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13 février 2016

Un parc d'attraction ayant pour thème la BD dans l'agglomération d'Angoulême

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Grand Angoulême planche sur la construction d’un parc d’attractions de 5ha sur une emprise de 30ha. Un thème: la BD. A la clé, 100emplois directs et jusqu’à 600en ajoutant les emplois induits. Gand Angoulême n’avait pas prévu d’annoncer son projet aussi tôt. Une phrase énigmatique, lâchée hier jeudi par François Bonneau, le président du conseil départemental, en pleine séance consacrée au budget –«une collectivité travaille sur un établissement touristique majeur»– a chamboulé sa stratégie de communication. L’agglo confirme l’information murmurée en coulisses: elle planche sur la création d’un parc d’attractions dédié à la bande dessinée. Dix attractions distinctes à l’heure de l’inauguration, mais 17 à la fin de la décennie. Pas des manèges façon fête foraine, mais des animations type dark rides: les visiteurs s’installeront dans des wagonnets pour se lancer dans un parcours scénique à travers des univers fantastiques, peuplés de personnages de bande dessinée. Ils vont croiser le Marsupilami, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Blake et Mortimer, Spirou... Avec, au fil du voyage, des projections vidéos et des animations en trois dimensions. «La plupart des attractions seront indoor [dans des bâtiments fermés] mais il y aura aussi un Roller Coaster [une montagne russe] à l’extérieur», explique Jean-Patrick Demonsang, président de Parexi, la société privée censée devenir le gestionnaire du parc.

Cet investisseur a déjà une solide expérience dans le domaine: appuyé par ses actionnaires, dont certains sont «des industriels lyonnais» et d’autres sont «déjà impliqués dans des parcs existants», il s’apprête à lancer un Parc Spirou près d’Avignon: ouverture à l’été 2017 sur 4,5hectares. Une quinzaine d’attractions pour débuter, une trentaine après six ans d’exploitation. A Avignon, comme en Charente, insiste Jean-Patrick Demonsang, il ne s’agit pas de rivaliser avec les parcs géants type Disneyland Paris ou Futuroscope. L’idée, c’est «un parc compact». «Il sera destiné aux familles. Aux enfants plus qu’aux ados.» Avec un souci, insiste l’entrepreneur: proposer des prix d’entrée abordables. «Pas plus de 15€, ce serait bien», envisage Jacky Bouchaud. Et renouveler les attractions, en jouant notamment sur les échanges entre Avignon et le futur outil charentais. Concernant la fréquentation, l’agglo qui a construit son dossier sous l’égide de Xavier Hurteau, directeur adjoint à GrandAngoulême, et Dominique Lasnier, chargé de mission, a fait ses projections: le nombre d’entrées minimales pour être rentable, c’est 190000visiteurs par an. «Le potentiel c’est , 400 000après trois ou quatre ans d’exploitation», explique Jacky Bouchaud.

Si la collectivité a mis le doigt dans cet engrenage, c’est pour renforcer l’identité autour de l’image, avec l’ambition de capter des touristes, mais aussi le désir de créer des emplois: «Le parc ce sera 100 emplois directs et 600 induits à terme», assure le vice-président. Si l’agglo vise une emprise de 30hectares, c’est pour, au-Au Au delà du parc, laisser de la place pour d’autres activités. De l’hôtellerie au premier chef. «Les loisirs, c’est le secteur qui créé aujourd’hui le plus d’emplois. Sa croissance est à deux chiffres», plaident Xavier Hurteau et Dominique Lasnier. Tous les deux ont déployé une panoplie d’arguments pour attirer l’investisseur. «C’est vrai qu’au départ, je demandais à être convaincu, admet Jean-Patrick Demonsang. Avignon, le parc Spirou à proximité de l’autoroute A7 qui voit passer 100millions de voitures, c’était évident. Mais Angoulême...» La présence du Festival de la BD, la position «centrale» du département dans la nouvelle grande région et le «potentiel» après études l’ont fait changer d’avis. Un élément clef sur lequel insiste Jacky Bouchaud: «Ce dossier, à cet instant, n’a pas coûté un centime d’argent public.» Parexi a pris les frais d’études en charge. L’objectif, c’est d’aller chercher un maximum de partenaires privés: «Le parc ne devrait pas coûter plus de 15 millions d’argent public», selon Jacky Bouchaud. GrandAngoulême, transparent aujourd’hui sur ce projet, choisit juste de ne pas divulguer un élément essentiel: où se situera le parc d’attraction. «Quelque part dans l’agglo», éludent les intervenants. Comme les élus, à l’image de François Bonneau hier, ont souvent du mal à tenir leur langue, l’information risque de transpirer assez vite. 

Source: Charente Libre

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