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30 septembre 2018

Le meilleur de la littérature jeunesse réuni dans un catalogue

Inconturnable littérature jeunesse

Acheter ou louer un livre pour son enfant n’est pas une chose facile. Les rayons des librairies ou des bibliothèques sont souvent grands et bien fournis. Vers quoi se diriger ? Des livres colorés ? Des histoires drôles ? Des albums instructifs ?  C'est dur... Pour vous faciliter la tâche, la Fédération Wallonie-Bruxelles a mis au point le catalogue Les Incontournables (2016-2018)"C’est une grosse opération qui existe depuis 15 ans", explique Isabelle Decuyper responsable de la promotion de la littérature de jeunesse au Service général des Lettres et du Livre. L’idée est de rassembler les livres qui ont marqué la littérature jeunesse depuis 2016. Dans ce catalogue, 270 bouquins y figurent venu de 72 éditeurs différents. Ils sont répartis en six niveaux (tout petits, petits, débutants, autonomes, confirmés et jeunes adultes). "Nous avons vraiment voulu montrer la richesse et la diversité de la littérature jeunesse."

Bien que les livres soient destinés aux enfants, Les Incontournables 2016-2018 sont principalement rédigés pour les adultes (parents) et les professionnels de la littérature (bibliothécaires, enseignants…). "Il y a une forte demande de la part des enseignants. Ils sont demandeurs de connaître les dernières nouveautés." Il se peut donc que les livres que doivent lire vos bambins se retrouvent dans ce catalogue. Au-delà d’être un bon outil pour les enseignants il a pour but de "donner envie de lire dès le plus jeune âge. Pour les bébés, c’est le plaisir de découvrir l’objet livre qui prime", précise Isabelle Decuyper. Pour avoir un avant-goût de cette bible du livre jeunesse, le Salon du Livre Jeunesse (du 3 au 8 octobre) proposera des animations pour présenter les livres incontournables aux 5 - 8 ans. Ces animations seront tenues par des étudiants de la section bibliothécaire et documentaliste de l’Hénallux de Malonne.

Réaliser ce catalogue est un vrai travail de titan. De nombreuses réunions ont eu lieu. Une vingtaine de personnes (professeurs, bibliothécaires, animateurs…) ont participé à cette sélection. "Chaque livre est débattu et voté avant d’apparaître dans le catalogue. Nous avons tenu compte de différents critères, la richesse littéraire et le visuel du livre. Mais aussi l’originalité du propos, si le livre parle d’un thème spécifique par exemple. La pertinence de ce thème par rapport à l’âge de lecture… Nous avons aussi fait appel à la réalité de terrain. Certains bibliothécaires nous signalaient que tel livre avait fonctionné du tonnerre alors que nous n’y aurions peut-être pas pensé", détaille Isabelle Decuyper responsable de la promotion de la littérature de jeunesse au Service général des Lettres et du Livre.

Si vous commandez ou téléchargez Les Incontournables, vous tenez entre vos mains le graal de la littérature jeunesse. Et ce qui est important à savoir, est que l’ensemble de ces livres se retrouvent dans toutes les bibliothèques. Ils peuvent donc être lus pour zéro euro par vos enfants. Les cartes membres dans toutes les bibliothèques sont gratuites pour les moins de 18 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles. Une belle manière de faire découvrir des pépites littéraires à vos enfants à moindre coût. Pour lire ce catalogue c'est par ici.

Source: Libre.be

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28 septembre 2018

Organisation de "Donner à lire" par Le Secours Populaire et le Syndicat Français de la Librairie

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Les libraires n’ont plus que quelques jours pour s’inscrire à l’opération "Donnez à lire". Pour la troisième année consécutive, "Donnez à lire" invite les clients des librairies participantes à rajouter un livre jeunesse à leurs achats et à le remettre à leur libraire. L’ouvrage sera ensuite offert à un enfant ou un adolescent qui n’a pas ou peu accès à la lecture.


Organisée du 17 octobre au 20 novembre, l’opération est organisée par le Syndicat de la librairie française (SLF) en partenariat avec le Secours populaire. Les librairies participantes se voient remettre un mode d’emploi, un kit de communication ainsi qu’une boîte à idées pour réaliser des animations dans leur établissement. 

L’année dernière, 2500 livres ont été collectés par plus de 200 librairies indépendantes. 

Source : Livre Hebdo
 

27 septembre 2018

Trois vitrines cassées en cinq jours... Qui en veut aux librairies lilloises?

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Drôle de coïncidence. En l’espace de cinq jours, trois vitrines de librairies ont été vandalisées à Lille. Dans la nuit du samedi 22 septembre eu dimanche 23 septembre, la librairie Place Ronde et la librairie Meura ont vu leurs vitrines cassées. Et dans la nuit du mercredi 26 septembre au jeudi 27 septembre, la librairie Meura a une nouvelle fois la cible de vandalisme avec un cambriolage à la clé. Une loi des séries qui interpelle.

« La dernière fois que ça m’était arrivé c’était il y a neuf ans. Mais deux fois en moins d’une semaine, c’est une première », constate amèrement Lilya Aït Menguellet, gérante de la librairie Meura.

Problème de sécurité ou atteinte à la liberté d’expression, ces attaques répétées en si peu de temps posent question. « Il faut se méfier des conclusions hâtives. C’est peut-être aussi simplement lié à la sécurité dans le quartier qui a vu plusieurs commerces vandalisés. En tout cas, ça questionne surtout qu’il faut savoir que la librairie est le commerce le moins rentable de France. C’est un peu étrange », reconnaît la libraire.Même interrogation quelques rues plus loin. Ouverte il y a cinq mois, la librairie Place Ronde a reçu un gros pavé sur sa vitrine dans la nuit de samedi à dimanche. Pourtant, aucun ouvrage exposé ne prêtait à polémique.

« Il y avait des BD comme Le chat du Rabbin ou encore Le chemisier. Il y avait aussi de la littérature et des livres pour enfants. Je ne mets jamais en vitrine des choses qui pourraient blesser telle ou telle idée politique ou groupement. J’essaie d’être extrêmement consensuelle. Je ne suppute rien mais je préfère croire à l’acte d’un idiot. Je ne veux surtout pas penser à ce qui a pu se passer auparavant dans l’histoire », lâche Fabienne Van Hulle, fondatrice de Place Ronde.

Preuve que l’affaire est prise au sérieux, Martine Aubry, la maire de Lille, n’a pas hésité à témoigner publiquement son soutien aux deux librairies attaquées. Même chose pour Françoise Nyssen, la ministre de la Culture, qui s’est fendue d’un coup de téléphone à la gérante de Place Ronde.

Attristées par ces attaques gratuites, les deux librairies vont désormais devoir en payer le prix. A Place Ronde, on estime à 10.000 euros le coût du changement de vitrine. Chez Meura, c’est tout un mode de pensée qui est remis en cause.

« On s’en passerait bien car ça demande de sacrifier d’autres projets. Ça pose la sécurité des petits lieux et c’est coûteux. On est dans une époque hyper sécurisée et c’est triste de se dire que même nous libraires devons réfléchir en termes de sécurité là où j’ai toujours réfléchi en termes d’accueil et d’échange. C’est triste pour la société dans laquelle on vit », regrette Lilya Aït Menguellet.

Reste que les libraires ne vont pas se taire pour autant. Au contraire, ce genre d’acte provoque plutôt l’effet inverse. « Il ne faut surtout pas me mettre au défi. Plus on fait ça, plus ça décuple mes forces. On fait une grande soirée "Osez le féminisme" la semaine prochaine. Je vais mettre tout ça en grand en vitrine », assure Fabienne Van Hulle.

Depuis ces actes de vandalisme, les deux libraires ont déposé plainte. Une enquête est en cours pour savoir si tout ça est lié au hasard ou si la culture est désormais en danger à Lille.

Source : 20 minutes

 

25 septembre 2018

Librarium : un musée innovant dédié au livre, à l'écrit et aux bibliothèques à Bruxelles

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En 2007, la Bibliothèque royale de Belgique (KBR) envisage la création d’un espace permanent pour la mise en valeur de ses riches collections patrimoniales. En 2008, elle lance un concours destiné à concevoir la scénographie d’un tel espace. Et, dès 2010, ce chantier est lancé grâce à l’aide de sponsors dont la Loterie nationale.

Il propose un concept original offrant au spectateur divers niveaux de lecture qui évoquent l’histoire du livre, de l’écrit et des bibliothèques. Sa mise en scène interactive fait appel aux techniques multimédias les plus récentes, dont des bornes interactives et des audioguides.

Sous la dénomination de Librarium, il s’articule autour d’un espace central d’où rayonnent différentes thématiques. Chacune de celles-ci est développée dans une des huit salles spécifiques, définies par une phrase-titre qui en révèle le programme : « Des sociétés humaines naît une pensée », « Exprimée par l’écrit », « véhiculée par un support matériel », « Et figurée par l’image », « Pour passer d’un auteur à un lecteur », « Elle sera conservée dans des lieux de mémoire », « Où s’organiseront les savoirs », « Afin de faire éclore une pensée nouvelle ».

Les visiteurs peuvent ainsi découvrir de nombreux objets provenant des différentes sections de la KBR tels que papyrus égyptiens, manuscrits médiévaux, incunables, estampes ou documents autographes… Afin d’accroître l’intérêt de l’exposition et de protéger des pièces souvent extrêmement fragiles, le contenu présenté est modifié tous les trois mois. Un effort important d’animation valorise ce patrimoine : ateliers, animations et partenariats divers.

Ce programme est piloté conjointement par les services éducatif et patrimoine. Il dispose d’un cadre propre (trois-quatre personnes), appuyé par une vingtaine de bénévoles, principalement afin d’encadrer les groupes (écoles, associations…), ainsi que les visites guidées pour des visiteurs. Le succès de fréquentation de ce nouveau musée a permis de multiplier par trois le nombre de visiteurs individuels de la KBR, et ce malgré une baisse des emprunts et des consultations sur place. Toutes les catégories de visiteurs ont d’ailleurs manifesté un haut degré de satisfaction lors des enquêtes menées auprès du public. De plus, cette expérience a contribué à générer une nouvelle dynamique de coopération entre les services en charge du Librarium. La KBR a cependant entamé une large réflexion sur la poursuite de son projet. Elle envisage tout d’abord d’améliorer largement l’expérience multimédia qu’elle propose, par exemple en permettant une manipulation ou consultation virtuelles des différents objets exposés grâce à leur numérisation. Un choix plus étendu des langues des diverses notices devrait aussi répondre aux attentes d’un public cosmopolite. Une meilleure mise en valeur des pièces essentielles de son patrimoine, en particulier sa magnifique collection de manuscrits médiévaux dite « Librairie des Ducs de Bourgogne » pourrait aussi être prise en considération. La problématique d’une communication performante autour d’un binôme bibliothèque-musée devrait certainement être abordée.

Un accroissement de son offre muséale, en complément de la poursuite de son rôle de bibliothèque nationale, permettrait à la KBR de devenir un des pôles les plus attractifs et dynamiques du cœur de la cité.

Source : Archimag

24 septembre 2018

Des librairies vandalisées à Lille

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Ce week-end, les vitrines de deux librairies lilloises ont été vandalisées à l'aide de pavés. On ignore les motivations de ces actes.

La librairie Plsace ronde, située au cœur de Lille, place de Strasbourg, a été fracassée dans la nuit de samedi à dimanche. Un bloc de béton a traversé la vitrine, couvrant de bouts de verre les livres exposés. Ce sont les voisins qui ont constaté les dégâts, et ont contacté la gérante, Fabienne Van Hulle. Jointe par Livres Hebdo, celle-ci dit ignorer les raisons qui ont pu pousser à l’acte. "J’espère que ce n’est pas contre les idées ou contre les livres" déclare-t-elle. La libraire a déposé plainte ce matin.

Ouverte depuis avril, la Place ronde propose un concept novateur de librairie "Bed and breakfast", où les clients peuvent lire un livre avant de s’endormir dans un des deux appartements proposés à la location via la plateforme AirBnB. En juillet déjà, une tentative d’effraction avait échoué.

L’inauguration de l'établissement, prévue ce vendredi 26 septembre, est maintenue malgré les événements. Elle se fera en présence de Karine Tuil qui viendra dédicacer son ouvrage L’insousiance (Gallimard, 2016). "Le courage et la volonté ne sont pas affectés, on sera là pour fêter le livre", indique Fabienne Van Hulle.

La librairie Meura, placée derrière le palais des Beaux-Arts, rue de Valmy, a connu le même sort un jour plus tôt. Dans la nuit de vendredi à samedi, la devanture de cette institution bien connue des étudiants pour son catalogue de manuels a été vandalisée à l’aide d’une pierre.

Quelques messages d’indignation et de soutien aux librairies ont été publiés ce matin sur les réseaux sociaux. La plupart dénonçent une atteinte à la culture et réclament une réaction des pouvoirs publics. En vain, pour l'instant.
Source: Livres Hebdo.

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20 septembre 2018

Une bibliothèque numérique pour enfants dyslexiques

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La dyslexie est un trouble de la lecture souvent mal diagnostiqué qui se caractérise par une difficulté à lire, à mémoriser les mots ou à les orthographier. Pour les enfants "Dys", l'apprentissage de la lecture se révèle une gageure. Pour les accompagner dans cette habitude et être plus à l'aise avec les mots, l'éditeur Belin vient de lancer une bibliothèque numérique adaptée à ce jeune public. Les titres de cette collection appelée Colibri étaient déjà accessibles en version imprimée depuis 2016. Désormais les enfants Dys vont pouvoir les découvrir sur écran de tablette, ordinateur ou smartphone. Cette innovation technologique devrait profiter à des dizaines de milliers d'enfants. Des équipes d'écrivains et d'universitaires spécialisés en sciences du langage ont apporté leur contribution à la mise au point d'outils de lecture adaptés aux troubles Dys. La charte d'écriture et la charte graphique la charte graphique ont été minutieusement travaillés selon une approche pédagogique spécifique, rapporte le site Actualitte. Ont été notamment passés en revue l'espacement des lettres, la longueur des paragraphes, la taille de la police de caractère ou encore la mise en couleur de certains mots importants. Les enfants ont également la possibilité de découvrir le livre en version audio de tout ou partie du texte ainsi que des passages difficiles. Les jeunes lecteurs peuvent également avoir les définitions écrites et audio des mots difficiles. Des comédiens comme Edouard Baer ou Rachel Arditi ont prêté leur voix à ce projet de livres numériques. La collection est disponible sur le site https://www.belin-education.com/colibri.

La dyslexie se caractérise par une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l'apprentissage de la lecture, rappelle la Fédération française des Dys. S'en suit une "une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique)".

En France 8 % des enfants souffrent de troubles de l'apprentissage selon l'Académie de médecine. Dans le monde, 8 à 12 % de la population serait dyslexique selon l'OMS.

Source: Top Santé

14 septembre 2018

Consultation sur la disponibilité des ebooks en Outre-mer

 

On pourrait croire que le numérique n’a pas de frontière, il n’en est rien. Le livre numérique n’échappe pas à la règle et le sujet reste d’actualité en Outre-mer.IlOn’est pas si facile de se procurer des ebooks partout en France. Le ministères de la Culture ouvre une consultation publique afin d’évaluer si des difficultés subsistent dans l’achat de livres numériques en Outremer

Cette consultation vise à connaitre les difficultés qu’il pourrait y avoir pour les résidents d’Outre-mer à acquérir des livres numériques de façon légale.

Le ministère précise que des difficultés pour acheter des livres numériques sur les sites de revendeurs français ou sur les sites français de plateformes internationales ont pu être constatées par les résidents des départements, régions et collectivités d’Outre-mer.

Jusqu’à présent, les contacts initiés par la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) auprès d’acteurs locaux dans plusieurs de ces territoires n’ont pas permis de vérifier que ces difficultés persistaient, ni de disposer d’informations sur les raisons pouvant les expliquer

Cette initiative a mis du temps à être prise mais cette consultation devrait être éminemment utile si le sujet est bien traité, une fois les réponses collectées.

Les ultramarins sont invités à expliquer les problèmes rencontrés pour acquérir les books, à nommer les plateformes de revente incriminées dans les blocages, le titre du livre concerné et la description des dysfonctionnements rencontrés.

Suite à cet état des lieux, le ministère veillera à endiguer les problèmes pour que l’acquisition des livres numériques ne soit plus un problème quel que soit le livre ou l’éditeur. Pour répondre à l'enquête cliquez ici

13 septembre 2018

Prix Renaudot. L’écrivain auto-édité dénonce le chantage des libraires

bande de français Koskas

Le romancier franco-israélien Marco Koskas a dénoncé, jeudi 13 septembre, le « chantage »des libraires français qui ont protesté contre le fait que son livre, autoédité et diffusé en exclusivité par Amazon, ait été présélectionné pour le prix Renaudot.

Le Syndicat de la librairie française (SLF) a en travers de la gorge la décision du prestigieux prix littéraire de faire figurer, parmi les 17 romans retenus dans sa première sélection, Bande de Français de Marco Koskas, édité à compte d’auteur via la plateforme CreateSpace du géant américain Amazon.

Le jury « rend un bien mauvais service à l’auteur lui-même, aux libraires et donne un signal inquiétant pour l’avenir de la création et de la diffusion du livre », a estimé le SLF. « Il s’agit d’un chantage et d’un diktat scandaleux », s’est ému Marco Koskas, joint par téléphone à Tel-Aviv, où il vit depuis plusieurs années et où se déroule son roman. « Les libraires devraient s’en prendre aux éditeurs qui ont refusé de me publier, et pas à moi », ajoute-t-il, en notant qu’ils pouvaient se raviser, Amazon n’ayant pas d’exclusivité sur son livre.

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages publiés chez des éditeurs « classiques », Marco Koskas s’explique le refus des éditeurs par leurs préoccupations devenues uniquement commerciales selon lui, une hostilité grandissante à l’encontre d’Israël, et peut-être une lassitude des éditeurs à son endroit. « La diabolisation d’Israël a pris de plus en plus de place dans le milieu éditorial », estime-t-il, évoquant un « état d’esprit en France qui adopte le narratif arabo-musulman qui condamne systématiquement Israël ».

Marco Koskas, qui se présente non pas comme un écrivain israélien, mais comme un « écrivain français vivant à Tel-Aviv » et racontant « l’univers (qu’il) connaît, celui des Français qui y vivent », a reconnu avoir été surpris par l’annonce de sa nomination. « Je suis tombé des nues en l’apprenant même si j’en caressais l’espoir », confie-t-il. Le jury du Renaudot fera connaître sa deuxième sélection le 3 octobre. Le prix Renaudot sera décerné mercredi 7 novembre.

Source: Ouest France

12 septembre 2018

Les écrivains québécois s'affichent dans le métro parisien

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Parisiennes, Parisiens, préparez-vous à un transport... poétique. Du 12 septembre au 17 octobre, la RATP - en partenariat avec la Délégation générale du Québec à Paris et le Festival America - propose aux usagers des métros et RER de la capitale un aller simple pour la Belle Province. Huit auteurs québécois contemporains, qui seront présents au Festival America fin septembre, verront leurs textes mis à l'honneur dans les rames et les stations. 

Les passagers pourront ainsi découvrir des citations brèves (dans les métros des lignes 6, 10, 11 et 12) mais aussi des extraits plus longs (dans toutes les stations des RER A et B) signés Dany Laferrière, Naomi Fontaine, Anaïs Barbeau-Lavalette, David Goudreault, Alexandre Mc Cabe, Guillaume Morissette, Heather O'Neill et Eric Plamondon. Au total, environ 2000 espaces sont dédiés à cette opération.  

"A travers ces dix extraits, nous avons essayé de montrer le Québec dans sa richesse et sa diversité, indique Michel Garret, responsable des partenariats et événements à la RATP. Les textes se veulent complémentaires dans ce qu'ils proposent - évasion, réflexion, émotion, humour. La poésie existe sans discontinuer dans le métro depuis 25 ans et ce dispositif est plébiscité par le public : une enquête que nous avons réalisée en 2016 montre ainsi que 81% des usagers trouvent que cela humanise les trajets..."  

Source : L'Express

11 septembre 2018

Prix Renaudot : les librairies s'insurgent contre la sélection d'un livre distribué par Amazon

bande de français Koskas

«C'est comme tendre le bâton pour se faire battre.» Mélanie Le Saux est une ancienne libraire exaspérée. Elle a dû fermer sa boutique dans les Yvelines il y a un an, mais espère toujours pouvoir reprendre son commerce. Lorsqu'elle a découvert lapremière sélection du prix Renaudot, dévoilée le 5 septembre, le choc a été immense. Parmi les dix-sept titres choisis, Bande de Français, de l'auteur franco-israélien Marco Koskas, est un ouvrage autoédité et disponible uniquement sur Amazon chez Galligrassud, une contraction de plusieurs noms de maisons d'édition.

«On ne va pas payer le concurrent qui veut notre mort, explique Mélanie Le Saux. Et les librairies dans tout ça? Jamais un mot n'est prononcé en leur faveur.» Révoltée, cette dernière a publié dimanche sur sa page Facebook une lettre ouverte, adressée aux jurés du prix Renaudot. «Autant dire que si cet ouvrage gagne le prix, et même s'il ne l'emporte pas d'ailleurs, les libraires se verront contraints de le commander chez leur concurrent le plus féroce. Celui-là même qui se targue d'éradiquer toutes les librairies, puis les éditeurs, pour avoir le monopole du circuit du livre, déplore-t-elle. Merci, donc, à vous président Frédéric Beigbeder, à Patrick Besson en particulier, qui a amené et défendu le livre en question, et aux autres (...) d'avoir créé ce précédent, d'avoir ouvert la porte bien grande à la ‘'bête''.»

Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française pense également que «les jurés ont leur part de responsabilité». «Ils ne sont pas conscients du symbole porté par leur choix, explique-t-il. C'est de plus un bien mauvais service rendu à l'auteur qui est distribué dans aucune des 3500 librairies françaises. Leur souci doit quand même être que le livre soit lu», s'insurge-t-il. Par le biais de son syndicat, il a lui aussi diffusé un communiqué pour faire part de son mécontentement.

Mélanie Le Saux n'appelle pas ses collègues au boycott, une action qui ne serait ni favorable «aux libraires, ni aux éditeurs, ni aux auteurs» d'après elle, mais elle les conjure de faire des «choix éditoriaux». «Pour l'instant, on n'a eu aucune réaction de la part du jury du prix Renaudot. S'il s'obstine, on ne mettra pas leurs livres en avant. On ne peut pas tout avoir dans une librairie. On fera des choix et on commandera seulement si le client nous le demande», indique-t-elle. Plusieurs boutiques auraient déjà renvoyé aux éditeurs les titres sélectionnés par les jurés, ou directement leurs ouvrages, tels Frédéric Beigbeder ou Patrick Besson. Selon Mélanie Le Saux, Bande de Français est un livre, certes intéressant, mais «mal édité». «Un professionnel de l'édition s'arracherait les cheveux», regrette-t-elle.

Guillaume Husson attend avec impatience la prochaine sélection du jury du prix Renaudot, qui tombera début octobre. «Ce sera la meilleure des réactions, on verra s'ils ont compris, ou non, le péril que représente Amazon, indique-t-il. Ce géant américain a une stratégie mortifère pour le marché du livre en général.»

Parmi les dix jurés, les avis sont loin d'être tranchés. Patrick Besson défend ardemment son choix. Dans Le Point, où il est chroniqueur, il a  spécifié: «Bande de Français est un témoignage sur la vie quotidienne de rêve en Israël, sauf quand elle tourne au cauchemar. Presque tout, chez Koskas, tourne toujours au cauchemar, y compris sa carrière littéraire. (...) Pour qu'un tel auteur en soit réduit à s'éditer lui-même, faut-il que le sort se soit acharné sur son style.» Georges Olivier Châteaureynaud reconnaît lui qu'une «erreur a été commise». «C'est regrettable, avoue-t-il. Je n'ai pas prêté grand attention au fait que c'était un livre autoédité et distribué par Amazon. Je comprends les librairies car il y a une importance symbolique dans ce choix.» D'après lui, «le livre n'a aucune chance d'arriver au bout». Le nom de l'écrivain(e) gagnant du prix Renaudot, qui succédera à Olivier Guez et La disparition de Josef Mengele (Grasset), sera révélé le 7 novembre.

Source: Le Figaro

 

 

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