Le coût et l'ampleur du piratage de livre en Italie
Selon une étudee réaliséé par Ipsos en novembre 2019 à la demande de l'Association des éditeurs italiens (AIE), le chiffre d'affaire que le piratage retire au secteur de l'édition s'élève à 528 millions d'euros soit 324 millions d'euros à l'édition générale (pour 29 millions d'exemplaires vendus en moins), 105 millions d'euros à l'édition universitaire (pour 4 millions d'exemplaires de moins vendus) et 99 millions d'euros à l'édition professionnelle et aux banques de données (pour 2,9 millions d'exemplaires vendus en moins). Le Fisc perd lui 216 millions d'euros.
Des valeurs qui se traduisent par un manque d'emploi pour 3 600 personnes dans la chaîne d'approvisionnement et 8 800 en prenant compte les industries connexes.
Plus d'un Italien sur trois de plus de 15 ans (36%) a commis au moins un acte de piraterie dans le domaine de l'édition au cours de la dernière année. Un Italien sur quatre a téléchargé illégalement au moins une fois un livre électronique ou un livre audio sur Internet. 17% ont reçu au moins un livre électronique d'amis / de familleé. 8% ont reçu au moins un livre photocopié d'amis / connaissance;7% ont acheté au moins un livre photocopié. Le pourcentage le plus éleve de pirates se trouve parmi les étudiants et les poffessurs (80% d'entre eux ont commis au moins un acte de piratage (physique ou numérique) dans la dernière année). Le taux de pirates chez les avocats, notaires, comptables, ingénieurs, architectes s'éléve à 61%.