Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Biblioworld
Biblioworld
Publicité
Biblioworld
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 330 103
2 février 2023

Un livre de Jane Asten accusé de sexisme par une université anglaise

Northanger Abbey Sexisme Université

Une université britannique est en passe d’être la risée des Internautzs. Les étudiants de la faculté londonienne de Greenwich ont reçu une étrange mise en garde au sujet d’un classique de la littérature outre-Manche :  Northanger Abbey (L'Abbaye de Northanger), de la romancière britannique Jane Austen, enseigné dans le cadre d'un module de littérature gothique. Rédigé à la fin du XVIIIe siècle et publié de façon posthume en 1817, le roman satirique a fait l’objet d’un avertissement de l’université en raison de « stéréotypes de genre » présents dans l'œuvre vieille de plus de 200 ans, selon les informations du Telegraph révélées le 30 janvier.

Dans le détail, l’université de Greenwich met en garde sur le « sexisme » et des « relations et amitiés toxiques » contenus selon elle dans l’ouvrage. Des « éléments qui peuvent perturber les étudiants » affirme-t-elle.

Considérée outre-Manche comme une féministe de la première heure, Jane Austen suit dans L'Abbaye de Northanger, le parcours de Catherine Morland, alors qu'elle atteint sa majorité durant la Régence anglaise (1795-1837). L'œuvre raille la vie mondaine de Bath, dans le sud-ouest de l’Angleterre, et se moque de manière ironique des rôles de genre dans la littérature écrite par des hommes.

Cette alerte n'est pas sans rappeler plusieurs précédents de l’autre côté de la Manche. Dernier en date : l'été dernier, les étudiants de l'université de Warwick, à 150 kilomètres de Londres, avaient reçu un avertissement au sujet de « scènes bouleversantes » dans un ouvrage de l’écrivain anglais Thomas Hardy. Depuis cinq ans, les universités britanniques formulent régulièrement des mises en garde auprès des étudiants sur le contenu des ouvrages étudiés, suivant une tendance des facultés américaines, visant à « protéger la santé mentale des jeunes », rapporte The Independent.

Source: Marianne

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité