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30 novembre 2019

Une bibliothèque carboneutre victime de son succès

biblio carboneutre Québec

Pour viser le net zéro, autrement dit produire autant d’énergie qu’on en consomme, il ne suffit pas d’installer une ribambelle de panneaux solaires sur le toit !

« Notre bibliothèque, ce n’est pas juste un édifice orienté pour profiter de l’énergie solaire. C’est un bâtiment intelligent, connecté à des serveurs qui optimisent simultanément tous nos systèmes : la géothermie, les panneaux photovoltaïques, le plancher radiant et le mur végétalisé », explique le maire de Varennes (Québec), Martin Damphousse.

Grâce à ces systèmes passifs et aux énergies renouvelables, la bibliothèque Jacques-Lemoyne-de-Sainte-Marie consomme 78 % moins d’énergie qu’un bâtiment traditionnel de même taille. Cela représente une économie de 302 tonnes de gaz à effet de serre chaque année, soit l’équivalent des émissions d’un Québécois pendant 31 ans. En 2017, la bibliothèque de Varennes avait atteint l’objectif net zéro deux ans après son ouverture. Aujourd’hui, le bilan a un peu changé : elle n’est plus tout à fait à l’équilibre.

« Nous sommes confrontés à un beau problème, reconnaît le maire de Varennes. L’achalandage a doublé par rapport à l’ancienne bibliothèque et nos besoins énergétiques sont plus élevés que ce que nous avions planifié. »

Bâtiment chouchou des Varennois, la bibliothèque a notamment étendu ses heures d’ouverture en soirée pour répondre à la demande. L’édifice manque alors de lumière naturelle pour s’éclairer et se chauffer de manière passive et consomme plus d’énergie. Ce nouveau défi ne décourage pas Martin Damphousse pour autant.

« Cela nous pousse à continuer à améliorer la bibliothèque. »

Avec 150 visiteurs par jour, le stationnement initial est également devenu trop petit. Pas question cependant d’ajouter de l’asphalte et de contribuer au phénomène des îlots de chaleur : des pavés alvéolés ont été installés pour faire cohabiter stationnement et verdure. La Ville de Varennes a aussi profité de l’espace entourant la bibliothèque pour y planter des arbres et créer un jardin collectif. 

Source: Le Devoir

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28 novembre 2019

Les gagnants de la Rentrée littéraire 2019

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Depuis la rentrée, le marché du livre poursuit une bonne dynamique, alors que la consommation en général se tasse. Avec une hausse de 42% du nombre d'exemplaires écoulés (soit 425 000 livres supplémentaires vendus), la rentrée 2019 est un très bon crû.  En nombre de titres classés parmi les 55 meilleures ventes, le groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion, P.O.L) s'impose avec 15 titres, devant les groupes Hachette (11), Editis et Albin Michel (8 chacun). Par maison, c'est Albin Michel qui domine (près de 384000 exemplaires cumulés), devant Gallimard.

Cette hiérarchie se retrouve aussi dans le Top 55 des romans les plus vendus. Avec 189 327 exemplaires, Soif d'Amélie Nothomb est le roman le plus acheté de la rentrée, selon le classement GFK/Livres Hebdo. Cela représente près de la moitié des ventes de son éditeur. L'auteure n'avait pas atteint de telles ventes depuis Le fait du prince en 2008. Elle devance le prix Renaudot, La panthère des neiges de Sylvain Tesson (Gallimard), et le prix Goncourt, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois (L'Olivier). Un premier roman - Le bal des folles, de Victoria Mas (Albin Michel) - se place dans le Top 5, tandis que le premier roman étranger est Le cœur de l'Angleterre, de Jonathan Coe (Gallimard), par ailleurs vainqueur du palmarès Livres Hebdo des libraires dans le domaine étranger.

L'an dernier, seuls 37% des romans classés dans les meilleures ventes de la rentrée étaient écrits par des écrivaines. Cette année, la proportion d'auteures monte à 44%, de Cécile Coulon, 29 ans, à Edna O'Brien, 88 ans. Une proportion qu'on retrouve également dans le Top 20 avec 8 romancières.

Source: Livres Hebdo

27 novembre 2019

Pépites décernées par le salon de la littérature et de la presse jeunesse

Mercredi 27 novembre, jour de l’inauguration de la 35e édition du Salon, des jurys de jeunes lecteurs se sont réunis par catégorie et ont délibéré afin de sélectionner quatre Pépites. Voici le palmarès:

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Le dernier sur la plaine

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  • La Pépite Fiction junior pour Akita et les grizzlys,de Caroline Solé (illustré par Gaya Wisniewski Mouche) publié par L’école des loisirs
  • La Pépite Bande dessinée pour  Les Vermeilles

  • de  Camille Jourdy publié par Actes Sud BD,

  • La Pépite Fiction ados pour Le Dernier sur la plaine de Nathalie Bernard publié par Thierry Magnier,

  • La Pépite Livre illustré pour Midi pile de  Rébecca Dautremer publié par Sarbacane

 

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La Pépite d’Or a été décernée quant à elle par un jury de critiques littéraires composé cette année de : Michel Abescat, Télérama ; Raphaële Botte, LireMon quotidien ; Claude Combet, Livres Hebdo ; Laurence Houot, Franceinfo Culture ; Laurent Marsick, RTL ; Cécile Ribault-Caillol, France info ; Frédérique Roussel, Libération ; Ramona Bădescu, autrice et présidente du CPLJ-93 ; Sylvie Vassallo, directrice du CPLJ-93 et Joseph Jacquet, France Télévisions à  Sans foi ni loi, Marion Brunet, publié par PKJ

Source: SLPJ

26 novembre 2019

Un prêtre écrivain lauréat du prix 30 millions d’amis

Détachez-les et amenez-les moi prix 30 million d'amis

Le prêtre et écrivain Alexandre Siniakov, auteur de Détachez-les et amenez-les moi (Fayard) racontant l’histoire d’un moine qui murmure à l’oreille des ânes et des chevaux, a remporté mardi le prix littéraire 30 millions d’amis, décerné dans le salon Goncourt, chez Drouant à Paris. Le prêtre romancier a été désigné dès le premier tour, à l’unanimité, lauréat de ce prix qui chaque année récompense un roman ou un essai où l’animal est à l’honneur.

« Un proverbe arabe dit que l’air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles des chevaux. Avec ce récit, je voulais sensibiliser mes consœurs et confrères chrétiens, mais pas seulement, à l’importance du lien quotidien avec les animaux qui nous permet de devenir plus humains », a confié à l’AFP Alexandre Siniakov, qui dirige un séminaire de formation de prêtres dans l’Essonne.

Le prêtre, qui est à la tête d’un troupeau de sept chevaux et deux ânesses, « des animaux que j’ai récupérés et qui m’ont inspiré dans ce travail », explique-t-il à Ouest France.

L’écrivain suisse Joël Dicker, nouveau membre du jury aux côtés notamment d’Irène Frain, s’est dit « très touché par l’histoire d’Alexandre Siniakov ».

« Il y a quelque chose de très fort dans la relation avec les animaux, la spiritualité qui s’en dégage qui est une spiritualité à plusieurs niveaux. Nous sommes dans un monde difficile et dans ce récit, il y a une idée de réparation », estime l’écrivain qui voue « un amour de toujours pour les animaux »

23 novembre 2019

Etude sur l'égalité homme-femme dans l'édition au Québec

Egalité homme-femme ecrivains Québec

L’Union des écrivaines et des écrivains québécois, dans le cadre des journées professionnelles du Salon du livre de Montréal le 22 octobre, a publié une étude, « Littérature québécoise : où en est l’égalité hommes-femmes ? »

Sur 805 manuscrits reçus par neufs éditeurs québécois en 2018, près de la moitié (48,9 %) ont été soumis par des femmes, mais ces mêmes éditeurs n’ont publié que 37% de manuscrits signés par des femmes en 2017-2018. Les données proviennent d’une recherche inédite menée pour le Comité Égalité hommes-femmes de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), créé en 2016, avec l’appui financier du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).

« Ces inégalités étant le produit de rapports sociaux dans un secteur d’activité historiquement dominé par les hommes, elles ont forgé, sur un long terme, un biais de perception avantageant les hommes et ce qui est considéré masculin par la culture, tout en dévaluant les femmes et ce qui est considéré comme féminin. On peut alors parler de la perpétuation d’un boy’s club au sein duquel les femmes doivent se tailler une place » rappelle le Comité.

L’étude montre, que ce soit pour les bourses à la création ou les prix littéraires, que l’égalité est entre les deux sexes est présente sur la ligne de départ, mais qu’à l’arrivée les femmes sont défavorisées. Si les femmes soumettent environ la moitié des manuscrits (en phase avec leur poids proportionnel dans la population), la publication, après sélection des manuscrits, « brise cette égalité ». Tous genres confondus, une proportion plus grande de textes soumis par des hommes sera retenue pour publication.

Outre la discrimination subie par les femmes à l’étape de la sélection éditoriale, celles-ci sont largement perdantes lorsqu’il s’agit du montant des bourses ou de l’octroi des prix littéraires et surtout du traitement médiatique et critique. En analysant les catalogues de 40 maisons d’édition, l’étude démontre que sur 880 publications éditées en 2017-2018, 450 sont signées par des hommes, 351 par des femmes, 60 sont mixtes et 19 sont collectives. Par genre, les écrivaines sont plus importantes en jeunesse, alors que les écrivains dominent tous les autres segments. Les écrivaines ont obtenu 57% des bourses à la création des conseils des arts du Canada et du Québec en 2017-2018, mais celles-ci ont dû se contenter de montants moins élevés : 6627 CAN$ pour les femmes contre 9419 CAN$ pour les hommes en moyenne au Conseil des arts et des lettres du Québec, 13163 CAN$ pour les femmes contre 17 005CAN$ pour les hommes en moyenne au Conseil des arts du Canada.

A priori, il y a égalité puisque les hommes ont reçu 30 prix littéraires et les femmes 29 (2 vont à des collectifs). Mais dès qu’il s’agit de dotation et de prestige, les écrivains l’emportent largement avec une moyenne de 10966 CAN$ quand les écrivaines ne reçoivent que 4691 CAN$.

À partir des critiques littéraires publiées entre septembre 2017 et mai 2018 dans Le DevoirLa Presse+ ainsi que les revues Lettres québécoises et Nuit blanche, on constate que les femmes voient leurs ouvrages recensés dans une proportion 20 % moins élevée que les hommes. « Une analyse qualitative démontre également que les hommes sont nettement favorisés : par exemple, pour commenter leurs œuvres, les critiques utilisent encore souvent un lexique stéréotypé du féminin (« sensible », « juste », « délicat ») » explique l’Uneq. Ainsi, il semblerait que les hommes écriraient des livres davantage « riches », « puissants », « grands », « brillants ».

De plus, les livres écrits par des femmes ne représentent que 39% des 224 articles ayant reçu 4 étoiles. Pire, le sexisme s’affirme jusque dans la signature des critiques : alors que les hommes critiques (60%) offrent une visibilité plus importante aux œuvres de leurs pairs (63,8 % des articles écrits par un homme), les femmes critiques sont beaucoup plus équitables (46,2 % des articles concernent des œuvres écrites par des femmes, et 47,9 % des œuvres écrites par des hommes). Reste que le nombre d’articles portant exclusivement sur des œuvres de femmes ne représente que 37% de la masse éditoriale contre 57,5% pour des œuvres d’hommes. Les critiques de romans sont dans la même proportion. En revanche pour les essais et la bande dessinée, les publications d’auteurs masculins sont largement favorisées (respectivement 73% et 64%). Et dans le secteur jeunesse, où les auteures sont pourtant plus importantes en nombre, la presse a consacré autant d’articles à des œuvres de femmes qu’à celles des hommes.

Source: Livres Hebdo

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21 novembre 2019

La Grande Ourse, nouveau prix décerné par le salon du livre et de la presse jeunesse

Grande Ourse 2019

La Grande Ourse est une nouvelle distinction décernée par l’équipe professionnelle du Salon et le bureau de l’association qui le produit. Cette récompense vient « enluminer » l’œuvre d’une autrice, un auteur, une illustratrice, un illustrateur francophone dont l’écriture, le geste, la créativité, d’une ampleur ou d’une audace singulière marque durablement la littérature jeunesse.

Comme se plaît à la décrire Ramona Bădescu, présidente du CPLJ-93 « cette distinction récompense une vision ; elle donne à voir une ourse là où un regard moins averti ne discerne qu’une casserole. Une constellation qui guide, vibrante et universelle. »

Annoncée chaque 20 novembre, jour anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’enfant, cette récompense vise à amplifier la notoriété internationale du créateur distingué. Avec son éditeur, pendant un an, le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis accompagnera la créatrice ou le créateur sur la scène internationale, avec de multiples temps et initiatives dont la Foire Internationale du livre de Bologne. L’institut français, partenaire de l’opération, contribuera à cet accompagnement inédit. Un dossier spécial sera consacré au lauréat de la Grande Ourse dans la revue Hors Cadre[s] d’avril 2020. Cette ambition de rayonnement au-delà des frontières hexagonales vient conforter la forte internationalisation du Salon qui, cette année, pour son 35e anniversaire, accueille 50 grands auteurs du monde entier invités en partenariat avec 12 centres et instituts culturels étrangers, soit 20 % des invités.

Pour sa première année, la Grande Ourse a été attribuée à l’auteur-illustrateur Gilles Bachelet. Un créateur qui manie avec élégance et subtilité les codes de l’album, démêle et entremêle toutes les ficelles du rapport texte image, use à dessein du double langage (celui des enfants et des parents), et transmet avec un humour décapant et très contemporain le patrimoine de la littérature jeunesse. En décernant sa première Grande Ourse, au papa de Mon chat le plus bête du monde et de Madame le lapin blanc, l’équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine Saint-Denis célèbre un grand raconteur d’histoires. Des histoires qui fondent dans la bouche avec délice et lenteur.

L’avis d’une jurée : « J’aime ce faux classicisme qui lui permet de réinventer à chaque fois des univers foisonnants. J’aime son humour mais surtout ce qu’il en fait : sa capacité à rebondir sur plein de sujets, pas toujours évidents, avec finesse et intelligence. Et puis à travers ce qu’il raconte, ses hommages constants à la littérature pour la jeunesse (…). La complicité aussi qu’il a réussi à établir avec son lectorat, usant autant de la citation des classiques que de l’auto-référence. »

Une rencontre est prévue avec cet auteur le lundi 2décembre à 15h15 sur la scène performance à l'étage -1.

Source: SLPJ Plus

20 novembre 2019

Nouvelle campagne de la Chartre pour informer sur le métiers d'auteur jeunesse et illustrateur

La chatre campane

Il y a trois ans, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse a produit une campagne d’affiches nommée Dans la peau d’un auteur jeunesse, pour alerter le grand public sur la réalité du métier d’auteur·rice et d’illustrateur·rice jeunesse. Deux webséries ont suivi : Dans la peau d’un auteur jeunesse et On a sauvé le livrePour combattre les idées reçues sur nos métiers, nous vous présentons cette année, l’exposition Auteur·rices et illustrateur·rices jeunesse, fable et vérité. L’objectif est, encore et toujours, de débattre et d’ouvrir le dialogue avec les lecteur·rices et avec les partenaires de la chaîne du livre.
Réalisée par dix illustrateurs et illustratrices de talent, cette campagne décortique avec humour et réalisme, les mythes sur le métier d’auteur·rice et d’illustrateur·rice. Les illustrateus ayant participé à cette campagne sont:

Une illustration par jour  est mise en ligne sur le différents réseaux sociaux de l'association (Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn).  Ceux  qui iront  au salon du livre de Montreuil  du 27 novembre au 2 décembe  les verront  exposées sur le  stand  L20 au niveau 0.

 

Pour en savoir plus:  Pour découvrir les illustration des cette campagne cliquez sur le  nom de chaque illustateur:

16 novembre 2019

Une bague d'Oscar Wilde retrouvée vingt ans après avoir été volée

Bague Oscar Wilde

C'est une bague en or 18 carats. Un bijou ayant appartenu à Oscar Wilde a été retrouvée par un expert d'art néerlandais, près de vingt ans après avoir été dérobée à l'université britannique d'Oxford, a annoncé l'AFP samedi 16 novembre. L'écrivain, dramaturge et poète est connu notamment pour son roman Le Portrait de Dorian Gray (1890).  Cadeau d'Oscar Wilde à un autre étudiant en 1876, la bague était une pièce maîtresse de la collection de Magdalen, l'un des plus prestigieux collèges d'Oxford, où l'auteur a étudié. Le bijou avait été dérobé lors d'un cambriolage en 2002 et les experts craignaient que l'anneau, évalué à l'époque à plus de 40 000 euros, n'ait été fondu.

La bague a finalement été restituée à l'université britannique grâce aux recherches de l'expert d'art néerlandais Arthur Brand. Surnommé l'"Indiana Jones du monde de l'art" pour ses exploits d'enquêteur, il a actionné ses contacts dans le "monde souterrain" pour retrouver la trace du bijou. "Des rumeurs ont éclaté en 2015 dans le monde de l'art selon lesquelles une bague victorienne avec des écritures en russe avait refait surface, raconte l'expert. Je savais que la bague d'Oscar Wilde avait été volée et qu'elle portait une inscription en grec. Il ne pouvait que s'agir de la même bague." 

Arthur Brand mène alors l'enquête, avec un antiquaire basé à Londres, William Veres. Leurs recherches les mènent jusqu'à George Crump, explique-t-il, "un honnête homme qui connaît le milieu criminel londonien grâce à son défunt oncle, ancien propriétaire d'un casino". Une épopée digne d'un roman policier, à l'issue de laquelle ils retrouvent la fameuse bague. 

Le collège Magdalen s'est dit "reconnaissant" et "très heureux d'avoir récupéré un objet volé faisant partie d'une collection concernant l'un des anciens étudiants les plus célèbres", rapporte l'AFP. "Nous avions perdu tout espoir de le revoir", a commenté le trésorier du collège. 

Une petite cérémonie se tiendra le 4 décembre, lors de laquelle Arthur Brand remettra la bague à Oxford, où elle redeviendra une pièce importante de la collection de souvenirs d'Oscar Wilde.

Source: France Info Culture

15 novembre 2019

Pressions de la Chine après l'annonce d'un prix littéraire décerné à un écrivain

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La Chine a menacé la Suède, vendredi 15 novembre, de "mesures de rétorsion" si la ministre de la Culture, Amanda Lind, remettait le prix Tucholsky, décerné par l'association de défense des écrivains PEN, au libraire et éditeur naturalisé suédois. Gui Minhai, emprisonné en Chine. La cérémonie de remise du prix devait se tenir dans la soirée du 15 novembre, au cours de laquelle une chaise vide sera installée sur la scène en l’absence du récipiendaire.

"La Chine s'oppose catégoriquement au prix décerné par le PEN Suède à un criminel et un fabricant de mensonges [...]. Nous nous opposons encore plus catégoriquement à la présence de responsables gouvernementaux suédois à la cérémonie", a prévenu l'ambassadeur de Chine à Stockholm, Gui Congyou, dans des déclarations publiées sur le site de l'ambassade.
 
"Nous prendrons des mesures de rétorsion", a-t-il averti, ajoutant : "Certaines personnes en Suède ne devraient pas se sentir tranquilles après avoir blessé les sentiments du peuple chinois et les intérêts de la ChineLes échanges et la coopération seront gravement entravés."

La Premier ministre suédois Stefan Löfven a répondu que Stockholm "ne céderait pas à ce genre de menaces". "La Suède garantit la liberté d'expression, c'est ainsi, point final", a-t-il déclaré à la télévision publique. "Nous avons clairement répété aux représentants chinois notre position qui est que Gui Minhai doit être libéré et que la Suède garantit la liberté d'expression", a également indiqué la ministre de la Culture suédoise, Amanda Lind, à l'agence de presse TT.
  
Gui Minhai publiait dans une maison d'édition de Hong Kong des livres au contenu critique sur les dirigeants chinois. Condamné en 2015 en Chine pour une affaire de droit commun, il avait disparu la même année comme d'autres employés de cette entreprise lors de vacances en Thaïlande. Il était ensuite réapparu dans une prison chinoise en "avouant" à la télévision s'être rendu aux autorités en raison de son implication dans un accident de la route en Chine remontant à 2003. Les autorités chinoises ont assuré l'avoir relâché en octobre 2017. Mais il avait ensuite été interpellé début 2018 dans un train en Chine, alors qu'il était accompagné de diplomates suédois. Son entourage dénonce des poursuites à caractère politique. Le prix Tucholsky, d'une valeur de 150000 couronnes (14000 euros) récompense chaque année un écrivain ou un éditeur persécuté, menacé ou exilé.

Source:  Livres Hebdo

14 novembre 2019

Disparition de livres politiques dans une bibliothèque américaine

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Livres à charge contre le président Donald Trump, pour le contrôle des armes ou sur l'homosexualité: un grincheux anonyme prend depuis plus d'un an un malin plaisir à dissimuler dans les rayons d'une bibliothèque publique de l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis) les ouvrages qui lui déplaisent pour empêcher les autres lecteurs d'y accéder. 

"C'est de la censure, pure et simple", s'indigne la directrice de la bibliothèque de Coeur d'Alene, Bette Ammon, dans la presse locale.

Le ou les responsables de ces faits ont pris l'habitude de prendre certains livres, portant généralement sur des sujets politiques ou de société, dans les rayons de la bibliothèque pour les cacher derrière des rangées d'autres ouvrages dans les rayons ou les placer à la fin de la section "fictions".

Il s'écoule parfois des semaines sinon des mois avant que les employés ne remettent la main sur les livres manquants, déplore Mme Ammon dans les médias américains qui se sont passionnés pour cette affaire. Le livre le plus visé par ce mystérieux protestataire conservateur est "Le feu et la fureur", de Michael Wolff, qui brosse un tableau apocalyptique de la Maison Blanche sous l'ère Trump.

"Celui-ci a été déplacé je ne sais combien de fois", explique Mme Ammon, pour qui il s'agit d'actes de malveillance délibérés.

Pour preuve, elle cite ce mot laissé dans la boîte à commentaires de la bibliothèque en août 2018, peu après le début des faits : "J'ai remarqué un grand nombre de volumes qui attaquent notre Président", écrit l'auteur du mot. "Je vais continuer à cacher ces livres dans les endroits les plus obscurs que je puisse trouver pour maintenir cette propagande loin des mains des jeunes esprits (sic). Votre angoisse libérale me procure un grand plaisir", affirme le texte.

"C'est infantile. C'est un réel gaspillage de temps et ça n'atteint pas le but recherché", estime la directrice.

A force d'acheter des livres pour remplacer ceux portés manquants, la bibliothèque de Coeur d'Alene dispose ainsi de trois exemplaires du "Feu et la Fureur" au lieu d'un seul.

Source:  Orange

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