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28 février 2019

Cession des éditions Kaléidoscope à l'Ecole des loisirs

éditions Kaléidoscope école des loisir

Aujourd’hui, Isabel Finkenstaedt a décidé de prendre sa retraite en cédant sa maison d’édition à l’école des loisirs, son partenaire et diffuseur historique, qui a déjà repris de nombreux titres de Kaléidoscope dans sa collection d’albums poche les Lutins

Créées en 1989 par Isabel Finkenstaedt, les éditions Kaléidoscope ont réussi à forger un catalogue prestigieux d’ouvrages pour les enfants, leur permettant de s’identifier, de s’évader ou de retrouver des situations familières. Pendant ces trente années, Kaléidoscope a permis de faire connaître en France de nombreux auteurs anglo-saxons (dont Anthony Browne, Oliver Jeffers, Emily Gravett ou David McKee…). La maison a aussi accompagné dans leur parcours de nombreux auteurs français comme Geoffroy de Pennart, Marianne Barcilon, Christine Naumann-Villemin, Kris Di Giacomo, Michaël Escoffier… Chaque œuvre est un coup de cœur que la maison a su installer et défendre avec passion.

Source: L'école des loisirs

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26 février 2019

Hausse de la lecture chez les utilisateurs de livres numériques aux Pays-Bas

Lecture ebook Pays Bas

Les ebooks sont des formats de lecture à part entière. Si plusieurs études veulent nous faire croire que ce format n’intéresse pas les lecteurs, un sondage vient bousculer les préjugés. Selon les chiffres publiés par KVB Boekwerk / GfK la lecture d’ebooks incite plutôt à lire plus, notamment aux Pays-Bas, là où l’étude a été réalisée.  Selon cette étude, 38% des consommateurs ont lu, en 2018, au moins un livre numérique et un quart des lecteurs ont utilisé un service d’abonnement tel que Kobo Plus ou autre. Si seulement 6% des personnes interrogées lisent exclusivement en numérique, la majorité utilise les deux supports papier et ebook. 68% lisent en numérique depuis 2 ans ou plus et 1/3 lisent au moins un livre numérique par semaine. A noter que 43% des personnes interrogées disent lire des livres numériques gratuits mais téléchargés légalement. Paradoxalement, 42 % des répondants reconnaissent ne pas savoir faire la différence entre un ebook disponible légalement et illégalement. 

Un lecteur sur 3 de livres numériques déclare avoir lu davantage depuis qu’il a commencé à utiliser ce format. Ils n’opposent pas pour autant papier et numérique. Pour eux, un livre papier, permet de s’impliquer davantage dans l’histoire, selon les résultats. Les ebooks gagnent quant à eux, sur le confort: une majorité de lecteurs utilisent des options telles que le réglage de la police pour améliorer l’expérience de lecture et le mode nuit. De plus, lire des ebooks permet d’accéder à plus d’informations facilement : dans le dictionnaire ou sur Internet. Les autres avantages concernent, la disponibilité 24/24, la limitation de l’encombrement de la bibliothèque, mais tous regrettent le fait qu’on ne puisse les prêter…

Toutefois, 32% des lecteurs considèrent qu’on n’a pas l’impression de lire un livre quand on le lit en numérique, et, 1/4 des sondés notent que les livres ne sont pas toujours disponibles sous forme numérique. Concernant le prix des ebooks, 7 lecteurs sur 10 les trouvent encore trop chers. Les lecteurs de moins de 50 ans, en particulier, trouvent que le prix des livres numériques est trop élevé. Dans l’ensemble, les lecteurs pensent qu’un livre numérique coûte en moyenne 12,90 euros, alors qu’en réalité, au Pays-Bas, le prix moyen est de 8,96 euros. 21% des acheteurs de livres numériques en achètent au moins une fois par mois. Bol.com est de loin le fournisseur le plus utilisé; 83% des lecteurs y achètent leurs livres numériques, suivi par Kobo avec 22%.

Le marché des livres audio est en hausse: un quart des répondants s’y sont essayés au cours des 12 derniers mois. 9% des sodés déclarent avoir écouté un livre audio complètement au cours des 48 dernières heures. Les lecteurs de livres numériques écoutent des livres audio plus souvent que ceux qui n’en lisent jamais: 35% des lecteurs d’ebooks affirment écouter des livres audio. 8% indiquent écouter un livre audio, une fois par semaine. Au cours des 12 derniers mois, 13% des Néerlandais ont lu un livre numérique et écouté un livre audio.

Source: Idboox

23 février 2019

Festival de BD de Solliès-Ville annulé en 2019

Festival bd annulé

 « Voilà. Ça va être une année blanche. » C’est ainsi que le maire de Solliès-Ville (Var), Roger Castel, a annoncé hier qu’il n’y aura pas de festival de BD l’été prochain sur la place du village, à son grand regret. En promettant immédiatement qu’il fera tout pour relancer la manifestation, dès 2020.

Quelques mois après l’édition 2018, celle du trentième anniversaire de ce petit festival convivial à la renommée internationale, l’équipe d’ALiEn , l’association organisatrice, a décidé de jeter l’éponge. Son président, Pascal Orsini, s’en est expliqué hier, dans le bureau et en présence du maire Roger Castel.

Principale raison évoquée : le plan de circulation et de stationnement, jugé trop contraignant par les organisateurs.

« Nous n’avons pas de problème avec la sécurité, on comprend très bien que c’est obligatoire, mais le plan de circulation mis en place ces trois dernières années par l’adjoint à la sécurité, avec l’appui des gendarmes et de la préfecture, nous paraît aberrant, explique Pascal Orsini. Partout on entend les gens nous dire : je ne viens plus, on ne peut pas circuler et se garer ! »

Ce plan de circulation oblige notamment les habitants qui vivent au-delà du village à faire un détour de 25 minutes, par Solliès-Toucas et Solliès-Pont, pour revenir vers le village.

« On se retrouve avec moins de monde, une fréquentation en baisse autour de 10 000 visiteurs quand on est monté jusqu’à 20 000, et malgré ça, on nous impose toujours plus de contraintes » constate, dépité, Pascal Orsini.

Autour de cette question, les relations se sont tendues avec l’adjoint à la sécurité, jusqu’à une altercation, l’été dernier, où le ton est monté. Pascal Orsini ne remet pourtant pas en cause le soutien de la mairie.

« C’est vrai que M. Castel, comme M. Geoffroy avant lui, nous a toujours soutenu un maximum. Et je tiens vraiment à le souligner. Mais, poursuit-il, nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions : passer des mois, à une trentaine de bénévoles, à tout faire pour que tout se passe le mieux possible et voir nos efforts réduits à néant (...) J’ai siégé à la commission sécurité. Tout ce qu’on a pu proposer - circulation alternée, navettes - est balayé d’un revers de la main. »

Les contrariétés se sont accumulées. « L’an dernier, raconte encore Pascal Orsini, j’ai dû remplir un dossier sécurité pour la préfecture, il y avait une partie pour l’association, une autre pour la mairie. Une semaine avant le festival, par retour de mail, j’ai découvert qu’en cas de problème de sécurité, j’étais le seul responsable ! Alors que je ne décide de rien, c’est quand même un peu dur ! »

Alerté, Roger Castel était intervenu et les deux hommes avaient porté ensemble cette responsabilité, Pascal Orsini découvrant par la même occasion qu’il l’avait assumée seul l’année précédente… sans le savoir !

Il y a donc cette question de la sécurité, sur fond de tensions entre ALiEn et l’adjoint à la sécurité, qui a fait déborder le vase.

Mais il y a aussi tout le reste, que Pascal Orsini concède sans détourner le regard. « Le festival coûte cher : 100 000 euros l’an dernier pour le trentième anniversaire, un peu plus que d’habitude, mais on avait fait revenir beaucoup d’auteurs, dit-il d’abord. Et puis il n’y a que peu de retombées pour le village, à part pour les restaurateurs. Les libraires et bouquinistes viennent d’ailleurs, les auteurs logent à l’hôtel sur une autre commune… » Et il finit par lâcher : « on ne sent plus la même implication dans le village ».

« Dans ces conditions, conclut-il, on ne peut pas s’attendre à un énorme soutien de la population, surtout maintenant qu’ils sont obligés - et moi aussi ! - de faire un détour de 25 minutes en voiture. Je peux le comprendre. »

Le maire, Roger Castel, qui l’a longuement écouté, prend à son tour la parole.

« Quand nous avons été élus en 2014, c’était avec la ferme intention de tout faire pour pérenniser le festival. Nous avons été là quand il y a eu des problèmes financiers en 2015 (...). Puis s’est greffé le problème des attentats avec les contraintes liées à la sécurité qui en ont découlé, par exemple l’obligation de confiner l’ensemble de la manifestation sur la place. On nous a interdit les remises de prix sur l’esplanade du château ! »

Pour autant, tout en renouvelant « toute son amitié » à Pascal Orsini - « Faire ce qu’il a fait, je lui tire mon chapeau » -, le maire de Solliès-Ville soutient sans faille son adjoint à la sécurité Alain Badour.

« Il est carré sur ce sujet de la sécurité, même si c’est parfois trop carré. Je peux entièrement me reposer sur lui et je l’en remercie. On a vite fait, de nos jours, de jeter un maire en prison au moindre problème. »

Son regret, sa contrariété même, c’est « de ne pas avoir été prévenu plus tôt ».

« On aurait pu trouver des solutions, on peut toujours discuter. Je suis dégoûté de ne pas avoir le festival cet été. La BD, c’est l’image de Solliès-Ville. Mais là, ça ne me laisse pas le temps de me retourner. Je ferai tout ce qui est possible pour relancer un festival, dès 2020. »

Pas fâchés, mais visiblement amers, les deux hommes avouent que la décision est dure à avaler.

« Je n’ai pas bien dormi ces dernières nuits, ça m’a vraiment affecté », concède Roger Castel.

« C’est dur, avait lâché Pascal Orsini quelques minutes plus tôt. C’est un investissement qui dure depuis trente ans, dans lequel j’ai impliqué toute ma famille, des amis. J’ai noué des amitiés très fortes avec des auteurs. On n’a pas pris la décision comme ça. On l’a longuement réfléchie, et ce n’est une surprise pour personne, on en a parlé dès l’été dernier. C’est dur, répète-t-il, en retenant des larmes qu’on devine pas loin. Et ça va être très très dur l’été prochain. »

Ils ne sont sûrement pas tout seuls avec leurs regrets. Les amateurs de BD aussi doivent l’avoir en travers de la bulle.

Source: Var Matin

 

 

22 février 2019

Fermeture du locker d'Amazon à Epinal

locker amazon

Les démarches d'Isabelle Colin, responsable de la librairie "Quai des mots" à Epînal (88) ont fini par payer. Le "locker" Amazon situé en face de son commerce ne fonctionne plus depuis jeudi 21 février au soir. Mardi 19 février 2019, la petite librairie indépendante  s'était attaqué à Amazon  géant mondial du commerce sur internet en portant l'affaire devant la justice. Les clients, les riverains et le réseau des librairies indépendantes ont apporté leur soutien à Isabelle Colin.

La libraire et son avocat n'ont toujours pas reçu de confirmation officielle de la part d'Amazon et en cas de silence prolongé, donc d'absence de garanties, le"Quai des mots" se réserve le droit de poursuivre la  procédure judiciaire en référé et de demander le réglement d'une astreinte journalière. 

Source: France 3 Grand Est

 

21 février 2019

Les bouquinistes parisiens au Patrimoine culturel immatériel français

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Le comité du patrimoine ethnologique et immatériel a approuvé, lors de sa séance du 6 février, l’entrée des bouquinistes parisiens au Patrimoine culturel immatériel français. Les savoir-faire des libraires des quais de Seine figurent dorénavant aux côtés de la fabrication des chisteras, de la pendulerie et du repas gastronomique des Français sur la liste dressée par le ministère de la Culture.
 
"Complémentaires des libraires d'ancien et de neuf, en boutique ou marché, les bouquinistes des quais de Paris ont développé depuis la fin du XVIe siècle, autour du Pont Neuf et des quais maçonnés des deux rives, un savoir-faire caractérisé par de multiples spécificités: pratique à ciel ouvert, sélection spécifique des livres vendus, absence de nouvelles technologies, modèle micro-économique…", indique la fiche rédigée par le ministère.

Les bouquinistes, peut-on lire, "sont partie prenante de l’imaginaire et du paysage parisien: on ne peut concevoir ni imaginer les quais parisiens sans leurs fameuses boîtes vertes et leurs propriétaires".
 
Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris s’est réjoui d’une "belle victoire", qui est aussi une "première étape" vers l’inscription des traditions et savoir-faire des bouquinistes au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco.

En mai 2018, le Conseil de Paris avait voté un vœu adressé au ministère de la Culture à l’appui de cette demande, seul l’Etat étant habilité à porter des candidatures auprès de l’institution internationale. La prochaine session d’examen des dossiers par l’Unesco aura lieu aux mois de novembre et décembre.

Source: Livres Hebdo

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20 février 2019

Les Priix Bologna Ragazzi 2019 dévoilés

Bolognaregazzi

Les fameux BolognaRagazzi 2019 ont été dévoilés le 18 février et récompensent cinq éditeurs français, les éditions Thierry Magnier, Albin Michel Jeunesse, Actes Sud Junior, Les éditions des éléphants et Bayard. Ils étaient sept en 2018 à recevoir quatre prix et quatre mentions, et six en 2017 à se partager un prix et six mentions. Les récompenses leur seront remises le 1eravril, premier jour de la 56e Foire du livre de jeunesse de Bologne, qui se déroule du 1er au 4 avril 2019.   Le jury composé cette année de l’Américain Gillian Engberg, conseiller en littérature pour la jeunesse, du Portugais Jorge Silva, directeur artistique, de la Russe Maria Vedenyapina, directrice de la Bibliothèque nationale pour enfants de Russie et l’Italienne Elena Giacomin, co-fondatrice de la librairie La casa sull’albero, a choisi parmi 1 558 titres venus de 43 pays, soit une centaine de plus qu’en 2018. Une nouvelle catégorie "Toddler" (Bambin), qui distingue des titres pour les enfants de moins de trois ans a été créée cette année et remplace "Art, architecture et design" et "Books and seeds" des éditions précédentes. Aux côtés de Puppet, Plum Pit, Plum, Plank, and back to Puppet, de Vojtech Masek et Chrudos Valousek (Baobab, République tchèque) qui remporte le prix dans la catégorie "Fiction", A travers, de Tom Haugomat (Thierry Magnier) et Et puis, d’Icinori (Albin Michel Jeunesse) remportent chacun une mention, ainsi que The Moon over the apple orchard, de Kwon Jeong-saeng et Yoon Mi-sook (Changbi Editores, Corée du sud). Chaque seconde dans le monde, de Bruno Gibert (Actes Sud Junior) et Rue des Quatre-vents, de Jessie Magana et Magali Attiogbe (Les éditions des éléphants) se voient décerner une mention dans la catégorie "Non Fiction", dont le prix revient à l’Atlas das viagens and dos exploradores, d’Isabel Minhos Martins et Bernardo P. Carvalho (Planeta Tangerina, Portugal). Deux autres mentions distinguent Orbis sensualium pictus. El mundo en imagenes, de Johannes Amos Comenius et Paulo Kreutzberger (Libros del zorro rojo, Espagne), et Kvinner the kamp, de Marta Breen et Jenny Jordahl (Cappelen Damm, Norvège). Alors que A dormir, gatitos !, de Barbara Castro Urio (Zahori Books, Espagne ; paru en France en août 2018 sous le titre Au lit les chats ! chez Saltimbanques) est couronné par le nouveau prix "Toddler", décerné à des livres pour les enfants de moins de trois ans, Mes animaux tout doux du jardin, de Xavier Deneux (Bayard) reçoit une mention tout comme We sang you home, de Richard van camp et Julie Flett (Orca Books Editores, Canada) et Kominiarz-Piekarz, de Dominika Czerniak-Chohnacka (Wydawnictwo Dwie Siostry, Pologne). Le jury a aussi attribué une mention pour l’ensemble de son œuvre à l’illustratateur italien Attilio (de son vrai nom Attilio Cassinelli). Julian is a mermaid, de Jessica Love (Candlewick Press, Etats-Unis) remporte le prix dans la catégorie "Première Œuvre" tandis que A shadow, de Chae Seung-yeon (Bandal, Corée du sud) et Everest, de Sangma Francis et Lisk Feng (Flying eye books, Royaume-Uni) reçoivent chacun une mention. Le prix "Nouveaux Horizons" est décerné à A history of pictures for children, de David Hockney et Martin Gayford et Rose Blake (Thames & Hudson, Royaume-Uni) tandis qu’une mention revient à Museo Media Vaca, signé par 31 illustrateurs (Media Vaca, Espagne).
 
Parallèlement un second jury, sous la direction de Warren Buckleiner, de la Children’s Technology Review, a décerné des BolognaRagazzi Diigtal Awards à Montessori Preschool (Edoki Academy) dans la catégorie "Education" et au site Bayam (Bayard) dans la catégorie "Contenu pour bibliothèque". Le prix "Fiction" couronne The gardens between (The Voxel agents, Australie) et le prix "Réalité augmentée", Wonderscope. A brief history of amazing stunts(Preloaded/within, Royaume-Uni). Des mentions ont été attribuées à Affamato come un lupo (Minibombo, Italie), Spitkiss (Playdius/Triple Topping, Danemark), Fiete world (Ahoii entertainment UG, Allemagne) dans la catégorie "Fiction" ; à Ghost-o-matic (Carlton books, Royaume-Uni) dans la catégorie "Réalité augmentée" ; à Lexi’s world (Pop pop pop, Etats-Unis) et MixerPiece(Giuseppe Ragazzini, Italie) dans la catégorie "Education"; et à Kidomi (Fingerprint Digital inc, Etats-Unis) dans la catégorie "Contenu pour bibliothèque".

Source: Livre Hebdo

18 février 2019

Une action en justice contre Amazon

libraire Amazon justice

Nouveau chapitre dans l’affaire qui oppose la librairie indépendante Le Quai des Mots à Epinal (Vosges) à Amazon, le géant du e-commerce. Sa responsable entame l’attaque en justice pour concurrence déloyale. 

Son coup de gueule en décembre dernier, à l’encontre d’Amazon, le géant d’e-commerce, qui a installé un casier de livraison de manière illégale, à la gare, juste devant sa librairie n’était pas passé inaperçu. Isabelle Colin, la patronne du Quai des mots entame un nouveau chapitre de cette histoire rocambolesque. Un rebondissement aux vagues ressemblances avec une certaine fable de la Fontaine : « le pot de terre contre le pot de fer ».

La libraire, avec l’accord de son actionnaire majoritaire (l’évêché) a saisi le cabinet spinalien Synergie avocats via l’ex-bâtonnier Me Olivier Cousin, afin de mener une action en justice à l’égard du géant du e-commerce nord-américain (et la SNCF qui accueille le casier jaune de la discorde), pour « concurrence déloyale. »

Comme l’explique la missive qui a été envoyée en date du 15 février 2019 aux deux « impétrants », la SNCF et la société Amazon, qui commercialise des millions de livres « sont indéniablement concurrentes. Et leur proximité géographique entre les établissements exploités accroît encore le phénomène. »

Deuxième fait pointé par l’avocat et sa cliente : « l’installation du casier réalisée au mépris total de la réglementation applicable. » Comme le rappelle la commerçante, « Quand je me suis installée avec la librairie BD L’Octopus rue Maréchal Delattre de Tassigny, il y a bientôt deux ans dans le secteur de la gare classé par les monuments historiques, j’ai respecté les règles au niveau esthétique. Pourquoi il y aurait-il deux poids deux mesures pour Amazon, qui impose sans autorisation cette box horrible sur une façade bois conçue par un cabinet d’architecte professionnel avec l’accord des bâtiments de France ? »

Enfin, la trésorière de l’association des libraires indépendants voit dans cette action, un bon moyen d’éveiller le public à sa manière de consommer. 

« Quand j’ai alerté l’opinion sur ce sujet, j’ai eu beaucoup de témoignages de sympathie et de gens qui ont avoué avoir changé leur comportement suite à ce coup de gueule. » Une forme de résistance assumée pour cette commerçante engagée, qui n’a de cesse de faire vivre le réseau du livre et ses indépendants avec les difficultés inhérentes à une filière fragile. « C’est clair que je ne me bats pas contre le géant Amazon et son style de commerce à grande échelle. J’entends simplement plaider la cause des petites librairies qui comme nous font ce qu’elles peuvent pour résister et apporter un service de qualité et de conseil aux lecteurs. Et ce casier installé devant mon commerce sans autorisation n’a pas à être là. » Pour info, la SNCF a accepté cette installation, sans demande d’autorisation préalable auprès de la municipalité spinalienne. Le maire de la ville Michel Heinrich a rappelé à l’ordre l’entité. Qui depuis a monté un dossier. La balle est actuellement dans le camp de l’architecte des bâtiments de France. Et dans les mains de la justice depuis ce début de semaine…

Source: Vosges Matin

17 février 2019

Hausse significative des visites sur le site Bibliothèque et Archives nationales du Québec

BANQ

Le portail internet de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a enregistré 2,6 millions de visites en 2018, une augmentation non négligeable de 40 %. Au chapitre des visiteurs uniques, la hausse est plus forte encore, à 50 %, a précisé l’institution culturelle, par communiqué. Plus de 800 000 documents patrimoniaux ont été téléchargés, encore là en nette croissance, à 65 %, conséquence de la numérisation et de la mise en ligne du patrimoine documentaire québécois, notamment.

Dans le cadre du Plan culturel numérique du Québec, lancé à l’automne 2015, BAnQ mise plus que jamais sur la numérisation pour faire rayonner ses contenus. Elle met d’ailleurs à la disposition du public plus de cinq millions de documents patrimoniaux, plus de 210 000 livres numériques et plus de 200 ressources numériques externes.

«Levier puissant, le numérique permet de montrer et de diffuser les richesses culturelles patrimoniales et actuelles du Québec partout sur le territoire québécois et dans le monde. Je me réjouis de la performance des collègues qui enrichissent en permanence l'offre numérique de BAnQ», a dit Jean-Louis Roy, président-directeur général de BAnQ.

Source: Le Journal de Montréal

16 février 2019

Signature d'un partenariat entre Hachette Livre et l’association Nos quartiers ont des talents

Partenariat insertion

Le P-DG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, et le président et cofondateur de l’association Nos quartiers ont des talents (NQT), Yazid Chir, ont signé, vendredi 15 février, un partenariat portant sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés issus de milieux sociaux modestes. Le groupe mondial d’édition est ainsi la première structure d’édition à rejoindre le réseau NQT. Elle s’engage à mobiliser des managers bénévoles pour qu’ils accompagnent des jeunes diplômés de moins de 30 ans (niveau bac +3 et plus) suivis par l’association dans leur démarche d’insertion professionnelle. En plus de l’implication des parrains et marraines, Hachette Livre a annoncé l’organisation d’un forum sur les métiers de l’édition et le recrutement à destination des jeunes du dispositif NQT en recherche d’emploi ou d’alternance. Arnaud Nourry, qui s’est d’ailleurs proposé comme parrain, avait déjà signé en novembre 2017 une convention avec Sciences Po visant à accompagner les étudiants issus des conventions éducation prioritaire via des stages et des tutorats.

Le réseau NQT fédère quelque 700 entreprises, collectivités et institutions engagées pour l’égalité des chances. Au total, l’association réunit depuis sa création plus de 12000 parrains et marraines bénévoles, dont 70% occupent des postes de direction.

Source: Livres Hebdo

14 février 2019

Lancement du Prix UNICEF de littérature jeunesse 2019

prix unicef littérature jeunesse

En collaboration avec Le Livre de Poche, la Bibliothèque Nationale de France et le programme EnJeu[x], et avec le soutien d’Agnès Ledig et de Maxime Chattam, UNICEF France lance la 4e édition du Prix UNICEF de littérature jeunesse. Jusqu’au 15 septembre prochain, les enfants de 3 à 15 ans sont invités à élire leur livre préféré dans leur catégorie et les jeunes de 15 à 20 ans à s’exprimer en participant à un concours d’écriture. En cette année qui marque le 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la thématique choisie pour le prix est « Héros et héroïnes du quotidien, petits et grands combats de société », pour mettre en avant les actions héroïques d’enfants et d’adolescents au quotidien. Des figures emblématiques historiques aux actions solidaires dans la vie de tous les jours, le Prix UNICEF de littérature jeunesse 2019 célèbrera des histoires d’enfants qui, par leur engagement personnel, sont devenus acteurs du changement dans la fiction ou la réalité.

Pour que les livres les plus plébiscités puissent être élus, UNICEF France propose à son réseau Villes amies des enfants et à l’ensemble des structures éducatives et culturelles du territoire d’engager les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans à lire et à noter les livres sélectionnés en famille, dans leurs écoles, centre de loisirs, médiathèques et bibliothèques et ainsi rejoindre les 270 établissements déjà participants. Pour accompagner la lecture, des outils pédagogiques ont été réalisés avec l’aide du programme de recherche de l’Université d’Angers, EnJeu[x] (Enfance et Jeunesse), partenaire du Prix UNICEF de littérature jeunesse depuis la création du Prix. Ces outils sont disponibles en téléchargement gratuit sur le site myunicef.fr.

Dans le cadre du Prix UNICEF de littérature jeunesse, parrainé à nouveau par l'écrivain Maxime Chattam, les jeunes de 15-20 ans sont invités pour la seconde année à participer à un grand concours d’écriture dont la marraine sera l’écrivaine Agnès Ledig.L’année dernière, plus de 500 jeunes avaient participé au concours d’écriture pour partager leurs textes sur le déracinement et l’exil. Cette année, ces jeunes écrivains en herbe pourront de nouveau s’essayer à l’écriture (Poésie, slam, nouvelle, écriture collaborative…) mais cette fois-ci en lien avec la thématique « Héros et héroïnes du quotidien, petits et grands combats de société ». Avec leurs mots, leurs styles et leurs vécus, ces jeunes mettront à l’honneur les combats quotidiens ou exceptionnels des enfants. Les jeunes lauréats verront leur texte publié au Livre de Poche l’année prochaine, dans un recueil dont les bénéfices seront reversés à UNICEF.

« Que pourrait-on espérer d’un monde sans jeunesse ? Découvrir les livres préférés des enfants, lire les mots des adolescents, les encourager à la lecture, à s’exprimer, à écrire et faire part de leurs idées, c’est ce que me permet le Prix UNICEF de littérature jeunesse, dont je suis fier d’être le parrain depuis le début du projet », explique Maxime Chattam.

« Nous nous devons de donner la parole aux enfants quel que soit leur âge car leur rôle est déterminant dans la société et dans la marche du monde. En cela, l’écriture est un outil formidable pour s’emparer d’un sujet, y réfléchir et partager ses idées. Je suis très heureuse, en tant que marraine du concours d’écriture des 15-20 ans, de les accompagner dans cette prise de position sur ce thème passionnant des « héros du quotidien » à travers les textes qu’ils produiront », ajoute Agnès Ledig.

Source: UNICEF 

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