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2 décembre 2020

Lauréat du prix littéraires jeunesse

Prix Vendredi 2020

Le prix Vendredi, le "Goncourt" du livre jeunesse, est décerné en 2020 à Vincent Mondiot pour son roman Les derniers des branleurs, paru chez Actes Sud en juin dernier. Au palmarès de ce prix créé en 2018, il succède à Flore Vesco et à Nicolas de Crécy. Deux mentions spéciales ont été attribuées à Cathy Ytak pour Sans armure (Talents Hauts) et Éric Pessan pour Tenir debout dans la nuit (L’école des loisirs). Les derniers des branleurs, roman pour adolescents, comédie insolente et sensible, suit Minh Tuan, Chloé et Gaspard, dont l’avenir se résume à la journée d’après. Les cours séchés, les joints partagés, les mangas lus dans la chambre de l’un, les jeux vidéo terminés dans la chambre de l’autre… Ils partagent tout, de leur désespoir tranquille à leur désintérêt absolu pour leur scolarité. Mais lorsque Tina, une jeune migrante bien plus sérieuse qu’eux, rentre dans l’équation, soudain, la possibilité de décrocher leur bac va devenir tangible pour ces trois branleurs autoproclamés. Ils vont quand même rester fidèles à leurs principes : le diplôme, ils ne l’auront pas en révisant...

"D’une forme inventive, et d’une écriture précise et insolente, le roman ne cesse de surprendre. Les anti-héros, traités avec une rare justessetant dans leurs caractères que dans leur langage, se révèlent au long d’un récit qu’on ne lâche pas avant de l’avoir terminé. Les refus et les désenchantements de l’adolescence sont traités sans complaisance, avec un humour qui ne se dément pas" explique le jury.

Vincent Mondiot, 36 ans, est l'auteur de plusieurs ouvrages: deux romans fantasy coécrit avec Raphaël Lafarge, Teliam Vore (Pygmalion, 2011) et Les mondes-miroirs (Mnémos, 2018), la suite de ce dernier, écrite en solo, L'ombre des arches (Mnémos, 2019), ainsi que trois romans ados, Tifenn 1 - Punk 0 (Sarbacane, 2013), Nightwork (Actes Sud junior, mention du jury du Prix Vendredi 2018), et Rattrapage (Actes Sud junior, 2019). Il tient également un blog, Survivre la nuit, où il se présente ainsi: "Vincent Mondiot, c’est un mec qui a des lunettes et un gros nez. Parfois, il écrit des livres et parfois, ils se font publier. Le reste du temps, il joue à la Playstation ou réorganise sa collection de mangas. Sinon, il a 36 ans et vit pas très loin de Paris. Pour se payer ses disques de punk-rock, il travaille comme réceptionniste de nuit dans un hôtel et comme prof de français dans des écoles pour étrangers." On note aussi qu'il aime E.T., le cyberpunk et Gorlax le destructeur de Dimensions.

Le jury du Prix Vendredi est composé de Michel Abescat (Télérama), Raphaële Botte (Mon Quotidien ; Lire), Philippe-Jean Catinchi (Le Monde), Françoise Dargent (Le Figaro), Marie Desplechin (auteure), Sophie Van der Linden (auteure et critique littéraire) et Nathalie Riché (critique littéraire, Allonz’enfants).

 

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Le jury du 33e Goncourt des Lycéens a couronné, par visioconférence, Les impatientes, quatrième roman de Djaïli Amadou Ama, paru chez Emmanuelle Collas.Il faisait parti des quatre romans finalistes du Goncourt 2020. En 2019, l'écrivaine avait remporté le Prix de la Presse Panafricaine de Littérature et le prix Orange du Livre en Afrique pour son troisème roman Munyal, les larmes de la patience (Proximité, Cameroun). C'est ce texte qu'elle a retravaillé pour le rendre universel et qui est devenu Les Impatientes.

L'ouvrage présente le destin tragique de trois femmes vivant au Sahel. Ramla et Hindou, deux soeurs de 17 ans, sont mariées de force, la première à Alhadji Issa, un homme riche, et la deuxième à Moubarak, son cousin. La troisième, Safira, 40 ans, est la première épouse d'Alhadji Issa et elle se méfie de l'arrivée de Ramla dans son foyer. Mariée de force à dix-sept ans, Djaïli Amadou Amal a connu tout ce qui rend si difficile la vie des femmes du Sahel. Pour aider les femmes à faire respecter leurs droits, elle fonde l'association "Femmes du Sahel". La presse camerounaise la surnomme "la voix des sans-voix"

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