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31 juillet 2019

Navigation littéraire organisée par une association

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Pour la 3e année, l’association Caranusca organise une navigation littéraire sur les fleuves, canaux et rivières d’Europe avec un équipage composé d’invités français, belges et allemands qui se se deroulera du 24 août au 27 novembre 2019.  Les invités qui navigueront sur la  péniche Ange Gabriel sont:  Pierre Michon, Antoine Wauters, Gregor Sander, Mathias Énard, Marie Desplechin, Éric Plamondon, Thomas Vinau, Marie-Hélène Lafon, Kitty Crowther, Jean Echenoz, Guy Delisle, Emmanuel Ruben, Julie Bonnie, Ryoko Sekiguchi, Philippe Bihouix, le typographe Pascal Leclercq, l’audio-naturaliste Marc Namblard, le photographe Éric Poitevin et les comédiens Dominique Pinon et Didier Bezace. Elle empruntera la rivière Meuse,  le canal de l'Aisne à la Marne,  les rivières Moselle  et Sarre, le canal de la Marne au Rhin et le Rhin .

Le public pourra les rencontrer dans la cale du bateau-atelier durant les différentes escales (pour les découvrir,  cliquez ici) .

 

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30 juillet 2019

55 millions de documents dans les dix plus grandes bibliothèques

statistiques bibliothèques suisse

Les dix plus grandes bibliothèques de Suisse abritent plus de 55 millions d'ouvrages. En 2018, 205'225 utilisateurs y ont emprunté 4,56 millions de livres, de journaux ou d'archives sonores.

Ces chiffres ont été publiés mardi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi les documents proposés figurent livres, revues, manuscrits, microfilms, enregistrements sonores, documents images ou audiovisuels, cartes, supports de données et autres médias. Avec ses 9,4 millions d'ouvrages, c'est la bibliothèque de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich qui propose l'offre la plus large.

Parmi les autres plus grandes bibliothèques de Suisse, on trouve la Bibliothèque nationale à Berne, la bibliothèque centrale à Zurich ainsi que les bibliothèques universitaires et cantonales à Lausanne, Bâle, Berne, Fribourg, Genève et Zurich. La plus fréquentée a été la bibliothèque centrale de Zurich, avec plus de 49'000 utilisateurs.

Grâce à la numérisation des ouvrages, de nouvelles formes de diffusion, d'accès et de transmission du patrimoine culturel se sont créées. Les pratiques d'achat et de constitution des collections se sont modifiées. Ce constat est particulièrement prégnant pour les bibliothèques universitaires. A la pointe des transformations numériques, elles ont consacré 62% des frais d'acquisition à des documents électroniques en 2018, contre 57% en 2017 et seulement 21% en 2004.

Source: La Liberrté

28 juillet 2019

Demande de suppression de la TVA sur les livres numériques par 100 députés britanniques

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Selon le Sun,  plus de 100 députés exigent que le  chancelier de l'Echiquier (ministre de l'économie en Gande Bretagne) Sajid Javid supprime la TVA sur les livres électroniques et les abonnements à des journaux en ligne. En effet,  ils   trouvent que plus 200 milles livres rentrent injustemmet dans les caisses de Fisc. C'est le montant que rapporte la TVA sur les livres numériques.  Selon eux cette taxe frappe injustement les étudiants et les personnes handicapées et entrave la volonté du gouvernement d'améliorer l'alphabétisation dans les écoles.  De plus elle entrennent une inégalité entre le livre imprimé (qui n'est pas taxé) et le livre numérique. 

 Les députés ont collaboré avec 42 des principaux éditeurs pour faire pression sur le chancelier afin qu'il suive l'exemple de certains pays européens comme la France, l'Italie et l'Irlande qui ont déja alligner leur taxation sur l'imprimé et le numérique.

25 juillet 2019

Consommation de livres numérique en France en 2018

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Les lecteurs de livres nu­mériques y consacrent un temps relativement long : 3h42 par semaine, soit 32 min en moyenne par jour. Les trois quarts des actes de lectures numériques durant la semaine sont consacrés aux livres, le quart restant aux bandes dessinées au sens large, incluant les comics et mangas. Avec 2,9 livres numériques lus en moyenne par semaine, les lecteurs de livres numériques apparaissent comme de gros lecteurs, l’étude sur les pratiques culturelles des Français de 2008 montrant que le nombre moyen de livres lus par an et par lecteur est de 16 livres. Ce chiffre élevé s’explique également par la présence plus importante en numérique de formats courts, souvent consommés sur smartphone. La grande majorité des actes d’accès à des livres numériques concernent des actes de téléchargement (56 % des actes) et le mode hors ligne (15 % des actes). Le streaming reste encore limité (22 %) du fait d’une offre encore en progression et ne répondant peut-être pas nécessairement aux attentes des lecteurs – à l’exception des lecteurs de bandes dessinées cependant. 21 % des lecteurs de livres numériques  ont utilisé leur abonnement payant à une plateforme payante. Ils sont  plus souvent téléchargés et consommés en mobilité, sur une liseuse ou une tablette.

Les abonnés à une offre payante de livres représentent 14% des consommateurs de livres, et 20%* des actes livres réalisés sur la semaine. Les livres sont consultés depuis des sites licites (91% vs 71%) L’accès se fait via un abonnement payant dans 46% des cas (vs. 18%) Profil et habitudes de consommation Les abonnés à une offre payante de livres vivent davantage en Ile-de-France : 34% vs 22% pour l’ensemble des consommateurs de livres. Ils sont également nettement plus CSP+ : 54% vs. 42%. Ils ont lu sur la semaine en moyenne 3,56 livres contre 2,87 ; cependant leur durée de lecture sur la semaine est équivalent à celle de l’ensemble (3h38 vs 3h42).

Les gros consommateurs de livres représentent 16% des consommateurs de livres ayant décrit au moins un acte, et 35%* des actes livres réalisés sur la semaine. Les livres sont davantage consultés sur des sites de streaming (38% vs. 33%) mais aussi sur des plateformes de téléchargement direct (80% vs. 76%). Les gros consommateurs de livres/BD consomment davantage de contenus internationaux (35% vs. 31%). Ils consomment davantage de livres (79% vs 75%) et moins de BD/manga (20% vs. 24%) que l’ensemble. En termes de mode d’accès, le téléchargement est privilégié (66% des actes vs. 62%). Ils accèdent autant aux contenus via des sites Internet (53%) que des applications (49%). La durée de lecture des gros consommateurs de livres numériques est presque 3 fois plus importante que celle de l’ensemble : 10h34 contre 3h42 au global. Ils ont lu 6,8 livres contre 2,9 au global. La liseuse est largement plus utilisée par les gros consommateurs : 51% contre 33% au global. La tablette tactile est le deuxième support utilisé (30% vs 25%), devant le smartphone (27% vs 21%) et l’ordinateur fixe (26% vs 26%). Ces trois derniers supports ne sont pas significativement plus utilisés par les gros consommateurs. En revanche la console de jeux ainsi que le TV connectée le sont (7% d’utilisateurs chacun contre 2% et 1% au total). Les contextes d’utilisation sont différenciés : 99% des gros lecteurs lisent à domicile (vs 87%), 26% en déplacement (vs 22% - différence non significative), et 18% sur le lieu de travail, études (vs 7%). La part d’usages exclusifs est logiquement plus faible chez les gros lecteurs, dont 16% d’entre eux lisent à domicile+déplacement (vs 7%), 11% domicile+travail (vs 4%). 7% lisent même dans les trois contextes domicile+déplacement+travail (contre 2% au global).

Ces chiffres sont extraits d'une étude publié par l'HADOPI et réalisé par OpinionWay de anvier à mars 2018 

 

24 juillet 2019

Un "manifeste" pour aider les libraires britanniques à être plus écolos

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Un document vient d'être publié par l'association des libraires britanniques pour que l'industrie du livre réduise son impact environnemental. The Booksellers Association (l'Association des libraires au Royaume Uni) demande à l'industrie du livre de réduire son impact environnemental et d'être en pointe sur les initiatives écologiques et de développement durable. Selon une étude auprès de ses membres, seulement 12,3% des libraires interrogés mesurent l'empreinte carbone de leurs fournisseurs et 19,3% ont basculé auprès d'un fournisseur d'énergie verte. L'association a publié aujourd'hui un document, "Green Bookselling: A Manifesto for the BA, Booksellers and the Book Industry", pour que l'édition et la distribution participent à la lutte contre le déclin environnemental.

Le document donne des pistes, de l'amélioration énergétique du magasin au bannissement du plastique au profit du recyclable, en passant par la réduction des documents imprimés ou le rapprochement des fournisseurs locaux. Les associations des librairies américains et australiens se sont jointes à l'opération.
Source: Livres Hebdo
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22 juillet 2019

Troc de livres dans les voitures VTC Marcel

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A partir d'aujoud'hui  le partage de la lecture s’invite à bord des voitures Marcel grâce au troc de livres.  Choisissez un roman dans les voitures  VTC Marcel qui participent à l’opération. Une fois lu, rapportez-le et troquez-le contre un nouveau livre. Vous souhaitez apporter vos propres livres ? Avec plaisir ! Apportez-les et troquez-les contre un nouveau.

Les livres troqués ne viennent pas de nulle part.… mais de partout ! Romans, policiers ou récits français, internationaux, courts ou longs pour un week-end ou les vacances, ont été soigneusement collectés, triés et rangés par les 150 salariés du chantier d’insertion Emmaüs Défi du 19ème arrondissement de Paris.

Pour participer, téléchargez l’application Marcel (en cliquant ici) et tentez votre chance en réservant un trajet ! 

20 juillet 2019

La bibliothèque volante est de retour chez easyJet

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Flybrary, la bibliothèque volante estivale de la compagnie aérienne low cost easyJet, fait son retour et met à disposition plus de 60.000 livres jeunesse à bord de 300 avions – y compris pour les passagers francophones. Alors que la lecture est une activité plébiscitée par les plus jeunes en France (90% des 7-11 ans lisent pour le loisir (source IPSOS 2016), la spécialiste britannique du vol pas cher relance pour la 3ème année consécutive ses bibliothèques volantes nommées Flybrary, « une occasion de laisser parler imagination et de partager un moment en famille ». Flybrary revient avec une offre « plus importante que jamais », offrant à environ huit millions de passagers la possibilité de découvrir ensemble une histoire cet été. Ils trouveront dans près de 300 monocouloirs Airbus plus de 60.000 exemplaires de livres pour enfants, dans sept langues européennes. En partenariat avec Harper Collins et l’éditeur Milan (groupe Bayard), des livres tels que Les as de la jungleHilo et Un dragon trop bougon – collection Poche poussin – seront disponibles dans les pochettes des sièges passagers.

Pour le lancement de l’opération Flybrary à l’échelle européenne, easyJet a révélé les résultats d’une étude qu’elle a commandée, menée auprès de 2000 parents britanniques ayant des enfants âgés de 6 à 12 ans. Les parents souhaitant découvrir les lectures de leurs enfants cet été seront peut-être surpris d’apprendre que plus de la moitié des enfants britanniques (59 %) choisiraient qu’on leur lise une histoire plutôt que de passer 30 minutes de plus sur un écran. La majorité des parents interrogés (80 %) ont révélé que les vacances offrent une occasion de passer plus de temps en famille, 64 % d’entre eux prévoyant de lire et partager des histoires avec leurs enfants cet été.

Tina Milton, directrice de l’équipage cabine chez easyJet, explique dans un communiqué : « Chez easyJet, nous avons à cœur de proposer des activités familiales qui rendent le vol à la fois amusant et facile. Les vacances estivales sont l’occasion idéale de passer un temps en famille bien mérité et nous espérons que les millions de passagers qui prendront l’avion avec nous cet été aimeront partager une histoire ou deux grâce à nos bibliothèques volantes ».

L’avion est un endroit idéal selon la  compagnie low cost pour lire un livre : peu de distraction, du temps devant soi et un contexte propice à l’évasion. Pour les enfants, c’est le moment idéal pour laisser libre cours à leur imagination et essayer quelque chose de nouveau et de différent. Si la flotte d’avions accueillant les Flybrary d’easyJet permet aux enfants de lire des livres à bord, elle propose aussi, lorsqu’ils atterrissent, de télécharger des extraits gratuits de livres sur http://www.easyjet.com/en/flybraries – le site Web accueillera également le concours d’écriture d’été de la compagnie aérienne pour aider les enfants à déployer leurs talents d’écriture.

Source: Air Journal

18 juillet 2019

40 000 livres offert aux voyageurs pour transmettre le goût de lire

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La fondation Vinci Autoroutes organise du 19 juillet au 24 août la deuxième édition de son opération "Lire c’est voyager, voyager c’est lire", parrainée par Erik Orsenna. Durant celle-ci, 40000 livres seront offerts aux voyageurs  dans  27 aires  des autoroutes A7, A9, A8, A10, A11, A61, A62, A63, A64, A81, A87 et A89.  L'académicien a sélectionné une douzaine d’œuvres de la littérature classique et contemporaine éditées par Gallimard dans la collection Folio pour les partager avec les voyageurs, qui pourront donc découvrir ou retrouver :

  • Soie, d’Alessandro Baricco
  • D’autres vies que la mienne, d’Emmanuel Carrère
  • L’homme-joie, de  Christophe Bobin
  • Désert, Jean-Marie Le Clézio
  • Chroniques, de Bob Dylan
  • Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson
  • Le ravissement de Lol V Stein, de Marguerite Duras
  • Vers le phare, de Virginia Woolf
  • Les vagues, Virginia Woolf
  • Pastorale américaine,  Philip Roth
  • La jeune fille à la perle,  Tracy Chevalier
  • Outre-terre, Jean-Paul Kauffmann
  •  La grande arche, Laurence Cossé.
Les plus jeunes pourront également découvrir le plaisir de lire pendant leur pause. Dans le cadre de l’opération estivale du Centre national du Livre, Partir en livre, des centaines de livres jeunesse seront mis à disposition des enfants dans les "espaces lecture". Les bénévoles de l’association Lire et faire lire prévoient également de leur offrir un livre à emporter, sélectionné par l’association.
En vous arrétant demain à partir de 13h sur l’aire de La Sarthe Sargé Le Mans  sur  l' A11, au nord du Mans, Vous pourrez  repartir avec un livre  dédicacé par l'académicien Erik Orsena.
 
17 juillet 2019

Plus de ventes de livres pour moins de livres publiés en Espagne

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En lisant le rapport sur le commece intérieur, la Federación de Gremios de Editores de España (FGEE)  a découvert  l'industrie de l'édition avait  facturé 2.363 millons d'euros en 2018 soit 1,9% de plus qu'en 2017. Les bénéfices augmentent mais seulement 76.202 nouveautés ont été publiées soit une baisse de 12,7%. Les ventent ont quant à elles augmentées avec 160 millons de livres papiers soit 1,9% de plus l'année précédente.  Selon  Migurel Berrero, président de la FGEE et l'Association des Chambres du Livre d'Espagne,"les chiffres permettent de refléter un certain optimisme puisqu'ils révèlent une amélioration progressive du secteur après la crise"

Le prix moyen des livres  était de 13,96 euros  contre 14,66 euros en 2017. Dans  détail, les essai se vendnt  à 11,42 euros (un euro de moins que l'année précédente) et le roman à 12,1 euros (20 cents en moyenne de plus que 2017). Les bandes dessinées coûtent 20 cents de moins et les titres d’enfants et de jeunes 10 cents de moins. Le produit le plus cher est les manuels non universitaires, qui coûtent un euro.

Comme l’indique le FGEE, la baisse de la production de l’édition est due à la suppression des titres publiés dans des livres pédagogiques. Il y avait moins de titres sur le marché des manuels scolaires, une baisse de 9,7%. "

Les éditeurs ont particulièrement insisté sur le fait que le livre papier soutenait le secteur et que le livre numérique avait stagné dans les ventes: son chiffre d'affaires avait été réduit de 0,1% par rapport à 2017 et s'élevait à 119 millions d'euros. Ce montant représente 5% du chiffre d’affaires total du secteur. Le nombre de titres édités s'est élevé à 19 236 et le nombre de téléchargements a atteint 12,8 millions. Le prix moyen des livres numériques - dans l’attente de l’application de la nouvelle réglementation européenne sur la TVA du livre - était de 9,25 euros, soit trois cents de moins. Contrairement au papier, ce qui se vend le plus en numérique est la non-fiction: 52,7% des ventes contre 20% de la fiction pour adultes. 

Les données de facturation par lieux de ventes  sont intéressantes. Les librairies indépendantes sont le principal lieu de vente des livres. En effet, elles ont facturés  831,5 millions facturés ce qui  représente 35,2% du total. Viennent ensuite les chaînes de librairies (Corte Inglés, Fnac, Casa del Libro et assimilées), avec 421,9 millions (17,8%). Et les hypermarchés (Alcampo, Carrefour et assimilés) atteignent à peine 8,2%, avec 194,6 millions d’euros facturés. Sur Internet, les livres vendus au format papier directement par les éditeurs représentaient 1%, soit quelque 24,5 millions

Source: El Pais

15 juillet 2019

George Sand et Lewis Caroll à l'honneur à Avignon

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"George Sand, une femme libre", création d'Yves Michel est  jouée au théâtre du Tremplin à Avignon  (7 rue du Bon Pasteur ), jusqu'au dimanche 28 juillet (jours pairs) à 17 h (pour reserver cliquez ici).  

"George Sand" est une pièce dans l’air du temps. La femme vit sa liberté sexuelle comme elle l’entend. Sans interdit ni préjugé. Cette création d’Yves Michel, mise en scène par Pascal Joumier, nous plonge dans un univers d’époque où la romancière jouée par Jacqueline Passemard, se plaît à raconter à son ex-amant, retrouvé 30 ans plus tard, Jules Sandeau, ses amours successifs. Dans un franc-parler, aussi sémillante que lorsqu’elle écrit, elle évoque ses relations avec Musset, Chopin, Marie Dorval et autres.

Jules, interprété par Christian Luciani, se veut conciliant au début mais les confidences de son ex finissent par le rendre jaloux. Dans ce combat « pour le destin des femmes  qui ont aussi du pouvoir », les réparties croustillantes ne sont pas rares.

Lorsque les deux amants se souviennent de leurs ébats amoureux Aurore (George Sand) lance «  Si tu veux tout savoir, je n’ai pas grimpé au plafond. Mais ça allait ! ».

Dans "Georges Sand une femme libre", il y a de la sensualité, une réalité d’aujourd’hui que toute femme peut s’approprier selon  le Midi Libre.

Lewis versus Alice

Au théatre de la Fabrica à 18h c'est un autre autre auteur qui est mis à l'houneur grâce à  la pièce musicale Lewis versus Alice écrite par Macha Makeïeff .  L’accent est mis sur son auteur, Lewis Carroll, sa vie, son œuvre, son univers, ses mondes. Dans des décors merveilleux, des costumes splendides, sur des musiques et chants où le lyrique s’allie à l’électro-gothique : une approche décoiffante, ébouriffante. Macha Makeïeff a conçu une scène encombrée comme un cabinet de curiosités. Avec au centre une bâtisse toute en ombre chinoise et transparence, où l’on monte à l’étage par l’escalier ou à l’échelle. De façon éparse, sont disposés fauteuils, chaises et canapés, une grande table, un piano, un harmonium, des animaux empaillées. Des bêtes anthropomorphes traversent constamment le plateau sous des lumières changeantes, deux miroirs sales, parfois habités d’un portrait, encadrent ce lieu étrange, des objets hétéroclites descendent et montent des cintres…  Nous sommes dans la tête de Lewis Carroll (1832-1898), pseudonyme de Charles Lutwidge Dogdson, romancier, essayiste, mathématicien photographe, fils de pasteur anglican et enseignant à Oxford. Drôle d’oiseau que ce Lewis Carroll, au carrefour des mathématiques et du nonsense britannique dont il est l’incarnation la plus achevée. Un paradoxe à lui tout seul, comme il aimait tant les manier. Toujours en quête de jeux entre signifiants et signifiés avec ses charades, devinettes et énigmes, les plus fameuses étant celles qui n’ont pas de solution.

Pour cette évocation de Lewis Carroll, plus que pour celle de son œuvre, Macha Makaïeff visualise un labyrinthe mental chatoyant et inquiétant, en se servant des créations de leur auteur. Des épisodes et personnages emblématiques de ses contes traversent la pièce : le chapelier fou, le lièvre de Mars et leur thé de non-anniversaire, le chat du Cheshire, le Snark, la chenille au narguilé, la reine et le roi de cœur…

Ponctué de musiques et chants étranges, dans un décor de fantaisie baroque, Lewis versus Alice évoque les spectacles féériques du théâtre victorien, avec ses effets spéciaux scéniques, ses tours de magie et projections lumineuses. L’art des peintres préraphaélites contemporains qu’affectionnait Lewis Carroll sont du voyage. L’on reconnaît avec délectation la berceuse chantée par la toute jeune Pamela Franklin dans Les Innocents de Jack Clayton, d’après Le Tour d’écrou de Henry James. Lewis versus Alice est un bonheur des sens à la gloire du nonsense. (Source: France Info culture).

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