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8 mars 2019

Les Hauts-de-Seine champions des médiathèques ouvertes le dimanche

Médiathèque hauts de seine ouverte dimanche

Et si, dimanche, alors que la météo annonce de la pluie, vous alliez vous réfugier à la médiathèque ? Dans les Hauts-de-Seine, c’est de plus en plus envisageable. Un tiers* des 36 communes du département ouvrent en effet leurs équipements le dimanche, soit 10 % des communes à en faire autant en France. Le 92 fait ainsi figure d’avant-garde dans l’ouverture dominicale des lieux de savoir, qui constituait l’une des préconisations du rapport remis il y a un an au Président de la République par l’écrivain Erik Orsenna. Selon les chiffres du rapport, il existe 16 500 espaces de lecture publique sur le territoire national, dont 7 700 bibliothèques, mais seulement 130 ouvertes au moins un dimanche sur deux. C’est désormais le cas à Clichy, dernier équipement des Hauts-de-Seine à avoir décidé de modifier, il y a un mois, les horaires de sa médiathèque Jean-d’Ormesson. Les habitués n’ont pas mis longtemps à prendre le pli. « Le dimanche, on a le temps, commente la mère d’une petite fille de 6 ans croisée sur place. Le samedi, il faut courir pour pouvoir rendre et venir choisir des livres. »

Dans la salle où sont rassemblés la grande majorité des quelque 71 000 ouvrages de la médiathèque de Clichy, on retrouve aussi l’espace dédié aux étudiants et visiteurs désireux de travailler en silence. « Ça manquait de ne pas pouvoir venir le dimanche », murmure un jeune homme. « Le samedi, j’ai des cours de langue étrangère, ce n’était pas facile, abonde Hajer, 14 ans. J’ai plus le temps le dimanche. »

Si Clichy est la dernière venue, c’est Issy-les-Moulineaux qui a été la première commune du département à ouvrir les portes de sa médiathèque le dimanche. C’était en 1994. « A l’époque, seule la bibliothèque publique d’information du centre Pompidou à Paris était ouverte tous les dimanches, explique Fabienne Liadzé, adjointe à la culture. André Santini a voulu faire la même chose, cela a tout de suite bien fonctionné. » Les trois médiathèques d’Issy-les-Moulineaux sont désormais ouvertes le dimanche toute la journée. Si cela représente un coût - environ 75 € par agent et par dimanche - la municipalité préfère parler « d’investissement au bénéfice de la population ».

Levallois et Antony ont emboîté le pas il y a dix ans. A Antony, il s’agit de la médiathèque Anne-Fontaine, qui accueille près de 600 personnes le dimanche après-midi. Tout comme Levallois, avec la médiathèque Eiffel, ouverte le dimanche de fin septembre à fin juin avec une affluence de 450 personnes en moyenne. L’équipement propose ainsi 44 heures d’ouverture hebdomadaire, contre 38 heures pour les bibliothèques municipales parisiennes selon le rapport Orsenna. En comparaison, Copenhague c’est 98 heures et New York, 88 heures.

A La Garenne-Colombes, la médiathèque est ouverte le dimanche de 10 heures à 13 heures depuis 2011 avec environ 300 lecteurs en moyenne. Les deux médiathèques de Boulogne-Billancourt sont, elles, ouvertes le dimanche après-midi. A Rueil-Malmaison, la médiathèque est accessible le dimanche depuis octobre 2017. « Le dimanche est d’ailleurs devenu le 3e meilleur jour de fréquentation après le samedi et le mercredi », relève-t-on en mairie.

D’autres villes des Hauts-de-Seine s’apprêtent désormais à modifier leurs horaires. À compter du 17 mars, la médiathèque François-Villon de Bourg-la-Reine ouvrira ses portes tous les dimanches après-midi en dehors des vacances scolaires. La ville de Sceaux compte ouvrir sa médiathèque le dimanche à la rentrée prochaine et Colombes prévoit une ouverture dominicale avant la fin de l’année. Montrouge y réfléchit également.

Source: Le Parisien

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6 mars 2019

Plaintes d'une association écologique contre la construction de la Bibliothèque présidentielle de Barack Obama

projet construction bibliothèque Barack Obama

Officialisé en 2017, le projet de construction de la bibliothèque présidentielle de Barack Obama, estimé à 500 millions de dollars, pourrait tomber à l’eau suite à une plainte déposée par une association de défense de l’environnement. L’organisation Protect our Parks a déposé un recours en justice, accepté le 19 février par un tribunal fédéral de Chicago, pour empêcher l’installation de cet édifice dans le parc Jackson situé sur les rives du lac Michigan. L’association craint que le projet, qui prévoit plusieurs bâtiments déployés sur 8 hectares dont une tour-musée de 70 mètres de haut, ait des répercussions sur l’environnement et l’écosystème du parc, actuellement en cours de restauration. La ville de Chicago y conduit un travail d’amélioration de l’habitat naturel pour les animaux sauvages qui doit durer 25 ans et accroître la biodiversité.

Le juge a cependant choisi de rejeter cette piste au motif que les plaignants ne précisent pas dans quelle mesure ces dégâts les toucheraient en tant qu’individus. Il a néanmoins retenu un autre grief de l’association, qui contestait également la réappropriation du parc, un bien public, par une entité privée, la fondation Obama.
 
Cette situation irrite d’ailleurs certains chercheurs. Le Centre présidentiel Barack Obama sera supervisé par une fondation à son nom, et non par les Archives nationales comme c’est le cas pour les treize autres bibliothèques et musées présidentiels. Les défenseurs de la tradition craignent ainsi que les documents qui seront présentés au public ne donnent une image biaisée du mandat du premier président noir des Etats-Unis.

Source: Livres Hebdo

5 mars 2019

Occitanie : E-books, Amazon… Face au numérique, comment le marché du livre s’adapte

couv_bandeau

Has been, le livre​ ? Pas si sûr. Une étude de  l'association Livre et lecture, dévoilée ce lundi, montre un marché plutôt dynamique en Occitanie, même si l’ombre du numérique plane de plus en plus sur les libraires, les éditeurs et les auteurs. 20 Minutes a puisé dans ces chiffres-clés quelques-unes des mutations de cette filière. Oui, on lit encore, mais (beaucoup) moins. Les ventes de livres ne s’effondrent pas, dans la région, mais « se tassent », confie Laurent Sterna, le directeur d’Occitanie Livre et lecture. « Il y a moins de grands lecteurs, le nombre de personnes qui lisent plus de 15 livres par an s’est complètement effondré, reprend Valérie Travier, conseillère livre à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Le public est aujourd’hui plus large, mais il lit moins. Il y a plus de lecteurs qui lisent un à deux livres par an. » Selon Laurent Sterna, les bouquins sont en concurrence avec les autres loisirs, comme le cinéma, le jeu vidéo ou le spectacle vivant. « Et lire demande un vrai effort d’attention », note-t-il.

En Occitanie, l’étude de Livre et lecture montre toutefois une appétence toujours présente du public pour la littérature. Près de 70 salons ou festivals dédiés au livre ont été créés ces cinq dernières années, dont 32 nouveaux événements en 2016 et 2017. Le livre numérique n’est pas (encore) l’ogre que l’on attendait. L’offre de livres numériques est en forte augmentation en Occitanie : 4.775 titres sont proposés aujourd’hui par les éditeurs membres de l’association Livre et lecture, soit une hausse de 46 % par rapport à 2016. En Occitanie, 16 % des titres sont numériques. Un tiers des éditeurs de la région proposent des e-books, 10 % d’entre eux proposant 90 % de l’offre.

En France, selon une étude du Syndicat national de l’édition, ce marché représente 8,6 % du chiffre d’affaires des ventes de livres. Ainsi, si dans l’industrie musicale, le streaming a quasiment effacé le disque, dans la filière du livre, le bon vieux bouquin a encore très largement les faveurs du public. « Le livre numérique est une question qui faisait peur, il y a encore cinq ans, il y avait une crainte que cette vague vienne tout emporter, indique Laurent Sterna. Avec le livre, subsiste le plaisir de l’objet, il y a un rapport assez sensuel avec le lecteur. Lire sur un écran rétroéclairé n’est pas encore dans nos habitudes. Pour de l’information, oui, mais pas pour de la littérature. »

Amazon fait (beaucoup) de mal aux libraires. Ce n’est pas une surprise : le boom du e-commerce a été dévastateur pour les libraires. Et les tentatives politiques pour remédier à ce phénomène ont été particulièrement infructueuses. « Quand on se félicite [en 2014] d’une loi dite anti-Amazon en décrétant que les frais de port ne pouvaient pas être gratuits, et que cela allait sauver la librairie française, c’est invraisemblable, indique Laurent Sterna. Evidemment, dans la seconde, Amazon a facturé ses frais de port un centime d'euro. C’est à la représentation nationale d’organiser des conditions et des lois qui vont provoquer un écosystème. » Acheter son livre chez un libraire et non sur Internet, peut ainsi représenter aujourd’hui un véritable « acte militant ». « La façon dont on achète un livre n’est pas neutre », souligne le directeur de Livre et lecture.

Les librairies sont (très) fragiles. Avec la concurrence féroce du e-commerce, pas facile d’être libraire, notamment dans les petites structures. Les grosses librairies, dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 2 millions d’euros, font près de la moitié (48,9 %) du chiffre d’affaires total des librairies d’Occitanie, alors qu’elles ne représentent que 8,6 % du paysage. Les petites boutiques, qui font moins de 300.000 euros de chiffre d’affaires par an, se partagent quant à elles 11,6 % du chiffre d’affaires total du secteur. Alors quand un petit libraire veut passer la main, il a parfois un peu de mal à trouver un repreneur. Or, un tiers des librairies ont déclaré à l’association Livre et lecture envisager une transmission « à plus ou moins long terme ». « Un très bon libraire, formé, va gagner difficilement plus d’un Smic, regrette Laurent Sterna. C’est la triste réalité. C’est un métier où l’on gagne peu. Mais pourtant, de l’envie, il y en a. » Certaines petites structures ne présentent même plus un modèle économique viable, et ne se payent pas. Alors, hormis les traditionnelles lectures, séances de dédicaces ou animations, pour subsister (ou innover), certaines librairies se diversifient en Occitanie. « Avec des résultats qui sont extrêmement variés, il n’y a pas de méthode miracle, souligne Cécile Jodlowski-Perra, la directrice d’Occitanie Livre et lecture. Par exemple, la Librairie-Tartinerie de Sarrant (Gers), devenue l’un des poumons économiques de ce village, propose des livres, mais aussi des tartines, comme son nom l’indique. Cette convivialité permet d’attirer des familles, des groupes, des touristes. En revanche, une librairie de Sète, qui avait proposé du vin et des assiettes de fromage, a fermé. Une partie de l’activité avait même fait couler l’autre. D’autres librairies proposent des jouets. »

Source: 20 minutes

4 mars 2019

Exposition d'un livre la bibliothèque de Valenciennes à Los Ageles

livre-medieval-valenciennes-los-angeles

Un livre médiéval de la médiathèque de Valenciennes (Nord) va parcourir des milliers de kilomètres ! Direction Los Angelesoù il sera visible lors de l’exposition « The Book of Beast : The Bestiary in the Medieval World (Le Livre des bêtes : le bestiaire dans le monde médiéval) », organisée par le Getty Museum. Le livre qui sera prêté est le Liber de natura rerum, écrit par le moine dominicain Thomas de Cantimpré, réalisé vers 1280-1290 et provenant de l’abbaye de Saint-Amand. Il compte parmi les plus vieilles encyclopédies d’histoire naturelle.

« Surtout, il est richement enluminé de plus de 600 miniatures rehaussées d’or. Dans l’exposition, ce manuscrit permettra de montrer aux visiteurs l’articulation entre l’imaginaire médiéval et la volonté, alors naissante, de décrire les mondes animal, végétal et minéral tels qu’ils sont », assure-t-on du côté de la médiathèque.

Nancy, restauratrice de manuscrits au J. Paul Getty Museum, et Peter, chercheur indépendant, sont venus prendre les côtes du manuscrit à Valenciennes pour préparer l’exposition. Ils ont profité de leur voyage dans les Hauts-de-France pour étudier d’autres manuscrits d’histoire naturelle conservés à Valenciennes, mais aussi dans les bibliothèques de Douai et de Saint-Omer.

Source:  actu.fr

2 mars 2019

Réouverture de la bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs de Paris

Bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs

Après 9 mois de fermeture, la bibliothèque ouvre de nouveaux espaces et enrichi son catalogue. La bibliothèque du Musée des Arts décoratifs, rue de Rivoli à Paris, rouvrira ses portes lundi 4 mars à 13 heures. La bibliothèque était fermée depuis 9 mois pour être réaménagée. Les différents chantiers ont abouti à l'ouverture d'une nouvelle salle adaptée aux consultations des archives et des dossiers documentaires (sur rendez-vous), à la construction d'un nouveau magasin dédié aux livres initialement conservés dans les bureaux de la documentation, ou encore au lancement d'un nouveau logiciel de gestion et de publication des collections muséales et des archives et à l'enrichissement d'un catalogue des ressources documentaires.

La bibliothèque dispose au total de quatre espaces de consultation: une salle de lecture de 100 places, proposant un accès Wifi gratuit, une salle de consultation du catalogue informatisé, une salle en libre accès permettant la consultation d’environ 2 100 ouvrages de référence et un cabinet de l’amateur dédié à l’accueil des groupes.
Les fonds de la Bibliothèque comptent 200000 volumes imprimés.

Source: Livres Hebdo
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1 mars 2019

Achetez un livre masqué

livre s masqués

A Saint-Lô (Manche), la librairie Planet'R vend des livres jeunesse sans couvertures, ni titres. Un pari osé, mais qui plaît beaucoup. Ce dernier a fait son apparition dans le rayon jeunesse, au début du mois de février 2019.  C’est Mathilde Degroult, libraire jeunesse depuis juin 2016 à Planet’R, qui a eu l’idée.  Elle explique ceci: 

« On juge souvent un livre à sa couverture. Le texte peut être de grande qualité, si la couverture ne plaît pas, on passe à côté sans même s’y intéresser. Le livre masqué permet de redonner vie à des livres qui sommeillent. »

Le principe est simple : on achète le livre sans avoir vu la couverture et sans connaître le titre, ni le résumé. Juste à partir de quelques indices.

« Sur le papier kraft qui recouvre le livre, nous donnons une légère description du contenu et de son univers, ainsi que l’âge conseillé. Le but du livre masqué, c’est de choisir un livre selon les thématiques inscrites par le libraire sur les paquets. Cela permet de découvrir un livre vers lequel les lecteurs ne seraient pas allés naturellement, et ainsi de promouvoir le livre sous toutes ses formes. » 

Pour Mathilde Degroult, le livre masqué, c’est comme un jeu avec le lecteur. 

« On essaie d’attiser sa curiosité, de l’amener à s’interroger. Moi, je m’amuse à faire cela. Il y a un côté machiavélique. »

Depuis le lancement du livre masqué, ce sont une cinquantaine de livres qui ont été proposés à la vente sous cette forme.

 « Ce sont des livres que j’ai lus : soit des coups de cœur, soit des livres que je n’ai pas la chance forcément de conseiller. »

Bien que le concept existe en France depuis quelques années, le pari était osé. Et visiblement, ça fonctionne, comme l’explique Mathilde Degroult.

«J’en refais continuellement. Chaque jour, il y a plusieurs livres qui sont vendus. Les retours des clients sont positifs. Et surtout, cela permet de toucher une autre clientèle, qui a envie de découvrir ce qui se cache derrière. »

Le livre masqué séduit tellement qu’il va être étendu aux autres rayons de la librairie.

«Il a vocation à s’inscrire dans la durée au rayon jeunesse. D’ici l’été, le livre masqué devrait débarquer aux rayons littérature adulte et vinyles. »

Source: Actu.fr

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