La réaction d'Aurélie Filippetti face aux pression dont sont victimes les bibliothèques municipales
30 bibliothèques municipales dont celle de Toulouse, Versailles ou Saint Quentin en Yvelines ont été fouillées par des groupuscules fédérés sur internet par des mouvements extrémistes. Ils agissent en particulier dans les sections jeunesse. Ils souhaitent que les bibliothécaires suprime des rayons les livres qu'ils estiment non conformes à la morale, en particulier ceux qu’ils dénoncent comme étant “à la gloire du gender”, tels que La princesse qui n’aimait pas les princes ou Jean a deux mamans et exigent le retrait de la consultation .
Ses agissements sont condannés par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Dans un communiqué de presse publié hier, elle écrit ceci: "La France ne tolère pas les tentatives de censure de ces lieux-phares de la République que sont les bibliothèques, berceau de la connaissance et du savoir, ni les attaques contre leurs professionnels irréprochables, dont les règles d'éthique professionnelle sont d’ailleurs inscrites dans le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique."