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26 janvier 2024

Lauréats des prix Jeunesse du Festival international de la BD

Hier,  les differents prix Jeunesse  du festival international de la BD d'Angoulême. Voici le palmarès :

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25 janvier 2024

L’emprunt de livres numériques en forte hausse en 2023 aux Pays-Bas

Prêt Livres Numériques Hausse Pays-Bas

Au lancement de Bibliotheek, 80 000 personnes empruntaient 880 000 ebooks. Aujourd’hui ce chiffre a bien augmenté. 600 000 hollandais empruntent plus de 5 millions d’ebooks et 2 millions de livres audio numériques par an.

« Nous étions la première bibliothèque en ligne en Europe où les livres électroniques pouvaient être empruntés par plusieurs utilisateurs à la fois », explique Ronald Huizer de KB, la Bibliothèque nationale. « Avant le coronavirus, entre trois et quatre millions de livres numériques étaient empruntés chaque année ».
A la suite de pandémie la hausse s’est maintenue. Selon lui, l’application ThuisBieb, qui permet aux non-membres des bibliothèques d’accéder à 100 livres électroniques et livres audio, a contribué à cette croissance.

Par ailleurs, l’application LEES lancée l’année dernière, permet aux étudiants de télécharger gratuitement 120 livres et livres audio. Même si on constate une baisse de la lecture chez les jeunes, “près de 40 000 ebooks et livres audio ont déjà été empruntés depuis le lancement en septembre, ce qui constitue des premiers résultats encourageants » explique la BK.

Source : Idboox

24 janvier 2024

Posy Simmonds sacrée Grand prix du festival de la BD d’Angoulême

6WXWIIYGLRGVRAUBCR2RGMJU4ESon nom s’inscrit désormais au Panthéon de la BD, aux côtés, entre autres, de ceux de Franquin, Pratt, Moebius,Goltlib, Spiegelman… La Britannique Posy Simmonds, 78 ans, a été sacrée grand prix de la ville d’Angoulême qui récompense l’ensemble de son œuvre ce mercredi soir, après le vote de ses pairs, en ouverture de la 51e édition du Festival international de la bande dessinée. Préférée à Catherine Meurisse et à l’Américain Daniel Clowes, l’autrice de « Gemma Bovery » succède à Riad Sattouf. « Wow ! Ce fut d’abord une surprise d’avoir été parmi le trio de nominations et puis une surprise encore plus grande d’avoir gagné le prix. Bien sûr, après la surprise, j’étais ravie », a-t-elle réagi auprès du Parisien.

Celle qui fut présidente du jury du festival en 2017 et qui est actuellement exposée à Beaubourg, devient la cinquième femme à être couronnée à Angoulême. De quoi la ravir. « La BD a toujours été un bastion masculin, mais petit à petit, surtout au cours des dernières décennies, des femmes ont infiltré ce Boys Club, et moi je suis heureuse d’en faire partie. Avoir remporté un prix aussi prestigieux que le grand prix d’Angoulême donnera des ailes à mon crayon », se réjouit-elle.

Enfant de la middle class britannique, Posy Simmonds se découvre très jeune un appétit pour la lecture et le dessin, fouillant sans cesse dans la bibliothèque de ses parents. Tout y passe : livres mais aussi magazines satiriques, journaux populaires, hebdomadaires féminins, comics américains… À 17 ans, après des années en pensionnat, aussi douée pour le français que pour le dessin, elle s’envole pour Paris. Elle y fréquente la Sorbonne, un peu, mais aussi les cafés, les clubs de jazz de Saint-Germain, elle lit Camus et Sartre, découvre Siné, Reiser, Sempé…

« J’ai eu une immersion totale dans la culture et le mode de vie français. Le souvenir de ces mois m’est toujours resté… Un temps passé dans les galeries les musées, les bibliothèques. J’ai appris le français, j’ai flâné, j’ai apprécié la cuisine (venant d’Angleterre, où la nourriture n’était pas grand-chose). Depuis, j’ai toujours été heureuse d’être en France », raconte aujourd’hui la plus Frenchie des autrices britanniques.

Mais la consécration viendra plus tard avec deux romans graphiques. D’abord « Gemma Bovery » (1999), réinterprétation moderne, littéraire mais plus british et féminine, du « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, écrite pour le Guardian. En 2007, elle récidive dans la même veine avec « Tamara Drew », inspirée cette fois d’un livre de Thomas Hardy. Le succès des deux albums est international, d’autant qu’ils sont adaptés rapidement au cinéma : « Tamara Drew » par Stephen Frears, en 2010, puis « Gemma Bovery » en 2014 par la Française Anne Fontaine, avec au générique Fabrice Luchini. « Si je suis féministe ? Oui, depuis que j’ai commencé à travailler pour la page Femme du Guardian il y a cinquante ans. C’était une époque où cette page se concentrait sur les droits de femmes, l’égalité salariale, etc. », assume l’autrice. En 2018, « Cassandra Darke »qui doit beaucoup au « Conte de Noël » de Dickens, et les chroniques de Posy Simmonds sur le petit monde de la littérature en Grande-Bretagne, « Literary Life », finissent d’asseoir sa notoriété, de Londres à Paris en passant par New York. Il ne lui manquait sans doute que le sacre d’un des plus grands festivals de BD au monde. C’est chose faite.

Source : Le Parisien 

24 janvier 2024

Un chèque de 400 000 euros à l’UNICEF France remis par Mélissa Da Costa

Melissa Da Costa Chèque UNICEF

Depuis maintenant 7 ans, l’UNICEF France et Le Livre de Poche unissent leurs forces pour lever des fonds en faveur de l’éducation des enfants, une mission primordiale pour l’avenir de notre monde. Dernière initiative en date : pour chaque exemplaire vendu de « La Faiseuse d’étoiles », deux euros sont directement versés à l’UNICEF. Grâce à ce partenariat et à la générosité et la fidélité des lecteurs de Mélissa Da Costa, depuis la parution du livre, le 7 juin 2023, la somme exceptionnelle de 400 000 euros a déjà été rassemblée. Ces fonds joueront un rôle déterminant dans le soutien des actions de l’UNICEF, notamment pour le développement de deux écovillages à Madagascar .

« Depuis 7 ans, l’UNICEF France et Le Livre de Poche se sont associés pour publier des ouvrages qui tout en procurant du plaisir permettent de collecter des fonds en faveur des enfants partout dans le monde. Aujourd’hui, nous célébrons une belle aventure humaine. Ce chèque de 400 000 euros est bien plus qu’une somme d’argent ; c’est une lueur d’espoir pour des milliers d’enfants. Nous sommes infiniment reconnaissants envers Mélissa Da Costa et Le Livre de Poche pour leur engagement exceptionnel dans cette cause cruciale », explique Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France.

La romancière de 33 ans, qui avait conquis son public en 2019 avec son premier livre « Tout le bleu du ciel » suivi, depuis, de six autres romans, devient aujourd’hui l’autrice la plus lue en France. Son texte « La Faiseuse d’étoiles », rédigé avec une grande sensibilité, plonge les lecteurs dans une aventure émotionnelle, explorant les thèmes universels de l’enfance, de l’espoir et de la résilience.

« Ce court texte, que j’avais écrit à la naissance de mon fils, s’est transformé en une ode à l’enfance, à l’innocence, à l’insouciance. Il exprime la capacité d’une maman à préserver les rêves d’enfant face aux drames. Quand Le Livre de Poche m’a parlé de ce projet avec l’UNICEF, c’était comme un signe du destin. Ce texte, il n’est pas né pour rien. Il prend aujourd’hui une dimension universelle, symbolisant la protection des petits garçons et des petites filles contre la malnutrition, le manque de soins, l’absence d’accès à l’éducation, contre les conflits qui les menacent dans le monde », explique Mélissa Da Costa.

« Nous partageons totalement les valeurs de l’UNICEF et nous sommes nous aussi engagés depuis des années en faveur de l’éducation des enfants. Rendre les livres accessibles au plus grand nombre grâce à leur prix et à leur format est notre mission depuis plus de 70 ans. Toute l’équipe du Livre de Poche est fière et heureuse que le talent et la générosité de Mélissa Da Costa aient pu donner naissance à ce projet ambitieux », se réjouit Béatrice Duval, directrice générale du Livre de poche.

« Nous vous remercions de tout cœur, au nom des enfants, Mélissa et toutes les équipes du Livre de Poche pour cette contribution exceptionnelle. Aujourd’hui, nous célébrons le pouvoir de l’écriture et de la solidarité. Nous sommes très fiers à l’UNICEF du chemin parcouru par « La Faiseuse d’étoiles ». La force de ce texte si bouleversant et si poétique continuera, j’en suis certaine, à toucher et encore très longtemps un très large public. L’avoir associé à l’UNICEF est une chance inestimable pour nous et dans le contexte actuel nous avons besoin de preuves d’engagement comme celles-ci, pour montrer que construire un monde meilleur pour les enfants est possible », déclare Ann Avril, directrice générale de l’UNICEF France.

« Pour moi, soutenir ce partenariat est bien plus qu’un devoir, c’est une responsabilité envers les générations futures. L’idée qu’un livre puisse contribuer de manière aussi significative à changer des vies est une source d’inspiration continue. Remettre ce chèque à l’UNICEF a été un moment de grande émotion », conclut Mélissa Da Costa.

Source : UNICEF

22 janvier 2024

Une Europe à deux vitesses pour l'achat de livres

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En Europe, plus on va vers le sud, mieux les livres se vendent. Selon les dernières estimations de GFK, on a plus vendu de livres sur un an en Italie, en Espagne et surtout au Portugal alors que dans le même temps les volumes de ventes ont chuté en France, au Royaume-Uni et en Irlande.

Avec un déficit de ventes de 4% à 351 millions d’exemplaires écoulés, le marché français reste néanmoins une référence en Europe (en valeur, il augmente de 1%). Selon l’institut allemand (qui s’est rapproché de l’américain Nielsen en cours d’année), il se vend autant de livre dans l’Hexagone qu’au Royaume-Uni et en Italie cumulé. Ce dernier marché a progressé de 1% en volume de ventes en 2023 par rapport à 2022, année durant laquelle il s’était écoulé 112,6 millions d’ouvrages. Sans rattraper le niveau record de 2021 (115,3 millions d’exemplaires), les ventes en volume restent au-delà de 10% au-dessus des résultats de 2019.

Augmentation équivalente en Espagne de 1%. C’est surtout le marché du Portugal qui prend de l’ampleur avec 4% d’ouvrages achetés en plus l’an dernier. Il faut dire que le territoire part de loin. En 2017, le pays était lanterne rouge de la lecture de l’Union européenne. Depuis, une nouvelle frange de la population s’est mise à lire, jeune, aidée par les influenceurs sur les réseaux sociaux.

Dès 2022, les ventes de livres ont augmenté de 12% au Portugal et les recettes de 16%. Il s'agit de la plus forte croissance en Europe, selon GFK. Les ventes de romans graphiques et de mangas ont tout particulièrement explosé, avec une augmentation de 40%. Pour Pedro Sobral, le président de l’APPEL, l’association des éditeurs et libraires portugais, « le marché peut encore se développer », d'après des propos tenus à un journaliste suisse. 

Les résultats sont diamétralement opposés au nord de l’Europe, où la chute des ventes de livre au Royaume-Uni (-5%), en Belgique francophone (-6%) ou Irlande (-2%) contrastent avec la dynamique de la péninsule ibérique.

Source  : Libres Hebdo

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21 janvier 2024

Gérard Macé, lauréat du Grand Prix de Poésie Robert Ganzo 2023

Gerard Macé Prix

Le Grand Prix de Poésie Robert Ganzo 2023 est attribué à Gérard Macé ! Le prix lui sera remis à Saint-Malo cette année, lors du festival Etonants Voyageurs  au Palais du Grand Large de Saint Malo, le dimanche 28 mai..

« Aux salles de lecture qui rappellent trop la lampe et l’étude, à la salle des catalogues où je me suis perdu deux ou trois fois, oubliant presque aussitôt ce que j’étais venu chercher, j’ai toujours préféré la bibliothèque des rues. Avec l’illusion que j’allais trouver là, dans ce dédale à ciel ouvert, un fil d’Ariane et le fin mot de ma propre histoire. Avec l’espoir de rencontrer la chance, cette passante éphémère dont on rêve à chaque instant d’emboîter le pas. »
Gérard Macé, Colportage, Gallimard, 2018

Auteur d’une œuvre inclassable et éclectique qui embrasse la poésie, la fiction, l’essai et la photographie, Gérard Macé témoigne dans ses textes d’une vision unique, profondément animée par le vivant et mêlant invention, rêverie et souvenirs. D’une plume onirique, il interroge les liens complexes unissant l’homme au monde vivant, générant d’infinies résonances.

Au nom du poète vénézuélien Robert Ganzo (1898-1995), le Grand Prix de Poésie Robert Ganzo, décerné par la Fondation Robert Ganzo sous l’égide de la Fondation de France, couronne chaque année un poète francophone d’importance, un aventurier du verbe et de la vie, un passeur d’émotions et de défis, un arpenteur de grand large et d’inconnu. Depuis son lancement en 2007, le Grand Prix de Poésie Robert Ganzo est décerné annuellement à Saint-Malo, par un jury d’écrivains, à l’occasion du festival international du livre et du film « Étonnants Voyageurs ». Dotée d’un montant de 10.000 euros (la plus forte dotation pour un prix de poésie), cette récompense distingue, pour un recueil ou l’ensemble de leur œuvre, des auteurs de poésie « en prise avec le mouvement du monde, loin du champ clos des laboratoires formalistes et des afféteries postmodernes ».

Source : Etonanants Voyageurs

19 janvier 2024

Les auteurs de bande-dessinée en Espagne

Bandes Dessinées Espagne

51 % des auteurs de bandes dessinées en Espagne gagnent moins de 20 000 euros par an. 78 % des créateurs sont des hommes, 20 % sont des femmes et 2 % sont non binaires. Telles sont quelques-unes des données fournies par la publication Le Livre blanc de la bande dessinée en Espagne , une étude présentée ce jeudi et réalisée par l' Association espagnole du secteur de la bande dessinée , avec le soutien du ministère espagnol de la Culture et de l'Action culturelle. Le document analyse la situation du secteur et propose une série d'initiatives pour promouvoir la production de bandes dessinées dans le pays. L'étude révèle plusieurs chiffres sur le profil du créateur de la bande dessinée. 67% du total est concentré dans la tranche d'âge comprise entre 33 et 52 ans et 71% ont des études universitaires, tandis que 58% ont suivi une formation artistique spécialisée. Le rapport souligne également que seuls 21 % des créateurs indiquent que l'intégralité de leurs revenus provient de leur activité liée à la bande dessinée. Quant aux langues dans lesquelles les bandes dessinées sont écrites, l'espagnol domine avec 94 %, suivi du catalan avec 22 %, du basque avec 8 %, ainsi que du galicien et du valencien avec 4 %.  Les données ont été obtenues grâce à la participation de plus de 650 professionnels du secteur.

 

Alejandro Casasola, président du secteur de la bande dessinée, a expliqué qu'il s'agit de l'étude « la plus ambitieuse » réalisée jusqu'à présent dans ce secteur, qui compte 1 000 artistes espagnols actifs, qui génère 1 500 emplois directs et qui abrite plus de 50 labels. éditeurs spécialisés et plus de 200 librairies spécialisées. « Nous étudions la possibilité de répondre au besoin de mettre en place des aides spécifiques, nous travaillons déjà à son lancement en 2025 (...) La bande dessinée nécessite un traitement et une approche spécifiques. Nous en sommes très conscients et nous sommes déterminés à le soutenir clairement », a déclaré le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, lors de la présentation du livre.

« La bande dessinée doit être considérée comme l'un des grands atouts du secteur éditorial espagnol. Il génère plus de 130 millions de chiffre d'affaires et l'année dernière nous avons publié plus de 4 000 nouveaux articles », a déclaré Óscar Valiente, directeur adjoint du secteur et directeur de Norma. Tout au long de ses plus de 250 pages, ce livre blanc se concentre également sur d'autres points comme l'amélioration des liens avec d'autres industries culturelles, c'est-à-dire « permettre » la « communication intersectorielle » et le financement des institutions publiques pour que la bande dessinée espagnole entre sur les marchés des droits audiovisuels.

Selon Valiente, bien que ce secteur soit « en croissance », il « se heurte à la terrible réalité » selon laquelle les artistes doivent exercer leur métier dans des « conditions dignes » : « Nous avons un marché vaste et puissant, mais dépendant du contenu. ce n’est pas ce que nous développons dans notre pays. Seuls 5 % des auteurs ont reçu une aide publique.

"Vivre de la production nationale pour la vendre sur notre marché intérieur est compliqué", a déploré Valiente. Lors de l'événement, María José Gálvez, directrice générale du Livre, Bande dessinée et Littérature, a également reconnu que ce livre blanc était « nécessaire » car il propose une radiographie réalisée avec « rigueur et profondeur » par plus de 650 professionnels.

Source : El Pais

18 janvier 2024

Exonération des libraires du devoir de censure par la justice taxane

Censure Texas Justice

La Cour d'appel du 5e circuit des États-Unis a confirmé mercredi l'ordonnance d'un tribunal inférieur visant à bloquer temporairement une loi du Texas qui obligerait les vendeurs de livres aux bibliothèques scolaires à évaluer leurs livres sur le caractère explicite à caractère sexuel. La décision du tribunal jette encore plus d'incertitude sur l'avenir de la loi controversée de l'État – House Bill 900, ou READER Act – qui interdit aux écoles d'acheter des livres considérés comme « sexuellement explicites » et les oblige à acheter auprès de vendeurs qui évaluent leurs livres en fonction du nouvel État. des lignes directrices.

Alors que les partisans du HB 900 affirment qu'il protégera les enfants de l'accès au matériel pornographique dans les bibliothèques scolaires, les critiques ont déclaré qu'il porte atteinte à la liberté d'expression des entreprises et que sa mise en œuvre est déraisonnablement coûteuse.

Plusieurs libraires – dont BookPeople à Austin – et associations de bibliothèques ont poursuivi plusieurs agences d’État en juillet, arguant que le HB 900 était trop lourd et coûteux pour les entreprises. L'arrêt temporaire permettra la tenue d'une audience au cours de laquelle un juge décidera de la constitutionnalité de la loi. En accordant l'audience, la cour d'appel a affirmé sa conviction que le procès des libraires avait de fortes chances d'aboutir. En septembre, un juge de district américain a fait droit à l'appel des libraires visant à suspendre l'application de la loi, décision dont la Texas Education Agency a presque immédiatement fait appel.

En vertu de la loi, les libraires auraient dû envoyer leurs évaluations à la Texas Education Agency avant le 1er avril pour se conformer, une tâche qui, selon beaucoup, n'était pas réalisable. Les plaignants avaient également fait valoir que la loi violait leurs droits à la liberté d'expression du premier amendement, puisque l'État peut être en désaccord avec l'évaluation d'un fournisseur et la modifier.

Le tribunal a rejeté plusieurs arguments avancés par l’État pour s’opposer aux allégations de liberté d’expression, notamment le fait que la tâche d’évaluation des livres est simplement ministérielle et non une expression d’opinio Les audiences se sont déjà révélées controversées, a écrit le tribunal.

"La loi exige que les vendeurs entreprennent des analyses contextuelles, pesant et équilibrant de nombreux facteurs pour déterminer une note pour chaque livre", a écrit le tribunal. « Équilibrer une myriade de facteurs qui dépendent des normes communautaires est tout sauf la simple divulgation d’informations factuelles. »

Cette décision était une excellente nouvelle pour Charley Rejsek, PDG de BookPeople.

« Ils ont reconnu que cette loi, telle qu'elle est rédigée, nous obligerait à consacrer du temps et des efforts à nos activités habituelles », a déclaré Rejsek. "Ce n'était bon pour aucune entreprise."

Rejsek a ajouté que l'évaluation des livres avant la date limite du 1er avril "était complètement impossible à réaliser".

La Texas Education Agency n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. En vertu de la loi – rédigée par le représentant Jared Patterson, R-Frisco – les vendeurs vendant des livres aux districts scolaires devraient évaluer le contenu sexuellement pertinent ou sexuellement explicite. HB 900 stipule également qu'il est interdit aux écoles d'acheter des livres auprès de vendeurs qui n'utilisent pas le système de notation et qu'elles ne sont pas autorisées à acheter des livres sexuellement explicites.

« Ici, la loi exige que les vendeurs entreprennent un processus factuel consistant à peser et à équilibrer les facteurs pour évaluer le matériel de bibliothèque », a écrit le tribunal dans sa décision. "Ce processus est hautement discrétionnaire et n'est ni précis ni certain."

Source : Austin American Statement

 

17 janvier 2024

Fermeture de la maison d'édition Onlit en Belgique

Fin On Lit

 «Onlit, c’est fini », peut-on lire sur la page principale du site de l’éditeur belge.

Après treize ans d’aventure littéraire, la nouvelle de la fermeture de cette maison phare de Bruxelles est tombée comme un couperet, lundi 15 janvier. Son directeur, Pierre de Mûelenaere, a expliqué, par voie de communiqué, avoir rencontré d’importantes difficultés financières, liées en partie à la situation économique du pays. Fondées en 2012 et consacrées à la littérature contemporaine, les éditions Onlit dénombraient près d’une centaine d’ouvrages et plusieurs auteurs belges francophones remarqués, tels que Jacques Richard (Petit traître, finaliste du prix Rossel), Aliénor Debrocq (A voie basse, prix Franz de Wever), ou encore Isabelle Wéry, couronnée du prix de littéraire de l’Union européenne en 2013 pour son titre, Marilyn Désossée.

D’après Benoît Dubois, directeur de l’Association des éditeurs belges (ADEB), interrogé par le média belge RTBF, ce dépôt de bilan survient dans un contexte inflationniste qui a fragilisé, de façon globale, le secteur du livre en Belgique. Outre l’indexation des salaires, les éditeurs belges ont échoué, à la différence de leurs homologues français dont les capacités financières sont plus importantes, à plafonner l’augmentation du coût des livres à 5%, entre 2022 et 2023. Pour le patron de l’ADEB, cette limitation aurait plutôt dû être « autour de 15 à 20% ».

Fortement concurrencé par le marché français – 75% des livres vendus en Belgique proviennent de France -, le marché belge est contraint, depuis plusieurs années, de maintenir des prix de vente plutôt élevés. Pour compenser ces difficultés, la Fédération Wallonie-Bruxelles a signé, en septembre dernier, un « contrat cadre pour la filière du livre » qui vise à renforcer chaque maillon de la chaîne du livre. Celui-ci devrait être complété par la mise en place d’un décret, au printemps, pour fortifier les subventions déjà existantes de promotion et de soutien à l’édition, à la diffusion, aux libraires et aux auteurs.

Source : Livres Hebdo

16 janvier 2024

Nuit Harry Potter dans les librairies françaises et belges

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Du 1er au 4 février prochains, il y aura des lectures, des jeux-concours, des activités magiques, des animations dans des tonnes de librairies françaises, Luxembourgeoiseet belges.Voici qelques libbrairies  qui participent à cette évenement: le Furet du Nord, La Lison, les Quatre Chemins, The Wizard's Shop à Lille, Cultura Villeneuve-d'Ascq, Alfa BD à Nice, Cultura Nice,  la FNAC à Cagnes, la Librairie Arts et Livres à Grasse, à la librairie Ernster Cloche d'Or à Luxembourg etla librairie La Folie Douce (Sud, Délivrez-vous) àSambreville en Belgique ... Si vous vous connître les autres enseignes y participant en cliquant ici pour accéder à la carte.

La Nuit des Livres Harry Potter ne se contente pas d’organiser plein d’activités trop chouettes ! Comme il est désormais de coutume, l’évènement va permettre à d'heureux gagnants de remporter des billets pour un voyage à Londres et, bien sûr, visiter les studios Harry Potter !Une belle occasion de s’immerger dans l’univers de Poudlard, né de l’imagination de l’autrice J.K. Rowling. Recherche de passages secrets, dessin d’une carte de maraudeur, quiz, parcours dans un labyrinthe… Mais également un kit pour recréer le passage vers la voie 9 ¾ , un buffet et bien plus encore !

 Selon la Gazette du Sorcier, voici le déroulé du concours : "Gallimard Jeunesse fournira aux libraires en ayant fait la demande un quiz officiel pour organiser le Grand Tournoi de la Nuit des Livres Harry Potter. Celui-ci permettra, dans chaque librairie participante, de sélectionner 2 gagnants qui remporteront un exemplaire du livre « Une année de magie ». Ensuite, l’éditeur choisira 20 librairies sur base de leur dossier (décorations, animations, costumes des participants…). Les 2 gagnants du quiz dans ces librairies, ainsi que le ou la librairie, seront invités à Paris le 15 juin prochain pour participer à la Grande finale, qui consistera en un nouveau quiz de 28 questions. A l’issue de celui-ci, la meilleure équipe remportera, pour chacun de ses membres, un voyage à Londres pour deux personnes et deux entrées pour le Studio Tour Harry Potter."

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