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20 mars 2019

L'actualité en poésie sur LCP

poème d'actu

A l’occasion de la journée mondiale de la poésie jeudi 21 mars, LCP lance une nouvelle collection de programmes courts, des poèmes racontés et mis en images, qui seront diffusés sur son antenne, disponibles sur LCP.fr et sur les réseaux sociaux de LCP et de Culture Prime (France Télévisions). « Le Poème d’actu », c’est deux fois par mois, à l’image d’un billet d’humeur, une vidéo illustrant un poème écrit et dit par Thomas Deslogis, composé autour d’un sujet d’actualité. Les textes sont mis en image par Anaïs Caura, à travers une écriture conçue pour pouvoir être partagée sur les réseaux sociaux. Ce format original, avec jeux de mots et d’images, fait coexister culture et actualité, pour réfléchir différemment sur les grands sujets politiques et de société.
 
Le premier poème sera consacré au thème suivant «  Le Grand Débat », en diffusion sur LCP jeudi 21 mars à 09h28, 17h58, 21h58 et 00h31.   La Collection « Le poème d’actu » est une production My Fantasy (Antoine Piwnik) , LCP-Assemblée nationale  et France Télévisions.

Source : Communiqué  de presse LCP

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19 mars 2019

Déficit d'image pour les bibliothèques en France

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Lors de la rencontre organisée lundi 18 mars à Livre Paris intitulée "Les bibliothèques municipales vues par les non-usagers", ont été présentés les premiers résultats de l’enquête qualitative commandée par le service du livre et de la lecture du ministère de la Culture. Réalisée par Ipsos, cette enquête repose sur 32 entretiens d’environ une heure avec des personnes qui ne fréquentent pas les bibliothèques, réalisés dans plusieurs villes de France, dont Caen, Limoges, Dijon et plusieurs communes de Seine-Saint-Denis. "Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, les gens avaient beaucoup de choses à dire sur ces lieux que, pourtant, ils ne fréquentent pas", a souligné Régis Suteau, directeur des études qualitatives chez Ipsos.

Cette enquête a permis à Ipsos de définir trois profils de "non-usagers" et "abandonnistes", c'est à dire d'anciens usagers qui ont cessé de fréquenter les bibliothèques. Ipsos a appelé "les défenseurs", les personnes appartenant au premier profil. Généralement issus de la catégorie des CSP+, ces personnes ont un rapport important à la lecture, sans être de gros lecteurs, et achètent volontiers les livres qu’ils lisent. Ils considèrent que les bibliothèques sont utiles essentiellement pour les gros lecteurs ou les gens qui n’ont pas les moyens d’acheter les ouvrages. Le 2e profil est celui des "zappeurs". Ils consacrent leur temps de loisirs aux réseaux sociaux et sur les plateformes de diffusion de films et musique et déclarent ne pas avoir le temps de se rendre en bibliothèque. La lecture est pour eux une activité occasionnelle. Le 3e profil est désigné par le terme des "outsiders". Constitués par les faibles lecteurs, qui ont souvent de mauvais souvenirs des bibliothèques, liés à une expérience scolaire peu positive, ils considèrent que la bibliothèque n’est pas pour eux et n’ont pas envie de s’y rendre.

Les habitants consultés par Ipsos ont en tête trois images de bibliothèque : le grand établissement de centre-ville, souvent un bel édifice architectural, mais dans lequel ils n’ont pas envie de se rendre car ils l’imaginent comme un lieu austère, où le silence s’impose. La deuxième représentation concerne les médiathèques de taille intermédiaire, perçues comme assez laides et à l’architecture datée, qui servent essentiellement aux enfants. Viennent ensuite les petites bibliothèques, situées dans une salle de la mairie, dont on ne connaît ni les horaires ni les activités.
 
"Malgré ces représentations assez négatives, les personnes que nous avons interrogées pensent que les bibliothèques sont importantes pour leur mission de conservation des livres, pour leur valeur en tant que monument, et pour leur présence symbolique dans la ville, a expliqué Régis Suteau. La valeur des bibliothèques n’est pas remise en cause, mais elles ne donnent pas envie".
 
Ces représentations peu attractives semblent difficiles à battre en brèche. "Quand on leur demande ce qui pourrait les attirer en bibliothèque, les habitants interrogés n’ont aucune idée à proposer", a poursuivi le directeur des enquêtes qualité d’Ipsos. L’offre de CD et de DVD, loin d’être attirante, renforce au contraire l’image dépassée des bibliothèques auprès de ce public, qui considère ces supports comme datés. "Les non-usagers ne voient pas les bibliothèques comme des lieux de rencontre et d’échange", a précisé Régis Suteau.

Source: Livres Hebdo

18 mars 2019

Légère hausse de l’usage du livre numérique

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Dévoilé ce lundi 18 mars à Livre Paris, sur le stand des coulisses de l’édition, le baromètre annuel organisé par la Société des gens de lettres (SGDL), le Syndicat national de l’édition (SNE) et la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (SOFIA) _Pagesa enregistré une légère reprise de l’usage du livre numérique: 22% des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà lu un livre numérique, contre 20% l’an dernier, et 21% en 2017. Par extrapolation, 12 millions des Français auraient donc déjà lu un livre numérique. La lecture du livre numérique reste générationnelle: 34% des 15/24 ans la pratique, contre 12% pour les plus de 65 ans. Elle est aussi toujours en phase de découverte: "39% des lecteurs actuels ne l’étaient pas il y a un an", selon l’étude. Et elle concerne avant tout les grands lecteurs: 16% lisent plus de 20 livres numériques par an, et 31% plus de 20 livres imprimés. La lecture numérique entraîne un effet de substitution à la marge: 22% des lecteurs numériques achètent moins de livres qu’avant, 17% en achètent plus. Le recours à une offre illégale progresse de 5 points (22% des lecteurs), "e plus souvent pour des raisons de disponibilité des titres", selon le baromètre. 50% des répondants déclarent avoir déjà acheté un livre numérique, et un tiers d’entre eux en achètent plus de 5 par an, dépensant plus de 100 euros. 43% des acheteurs sont passés par leur smartphone. Un tiers se fournit en livres gratuits, notamment du domaine public, ou en bibliothèques. Le prix médian des achats est à 8 euros. 37% des acheteurs se disent attentifs aux promotions. 37% des acheteurs utilisent une application de lecture (Kindle d’Amazon, iBooks d’Apple, Kobo, Google play, Izneo) pour commander leurs livres, contre 39% qui passent par des sites Internet où se retrouvent une partie des mêmes revendeurs (Amazon, Apple, Kobo, etc., soit 29% de ce sous-ensemble), derrière les sites des grandes surfaces spécialisées (14%: Fnac, Leclerc, Cultura), mais devant ceux des librairies (6%: Furet du Nord, Procure, Chapitre, Dialogue, parmi ceux qui sont cités). Et 21% des utilisateurs ont déjà emprunté un livre numérique en bibliothèque. L’ordinateur portable est l’appareil le plus utilisé(40% des lecteurs, +7 points), devant la tablette (38%, +3 points), le smartphone (37%, + 7 points), la liseuse (32%, + 9 points) et l’ordinateur fixe (21%, -1 point). Les trois catégories de livres les plus lus en numérique sont la littérature (69%), loin devant les essais (33%) et le pratique (29%). Par ailleurs, 14% des répondants déclarent aussi avoir déjà écouté un livre audio (+2 points), et 7% disent l’envisager. "Ce sont les mêmes résultats que ceux observés pour le livre numérique il y a 7 ans" remarque le baromètre. Ce sont plutôt déjà de grands lecteurs, et des jeunes. Le smartphone est en tête des appareils utilisés (43%), devant les tablettes (33%) et les ordinateurs portables (31%). Les achats numériques arrivent en tête (34%), loin devant les CD maintenant (14%), mais les usages gratuits sont importants: 30% des lecteurs empruntent leurs livres audio en bibliothèque, et 17% à des proches.

Source: Livres Hebdo

17 mars 2019

Les Français de plus en plus séduits par les livres audio

livres audio lecture France

Le salon du livre de Paris a ouvert ses portes au public ce vendredi. C'est la plus grande manifestation littéraire de France. L'occasion de s'arrêter sur une pratique en plein développement: le livre audio.  Ça se passe porte de Versailles à Paris, jusqu'à ce lundi. Cette année, l'Europe est à l'honneur. 3.000 auteurs sont attendus, dont Michel Bussi, écrivain aux 8 millions de livres vendus. L'occasion de s'arrêter sur une pratique en plein développement: le livre audio. Selon une récente étude Opinea pour la société Audible, 16% des Français ont écouté un livre en 2018 contre 8% en 2017. Les Français écoutent des livres audio sur leur smartphone ou sur leur tablette. Au lit avant de s'endormir, en voiture dans les transports ou en faisant des activités manuelles. Mais comment ces livres sont-ils enregistrés? Dans un studio d'enregistrement parisien, la comédienne, Marie-Eve Dufresne, termine la lecture d'un roman policier:

"J’essaye de faire passer un peu de suspense parce qu’on est quasiment à la fin du livre".  

Cela fait 10 ans maintenant que Marie-Eve enregistre des livres audio. Un vrai travail de comédienne.

"Même si ce n’est pas de la comédie pure, ça nécessite quand même de jouer, d’adopter un ton un peu particulier selon les narrations, selon les climats. C’est formidable de se dire qu’on va embarquer des gens dans l’imaginaire d’un auteur. Des gens qui n’ont pas le temps ou l’envie de lire un livre papier, peuvent prendre du plaisir à écouter".

Et ces auditeurs de livres audio, ils sont de plus en plus nombreux. Constance Stypula est directrice d'Audible France, une société qui commercialise des livres audio.

"Ça vous permet de faire autre chose à côté. Lire un livre ça occupe les yeux tandis que vous avez les yeux libres quand vous écoutez une narration".

Parmi les œuvres les plus écoutées, les romans, les thrillers, les livre de développement personnel. Que les Français écoutent le plus souvent dans leur lit ou au volant.

Source: BFM

16 mars 2019

Lauréats du Grand Prix de l’action culturelle de la Sofia

grand prix Sofia

La Sofia, Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit, a lancé cette année la première édition de son Grand Prix de l’action culturelle. Les six lauréats de cette première édition ont été dévoilés ce soir, à Livre Paris.Présentée par Alain Absire, président de la Sofia, Arnaud Robert, vice-président de la Sofia et Gaëlle Bohé, fondatrice du prix Hors Concours, la soirée s’est déroulée dans une ambiance décontractée afin de « promouvoir les projets que nous soutenons et rappeler que la Sofia a un rôle d’importance » comme l’a rappelé le vice-président.
 
Le lauréat du Grand Prix de l’action culturelle est donc « Faites des livres », un festival de littérature jeunesse qui rassemble une douzaine de classes, une trentaine d’auteurs, autour de 80 rencontres afin de promouvoir la lecture, mais surtout le livre auprès de 1 500 jeunes dans la région limougeaude (Saint Junien). Le prix est doté de 3 000 € et va permettre de continuer à soutenir cette manifestation.  Le festival « Lectures sous l’arbre » dédié à la poésie et à la littérature contemporaine entre la Haute-Loire et l’Ardèche, a remporté le prix de l’action culturelle dans la catégorie diversité et une dotation de 1 500 €. Dans la catégorie engagement, le lauréat est « Le légendaire », festival itinérant du conte et de l’imaginaire en Eure-et-Loir a également remporté la somme de 1 500€. La caravane littéraire « so ’70 » des éditeurs des Hauts-de-France, Ornicar, a reçu le prix de l’action culturelle dans la catégorie innovation (1 500€). Sur une vingtaine de dates, la caravane parcourt la région afin d’avoisiner la production éditoriale régionale de son public.  Le prix de l’action culturelle dans la catégorie éducation, revient au Salon du livre en pays d’Apt « Lire pour de beaux lendemain » qui accueille plus de 2 000 visiteurs dont 1 400 élèves le temps d’une manifestation littéraire. Le festival reçoit également une dotation de 1 500€. Enfin, c’est la Quinzaine des éditeurs en librairies qui a été primée dans la catégorie « mise en avant de la chaine du livre », recevant aussi une dotation de 1 500€. Organisée en Pays de la Loire, cette manifestation a pour but de mettre en relation les éditeurs et les libraires en région afin d’aller ensemble, à la rencontre de leur public. 
Source: Booksquad
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15 mars 2019

Gros investissements dans les librairies indépendantes par la Ville de Paris

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La Ville de Paris va lancer un appel à projets doté de 250 000 € afin de soutenir les librairies indépendantes de la capitale. Les projets retenus devront contribuer à dynamiser le tissu économique parisien, renouveler l’offre commerciale des commerces libraires, proposer des équipements et services nouveaux répondant aux besoins de la clientèle. La maire Anne Hidalgo dévoilera ce plan d'aides lors de sa venue à Livre Paris, samedi 16 mars.

"La municipalité va ainsi soutenir financièrement les libraires qui souhaitent améliorer leurs conditions d’accueil ou moderniser leur équipement, notamment en recourant au numérique",  explique le communiqué. Les projets favorisant une plus grande attractivité (et/ou une meilleure insertion dans leur quartier) sont aussi concernés. Sauf exception, un seul dossier par an et par libraire ou par groupement pourra être examiné. Un établissement ne pourra pas bénéficier de plusieurs aides la même année pour le même objet. Par ailleurs, les lots pourront couvrir jusqu’à 70% du montant HT des travaux à réaliser, dans la limite d’un plafond fixé à hauteur de 30 000 euros.

Cet appel à projets dédié sera ouvert à partir du 16 mars et jusqu'au 16 mai 2019. La présentation de ces nouvelles aides précise qu'il s’agira "de contribuer à l’équipement, la modernisation et la dynamisation des librairies parisiennes tout en leur permettant de garder leur attrait initial et leur singularité (proximité, sensibilisation de tous les publics, conseils personnalisés…), et de favoriser leur collaboration avec l’ensemble de la chaîne du livre et de la lecture, leur intégration optimale à l’écosystème parisien des industries culturelles et créatives, et plus globalement aux politiques d’attractivité de la Ville de Paris."

Deux aides seront proposées: l'aménagement ou la rénovation de boutique et l'acquisition d'outils ou de moyens innovants visant à faciliter la gestion interne ou enrichir le lien à la clientèle.

"Les librairies ont un rôle essentiel dans la vie des quartiers et dans l’accès des Parisiens à la culture. Depuis 2014, nous avons réussi à maintenir leur nombre dans la capitale. Cela a été une bataille de tous les instants, aux côtés des professionnels. Ce nouvel appel à projets que je lance avec mon adjoint Frédéric Hocquard[adjoint à la Vie nocturne et à la diversité économique, ndlr] vient prolonger cette action et assurer l’avenir des librairies parisiennes", souligne Anne Hidalgo.

Source: Livres Hebdo

14 mars 2019

Modernisation pour la bibliothèque royale de Belgique

Mont des arts Bruxelles

Pas moins de trois ministres avaient fait le déplacement jeudi midi au Mont des Arts à Bruxelles pour annoncer la bonne nouvelle: à savoir la ministre du Budget Sophie Wilmès (MR) aussi compétente pour la Politique scientifique, le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) qui a la Régie des Bâtiments dans ses attributions, et enfin le ministre flamand du Tourisme Ben Weyts (N-VA). Au final, les missions de KBR, sa nouvelle appellation, resteront les mêmes mais la manière dont celles-ci seront remplies va changer. La bibliothèque va non seulement poursuivre la digitalisation de ses collections mais aussi s’investir dans leur mise en ligne afin de mettre l’information à la disposition du plus grand nombre. Le dépôt légal sera par ailleurs étendu aux publications numériques afin de constituer les archives de l’internet belge. 

Le bâtiment de KBR, situé sur le Mont des Arts en plein coeur de Bruxelles, fera quant à lui l’objet d’une rénovation en profondeur en vue d’une plus grande ouverture et d’une meilleure accessibilité, et ce tant au niveau des infrastructures que des collections, de l’accueil des visiteurs mais aussi grâce à l’organisation d’expositions et la création d’un nouveau musée.

Le 15 octobre 2019, s’ouvrira ainsi dans le Palais de Charles de Lorraine fraîchement rénové l’exposition «The World of Bruegel in Black and White» présentant une série d’estampes du maître flamand dont on célèbre cette année le 450e anniversaire de la mort et conservées dans le cabinet éponyme de KBR. En mai 2020, un nouveau musée destiné à abriter la collection de manuscrits issus de la Librairie des ducs de Bourgogne ouvrira ses portes dans et autour de la chapelle gothique de Nassau, située au coeur de la bibliothèque.

A côté de l’investissement de 7 millions d’euros consenti par la Régie des Bâtiments, Toerisme Vlaanderen et KBR pour l’infrastructure et la scénographie, d’autres institutions comme le fonds Baillet Latour finance la restauration des manuscrits tandis que la Loterie nationale prend en charge le coût des vitrines devant abriter les estampes.

Source: Sud info

13 mars 2019

Toujours autant de lecteurs en France

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Alors que le marché du livre est en berne, les Français lisent toujours autant et aimeraient même lire davantage s'ils en avaient le temps, relève mercredi l'étude bisannuelle du Centre national du livre (CNL) sur "Les Français et la lecture". Selon cette étude, publiée deux jours avant l'ouverture du Salon Livre Paris et réalisée par l'institut Ipsos, 88 % des personnes interrogées se déclarent spontanément lecteurs (contre 84 % en 2017). Plus de neuf Français sur dix (92 %) ont lu au moins un livre, quel que soit son genre littéraire, au cours des 12 derniers mois. En moyenne, au cours des douze derniers mois, les Français ont lu 17 livres au format papier et 4 livres au format numérique. Le nombre de livres lus au format papier ou au format numérique est resté stable par rapport à l'enquête de 2017. "La lecture de livres numériques évolue de manière marginale et ne cannibalise pas le format papier", indique notamment l'étude. Les plus grands lecteurs (qui lisent au moins 20 livres par an) sont d'abord des femmes et des personnes âgées d'au moins 65 ans. Si 50 % des personnes interrogées affirment lire "tous les jours ou presque", ce taux monte à 59 % pour les femmes et à 67 % pour les personnes âgées d'au moins 65 ans.

Les romans, les livres pratiques et les BD, notamment les mangas, sont les trois grandes catégories de livres les plus lus. Mais, dans le détail, le marché du livre semble se redessiner (via les 15-24 ans et les femmes). Les Français ont lu une plus grande variété de genres littéraires qu'en 2017, dont trois sont en nette progression: les mangas-comics, les romans de science-fiction et les livres sur le développement personnel.

Si la lecture reste avant tout une activité de loisirs et de découvertes, la recherche d'épanouissement progresse de manière affirmée. Ainsi, 73 % des personnes interrogées estiment qu'il est "important de lire" pour "être heureux et épanoui".

Comme en 2017 et 2015, l'étude montre que les Français aimeraient lire davantage. Le manque de temps et la pratique d'autres loisirs (surtout pour les hommes et les jeunes) sont présentés comme les premiers freins. Un autre frein est l'absence de librairie près de chez soi ou le sentiment d'un manque de disponibilité des ouvrages recherchés en rayon. Alors que la loi sur le prix unique du livre est en vigueur depuis 1981, 29 % de Français refusent encore d'acheter des livres en librairie en arguant, à tort, que le prix des livres est plus élevé en librairie qu'ailleurs. L'étude montre une progression de l'achat de livres d'occasion (notamment chez les 65 ans et plus) et de la vente de livres sur internet. Enfin, si les lecteurs sont tendanciellement plus nombreux à emprunter des livres en bibliothèque, ils ne s'y rendent néanmoins pas plus régulièrement qu'auparavant même si la plan bibliothèque lancé il y a un an a permis l'extension des horaires d'ouverture dans un peu plus de 200 bibliothèques municipales.

Source: Le Point

10 mars 2019

La bibliothèque Fesch d'Ajaccio sélectionné pour le loto de patrimoine

bibliotheque ajaccio loto patrimoine

Pour cette deuxième édition du loto du patrimoine, 18 sites emblématiques du patrimoine français ont été sélectionnés et la bibliothèque Fesch d'Ajaccio en fait partie. Le loto du patrimoine est un jeu qui a été crée par la Française des Jeux afin de récolter de l'argent destiné à la Fondation du Patrimoine pour assurer l'entretien et la rénovation des monuments de France. La bibliothèque Fesch abrite de précieux et rares ouvrages, dont certains uniques au monde. Elle est classée au titre de monument historique.

La salle patrimoniale de la bibliothèque nécessite des travaux pour la sécurité des personnes et pour celle des livres. C'est pour cette raison que la bibliothèque fait partie des sites qui ont été sélectionnés pour être rénovés. 120 rares ouvrages vont également être restaurés. Ce projet va permettre d'assurer la sauvegarde et la richesse patrimoniale de la bibliothèque.

La FDJ veut étoffer cette année son offre de jeux afin d'obtenir plus de fonds. Deux jeux à gratter devraient être proposés et un tirage exceptionnel du Loto devrait avoir lieu le 14 juillet 2019. L'édition 2018 du loto du patrimoine avait permis de rapporter 22 millions d'euros dédiés à la restauration des sites patrimoniaux choisis par Stéphane Bern.

Source: Corse Matin

9 mars 2019

Un distributeur automatique de livre bientôt à Paris

Yoteq

Chaque jour, ce sont près de 4,1 millions de passagers qui utilisent le métro parisien pour se déplacer. Le temps de leurs déplacements, les occupations qui s’offrent à eux sont finalement assez restreintes : jeux mobiles, réseaux sociaux ou encore lecture d’un livre ou d’une BD. Cette dernière activité tend à être minoritaire par rapport aux autres, malgré une offre littéraire abondante, qui est de fait sous-exploitée. C’est à partir de ce constat que, mi-2016, Franck Dalboussière a fondé la startup Yoteq, basée à la pépinière Hubstart à Roissypôle. Son envie : rendre encore plus accessible l’offre littéraire en s’appuyant sur les nouveaux usages et tendances (numérique, mobilité ou encore économie circulaire) pour à la fois attirer le lecteur vers le livre et rapprocher le livre du lecteur avec comme idée centrale la création de distributeurs connectés et disponibles 24h/24 et 7j/7, installés dans des lieux de passage, comme les gares, aéroports, universités ou encore hôpitaux.

C’est comme ça que sont nées les « colonnes Yoteq », des distributeurs connectés contenant chacun une sélection de 300 ouvrages, livres et bande-dessinée qui sont renouvelés régulièrement selon les nouveautés. Son design reste assez sobre, avec une hauteur de 2m et un espace au sol assez compact d’1m², le tout enrobé d’un code couleur reconnaissable. La machine possède un écran tactile sur lequel vous pourrez explorer les différentes catégories de livres disponibles. Une fois l’ouvrage sélectionné, il suffit de payer par carte bancaire et de récupérer son achat.

La startup développe également pour le futur la possibilité de se connecter à distance aux bornes, via un site ou une application dédiée, pour voir en temps réel le catalogue proposé, réserver votre bouquin et le régler en ligne pour n’avoir qu’à retirer votre dû grâce à un code. L’idée de Yoteq ne s’arrête pas uniquement à la vente du livre, puisqu’il sera également possible de retourner le livre après lecture pendant une période de 2 mois. Cela va permettre aux utilisateurs de moins hésiter à l’achat initial mais surtout de bénéficier d’un avoir pouvant aller jusqu’à 50% du prix du livre en cas de retour, motivant alors un nouvel achat. Ainsi, la borne proposera également des ouvrages d’occasion à prix réduits, pouvant là aussi motiver un achat plus facilement. Le dispositif a été longuement pensé par le fondateur de la startup et son équipe de trois personnes, composée de Camille Ledru, responsable offre et marketing, Nicolas Guiot, développeur et Xavier Paes, associé et responsable informatique, avant d’être présenté au challenge Gare Partagée de la SNCF. Lauréat de ce concours, le projet est depuis en développement avec l’équipe Gares & Connexions ainsi que d’autres startups pour implanter ces machines en gare. Pour son lancement prévu à partir d’avril 2019, Yoteq devrait s’implanter dans trois gares SNCF du réseau Transilien, avec celle à la Bibliothèque François Mitterrand, celle de Magenta à Gare du Nord et enfin à celle d’Haussmann Saint-Lazare. L’idée étant que les retours de livres peuvent être effectués dans n’importe quel distributeur et non celui où vous l’avez acheter.

L’ambition de la startup est de mettre en service près d’une centaine de bornes dans toute la France, en travaillant en collaboration avec les librairies — il est d’ailleurs expliqué clairement dans la campagne que Yoteq ne veut pas remplacer les librairies mais coopérer avec ces dernières afin de leur proposer cet outil pour proposer un point de vente hors des murs de leur boutique. D’autant qu’avec une volonté d’être divers dans sa sélection et de proposer des premiers romans pour faire de la place aux jeunes et nouveaux auteurs, l’initiative semble des plus positives pour le marché du livre. 

La campagne Ulule est sur le point de s’achever, avec encore quelques jours pour aider à réunir 5000 euros. A l’heure où sont écrites ces lignes, 69% de la somme a déjà été réunie. Ce financement participatif servira à 35% à payer les frais d’installation en gare, tandis que 8% seront pour Ulule et que 57% sont dédiés à l’envoi des contreparties. Parmi celles-ci, on peut d’ailleurs retrouver des entrées pour le Salon du Livre de Paris (qui se tiendra à la Porte de Versailles du 15 au 18 mars), des produits dérivés Yoteq, des avoirs de différentes valeurs ou même une sélection de livres directement envoyés chez vous.

Il reste encore très peu de temps pour soutenir ce projet culturel des plus intéressants, en espérant qu’il pousse plus facilement les utilisateurs de transport en commun à lire et à découvrir bon nombre des oeuvres qui sortent régulièrement sur le marché. Un sacré mètre carré de culture.

Source: Maddyness

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