévoilé dans un rapport publié en 2019 que l’industrie du livre est en crise, malgré les efforts fournis par les différents acteurs pour apporter un nouveau souffle à ce secteur.

Le dernier maillon de la chaîne, à savoir le lecteur, ne consacre que 57 minutes par an à lire, et 97% des enfants âgés entre 7 et 14 ne lisent pas, a déploré M. Sami, en reprenant le points saillants du rapport du CESE intitulé “Promouvoir la lecture, urgence et nécessité”.

Ces chiffres sont autant d’indicateurs du bien fondé d’une campagne de sensibilisation quant à la nécessité de promouvoir aussi bien la lecture en tant qu’acte citoyen que la consommation du livre marocain aux fins de soutenir la production littéraire nationale.

Source:  Agence de Presse marocaine

8 février 2022

Demande d'une aide pour contrer la hausse du prix du papier et de l'énergie par les éditeurs italiens

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La forte flambée des prix des matières premières et de l'énergie met à rude épreuve la stabilité de la chaîne éditoriale : risque de baisse de l'offre de livres et de magazines, retards de livraison, augmentations possibles des prix pour le public des lecteurs, graves problèmes pour édition scolaire. Ce sont  l'Association italienne des éditeurs , l'Association nationale des éditions sectorielles et la Fédération du papier graphique qui, tirent la sonnette d'alarme.,Elles demandent au gouvernement une mesure urgente en faveur de la pérennité de l'industrie de l'édition qui serait un crédit d'impôt sur l'achat de papier graphique à des fins éditoriales. 

«Les hausses des prix de l'énergie mettent déjà certains segments de production comme les magasins d'héliogravure à risque d'être arrêtés. Mais pour tous les secteurs de l'édition et de l'imprimerie commerciale, l'augmentation du coût du papier a pris des proportions telles qu'elle érode toute marginalité, compte tenu des difficultés évidentes à répercuter ces augmentations en avalÀ ce scénario s'ajoutent les problèmes liés à la rareté des matières premières , également en raison du processus en cours de conversion de la production en papier pour l'emballage», explique Emanuele Bona , président de la Fédération du papier graphique.

«Après deux années très positives, l'urgence papier pèse comme une menace sérieuse sur le monde du livre, déclare Ricardo Franco Levi , président de l'AIE. Les hausses de prix insoutenables écrasent les marges de tous les éditeurs, se traduisant pour celles des divers (essais et romans) par le risque d'augmentations du prix des couvertures, un chemin qui n'est même pas praticable pour les éditeurs scolaires soumis aux plafonds de dépenses imposés par la loi. Aux hausses de prix s'ajoutent les difficultés d'approvisionnement qui rendent encore plus difficile la planification de la production et la distribution dans les délais.Là encore, avec une attention particulière à l'édition scolaire engagée à garantir à l'école et aux familles la disponibilité des manuels scolaires dans les délais liés au calendrier de l'année scolaire».

«L'énergie et les matières premières représentent le cœur de la productivité - déclare Ivo Alfonso Nardella , président de l'ANES.  L'augmentation de l'énergie et du papier met également le secteur de la communication technique scientifique et plus généralement le secteur en sérieuse difficulté. En baisse ou pire, l'interruption du flux d'information et de mise à jour professionnelle porte gravement atteinte au tissu industriel et professionnel italien qui commence à se redresser . Couper la culture signifie créer des dommages à la production interne qui a de plus en plus besoin d'être mise à jour pour faire face aux défis que cette ère de transitions nous impose ».

Source: Associazione Italiana Editori

3 février 2022

Un quart d’heure de lecture national le 10 mars à 10 heures

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Pour sensibiliser tous les Français à l’importance de la lecture, et manifester ensemble notre attachement au livre, en cette année de Grande cause nationale, le CNL en collaboration avec l’association Silence, On Lit!, l’Education nationale et l’ensemble de ses partenaires lance un « quart d’heure de lecture » simultané dans toute la France, le jeudi 10 mars 2022 à 10 heures. Ce jour-là, la France lit ! Le CNL invite d’ores et déjà les structures souhaitant rejoindre l’événement à se référencer sur son site internet, et à partager leur participation via les réseaux sociaux avec le mot-dièse #10marsjelis.

Baptisé #10marsjelis, cet événement s’adresse à tous les Français. Ce jour-là, la population française est invitée, quand elle le peut, à s’interrompre pour lire quelques pages d’un livre de son choix pendant quinze minutes. Pour encourager toutes les initiatives, le CNL met à disposition sur son site internet:

Les participants y trouveront les principales étapes proposées pour faciliter l’organisation de leur « quart d’heure de lecture » ainsi que des conseils de lecture.

Source: CNL

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