Mauvaise surprise pour  les personnes ayant précommandé ou acheté jeudi la version numérique en  anglais de «The casual Vacancy» de J.K Rowling, l’ebook était illisible sur les liseuses ! La fonte de caractère était si petite qu’il était impossible de lire. Il n’était pas non plus possible d’agrandir le texte.
 
Hachette a reconnu avoir eu un souci technique. L’éditeur a mis tout en œuvre pour pallier à ce problème. Le fichier a été soumis de nouveau chez les différents libraires. Les lecteurs ont eu la possibilité d’avoir une mise à jour. Amazon a communiqué rapidement sur le sujet : « Nous avons travaillé avec l’éditeur pour corriger ce problème, y compris pour les clients qui ont déjà acheté le livre. Le fichier mis à jour est déjà disponible pour les nouvelles commandes ».

Source: Idbook

L'homme qui tire plus vite que son ombre, bientôt sur tablettes et smartphones ? C'est la grande nouveauté qui accompagne la sortie du prochain tome de Lucky Luke, Cavalier Seul. Plumzi, éditeur d'applications numériques, en partenariat avec l’éditeur des nouvelles aventures du cowboy (Lucky Comics ), seront disponibles sous le format inédit d'une bande-dessinée active, le 19 octobre. Avec une sortie papier prévue le 26, les lecteurs de la BD numérique peuvent ainsi découvrir en avant-première l'histoire de Cavalier seul, à travers 9 chapitres interactifs, qui comportent un jeu complet original directement lié à l'intrigue. Selon le nombre de « pièces » récoltées au cours de l'histoire, on peut également découvrir les dessous de la création de ce nouvel album. Une application disponible sur les App store d'Apple et Google Play à 4,99€.

Source: Evene.fr

Le différend entre la Chine et le Japon autour d’un petit archipel inhabité en mer de Chine orientale, appelé Diaoyu à Pékin et Senkaku à Tokyo, a des répercussions sur le marché du livre chinois.

Selon The Bookseller, le Bureau de la presse et de l'édition de Pékin a demandé le 14 septembre à des éditeurs de la capitale d’arrêter de publier des livres écrits par des Japonais, protégés par des droits d’auteur japonais ou même écrits par des Chinois sur le pays du Soleil levant.  Pour l’instant, il semble que l’interdiction s’applique à Pékin seul, mais quelques éditeurs japonais ont déclaré qu’elle s’était étendue à l’extérieur de la capitale. Le 21 septembre à la grande librairie Wangfujing Bookstore, des livres ont également été retirés des librairies, par exemple le best-seller 1Q84 de Haruki Murakami ainsi que d’autres ouvrages.

Enfin, le Bureau de l'information du conseil des Affaires d'Etat du gouvernement chinois a publié le 25 septembre un livre blanc qui a pour titre « Les îles Diaoyu font partie intégrante du territoire chinois ». Les livres sont ainsi utilisés comme un double instrument de pression.

Source: Livres Hedbo

A Stockholm, il a été décidé d'enlever tous les albums de Tintin des bibliothèques sous le fait qu'ils ont été jugé racistes et reflètent une époque de l'Europe Coloniale. Behrang Miri, directeur des activités de jeunesse dans la Maison de la Culture cite : "Les albums de Tintin donnent une image dégradante des Africains. Ils sont représentés comme étant stupide, au même titre que les Arabes assis sur des tapis volants ou encore les Turcs fumant des pipes à eaux."
Il n'est pas suuffisant que les nouvelles versions de Tintin aient une introduction qui explique que les bandes dessinées ont été conçue à une autre époque", dit-il au journal Dagens Nyheter.

Et Tintin n'est que le début de cette chasse des « bien-pensants ». D'autres albums d'autres auteurs seront décortiqués par le personnel de la bibliothèque Culturelle de Suède afin de préserver les enfants et les adultes du racisme ou de l'homophobie, disent-ils.

Malgré que dans l'édition suédoise, une introduction explique le concept et les mœurs de l'époque, il a été décidé que cette bande dessinée ne correspond toujours pas aux normes morales Suédoise en vigueur.

Source: Graphivore

Le conseil général de Guyane a une idée étonante pour promouvoir la lecture. En effet, la bibliothéque départementale de prêt va acquérir des pirogues. Elles vont servir à acheminer les collections de livres dans les régions non accessibles par la route ( l'Oyapock et le Maroni). Cette initiative s'inscrit dans la politique culturelle de lutte contre l'illettrisme et les inégalités sociales de la collectivité. Sa finalité est de donner l'envie à tous les publics et en particulier aux jeunes de lire. Les pirongues seront opérationelle durant le premier  trimestre 2013. Dès lors que la communes ne diposera pas de structure d'accueuil, la pirogue servira de lieu de lecture. Le coût du projet s'élève à 45000€ (9150€ par le conseil général et 36600€ par les Affaires Cuturellesde Guyane).

Source: Bibliofrance.org

Aptara et Publisher Weekly ont publié leur quatrième étude sur les ebooks et les éditeurs. Ils dissèquent point par point le marché du livre numérique aux Etats-Unis. Parmi la multitude de chiffres révélés, un point attire l’attention, la suprématie d’Amazon.com dans la distribution et la vente d’ebooks.

Deux questions ont été posées aux éditeurs. La première est, par quel canal distribuez-vous vos ebooks (c’est une question à réponses multiples). Amazon.com arrive en première position avec 68% de réponses, vient ensuite l’iBookstore (58%), Barnes & Noble ebook Store (52%), leur propre site (38%), Kobo Books Store (36%)…

La répartition par catégorie tourne aussi à l’avantage d’Amazon.com avec 23% pour les livres grand public et 27% pour la presse. Le géant du web se fait seulement distancer par Apple concernant le programme K-12 pour les écoles. L’étude révèle même qu’Amazon est le canal de distribution le plus populaire chez les éditeurs depuis 2 ans malgré les frictions sur les prix. En 2011, ils étaient 57% à vendre sur le site et ils sont 68% en 2012.

La deuxième question est, par quel canal faites-vous le plus de ventes (le plus rentable). Amazon.com arrive largement en tête avec 44% des réponses.  Les sites des éditeurs arrivent en deuxième et étonnamment Apple et l’iBookstore sont cinquième avec 6%.  Apple est deuxième dans les canaux de distribution préférés par les éditeurs, ils apprécient les appareils de la firme à la pomme pour lire des ebooks mais ce n’est pas l’écosystème qui leur rapporte le plus d’argent.

Si on détaille par catégories, Amazon.com détient 68% des ventes grand public, 36% du professionnel et 57% de la presse news et magazine. Côté grand public seul l’iBookstore atteint les 10%.

Source: Idboox

Storybird est un site internet collaboratif qui permet de  créer des histoires. Après avoir  créer un compte (trois options se propose à vous: Regular, Teacher/Class, Kid under 13),  on a accès à  un catalogue de livres illustrès publiès. Pour créer un storybird, par thème ou par artiste. Un tableau de bord s’affiche sous la forme d’une feuille de papier virtuelle. Ajoutez-y les images sélectionnés, renseignez le champ texte et faites participer d’autres utilisateurs à la création de votre histoire.

Sur Storybird, on ne dessine pas : on glisse et dépose les éléments un par un. Ainsi, page après page, votre écrit ou conte se construit en mode collaboratif. La couverture de chaque storybird se créée automatiquement mais libre à vous d’en modifier la couleur.
 
Chaque storybird publié est disponible sur la plateforme Storybird (en mode privé, sur invitation ou public) où il est possible de commenter l’œuvre, de la signaler à des amis ou de la famille. Il manque une fonction d’export de chaque création livresque (pour publication en mode « vignette » sur un blog ou site).

En poste depuis dix mois, Catherine Borot, directrice de la médiathèque de Charleville- Mézière, le dit d'emblée : le problème constaté sur le fonds patrimonial « n'a aucun rapport avec la pollution de l'air » ). « Ce n'est pas le formaldéhyde qui a touché les ouvrages anciens, c'est l'humidité. La problématique est différente. »
L'« agresseur » mystérieux qui a contaminé certains des 4 000 livres de la prestigieuse section a pour nom « Mycélium ».
Moins célèbre dans nos contrées que le cèpe ou la girolle, ce champignon est pourtant très connu des conservateurs du patrimoine, dont il est un peu l'ennemi public n°1.
« Il s'agit d'une moisissure très courante dans les bibliothèques, surtout celles qui sont situées en milieu humide », explique la directrice.
« La présence du mycélium a été identifiée avant mon arrivée, poursuit-elle, et confirmée par le laboratoire de la Bibliothèque nationale de France, à Bussy-Saint-Georges. »
Sur une partie du fonds ancien (430 manuscrits médiévaux, 200 incunables, 3 000 ouvrages éclectiques allant du XVIe au XIXe siècle…), les bibliothécaires ont constaté une contagion de la moisissure quasiment par étagère. La mission a consisté à soigner en priorité les ouvrages les plus précieux.
« Les 430 manuscrits allant du XIe au XVe siècle ont été traités en urgence », précise la directrice.
Concrètement, ils ont été envoyés au laboratoire de Bussy-Saint-Georges, placés dans un autoclave (sorte d'énorme Cocotte-Minute), dans laquelle un gaz injecté a tué le mycélium. Deux convois ont déjà été organisés, un troisième est en cours et un dernier verra le jour prochainement, ce qui représente un volume gigantesque de « plus de 50 mètres cubes de documents ».

Source: L'Union

La future médiathèque intercommunale de Lezoux (Puy-de-Dôme) lance cette semaine un appel à participation au projet « Bibliothécaires à domicile ». Munis d'une malle transportable, les bibliothécaires de la communauté de communes « Entre Dore et Allier » partiront à la rencontre des habitants pour les inviter à prêter un ensemble de livres, DVD ou CD. Ces documents seront mis au « pot commun » et deviendront empruntables par d'autres habitants du territoire. La malle, si la bibliothèque est d’accord, pourra poursuivre son cheminement durant plusieurs semaines jusqu’au mois de novembre.
L'objectif de cette expérimentation est d'encourager le lien entre les habitants, les bibliothécaires des communes et la future médiathèque. Ce lien de proximité permettrait, à terme, d'améliorer et de rendre plus souple le fonctionnement et les services des médiathèques/bibliothèques sur l'ensemble du territoire.

Source: ENSSIB