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27 octobre 2023

Lancement officiel de YouScribe en Algérie

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Lancée depuis 2019 sur le continent africain, YouScribe est déjà présent dans 11 pays d’Afrique (Tunisie, Maroc, Sénégal, Cameroun, Côte D'ivoire, Burkina Faso, Madagascar, Guinée, République Démocratique du Congo, Mali, Afrique du Sud). Son implantation en Algérie s’inscrit dans sa stratégie active de développement engagée depuis le début de l’année. Pour assurer une expérience et une diffusion optimale aux lecteurs algériens, YouScribe s'appuie sur le partenariat solide avec Qanawat, un acteur majeur du secteur technologique en Algérie, et Djezzy, le leader de la téléphonie mobile avec plus de 14 millions d’abonnés à travers le pays. Grâce à cette collaboration, YouScribe garantit des services de qualité, une accessibilité sans faille et une plateforme conviviale pour tous les utilisateurs algériens. YouScribe est convaincu que la diversité des contenus proposés enrichira la scène littéraire algérienne et contribuera à son rayonnement sur la scène internationale.

Disponible en Algérie depuis trois mois, YouScribe a déjà conquis les cœurs de plus de 150 000 Algériens. Chaque semaine, plus de 10 000 nouveaux lecteurs se joignent à cette communauté. Ce succès rapide témoigne de la pertinence du modèle YouScribe, du potentiel que représente le marché algérien mais aussi de la diversité des éditeurs du pays comme Editions Frantz Fanon, Sedia Editions, Dar El Afaq avec lesquels YouScribe collabore ou encore le talent des auteurs algériens comme Yasmina Khadra ou Rachid Mimouni

Le secteur du livre et de l’édition en Algérie est confronté à plusieurs problématiques :  le piratage massif, l’accessibilité (prix, réseau d’éditeurs et de libraires) ou encore la rareté de plusieurs ouvrages étrangers. Ce sont autant de défis que YouScribe participera à résoudre.

«Notre ambition est triple : proposer aux Algériens une expérience de lecture différente, offrir un catalogue riche mettant en valeur les auteurs algériens et du monde, et contribuer à améliorer l’accessibilité de la lecture et le développement de la littérature en Algérie» déclare Juan Pirlot de Corbion, Président de YouScribe.

YouScribe collabore déjà activement avec plusieurs établissements d’enseignements algériens de renom tels que “Les cadets de Mitidja”, “Sibawaih”, “Vizada Academy”, “Ramray School”, “Imtiyaz El Djazair” et “Potential Academy”. Cette collaboration avec le secteur éducatif algérien vise à faciliter l'accès à une vaste gamme de ressources éducatives et culturelles tant pour les étudiants que pour les enseignants.

Pour Lynda Kesraoui, directrice de Potential Academy à Alger : « Les bibliothèques numériques, seront une immense opportunité pour les Algériens, en raison du manque d’espaces de lecture (bibliothèques ordinaires) et de la non-disponibilité de certains titres.  En effet, grâce aux bibliothèques numériques nous aurons la possibilité d'avoir un accès direct à de multitudes ressources d'informations (livres, rapports, articles...), la facilité de la recherche et du repérage de l'information”

“Cette collaboration est un pas de plus vers notre volonté d’accompagner les établissements éducatifs en Algérie, en fournissant des outils nécessaires pour enrichir les connaissances et les horizons de leurs élèves. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec ces institutions et avec les éditeurs afin de proposer de nouvelles formes d’apprentissage dans tout le pays” ajoute Anne-Sophie Steinlein, Directrice des opérations de YouScribe.

Pour rappel, l'Afrique sera à l'honneur lors de cette 26ème édition du SILA, l'occasion de mettre lumière les trésors culturels et littéraires du continent à travers une programmation axée sur la découverte de remarquables auteurs et autrices. Aussi, et à l'initiative du Président de la République Monsieur Abdelmadjid Tebboune, le SILA propose un Pôle Édition numérique, un thème d’actualité déjà évoqué par le passé, mais qui, cette année, prendra une importance particulière. 

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26 octobre 2023

Lauréate du Grand Prix de l'Académie française 2023

Prix Académie Française

"Je suis à la fois très émue et infiniment honorée de recevoir ce prix", a déclaré la lauréate Dominique Barbéris lors de la proclamation dans les salons de l'Académie française. Cette autrice a été choisie au premier tour en rassemblant 14 voix, contre 6 à Antoine Sénanque et 4 à Sarah Chiche.

Dominique Barbéris, 65 ans, est une universitaire qui a enseigné les lettres pendant 40 ans à l'université de la Sorbonne à Paris. Elle fait le récit de l'histoire retrouvée, au siècle suivant, d'un amour adultère à Douala peu avant l'indépendance du Cameroun.

Ce roman " est dédié à la mémoire de mon père qui est parti en 1950 en Afrique. Je sais que ma mère le lit et le relit en disant : je retourne à Douala", a déclaré la lauréate après la proclamation du prix. " Ça ne supprimera pas le doute quant à la qualité de ce que j'écris. Mais j'ai derrière moi 30 ans d'écriture, et Dieu sait si c'est une merveilleuse reconnaissance", a-t-elle ajouté.

C'est la troisième année de suite qu'un roman publié par les éditions Gallimard est couronné par ce prix, après ceux de François-Henri Désérable en 2021 et Giuliano Da Empoli en 2022. L'autrice remporte 10 000 euros. La saison des grands prix littéraires d'automne se poursuit jusqu'en novembre, avec le plus prestigieux d'entre eux, le Goncourt, décerné le 7.

Source : France Info Culture

26 octobre 2023

Pas de Salon du livre d’Alger pour Annie Ernaux faute de visa

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Annie Ernaux ne pourra participer au Salon international du livre d’Alger, le gouvernement algérien ne lui ayant délivré aucun visa pour l’événement. Selon le quotidien « Le Monde » qui a révélé l’information mardi 24 octobre, l’auteure, prix Nobel 2022 de littérature, s’est vue refuser l’entrée dans le pays. Le journal affirme que «l’ambassadeur algérien en poste à Paris, Saïd Moussi, serait personnellement intervenu en ce sens». Les autorités d’Alger n’ont apporté aucune explication à ce jour pour ce refus. 

Selon des observateurs évoqués par «Le Monde», l’origine de ce refus de visa pourrait être la signature d’une tribune en mai 2023 par l’écrivaine, aux côtés notamment de Noam Chomsky et Ken Loach, dans laquelle les signataires réclamaient la libération du journaliste algérien Ihsane El Kadi, arrêté en fin d’année 2022 et condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme. 

«Le journaliste Ihsane El Kadi est en prison parce qu’il refuse de se soumettre aux pressions de ceux qui gouvernent le pays et voudraient faire de lui un journaliste de contrefaçon », dénonçait la tribune adressée directement au président algérien Abdelmadjid Tebboune. 

De son côté, le site algérien « TSA » affirme que le visa d’Annie Ernaux n’a pas été refusé, citant une « source sûre ». « Il y a une procédure à respecter et elle est en cours », explique le média, qui assure que « la demande remonterait à 48 heures seulement avant le début du salon », qui a ouvert mercredi 25 octobre.

Plus récemment, Annie Ernaux a signé un appel du journal « l’Humanité » pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Source  : L’Obs
25 octobre 2023

Éric Zemmour débouté face à Albin Michel

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Le tribunal judiciaire de Paris a débouté Éric Zemmour de l'ensemble de ses demandes formulées à l'encontre des éditions Albin Michel, a appris, mercredi 25 octobre, Livres Hebdo auprès de l'avocat de la maison d'édition.  L'ancien candidat à l'élection présidentielle réclamait trois millions d'euros de dommages et intérêts à son ancien éditeur pour rupture abusive de contrat, à l'occasion d'un procès qui s'était tenu mercredi 31 mai dernier.  Éric Zemmour se voit à l'inverse condamné à restituer les 30 000 euros perçus à la signature du contrat, qu’Albin Michel lui avait permis de conserver dans le cadre d’un accord amiable passé avec Gilles Haéri, P-DG d’Albin Michel. Il devra également régler 10 000 € de frais de justice aux éditions Albin Michel.

«On peut se féliciter que la Justice n'ait pas été dupe de la grossière opération de communication victimaire lancée par Éric Zemmour dans le cadre de sa pré-campagne électorale de l'époque. C'est une variante moderne de l'arroseur arrosé», commente maître Christophe Bigot, avocat d'Albin Michel.

Albin Michel avait renoncé, par un courrier de juin 2021, à publier un sixième livre du polémiste, La France n'a pas dit son dernier mot, après en avoir édité cinq autres. La maison d'édition avait invoqué l'intention de l'auteur de « devenir un homme politique » et « faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature » à la présidentielle de 2022. Éric Zemmour, via sa société, la SARL Rubempré, avait porté l'affaire devant le tribunal judiciaire de Paris. 

24 octobre 2023

État des lieux des acteurs du livre en Bretagne

Bibliothèques en Bretagne

En cette fin octobre, Livre et Lecture en Bretagne publie une large enquête intitulée "Le livre et la lecture  en Bretagne”. On découvre  un marché du livre qui affichent de belles dynamiques, et diverses faiblesses. Voici cinq chiffres à retenir de l'étude :

  • +40 % de maisons d’édition entre 2019 et 2023 : mais 43 % des éditeurs installés en Bretagne ont un chiffre d’affaires inférieur à 75 000 euros. C’est moins que la moyenne nationale, qui s’élève à 61 %. Ce qui ne veut pas dire que les maisons avec peu de moyens sont fragiles : elles diversifient leur activité. Mais la crise énergétique, l’inflation, la hausse du prix du papier impactent le secteur. À noter que 76 % réalisent des animations en librairie.
  • Une librairie sur trois a moins de trois ans : après l’Île-de-France, la Bretagne est la région française qui a le plus fort taux de création sur la même période. Et il s’en crée plus qu’il n’en ferme. Ce qui donne un total d’une librairie pour 18 600 habitants, couvrant assez harmonieusement le territoire. Mais ce n’est pas le terrain d’internet qu’elles investissent, 37 % seulement proposant de la vente en ligne. Les librairies bretonnes se définissent, plus qu’auparavant, comme généralistes, mais avec un rayon spécialisé. Et le taux de rotation est excellent : le stock s’écoule généralement en 103 jours. Même avec 134 livres par m2 en moyenne !
  • 98 manifestations littéraires en 2021, contre 76 en 2018 : un tiers des manifestations littéraires ont donc moins de cinq ans. Un cap délicat à passer. Elles reposent surtout sur des bénévoles. Bon point : 76 % des 68 festivaliers interrogés déclarent rémunérer les auteurs invités – plus de 3 300 cartons d'invitation envoyés en 2021. 
  • Seuls 16 % des auteurs gagnent plus de 10 000 € par an grâce à cette activité : et ce sont surtout des hommes (les trois quarts d’entre eux !). Les artistes qui souffrent le plus sont les autrices de littérature jeunesse – sachant que les femmes sont de plus en plus nombreuses dans le métier. En fait, huit auteurs bretons sur dix ne vivent pas de l’écriture. Et presque six sur dix travaillent ailleurs à temps plein.
  • 21 bibliothèques pour 100 000 habitants : ce qui se présente comme le meilleur taux d’équipement en France. 300 constructions ou rénovations ont été portées en 30 ans. Et en 2020, les dépenses d’investissement dans les bibliothèques bretonnes s’élevaient à 3,95 € par habitant. Plus qu’en 2017 et que la moyenne française. Les lacunes : les bibliothèques des communes de plus de 2 000 habitants ne sont ouvertes que 176 jours par an et 13 heures par semaine. Loin des 218 jours et 15 heures au niveau national. Et seuls 6,5 % des bénévoles bretons ont suivi une formation spécifique, sachant que 8 bibliothèques sur 10 ont des bénévoles.

Source : Livres Hebdo

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23 octobre 2023

Une jeune autrice italienne primée au 15e Prix de l'illustration jeunesse

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Le Département de l’Allier décerne chaque année, depuis 2008, le Grand Prix de l’illustration jeunesse, qui récompense un illustrateur ou une illustratrice pour un album destiné à la jeunesse. Il a pour objet de récompenser un ouvrage dont la singularité esthétique et la force créative sont distinguées tout d’abord par un comité de présélection puis par un jury de dix professionnels de la littérature jeunesse : responsables de pôles jeunesse dans des médiathèques, librairies, associations, enseignants (Ecole Emile-Cohl, lycée Jean-Monnet, Ecole supérieure des arts appliqués de Bourgogne), personnalités du monde de l’illustration, pédopsychiatre…

Le jury, réuni au Musée de l’illustration jeunesse à Moulins, a départagé les dix-huit ouvrages finalistes, parmi les 84 présélectionnés au départ. Des ouvrages issus de maisons d’édition reconnues et d’autres, jeunes et moins réputées.
"Quatre-vingt-quatre ouvrages que le jury de présélection a eu du mal à départager, tant ces albums sont cette année éclectiques, avec des sujets comme le déréglement climatique, la biodiversté, le lien intergénérationnel, souvent un peu de gravité", a souligné Emmanuelle Martinat-Dupré, responsable scientifique du Musée de l’illustration jeunesse.

La lauréate 2023 est l’autrice et illustratrice italienne Laura Bellini, pour son ouvrage Encore un jeudi, paru en 2022, paru aux éditions L’atelier du poisson soluble, 72 pages. L’histoire : jeudi, c’est le jour de la bibliothèque. Timmi n’a pas encore lu le livre emprunté la semaine dernière, et la maîtresse va lui demander de le présenter... Un album qui évoque les émotions les plus indicibles de l’enfance, les plus compliquées à exprimer, la nécessité de trouver sa voie, avec des planches d’illustration particulièrement travaillées.  C’est le premier album que Laura Bellini écrit et illustre à la fois. Le prix lui sera remis le jeudi 14 décembre à 18 heures, au MIJ, en même temps que l’inauguration de l’exposition consacrée à l’auteur et illustrateur jeunesse Philippe Corentin. 

Source : La Montagne

22 octobre 2023

Une liste noire des livres problématiques dressée par les bibliothèques de l’Université de Cambridge

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La bibliothèque nationale de l'Université de Cambridge a été accusée d'avoir mis des livres sur une liste noire dans le cadre d'une nouvelle campagne de décolonisation « sinistre » , peut révéler le Telegraph.

La bibliothèque universitaire, l'une des six bibliothèques de dépôt légal en Grande-Bretagne avec quelque 10 millions de livres, demande aux professeurs de signaler les livres « problématiques » qui pourraient être « offensants/préjudiciables ».

Des exemples de tels livres sont recherchés dans les collèges de l'université, et les responsables envisagent d'élaborer des lignes directrices à l'intention des bibliothécaires et des lecteurs sur la manière de les utiliser.

Cela a déclenché une réaction violente de la part des dons, qui ont exigé que les bibliothécaires de Cambridge cessent de « porter un jugement ».

Dans une note envoyée aux bibliothécaires universitaires, consultée par le Telegraph, la bibliothèque universitaire a déclaré : « Nous aimerions entendre nos collègues de Cambridge nous parler de tous les livres qui vous ont été signalés comme problématiques (pour quelque raison que ce soit, pas seulement en rapport avec la décolonisation). problèmes), afin que nous puissions compiler une liste d’exemples sur l’intranet des bibliothécaires de Cambridge et réfléchir au problème plus en détail sur la base de cette liste.

Le mémo demandait également que « tout ce que vous faites déjà dans votre bibliothèque pour résoudre ce problème ou des problèmes similaires » soit envoyé à une adresse électronique spéciale « décolonisation ».

 

L'un de ceux qui ont transmis le message aux donateurs était le Pembroke College, qui a déclaré mardi au personnel dans un courriel : « La bibliothèque universitaire compile actuellement des exemples de livres offensants/nuisibles et m'a demandé de le faire circuler. L’intention est d’élaborer des lignes directrices pour aider les bibliothécaires obligés de travailler avec de tels documents, ainsi que pour mieux soutenir les lecteurs.

Il semblerait que beaucoup ont déjà envoyé des exemples de livres « problématiques », dont un écrit par un auteur d'une minorité ethnique, mais la bibliothèque a refusé de révéler lesquels lorsque le Telegraph lui a demandé.

Mais certains dons sont moins impressionnés et craignent que cela crée un dangereux précédent.

Le professeur David Abulafia, un éminent historien du Gonville and Caius College, a déclaré : « L’identification des livres parce qu’ils sont considérés comme problématiques a en soi une histoire très problématique – en témoignent les bibliographies de la période nazie où les livres d’auteurs juifs étaient marqués d’une étoile.

"Il n'appartient absolument pas aux bibliothécaires de porter un jugement, encore moins dans une université où ils n'enseignent rien et où il est vital de promouvoir un débat libre."

Un autre Don a averti que c'était « sinistre, orwellien et alarmant » et a déclaré que les livres étaient « mis sur liste noire ».

Le Dr James Orr, professeur de théologie à Cambridge, a déclaré : « Les bibliothèques de recherche ne devraient pas se joindre aux guerres culturelles. Créer un index des livres qui posent problème pour un aspect d’un problème – sur lequel les universitaires et le public sont profondément en désaccord – serait une évolution sinistre. Cela porterait atteinte à la réputation justifiée de la Bibliothèque universitaire comme étant l'une des meilleures institutions de ce type au monde.

« La neutralité institutionnelle est plus importante que jamais, car sans elle, les universitaires se sentiront moins libres de s’écarter des orthodoxies à la mode qui influencent le mouvement de décolonisation. »

La bibliothèque universitaire de Cambridge, fondée en 1209, a créé un « groupe de travail sur la décolonisation » à la suite des manifestations Black Lives Matter de 2020, mais il continue de s'élargir avec 17 membres actuels.

Le groupe affirme qu’il « recontextualise activement les fonds des bibliothèques qui sont un héritage du colonialisme et de l’occupation » et qu’il élabore « des politiques et des orientations relatives à la décolonisation ». Le mouvement décolonial a fait l’objet de nouvelles critiques depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël , car certains de ses plus fervents partisans se sont rangés du côté de la Palestine et ont refusé de condamner le Hamas, mettant ainsi en lumière leurs références « antiracistes ».

Grâce au système de dépôt légal qui existe depuis 1662, la bibliothèque universitaire de Cambridge est autorisée, ainsi que cinq autres bibliothèques d'Édimbourg, d'Oxford, de Dublin et d'Aberystwyth, à demander et à recevoir une copie de tout ce qui est publié au Royaume-Uni.

Un porte-parole de la bibliothèque de l’université de Cambridge a déclaré : « Les bibliothèques de l’université de Cambridge ne censurent pas, ne mettent pas sur liste noire et ne suppriment pas le contenu, sauf si le contenu est illégal en vertu de la loi britannique. »

Le porte-parole a ajouté que la bibliothèque « acquiert de manière proactive une vaste gamme de documents du monde entier, quel que soit le sujet » et « nous engageons un dialogue avec nos collègues pour nous aider à continuer d'avoir des discussions ouvertes et honnêtes avec les lecteurs sur ce que nous collectons et pourquoi. ».

21 octobre 2023

Don de plus de 2 000 livres gratuits aux écoles galloises par Crown House Publishing

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L'éditeur indépendant d'éducation de l'ouest du Pays de Galles, Crown House Publishing, a distribué plus de 2 000 livres gratuits aux enseignants et aux écoles à l'occasion de la Journée mondiale des enseignants le 5 octobre. Les livres distribués étaient des titres de réserve qui autrement auraient été mis au rebut. L’éditeur pédagogique ne facturait que les frais de port. Ils ont reçu 1 325 commandes individuelles, certains enseignants et écoles ayant acheté plusieurs livres pour créer leurs propres bibliothèques de développement professionnel continu (DPC).

La responsable marketing Amy Heighton a déclaré : « Nous voulions montrer notre soutien aux enseignants et aux écoles qui sont vraiment en difficulté en ce moment. Bien sûr, c'est aussi un plus sur le plan environnemental que de pouvoir veiller à ne pas détruire de bons livres, pratiques et utilisables. Nous avons été époustouflés par la réponse et notre équipe d'emballage a travaillé sans relâche ces deux dernières semaines pour acheminer les livres aux clients. C'est formidable de voir la réaction des enseignants sur les réseaux sociaux.

Les livres distribués couvrent un large éventail de sujets pédagogiques, notamment la pédagogie, la préparation aux examens, le leadership et bien plus encore.

Source: The Bookseller

20 octobre 2023

Les femmes et la lecture à l’honneur dans une exposition d'un musée vietnamien

Phu nu doc sach (Femme lisant) de Trinh Lu

Dix-sept artistes de renom présentent leurs créations dans le cadre d’une exposition d’art qui se tient jusqu’au 22 octobre à The Muse Artspace, à Hanoï. Le point commun de ces œuvres est qu’elles représentent toutes des femmes plongées dans la lecture. 

Selon la curatrice Vân Vi, co-fondatrice de The Muse Artspace, au 47, rue Tràng Tiên, dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm, Hanoï, l’exposition "Phu nu doc sach" (Femmes lisant) regroupe des peintures de Trinh Lu, Phan Câm Thuong, Trân Thu Huyên, Nguyên Van Trinh, Trinh Quynh Trâm, Nguyên Hoàng Dung, Cao Thuc, Cao Nam Tiên, Truong Van Ngoc, Bao Huynh, Duong Manh Quyêt, Dô Anh Hoa, Nguyên Phuong Hoa, Minh Dam, Hai Tiger, Nguyên Minh Quân, Nguyên Hà Phuong.

"À travers les yeux des artistes, on observe des portraits de femmes vietnamiennes contemporaines. L’image d’une jeune fille élégante lisant un livre, ou d’une femme moderne jonglant entre sa vie de famille et sa volonté de se cultiver par la lecture", a partagé Mme Vân Vi.

Le peintre Phan Câm Thuong a apporté à l’exposition son croquis d’une écolière et son livre pendant une pause à l’école des beaux-arts. Dans la classe, certains élèves discutent, tandis que d’autres continuent de travailler sur leur chevalet. Ils profitent souvent des pauses en classe pour explorer d’autres perspectives artistiques ou pour lire des livres. Bien que simple, cette esquisse n’en reste pas moins révélatrice de l’ambiance qui règne dans les classes de l’école des beaux-arts.

L’artiste Duong Manh Quyêt présente une peinture représentant une jeune fille élégante écoutant un livre audio. L’aquarelliste Minh Dam a, quant à lui, peint une jeune fille hanoïenne. Au milieu de l’agitation et de l’excitation des rues, elle trouve la paix à travers les livres.  Quant à Trinh Lu, il aime les livres et a consacré sa vie à la lecture, à l’écriture et à la peinture. Il présente à cette occasion une nouvelle œuvre créée en 2023, Phu nu doc sach (Femme lisant), qui représente de nombreuses femmes d’époques différentes, toutes le nez planté dans leur livre.

 "Au premier plan, dans cette peinture métaphorique, je ne représente pas seulement le portrait d’une mère et son enfant lisant un livre ensemble, mais je cherche à montrer que la culture est une ressource aussi importante que le lait maternel", a expliqué l’artiste. 

Nguyên Minh Quân a peint une femme vêtue d’habits anciens, référence à une statue célèbre. Le fond est une explosion de couleurs dans un style peu familier à la culture vietnamienne. Ces détails et l’utilisation extrême de la couleur donnent un sentiment sacré et mystique à l’œuvre. Pour sa part, Nguyên Hà Phuong utilise l’aquarelle pour peindre sur la soie. Son tableau Chu nhât (Dimanche) représente des petites filles lisant des livres ensemble alors qu’une d’entre elles s’est soudainement arrêtée pour ramasser une prune et glisser quelques mots à ses amies.

 "L’atmosphère du tableau est joyeuse et paisible. Tout est si normal et simple. La lecture ouvre nos âmes qui se connectent naturellement les unes aux autres", a-t-il partagé.

"Grâce aux artistes, à travers leurs peintures et la façon dont ils abordent le sujet, nous pouvons voir des femmes de lettres dans un contexte contemporain au Vietnam", a commenté une visiteuse hanoïenne.

De nombreux artistes présents à cette exposition ont également exprimé leur inquiétude quant à la disparition croissante de la lecture dans un monde où les formes de divertissement sont si nombreuses et attirent beaucoup plus les jeunes. L’artiste Cao Nam Tiên a partagé qu’actuellement, il voit rarement des gens lire des livres. Il a donc représenté une jeune femme vêtue d’une longue robe tenant un livre à la main, mais il semble sur le point de s’envoler. Il a nommé cette œuvre Sach do (Livre Rouge) pour la couleur de sa couverture tenue par la jeune femme. Nam Tiên a utilisé la peinture à l’huile en plusieurs couches avec une méthode méticuleuse pour donner vie à l’image.

Source : Le Courier du Vietnam

19 octobre 2023

Sézane & BSF : ensemble pour l'égalité des chances !

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Cet automne, les marques de prêt-à-porter Sézane et Octobre apportent leur soutien à Bibliothèques Sans Frontières à travers le fonds de dotation Demain et la création d’une ligne de produits solidaires “L’Art de lire”. Née d’une rencontre et d’un combat partagé – permettre l’accès de tou·te·s à la culture -, la collaboration se décline aussi sur les réseaux sociaux avec Augustin Trapenard, parrain de l’association. 

Face à l’urgence d’agir pour la culture, que l’actualité ne fait que renforcer, Sézane et Octobre ont imaginé une nouvelle ligne solidaire de tee-shirts et sweats “L’Art de lire”, dont l’intégralité des bénéfices sera reversée à BSF afin de soutenir ses actions, et permettre à chacun·e de lire, apprendre et grandir, avec les mêmes chances. Ces ressources contribueront au développement des actions de BSF comme la distribution de sacs à dos remplis de livres à plusieurs centaines d’élèves nouvellement arrivés en France ou encore l’accompagnement d’une communauté de “microbibliothécaires” pour retisser du lien grâce aux livres au cœur des territoires.

Cette collaboration unique sera célébrée à l’occasion de la deuxième édition du “Live Magazine” de Demain le samedi 21 octobre à la Philharmonie de Paris. Augustin Trapenard, sera sur scène aux côtés du poète Jacques Merle ou de l’humoriste Nora Hamzawi pour un spectacle vivant et solidaire au profit du fonds de dotation.  Pour acheter solidaire, cliquez-ici.

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