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13 février 2022

Difficultés pour l'édition en Iran

Iran difficultés éditionRéduction des tirages et de la pagination des livres, diminution du nombre d'ouvrages publiés: l'édition en Iran est une victime collatérale des sanctions américaines qui ont entraîné une augmentation vertigineuse du prix du papier, importé et payé en devises étrangères.

"Dès le rétablissement des sanctions américaines en 2018, le prix du papier a grimpé, de sorte que l'édition subit une crise majeure qui peut devenir existentielle", explique à l'AFP Emily Amraï, directrice de collection de Houpa, maison spécialisée dans les livres pour la jeunesse à Téhéran.

"La dévaluation de notre monnaie face au billet vert, le prix du papier payé en dollars et l'augmentation du coût de transport réglé aussi en devises (étrangères) a plongé l'édition dans le marasme", ajoute Hossein Motevali, propriétaire de Houpa.

Dans un pays qui ne fabrique pas sa propre pâte à papier, le prix du livre dépend directement de la fluctuation du rial face au dollar.

"Si un roman de 200 pages se vendait 400.000 rials (1,6 dollar) l'an dernier, son prix s'élève aujourd'hui à 1.000.000 rials (4,1 dollars), dont la plus grande partie correspond au coût de production", relève le PDG des éditions Ofoq, Réza Hachéminejad.

- "Miracle" -

En outre, les éditeurs sont confrontés à une autre difficulté: en Iran, le prix du livre ne peut plus être changé une fois fixé par l'éditeur avant l'impression, alors que celui du papier oscille fortement.

"Entre le moment où je reçois le manuscrit, celui où je le mets en page et celui où je fixe le prix de l'ouvrage, je peux tout perdre si le papier a connu une hausse soudaine. Et cela arrive car je suis à la merci du ballet des devises", se lamente M. Hachéminejad.

Le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien et le rétablissement consécutif de lourdes sanctions américaines contre Téhéran ont plongé l'économie iranienne dans une violente récession.

"Vendre des livres tient du miracle aujourd'hui car la majorité des clients appartiennent à la classe moyenne et compte tenu de la situation économique, leur priorité c'est de se procurer des biens de consommation essentiels, comme la nourriture", observe M. Hachéminejad.

"Je me demande vraiment comment les gens achètent encore des livres à ces prix-là, c'est surprenant", ajoute-t-il.

La crise ne cessant d'empirer, plusieurs petites maisons d'édition ont été contraintes de mettre la clé sous la porte.

"Aujourd'hui, de nombreux éditeurs indépendants, qui ont publié d'excellents ouvrages, ont été éliminés du marché", regrette Mme Amraï.

Même les grandes maisons d'édition doivent s'adapter pour survivre.

"Nous renonçons le plus possible aux bénéfices afin de garder nos lecteurs, nous réduisons le tirage et la pagination, nous publions des livres numériques pour éviter le papier et réduire les coûts", confie M. Hachéminejad.

- Epuisement des stocks? -

Mais cette stratégie ne peut durer "qu'un an ou deux, même pour les maisons les plus solides", estime-t-il.

"Dans quelques mois, lorsque les livres stockés dans les dépôts auront été épuisés, ce sera un choc pour le client quand il verra les nouveaux prix", assure M. Hachéminejad.

Quant aux auteurs, ils risquent tout autant de subir les conséquences de ces livres à la pagination de plus en plus réduite car ils sont payés au nombre de pages, qu'ils soient inconnus ou célèbres.

Dans la rue Enghelab, qui concentre toutes les librairies de Téhéran, Behjat Mazloumi, professeure à la retraite, a du mal à trouver des livres d'occasion.

"Je n'arrive plus à m'acheter un bouquin. Même les marchands ambulants vendent aujourd'hui des livres à un prix très élevé", déplore la sexagénaire.

Les professionnels s'inquiètent en outre pour les jeunes Iraniens, notamment dans les régions rurales ou défavorisées, dont l'accès aux livres était déjà limité.

La pénurie du livre et sa diffusion réduite notamment dans ces zones pourrait contribuer à accroître "les différences sociales chez les enfants", déplore M. Hachéminejad.

Source: TV5 Monde

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12 février 2022

Lancement de #consommonslelivremarocain, une campagne de sensibilisation au profit du livre “Made in Morocco”

Capagne livre marocainLes Éditions Le Manifeste viennent de lancer #consommonslelivremarocain, une campagne nationale de sensibilisation au profit du livre “Made in Morocco”.

“Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a appelé, dans une étude publiée au mois de novembre 2020, à mener une campagne de communication pour promouvoir la marque +Made in Morocco+ et +consommer marocain+ à travers tous les canaux disponibles (médias traditionnels, Internet et réseaux sociaux, affichage dans les supermarchés, etc.). Dans cette perspective, #consommonslelivremarocain est la première campagne nationale de sensibilisation à la consommation du livre marocain produit par les éditeurs nationaux”, a assuré Abdelmounaime Sami, cofondateur de la startup marocaine dédiée au livre numérique.

“A travers cette campagne citoyenne, nous espérons mobiliser toutes les parties prenantes à soutenir les auteur(e)s, les éditeurs et les libraires à jouer leur rôle dans la société, et sensibiliser les citoyens à l’importance de consommer des livres édités par les maisons d’éditions marocaines qui traversent une crise importante qui s’est accentuée avec les différents confinements qu’a connu notre pays”, a-t-il confié dans un entretien accordé à la MAP. A cet effet, deux hashtags ont été lancés un en langue française #consommonslelivremarocain en français et l’autre en arabe شراء_كتاب_مغربي#. #Consommonslelivremarocain est “un prolongement de l’initiative lancée en 2020 par les professionnels marocains du livre intitulée La lecture, acte de résistance”, a relevé M. Sami, qui a invité “tous ceux qui le souhaitent, à contribuer et à soutenir cette action de solidarité en relayant ce message et cette campagne pour encourager le citoyen à consommer le livre marocain”. De son avis, cette campagne a un double objectif: le premier est d’encourager le citoyen à acheter le livre édité au Maroc et lui faire connaître la richesse et la diversité de l’édition marocaine, tandis que le second consiste à inviter le grand public à privilégier les produits culturels “Made in Morocco”, afin de soutenir les entreprises culturelles marocaines face aux difficultés que connaît le secteur du livre au Maroc.

Dans une première étape, la campagne se fera sur les réseaux sociaux en espérant qu’elle va mobiliser un nombre important d’opérateurs culturels et de citoyens, a fait savoir M. Sami, qui n’a pas manqué de souligner l’impératif de donner un nouveau souffle au secteur du livre national, lourdement impacté par la crise sanitaire liée au coronavirus.

Et de préciser que cette première action vise à faire connaître les acteurs du livre au Maroc, à inculquer une culture littéraire et instaurer une habitude de lecture durable chez le citoyen.

Dans le même ordre d’idées, M. Sami a indiqué que cette campagne cible l’ensemble des intervenants dans la chaîne du livre, les pouvoirs publics, en particulier le ministère de tutelle et le ministère de l’éducation nationale, les auteur(e)s, les éditeurs, le citoyen et la presse.

Sans la mobilisation de toutes les parties prenantes et des lecteurs, la crise que traverse le secteur du livre risque de durer et de porter un coup dur à la production littéraire au Maroc, a-t-il mis en garde.

S’agissant de la situation actuelle du secteur du livre, M. Sami a fait remarquer que “la société marocaine est marquée par une faible pratique de la lecture et des activités aidant à consolider et enrichir le savoir et les connaissances du citoyen”.

C’est d’ailleurs un constat fait par le CESE, qui a dévoilé dans un rapport publié en 2019 que l’industrie du livre est en crise, malgré les efforts fournis par les différents acteurs pour apporter un nouveau souffle à ce secteur.

Le dernier maillon de la chaîne, à savoir le lecteur, ne consacre que 57 minutes par an à lire, et 97% des enfants âgés entre 7 et 14 ne lisent pas, a déploré M. Sami, en reprenant le points saillants du rapport du CESE intitulé “Promouvoir la lecture, urgence et nécessité”.

Ces chiffres sont autant d’indicateurs du bien fondé d’une campagne de sensibilisation quant à la nécessité de promouvoir aussi bien la lecture en tant qu’acte citoyen que la consommation du livre marocain aux fins de soutenir la production littéraire nationale.

Source:  Agence de Presse marocaine

11 février 2022

Craites de Françoise Nyssen à propos de la fusion Editis et Hachette

Françoise Nyssen

Après la réaction d'Antoine Gallimard mercredi (pour la découvrir vous pouvez lire l'article suivant en cliquant ici), c'est au tour de la présidente du directoired'Acte Sud, Françoise Nyssen de faire par de ses craintes concernant la fusion d'Hachette et Editis.  Dans un entretien à France Culture Info, elle déclare ceci :

"Ce rapprochement risque de tuer la pluralité et la diversité éditoriale, une "exception française", et constitue une menace économique qui impacterait toute la chaîne du livre, de l'auteur au libraire, en passant par les éditeurs."

Plus loin elle explique ceci: "Or si un seul acteur contrôle toute une partie de cette chaîne de création, c'est évidemment un risque pour le pluralisme, pour la biodiversité dans tous les sens du terme, c'est très inquiétant."

Selon les expliquations qu'a données  Vincent Bolloré devant le Sénat ,  ce serait un moyen de "lutter contre Amazon".  A cet argument, elle repond ceci: 

"Ce n'est donc pas le sujet qui justifierait cette fusion, au contraire, je pense que ça fragiliserait encore les choses. J'aime bien cette image qui dit que pour lutter contre le gros coquin, il faut une multiplicité de petits poissons qui se mettent en banc et qui font un gros poisson. Je pense que c'est la meilleure façon de lutter contre Amazon. "

Pour lutter cotre fusion, Acte Sud, avec L'école des loisirs, le SNE (Syndicat national de l'édition) et des libraires, a engagé une action auprès de la Commission européenne.

10 février 2022

Plus de bibliothèques pour moins d'usagers au Royaume-Uni en 2020/2021

UK Bibliothèque 2020 2021Selon les données de l'enquête annuelle du CIPFA sur les bibliothèques britanniques, le revenu total des bibliothèques a diminué de près de 20 millions de livres sterling au cours du dernier exercice, soit une réduction de 25 % par rapport à 2019/20. Le nombre de visiteurs en personne dans les bibliothèques a diminué de 72 % par rapport à l'année précédente, passant de 214 624 000 à 59 655 000. Poursuivant les tendances des dernières années, le nombre de visites sur le Web pour les bibliothèques a continué de croître, avec une augmentation de 18 % depuis 2019/20 (131 108 000 à 154 723 000). Le nombre total d'employés rémunérés a également diminué de moins de 100, soit 1 %, entre 2019/20 et 2020/21. Cependant, le nombre de bénévoles a fortement chuté avec une baisse de près de 50 % par rapport à l'année précédente. Au total, 72 939 000 livres ont été publiés en 2020/21, avec une diminution de 56 % par rapport à 2019/20 (165 885 367).

Rob Whiteman, PDG du CIPFA, a déclaré: "Compte tenu de la pression exercée sur les services publics pendant la pandémie, il n'est pas surprenant de voir une baisse aussi forte des revenus des bibliothèques, des visiteurs et du personnel bénévole.

"Il convient de noter que les niveaux de revenus réduits que nous avons constatés se sont produits malgré l'augmentation des subventions spécifiques. Sans ces subventions supplémentaires, nous nous serions attendus à voir des lignes de revenus encore plus faibles. La réalité fiscale à laquelle les bibliothèques sont confrontées est sombre .

"De toute évidence, les visites physiques ont chuté en raison des restrictions liées au COVID-19 et de la fermeture des bibliothèques. Mais, bien que cette baisse puisse être abrupte, l'augmentation des visites numériques montre que les communautés veulent toujours utiliser les services de la bibliothèque. Les bibliothèques continuent d'être d'une importance considérable valeur culturelle pour nos communautés.

"Seul le temps nous dira si ce récent passage au numérique s'avérera être un modèle à long terme pour notre utilisation des bibliothèques."

Le seul point positifs est que le nombre de bibliothéques a augmenté entre 2019/2020 et 2020/2021 pour passer de 3 667 à 3,842 soit une hausse de 5%.

Source:  Chartered Institute of Public Finance and Accountancy

9 février 2022

Crainte d’Antoine Gallimard à propos de la fusion Editis et Hachette

gallimard

Le patron des éditions Gallimard s'est dit mercredi "très inquiet" du projet de fusion entre Hachette, premier éditeur français et propriété du groupe Lagardère, et son rival Editis, propriété de Vivendi, la qualifiant de "tsunami" pour le secteur de l'édition et son pluralisme.

"Je pense que c'est un véritable tsunami cette histoire. Je suis très inquiet", a déclaré Antoine Gallimard, à la tête du groupe Madrigall, maison mère des éditions Gallimard fondées par son grand-père, au micro de France Inter

"On touche à des terrains extrêmement sensibles: le scolaire, le parascolaire. Ce serait des présences des deux grands groupes de l'ordre de 80%: (...) 84% parascolaire, 74% scolaire... En littérature poche, ça serait autour de 65%. Donc c'est énorme", a-t-il détaillé.

"J'ai très peur. Notre grande force en France, c'est la diversité. La grande force c'est d'avoir des libraires indépendants, d'avoir aussi des petits éditeurs, d'avoir des auteurs de toutes sortes. (...) On fait un métier d'artisan. On ne fait pas un métier de grand industriel. Donc la démarche économique et industrielle" portée par Vincent Bolloré "n'a pas de sens", a-t-il martelé. "Cela peut être un vrai problème de dislocation" du marché. 

"Il y a une sorte d'illusion, en disant qu'il va créer une sorte de grand système de divertissement à la Disney, et que le livre servira de ressource. Moi je n'y crois pas du tout", selon lui. 

Le géant des médias Vivendi, contrôlé par la famille Bolloré, avait annoncé en septembre son intention de monter à 45% du capital du groupe Lagardère, puis de lancer une offre publique d'acquisition sur le solde des actions.  L'opération doit conduire au rapprochement de plusieurs médias comme Europe 1 et CNews, ainsi que des groupes Hachette Livre et Editis, concurrents dans pratiquement tous les secteurs de l'édition.  L'opération doit ainsi être validée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et par la Commission européenne. 

"Je ne vois pas comment Bruxelles pourra accepter ce projet. (...) Ce sont des gens très avisés, très attentifs (...) Je veux croire à la profondeur de ce travail", a encore espéré mercredi Antoine Gallimard. "Ce n'est pas en écrasant la concurrence qu'on se grandit". 

En 2004, le groupe Vivendi, sorti du livre pour combler ses dettes, avait été empêché par la Commission européenne de céder la totalité de son pôle d'édition à Lagardère. La partie française, renommée Editis, avait été cédée à des investisseurs avant de revenir fin 2018 dans le giron de Vivendi. ". 

Source: L’Express 

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8 février 2022

Demande d'une aide pour contrer la hausse du prix du papier et de l'énergie par les éditeurs italiens

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La forte flambée des prix des matières premières et de l'énergie met à rude épreuve la stabilité de la chaîne éditoriale : risque de baisse de l'offre de livres et de magazines, retards de livraison, augmentations possibles des prix pour le public des lecteurs, graves problèmes pour édition scolaire. Ce sont  l'Association italienne des éditeurs , l'Association nationale des éditions sectorielles et la Fédération du papier graphique qui, tirent la sonnette d'alarme.,Elles demandent au gouvernement une mesure urgente en faveur de la pérennité de l'industrie de l'édition qui serait un crédit d'impôt sur l'achat de papier graphique à des fins éditoriales. 

«Les hausses des prix de l'énergie mettent déjà certains segments de production comme les magasins d'héliogravure à risque d'être arrêtés. Mais pour tous les secteurs de l'édition et de l'imprimerie commerciale, l'augmentation du coût du papier a pris des proportions telles qu'elle érode toute marginalité, compte tenu des difficultés évidentes à répercuter ces augmentations en avalÀ ce scénario s'ajoutent les problèmes liés à la rareté des matières premières , également en raison du processus en cours de conversion de la production en papier pour l'emballage», explique Emanuele Bona , président de la Fédération du papier graphique.

«Après deux années très positives, l'urgence papier pèse comme une menace sérieuse sur le monde du livre, déclare Ricardo Franco Levi , président de l'AIE. Les hausses de prix insoutenables écrasent les marges de tous les éditeurs, se traduisant pour celles des divers (essais et romans) par le risque d'augmentations du prix des couvertures, un chemin qui n'est même pas praticable pour les éditeurs scolaires soumis aux plafonds de dépenses imposés par la loi. Aux hausses de prix s'ajoutent les difficultés d'approvisionnement qui rendent encore plus difficile la planification de la production et la distribution dans les délais.Là encore, avec une attention particulière à l'édition scolaire engagée à garantir à l'école et aux familles la disponibilité des manuels scolaires dans les délais liés au calendrier de l'année scolaire».

«L'énergie et les matières premières représentent le cœur de la productivité - déclare Ivo Alfonso Nardella , président de l'ANES.  L'augmentation de l'énergie et du papier met également le secteur de la communication technique scientifique et plus généralement le secteur en sérieuse difficulté. En baisse ou pire, l'interruption du flux d'information et de mise à jour professionnelle porte gravement atteinte au tissu industriel et professionnel italien qui commence à se redresser . Couper la culture signifie créer des dommages à la production interne qui a de plus en plus besoin d'être mise à jour pour faire face aux défis que cette ère de transitions nous impose ».

Source: Associazione Italiana Editori

7 février 2022

Classement des personnalités de la télé vendant le plus de livre en France

personalité télé vente livreIls font les belles heures de la télé, mais leur succès à l'antenne se retrouve-t-il en librairie ? Le Parisien dévoile le classement des ventes des livres publiés par des personnalités de la télévision. Nombreuses sont les personnalités du petit écran qui ont publié des livres cette année. Parmi elles, l'animatrice Tatiana da Silva, le journaliste Christophe Beaugrand, la chroniqueuse Lilia Hassaine, le présentateur Cyril Hanouna, le juré de Danse avec les stars Chris Marques, le maître de cérémonie des César 2022 et animateur Antoine de Caunes.

Selon, Le Parisien, Christophe Beaugrand arrive en tête. Il a vendu 18.000 exemplaires de son livre Fils à papa, dans lequel il raconte son combat pour devenir père via une gestation pour autrui. Mais Le Figaro constate que loin devant Christophe Beaugrand, c'est la chroniqueuse de Quotidien Lilia Hassaine qui caracole en tête des ventes avec son deuxième roman Soleil amer publié chez Gallimard. Il s'est vendu à près de 40.000 exemplaires.

Dans la suite du classement, on trouve Thierry Beccaro. L'ancien présentateur de Motus compte 14.000 ventes avec Ma résilience à moi, un récit dans lequel il se confie sur son enfance difficile. De son côté, Cyril Hanouna n'a écoulé que 7.850 exemplaires de son livre intitulé Ce que m'ont dit les Français et coécrit par Christophe Barbier. Chris Marques n'a pas dépassé la barre des 3.000 exemplaires : sa biographie Si seulement vous saviez a intéressé 2.360 lecteurs.

Source: Europe 1

6 février 2022

BOBUN, prêt d'objet à la BU de La Roche-sur-Yon

AfficheBOBUN-1

Etudiants à l'université de la Roche-sur-Yon (Vendée), vous voulez bricoler et vous n'avez pas les moyens de vous acheter les outils dont vous avez besooin. Pas de panique, courez à la bibliothèque universitaire. Elle vous en pretera (ce service se nomme BOBUN et est entièrement gratuit).  Le prêt durera un jour, une semaine, un mois ou une année universitaire. Pour connaître les outils en Prêt, vous pouvez consuler le catalogue en cliquant ici

Pour les édutians qui ont cassé des asseittes ou dont la cafetière ne marche plus pas la peine d'en racheter, vous pouvez les enprunter à la biblithèque universitaire. Les conditons de prêts sont les mêmes que pour les outils de bricolage.  Pour savoir quels sont les ustensiles ou appareils disponibles, vous pouvez consulter le catalogue en cliquant ici.

5 février 2022

Tour de France en roulotte pour une librairie itinérante

librairie itinérante

librairie itinérante 2

Vous l’avez peut-être déjà croisée sur les routes ou bien sur les marchés… La roulotte de Laurie Fardoit ne passe pas inaperçue. Et pour cause ! À l’intérieur se cache une librairie, La Tête dans les nuages. Depuis quelques semaines, la jeune femme a posé ses valises à Semblançay, dans le Nord de l’Indre-et-Loire. Elle y reste jusqu’à la fin du mois de février 2022 avant de reprendre la route, cap sur la Vendée, la Loire-Atlantique puis la Bretagne. Jusqu’à la fin de l’année 2023, Laurie Fardoit réalisera le tour de l’Hexagone avec sa librairie-roulotte itinérante. Partie en octobre 2021 de Lorraine, où elle vit depuis plusieurs années, Laurie Fardoit a pour ambition de voyager sur les routes de France. Elle raconte au site actu.fr:

«J’ai travaillé en librairie et en médiathèque pendant neuf ans et, petit à petit, l’idée d’avoir mon entreprise a germé. Cette forme de magasin mobile me faisait envie et l’idée d’avoir une roulotte ne me quittait pas.»

Après une formation adéquate, elle se lance et avec l’appui de l’entreprise Habitat Bohème, elle imagine et conceptualise sa roulotte.  La crise sanitaire du Covid-19 ne l’aide pas, et retarde la construction de son bolide. Qu’à cela ne tienne, elle teste sa librairie sur les marchés en 2020 avec un stand.

« J’ai bien fait de m’accrocher, j’ai eu pas mal de monde sur les marchés, sourit la jeune femme.

Motivée, elle décide alors en 2021 de lancer son voyage, un projet qui lui tient à cœur : partir à la rencontre des lecteurs et lectrices qui vivent à la campagne, et qui n’ont pas la chance d’avoir une librairie près de chez eux.

« Je ne vais jamais dans les marchés qui se trouvent dans les grandes villes, pour ne pas concurrencer celles qui sont sur place. Mon but est d’emmener les livres là où on n’a pas l’habitude de les trouver.»

Littérature jeunesse, adultes sur diverses thématiques, carterie, etc. Dans les rayons de sa roulotte, elle en a pour tous les goûts. Comme une librairie classique, elle passe commande et dispose de toutes les nouveautés, ainsi que d’un petit stock. Elle propose également la vente de livres d’occasion.

Laurie Fardoit organise des animations, « devant la roulotte, directement quand la météo le permet, ou bien au sein des écoles. L’autre jour, une maman rencontrée sur un marché m’a rappelée pour organiser un atelier lecture chez elle avec d’autres mamans et leurs enfants. C’était un chouette moment ! » Elle souhaiterait également développer les ateliers dans les Ehpad et les maisons de retraite.

Fin février 2022, Laurie quittera l’Indre-et-Loire. En mars 2022, vous pourrez la retrouver en Vendée, puis en Loire-Atlantique en avril. En mai, elle sera en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d’Armor, en juin dans le Finistère.  La libraire poursuivra son tour de France avec le Morbihan en juillet, la Normandie en août, en septembre-octobre les Hauts-de-France. Elle fera son retour en Alsace et Lorraine et dans les Vosges en novembre-décembre.  Pour l’année 2023, elle repartira direction Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes, avant de prendre la route du Sud de la France.

 Du mardi au dimanche, elle se rend chaque matin sur différents marchés. Elle consacre ses après-midis aux animations et à l’organisation de son périple.  

Pour suivre son périple et découvrir son catalogue sur son site internet.

4 février 2022

Hausse des ventes de livres en Belgique francophone

logo-adeb

L'Association des éditeurs belges (ADEB) a transmis les tendances générales du marché du livre en Belgique francophone (Fédération Wallonie - Bruxelles) pour l'année 2021. les chiffres seront confirmés au printemps lorsque les ventes directes des éditeurs et celles des livres scolaires et juridiques seront agrégés, précise l'organisme. Le marché du livre neuf physique a connu une forte augmentation en Belgique FWB par rapport à 2020 avec une hausse de +17,2% en valeur. Après la contre-performance finalement assez limitée en 2020 (-4,5%), "le marché a donc surperformé en 2021" affirme l'ADEB. Ce sont les grandes surfaces culturelles, chaines de librairie et sites de vente en ligne qui en ont le plus profité (+22,7%), tout comme les librairies (+14,4%), tandis que les hypermarchés ne connaissent qu'une faible croissance (+1,5%).

Par genres éditoriaux, les beaux-arts ont été les champions de l'année avec une croissance de 35,7%, après une année 2020 catastrophique, juste devant la Bande dessinée (+35,1%, et +99,2% dans le manga). L'ADEB signale aussi les beaux dynamismes des Sciences humaines et techniques (+26,2%), des rayons Loisirs et vie pratique (+22,2%) et Histoire (+19,3%). Les livres jeunesse croissent à hauteur de 10% (mais les albums jeunesse ont enregistré une hausse de 16,6%). A l'inverse le parascolaire a baissé de 4,6%, revenant à son niveau de 2019.

De son côté, la littérature générale, avec une augmentation de son chiffre d'affaires de 10,4%, (55,9M€) perd sa place de genre leader, la cédant à la Bande dessinée (62,9M€). Les livres jeunesse s'accrochent à la troisième place (42,5M€).

Source: Livres Hebdo

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