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25 avril 2022

Un manuscrit de Charlotte Brontë de retour au Royaume-Uni

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Intitulé A Book of Ryhmes by Charlotte Bronte, Sold by Nobody, and Printed by Herself (Un livre de rimes par Charlotte Brontë, vendu par personne et imprimé par elle-même), ce manuscrit en papier brun de 15 pages daté de 1829, cousu à la main et comprenant une collection de dix poèmes jamais publiés, avait été dévoilé il y a quelques semaines à New York.

Mis en vente pour le compte d'un propriétaire anonyme, il a finalement été acheté pour 1,25 million de dollars (1,16 million d'euros) par les «Amis des bibliothèques nationales», une association britannique qui œuvre pour la conservation du patrimoine littéraire national. «Sauver le petit livre de Charlotte Brontë représente un gain immense pour le Royaume-Uni», s'est réjoui le président de l'association Geordie Greig, remerciant tous ceux ayant participé à la levée de fonds ayant permis, en deux semaines, d'acquérir le manuscrit. L'association de conservation va en faire don au musée Brontë, situé à Haworth dans le nord de l'Angleterre, où la romancière a grandi. «Nous sommes si heureux de recevoir ce don extraordinaire et inattendu», a affirmé la conservatrice du musée Ann Dinsdale. «C'est toujours émouvant quand un objet de la famille Bontë rentre à la maison.

Élevés dans un relatif isolement, Charlotte Brontë - né il y a 206 ans, le 21 avril 1816 - , ses sœurs et son frère se divertissaient en tissant des histoires complexes dans un monde imaginaire sophistiqué. Leur imagination a donné naissance à des romans salués comme des classiques de la littérature anglaise, notamment Jane Eyre pour Charlotte, Les Hauts de Hurlevent pour Emily ou Le locataire de Wildfell Hall pour Anne.

Source : Le Figaro 

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25 avril 2022

90 000 visiteurs au  Festival du livre de Paris 

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Entre la file d'attente qui court jusqu’à la rue, et les livres s'empilant dans les bras des lecteurs, le public a répondu présent pour la nouvelle formule du Festival du livre de Paris lancée par le Syndicat national de l’édition. Selon ses organisateurs, le Grand palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, a accueilli 90 000 visiteurs du 22 au 24 avril, et les éditeurs se montrent plutôt satisfaits de cette première en dépit des problèmes de signalétique et de facturation.

"Ce lieu est tellement plus agréable, se réjouit Pierre Hilde, directeur commercial du Seuil. Cela se ressent pour nous mais aussi sur les lecteurs", ajoute-t-il, pointant les piles bien entamées de textes réservés "aux lecteurs curieux aimant déambuler". "Plus chaleureux, plus accessible, moins bruyant... vraiment le lieu est super !" abonde Barbara Astruc, directrice éditoriale chez Leduc.s.

Qualifié de "vrai festival" par beaucoup, le festival du livre de Paris a fait des adeptes pour sa formule esthétique même si son choix de sobriété poussé à l'extrême a posé quelques soucis de repérage. Les éditeurs se rejoignent tous sur ce point : la signalétique trop faible empêche certains lecteurs de se repérer.

Changement majeur, l'encaissement centralisé était également au centre des débats parmi les exposants. "Cela réduit le dialogue que l'on pouvait avoir avec nos lecteurs. Par ailleurs, les libraires en charge des TPE volants ne sont pas repérables dans l'espace", regrette Colette Olive, la  directrice de Verdier, avant d'être interrompue par une lectrice ne comprenant pas où payer son livre.

Sur le site, deux moyens d'encaissement étaient possibles : une caisse centrale et des terminaux de paiement mobiles. Si la première solution a été une franche réussite avec 10 minutes d'attente en moyenne, les TPE volants se sont révélés, eux, trop peu nombreux. "C'est un point que nous devrons rêgler pour les années à venir", reconnait le directeur du festival, Jean Baptiste Passé.

Pour beaucoup de maisons, cette solution de paiement était à double tranchant. Elle donnait une plus grande liberté au lecteur, qui pouvait déambuler entre les stands comme dans une grande librairie. Mais, en invisibilisant les achats, elle rendait plus difficile la gestion des stocks. "Comme on ne savait pas vraiment ce que l'on vendait, on était un peu bloqué dans notre réassort", regrette Juliette Bartolo, marketing manager chez Kana. La gestion des stocks a donné quelques sueurs froides à certains éditeurs ne voyant pas arriver leurs ouvrages.

Au final cependant, "100 000 livres ont été vendus en trois jours", se félicite Jean-Baptiste Passé, avant d'annoncer les dates de la prochaine édition : les 21, 22 et 23 avril 2023. 

Source :   Livres Hebdo 

24 avril 2022

Hausse des ventes de livres au Royaume-Uni grâce à TikTok

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Les professionnels de l'édition redoutent que la surexposition aux écrans se fasse au détriment de la lecture. Mais ce n'est pas nécessairement le cas. Au Royaume-Uni, l'industrie du livre a vu son chiffre d'affaires s'envoler l'année dernière grâce au phénomène #BookTok. Ces derniers mois, de courtes vidéos consacrées à la critique et aux recommandations de livres ont fait leur apparition sur  Ces clips, regroupés sous le hashtag #BookTok, enregistrent plus de 49,7 milliards de vues sur l'application préférée des jeunes.

Au Royaume-Uni, ils ont même fait bondir les chiffres de vente de livres. Le chiffre d'affaires du secteur a atteint 6,7 milliards de livres sterling (environ 8 millions d'euros) en 2021, selon le dernier rapport annuel de la Publishers Association. Soit une augmentation de 5% par rapport à l'année précédente. Cette progression est d'autant plus surprenante que les restrictions sanitaires liées au Covid ont contraint les librairies à fermer pendant de longs mois. Les menaces de pénurie de papier ont également suscité des hausses de prix importantes et des problèmes de délais d'approvisionnement sur le marché de l'édition. Malgré ces difficultés, le Covid-19 aura montré à ceux qui en doutaient encore que "lire, c'est cool". Les célébrités ont troqué les photos de leurs escapades luxueuses pour des clichés plus intimistes de leurs bibliothèques, tandis que les passionnés de lecture se sont réfugiés sur TikTok pour partager leur passion avec les millions d'utilisateurs du réseau social.

Ce phénomène n'est pas passé inaperçu auprès des professionnels du livre, selon Stephen Lotinga, le directeur général de la Publishers Association. "2021 a été une autre année formidable pour l'édition britannique. Nos auteurs exceptionnels ont fourni aux lecteurs le divertissement et le confort dont ils avaient tant besoin alors que la pandémie se poursuivait. Il a été particulièrement intéressant de voir les communautés TikTok susciter un nouvel intérêt pour les livres, notamment pour les ouvrages de fiction et les titres pour jeunes adultes", a-t-il déclaré dans un communiqué. 

Ces deux segments ont connu une belle croissance en 2021, selon les chiffres de la Publishers Association. Les ventes de livres de fiction ont augmenté de 7% pour atteindre 733 millions de livres sterling (environ 873 millions d'euros), tandis que celles de la fiction jeunesse s'élèvent à 425 millions de livres sterling (environ 506 millions d'euros). BookTok y est pour beaucoup, même si les critiques littéraires en herbe du réseau social recommandent surtout des livres sortis il y a quelques années et non les dernières nouveautés. La romancière Sarah J. Maas a ainsi récemment vu exploser les ventes de "Un palais d'épines et de roses" et de "La Prisonnière" (de la série "Keleana"), bien qu'ils soient sortis en 2015 et en 2016. Les autrices Madeline Miller et Leigh Bardugo ont connu un engouement similaire pour "Le Chant d'Achille" et la saga "Grisha".

Les maisons d'édition et autres professionnels du livre essaient de surfer sur la vague #BookTok en se lançant sur le réseau social. Le compte d'Hachette Romans est suivi par plus de 42.000 abonnés, tandis que celui de Penguin Random House en dénombre plus de 27.000. Mais c'est bien peu de choses par rapport aux centaines de milliers de personnes qui suivent les recommandations et les critiques de booktokeurs comme Ayman Chaudhary (@aymancbooks), Jaysen Headley (@ezeekat) et Abby Parker (@abbysbooks). La preuve que le livre plaît toujours.

Source: La Dépêche du Midi

23 avril 2022

Part du livre numérique dans le monde en 2021

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Aujourd'hui, c’est la Journée mondiale du livre , occasion de célébrer le plaisir et l'importance de la lecture. Alors que l'UNESCO pensait probablement seulement à l'encre et au papier lorsqu'il a créé l'événement il y a près de trente ans, certains lecteurs sont depuis passés au livre numérique (dont l'invention remonte à 1971). Mais quelle est vraiment la popularité de ce support de lecture aujourd'hui.  

Selon les données issues du "Advertising & Media Outlook" de Statista, dans le monde entier, l'utilisation des livres électroniques (ou e-book) est toujours largement inférieure à celle des livres imprimés. Même aux États-Unis, où le format numérique est très populaire, on estime que 23 % de la population a acheté un e-book l'année dernière, contre 45 % un livre papier. En Europe, et notamment en France, le livre électronique peine toujours autant à convaincre : 8 % d'acheteurs dans l'Hexagone en 2021, alors que le traditionnel bouquin se situe à plus de 50 %.

Ces résultats suggèrent les écrans et Internet ne sont pas prêts d'enterrer les livres imprimés, qui conservent toujours une grande cote auprès des lecteurs. Les livres numériques sont davantage à envisager comme un produit complémentaire, les deux formats répondant à des pratiques et des contextes de lecture différents.

Source :  Statistica

22 avril 2022

Collecte solidaire de livres organisée par les librairies Payot en Suisse Romande

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Du 27 avril au 7 mai,  La collecte Partager Lire est organisée en Suisse Romande par les 13 librairies Payot, les 7 magasins Nature & Découvertes Suisse et près de 200 supermarchés Coop (sauf les magasins dans les gares). Lors  de celle-ci seront récoltés des romans, BD, albums, encyclopédies, dictionnaires ou guides parus il y a moins de cinq ans et en bon état. Seront refusé, tous les ouvrages en mauvais état, déchirés, tâchés, au contenu obsolète ou sectaire, ainsi que les revues et livres de clubs.

Cette année, la majeure partie de la collecte ira à l’Association Isabelle Chevalley au Burkina Faso et à la Fondation Almadanya en Tunisie, en faveur des centres culturels de Tataouine, Kairouan, Sousse, Le Kef, Mahdia, Jendouba et Siliana, ainsi qu’à plus de 230 bibliothèques scolaires rurales en Tunisie. Cette ONG y œuvre pour le développement via notamment l’accès gratuit à la culture et aux livres, la formation professionnelle et l’éducation des enfants des milieux défavorisés. Le dixième restant ira à notre partenaire historique, l’Hospice général de Genève, qui redistribue les ouvrages aux œuvres d’entraide et aux bénéficiaires des aides sociales du canton, ainsi qu’aux bibliothèques partenaires du projet Un temps pour lire dans les hôpitaux romands, dont l’objectif est de (ré)introduire la lecture selon le principe du «bookcrossing» dans les établissements de soins et d’offrir ainsi un moment d’évasion aux patients.

La récolte 2021 fut un succès avec plus de 460000 livres récoltés, soit 100000 de plus qu’en 2019. Depuis 2008, les libraires Payot organise chaque mois d’avril une grande récolte de livres (Prix Suisse de l’Éthique 2010) afin de les redistribuer à celles et ceux qui n’ont pas un accès aisé à la lecture. 

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21 avril 2022

Une nouvelle émission autour du livre sur France 2

Le livre favori des français

Dans le  même modèle que l'emission "Le village préféré des Français", France 2 proposera à l'automne une  émission autour du livre. Elle s'intitulera "Le livre favori des français".  

En amont de l'émission, une election est organisé. Elle se déroulera en deux étapes. La première a débuté le 16 avril  et dure jusqu'au16 mai. Elle consiste  à  faire la liste de vos 3 livres favoris (que soit des romans, des bandes-dessinées ou des mangas) sur  ftvetvous.fr/livrefavori. La deuxième se déroulera du 18 juillet au 4 septembre. Durant cette période,  50 personnalités présentent les 50 premiers livres du classement dans des programmes courts diffusés sur les antennes de France Télévisions mais aussi sur francebleu.fr. À cette occasion, vous pourrez à nouveau voter sur ftvetvous.fr/livrefavori pour votre livre favori parmi cette liste de 50 livres. 

20 avril 2022

La question des bandes dessinées numériques vendues en monnaie virtuelle devant le médiateur du livre

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D’après les informations dont dispose le médiateur du livre, la société Kakao, l’un des principaux acteurs du web en Corée du Sud, s’apprête à lancer en France son application de lecture Piccoma (application disponible depuis mars 2022 sur Google Play uniquement). Lancée en avril 2016 au Japon, Piccoma était la première solution de lecture sans publicité et en plein écran proposée par le marché pour les mangas et les webtoon. Cet acteur envisagerait de proposer aux côtés d’une offre de contenus exclusifs sous le modèle classique de vente de webtoon en gratuit–payant (freemium), une offre de contenus non-exclusifs qui pourrait porter sur des livres homothétiques au sens de la loi du 26 mai 2011.
La question qui se pose ainsi est de savoir si des modèles économiques de micro-transactions sous forme de jetons peuvent être appliqués à des livres numériques soumis à un régime de prix fixe. Pour les livres homothétiques auxquels la loi du 26 mai 2011 est applicable, le modèle d’achat au titre par l’intermédiaire de jetons interroge au regard du cadre législatif applicable. En effet, les jetons sont soit achetés par les utilisateurs, soit distribués par la plateforme de manière gratuite contre des micro-actions réalisées par les utilisateurs telles que : publier un contenu relatif à la plateforme sur les réseaux sociaux, se connecter plusieurs fois par jour sur la plateforme, etc. Si l’on voit bien l’intérêt que représente pour les acteurs de tels modes innovants de commercialisation, on peut aussi se demander comment la forte instabilité qu’elles induisent dans la détermination du prix effectif payé par le lecteur peut se concilier avec le principe du prix unique lorsque celui-ci est applicable. Cela pose la question de la portée concrète qui doit être donnée à ce principe dans un tel cas. Pour les livres homothétiques, la loi du 26 mai 2011 prévoit en effet que le prix de vente au public est fixé par l’éditeur « pour tout type d’offre à l’unité ou groupée », et ce même s’il peut « différer en fonction du contenu de l’offre et de ses modalités d’accès ou d’usage ».

19 avril 2022

Lettre ouverte d'auteurs réclamant un protocole anti COVID pour les festivals

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«Le festival d’Angoulême, c’était une catastrophe », rappelle Isabelle Bauthian auprès de Numerama. Romancière, scénariste et traductrice, elle est l’initiatrice d’une lettre ouverte, publiée dans ActuaLitté ce 19 avril 2022. Signée par plus de 100 auteurs et autrices (de Pénélope Bagieu à Roland Lehoucq), cette tribune en appelle à la mise en place de véritables protocoles sanitaires dans les manifestations littéraires — salons et festivals.

Isabelle Bauthian se remémore un festival d’Angoulême où plus de la moitié de ses connaissances sont revenues positives au covid. L’événement avait effectivement fait les gros titres comme « cluster géant ». Celui-ci s’était tenu en plein pic épidémique, début 2022, au moment où des gestes barrières tels que le masque n’étaient plus obligatoires en intérieur, et les organisateurs n’avaient pas émis la moindre recommandation en faveur de ces protections — ils communiquaient même sur leur absence.

Pourtant, depuis, Isabelle Bauthian  déclare à Numerama que tous les festivals n’ont pas encore retenu la leçon : elle a assisté à nouveau à un cluster, récemment, lors d’un événement de plus petite envergure. Pour elle comme pour d’autres personnalités du monde des lettres, un tel manquement ne doit plus se reproduire. La lettre ouverte va droit au but : «(…) Pour toute la durée de circulation significative du virus, nous nous engageons à ne plus participer aux manifestations qui ne mettraient pas en place des mesures sanitaires raisonnées

Les mesures demandées par les signataires :

  • Port du masque obligatoire ou recommandé, et mise à disposition de masques ;
  • Recommander un test antigénique avant de venir ;
  • Renouveler l’air : cette mesure est scientifiquement prouvée comme l’une des plus déterminantes contre le COVID, il s’agit d’installer des purificateurs d’air ou d’ouvrir les portes et fenêtres ;
  • Restauration possible en dehors des lieux clos partagés (avec la mise à disposition de sandwichs, notamment, ce qui est loin d’être toujours le cas).

«Ce sont des mesures qui ne sont pas politiques, mais purement scientifiques, minimales, faciles, et qui ne coûtent quasiment rien », insiste Isabelle Bauthian auprès de Numerama, ajoutant sans détour qu’« un festival qui ne mettrait pas en place ces mesures est un festival qui s’en fiche de notre santé ».

Cette tribune est d’ailleurs aussi une question de symbole : il s’agit pour le monde des lettres d’envoyer le bon message à la société. « En tant qu’acteurs du livre, on est censés être des passeurs de savoirs et a minima de questions et on a la responsabilité qui va avec », nous dit Isabelle Bauthian. « On passe notre temps à chercher l’information pour la transformer en fictions ou en contes. On doit être à la hauteur. »

Mais au-delà du symbole, ce qui a motivé Isabelle Bauthian à publier cette lettre est surtout un besoin de « solidarité » : « Je voulais montrer que tous ensemble, on peut aussi faire le job, prendre soin les uns des autres sans dépendre des décisions de l’État. » Et en effet, ce n’est pas parce que le masque n’est plus obligatoire que celui-ci n’est plus essentiel : tout au contraire, les scientifiques en appellent, depuis la fin du port obligatoire, à continuer à le porter dans les espaces publics clos. Pour Isabelle Bauthian, il est indécent de dire à des artistes qu’ils ne doivent pas aller à Angoulême et autres festivals s’ils ont peur de prendre un risque. « Un tel événement est une opportunité professionnelle énorme pour des auteurs et autrices précaires », tient-elle à rappeler. Car c’est bien là que se situe le problème : les organisateurs doivent créer un contexte où les artistes ont le choix, et non s’en remettre à leur prise de risque. C’est aussi une question de survie économique.

18 avril 2022

Record des ventes de mangas pour la seconde année consécutive au Japon

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D’après l’Institut de recherche sur les publications de l’Association japonaise des éditeurs de magazines et de livres (AJPEA), organisme de recherche du monde de l’édition au Japon, les ventes de mangas sur l’Archipel en 2021, sur papier et support numérique, sont estimées à 675,9 milliards de yens (4,94 milliards d’euros), soit une augmentation de 10,3 % par rapport à l’année précédente, un chiffre record pour la seconde année consécutive. Les mangas s’adjugent pour la première fois une part de plus de 40 % (40,4 %) sur l’ensemble du marché de l’édition au Japon.

En 2020, le marché des mangas a bénéficié non seulement du confinement mais également du succès gigantesque de Demon Slayer et les ventes ont dépassé pour la première fois les 600 milliards de yens. Alors qu’on escomptait un recul en 2021, les ventes ont en fait enregistré une augmentation record de 10 %.  Par catégorie de support, les ventes de mangas sur support numérique ont augmenté de 20,3 % par rapport à l’année précédente et se sont montées à 411,4 milliards de yens (3 milliards d’euros). Celles sur support papier (format poche) ont également enregistré une hausse de 0,4 % avec 208,7 milliards de yens (1,53 milliard d’euros), alors que les magazines de manga accusaient une baisse de 11 % avec 55,5 milliards de yens (406 millions d’euros). D’après les tendances récentes, avec environ 250 milliards de yens (1,8 milliard d’euros), les ventes de mangas sur support papier, en livres de poche et magazines, se maintiennent au même niveau. En revanche, les ventes de mangas sur support numérique ont plus que doublé en cinq ans et leur part de marché ne cesse de s’agrandir.

Le nombre total d’exemplaires vendus pour l’année 2021 devrait se monter à 370,85 millions, avec une diminution de 2,8 % pour les livres de poche, et à 148,78 millions d’exemplaires, soit une baisse de 14,6 % pour les magazines de mangas.

D’après l’institut de recherche, ces chiffres s’expliquent par le succès non seulement des mangas Jujutsu Kaisen et Détective Conan mais également par l’apparition de nouvelles applications mangas et des séries présentées sur le web en 2021. Le manga One Piece dont la publication a commencé en 1997 a atteint le centième volume en décembre 2021, et 490 millions d’exemplaires ont été vendus au total dans le monde entier. La parution du centième volume de Détective Conan, dont la série a débuté en 1994, a également été particulièrement remarquée.

Source :  Nippon

 

17 avril 2022

Opération solidaire pour sauver la librairie "présence Kréol" à Fort-de-France

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En face de la Cathédrale de Fort-de-France en Martinique, sur la place Monseigneur Roméo, autour de la petite fontaine, des chapiteaux se dressaient avec des auteurs, des lecteurs, des écrivains, des écrivaines et des acteurs culturels le samedi 16 avril 2022. Non loin, deux stands artisanaux de confection et de produits locaux donnaient à la place sa dimension culturelle. L’association Mélanges Caraïbes, organisatrice de l'opération solidarité à "Présence kréol", une librairie caribéenne généraliste spécialisée dans les livres des Amériques, du monde noir et de la Caraïbe menacée de fermeture définitive.

"Jadis sur le territoire, existait une cinquantaine de librairies entre les années 60 et 2000 du type de la libraire Alexandre. On se retrouve aujourd’hui avec des librairies qui viennent d’ailleurs. Les librairies typiquement martiniquaises ferment. On se devait de réagir en tant qu’association culturelle", déclare Jean Marc Rosier, le vice-Président de Mélanges Caraïbes

L'éditrice-autrice, Eudoxie JL Queclan (Trésors de mes Tiroirs) avec sa collection fantastique, Arlette Pujar a plongé son auditoire dans les souvenirs des petites boutiques (débit de la régie) de la Martinique des années 60, Geneviève Sézille, a mis en valeur l’essayiste penseur  René Ménil, cofondateur de la revue "Légitime défense" et la revue culturelle "Tropiques"avec Aimé Césaire. Selon ses défenseurs, cette librairie généraliste crée un lien fort entre l’auteur et le lecteur. Malgré la crise sanitaire et les périodes de confinement, elle a été un lieu de vie en faisant des dédicaces. Grâce à ces petites librairies, des générations ont accédé à la culture. "Présence kréol", dans sa spécialisation permet à la jeunesse ainsi qu'aux enseignants à mieux connaître leur environnement. La nécessité de garder cet espace conjuguant vie culturelle, artistique et sociale devient un vrai débat. Cette action de solidarité sera-t-elle le déclencheur d’une prise de conscience ?

Source: Marinique  la 1ère

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