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9 février 2024

Hausse des revenus mondiaux de 4 % grâce à la hausse des ventes numériques pour HarperCollins

HarperCollins_stock (1)

Les revenus mondiaux de HarperCollins ont augmenté de 4 % pour atteindre 550 millions de dollars (436 millions de livres sterling) au cours des trois mois clos le 31 décembre 2023, par rapport à la  même période de l'année dernière , principalement grâce à la hausse des ventes numériques, qui ont bénéficié de solides performances des livres audio et de meilleurs taux de retour.  Les chiffres de la société mère News Corp ont montré que le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a augmenté de 67 % pour atteindre 85 millions de dollars (57 millions de livres sterling), contre 51 millions de dollars (40 millions de livres sterling) l'année précédente. L'éditeur a déclaré que cela était principalement dû à des revenus plus élevés ainsi qu'à une baisse des coûts de fabrication, de transport et de distribution « dus au mix de produits et à l'absence de problèmes de chaîne d'approvisionnement de l'année précédente et de pressions sur les stocks et inflationnistes, en partie compensés par des coûts de personnel plus élevés ». Les résultats du Royaume-Uni n'ont pas été ventilés.  

News Corp a déclaré que les titres clés du trimestre comprenaient The Pioneer Woman Cooks – Dinner's Ready ! de Ree Drummond, The Little Liar de Mitch Albom (publié par Sphere au Royaume-Uni), Tom Lake d'Ann Patchett (publié par Bloomsbury au Royaume-Uni) et My Effin' Life de Geddy Lee.  

Les ventes numériques ont augmenté de 15 % par rapport à l'année précédente « grâce à la forte croissance du marché des ventes de livres audio téléchargeables, ainsi qu'à la contribution d'un nouveau partenariat avec Spotify ». L'éditeur s'était précédemment déclaré " très satisfait des résultats obtenus à ce jour par Spotify".

Les ventes numériques ont représenté 21 % des revenus des consommateurs pour le trimestre, contre 19 % l'année précédente, les livres audio représentant environ la moitié des revenus numériques. Les ventes de backlist ont représenté environ 60 % des revenus des consommateurs au cours du trimestre, contre 57 % l'année précédente.  Le directeur général de News Corp, Robert Thomson, a qualifié les résultats globaux du groupe de "solides" et a déclaré qu'il estimait "qu'il existe de fortes perspectives de croissance future à mesure que les conditions macroéconomiques difficiles s'améliorent sur certains de nos marchés".  

Il a ajouté que News Corp espère « être un fournisseur de contenu essentiel pour les entreprises d'IA générative, qui ont besoin d'un contenu de la plus haute qualité et opportun pour garantir la pertinence et l'exactitude de leurs produits ».  

Il a déclaré : « Nous préférons manifestement la négociation au litige, la cour aux salles d’audience. Mais soyons clairs, à mon avis, ceux qui réutilisent sans approbation volent et sapent l’acte même de créativité – la contrefaçon ne crée pas et le monde de l’IA regorge de contrefacteurs de contenu. 

Source : The Bookseller

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8 février 2024

En Allemagne, des bibliothèques face à une "guerre culturelle" d'extrême droite

Bibliothèques Allemangne décradation

Des couvertures endommagées, des messages politiques gribouillés, des pages arrachées: dans une bibliothèque municipale de Berlin, les traces d'actes de vandalisme recouvrent une table entière. Lorsque la bibliothèque de l'arrondissement berlinois Tempelhof-Schöneberg a décidé de rendre publiques les dégradations constatées dans ses rayonnages, c'est avec le sentiment d'avoir affaire à "une attaque contre la démocratie".

Le personnel était habitué à découvrir de temps à autre une croix gammée ou une injure crayonnée dans des livres, explique à l'AFP Boryano Rickum, directeur du lieu. Mais ce qu'il voyait alors "dépassait les bornes".

Il a conservé ces dizaines de livres où, en 2021 et 2022, des insultes ont été griffonnées, des pages délibérément découpées. Leur point commun : ils traitent de l'histoire du féminisme, font une analyse critique des groupes d'extrême droite ou sont des biographies de personnalités politiques écologistes.

En lançant l'alerte, la bibliothèque de Tempelhof-Schöneberg a constaté qu'elle n'était pas un cas isolé.

n 2022, sur des livres d'une bibliothèque de l'université technique (TU) de Berlin, des couvertures des livres traitant de l'extrême droite ont été dégradées. Sur un livre consacré au mouvement antifasciste, le mot "nazis gauchistes" a été griffonné.

Rien ne laisse penser à des opérations coordonnées ou émanant d'organisations politiques. Pour la série d'actes de vandalisme commis à la bibliothèque Tempelhof-Schöneberg, un suspect a été inculpé il y a quelques mois. Il s'agit selon la presse d'un trentenaire ayant agi seul.

"Il semblait s'agir d'une tentative visant à empêcher une discussion critique sur l'extrémisme de droite et le national-socialisme", dit M. Rickum.

Ces gestes témoignent, selon les acteurs visés, d'un climat inquiétant dans le pays où le parti d'extrême droite AfD a connu une progression fulgurante dans les sondages depuis un an.

A Munich, lorsqu'une bibliothèque de quartier a annoncé en juin dernier une lecture de livres pour enfants par deux artistes drag-queens et une jeune auteure transgenre, l'établissement a reçu de nombreux courriels haineux. Le jour de la lecture, des groupes d'extrême droite et des opposants à l'avortement ont manifesté devant la bibliothèque. Au point qu'un manuel d'une soixantaine de pages a été édité l'an dernier par l'association de lutte contre l'extrême droite MBR pour aider les bibliothèques à s'orienter dans "la guerre culturelle menée par l'extrême droite".

En ciblant les bibliothèques, "l'extrême droite tente de modifier les limites de ce qui peut être dit", estime Bianca Klose, présidente de MBR.

Selon Mme Klose, l'AfD, qui compte de plus en plus d'élus locaux, "tente d'utiliser son pouvoir pour influencer la politique d'acquisition des bibliothèques".

Leurs représentants demandent par exemple "pourquoi certains livres ne sont pas dans les collections", notamment ceux des éditeurs de droite.

En Allemagne, les actes de vandalisme contre les livres résonnent d'une façon toute particulière: ils rappellent les autodafés pratiqués par les nazis contre tous les livres qu'ils accusaient "d'esprit non allemand". Peu après leur arrivée au pouvoir en 1933, ces actions visaient systématiquement les ouvrages des écrivains juifs, marxistes ou pacifistes.

A Tempelhof-Schöneberg, la réponse aux attaques "a été de mettre l'accent sur les livres dégradés", explique M. Rickum.

De nombreux auteurs des oeuvres vandalisées ont été invités à discuter de leurs idées et le personnel a créé un groupe de lecture autour de ces oeuvres.

Federico Quadrelli, 37 ans, qui dirige bénévolement ce groupe, le voit comme "un espace où les gens peuvent se rencontrer et parler de sujets importants et actuels".

"La démocratie a besoin de lieux de rencontre, comme les bibliothèques, dit Boryano Rickum. Mais elles ne peuvent pas agir seules: nous avons besoin de la société civile pour sauver la démocratie".

Source : La république des Pyrenées

7 février 2024

Oupoco, une machine à poèmes à partir d'une œuvre de Raymond Queneau

Oupoco, une machine à poèmes

Ce générateur a été créé dans le cadre d’un projet universitaire qui s’appelle OUPOCO (Oupoco pour Ouvroir de Poésie combinatoire) - et vous allez vite comprendre le clin d’œil à l’Oulipo, l’ouvroir de Littérature potentiel. OUPOCO c’est Thierry Poibeau, directeur de recherche au CNRS qui l’a imaginé avec une petite équipe. Mais attention, il ne s’agit pas de n’importe quel générateur de poèmes : Il s’agit d’un générateur de sonnets, une forme poétique très ancienne et très codifiée.  Le projet OUPOCO s’inspire directement d’un livre de Raymond Queneau qui s’appelle Cent mille milliards de poèmes et qui a été publié chez Gallimard en 1961. Il se trouve qu’OUPOCO n’est pas la seule expérimentation numérique qui a été inspirée par cet ouvrage, et s’il y en a eu plusieurs, c'est bien parce que le livre s’y prête particulièrement. Je vais essayer de vous montrer pourquoi. Cent mille milliards de poèmes est un livre très singulier, il faut le manipuler très délicatement. Les 14 vers des 10 sonnets sont inscrits sur des bandes de papier et le lecteur ou la lectrice du livre compose des sonnets à l’envi en déplaçant ces bandelettes avec ses doigts. Queneau écrit dans la préface du livre qu’il a calculé et qu’il y en aurait pour 200 millions d’années pour lire toutes les combinaisons de sonnets possibles et encore, il faudrait lire 24h sur 24. La vraie prouesse de ce dispositif, c'est que quel que soit le sonnet qui finit par être fabriqué, la rime et surtout l’enchaînement grammatical est garanti ! Donc c’est bien plus complexe que les simples poèmes en cadavres exquis que faisaient les surréalistes à l’époque de Queneau…

On rappelle que le poète est membre fondateur de l’OULIPO, ce groupe de recherche expérimental qui a cherché à inventer de nouvelles formes de littératures. Ses membres ont beaucoup imaginé de dispositifs basés sur des jeux de combinaison et de contraintes et puis ils se sont particulièrement intéressés à ce que pouvait faire l’informatique à la langue, à la poésie et à la littérature de manière générale. Et même une initiative de Queneau lui-même avec ses camarades de l’oulipo ! Mais le poète n'a pas été convaincu par cette expérimentation. Il s’est finalement rendu compte qu’il était contre l’aspect mécanique et aléatoire de la sélection automatique. Pour lui, l'œil de la personne qui manipule le livre est essentiel dans le dispositif parce qu’il lui permet de devenir à son tour poète. Il ne s'agit pas seulement de générer des poèmes avec un algorithme pour faire la même expérience que si on lisait le livre, il faut choisir les vers qu’on souhaite voir apparaître dans son sonnet généré.

On peut quand même dire et même si Queneau n’aurait pas été particulièrement d’accord avec ce projet, ni peut-être ses ayant-droits (puisque l’oeuvre est encore soumise au droit d’auteur) - qu’on regrette une édition numérique fonctionnelle officielle parce que le livre est plutôt un objet d’art qu’un livre à lire, il est extrêmement fragile donc on a difficilement accès à ces cent mille milliards de poèmes et ce serait évidemment impossible de tous les imprimer sur du papier... Je dis édition officielle car on trouve quand même quelques versions officieuses sur la toile.

Dans le cadre du générateur de poèmes d’Oupoco, les poèmes de Queneau ont été remplacés par des sonnets du 19e siècle, qui sont à la fois libres de droit et plus variés quant à leur forme et à leur structure. Mais le générateur n’est pas automatique, il fonctionne aussi et surtout grâce aux utilisateurs et aux utilisatrices qui doivent choisir parmi plusieurs contraintes, et ça, c’est une manière de répondre à la méfiance de Queneau ! Ici la personne qui utilise le générateur reste poète puisqu’elle paramètre la machine en faisant des choix qui réduisent l’échantillon des possibles jusqu’à voir apparaître le sonnet généré !

Les utilisateurs peuvent sélectionner le type de sonnets qu’ils souhaitent créer - en tout il y en a 11 différents. Ils peuvent aussi choisir les auteurs et les autrices qu’ils ont envie de voir cités dans le sonnet que le générateur leur offrira à lire (parmi eux Baudelaire, René Vivien, Rimbaud et puis des auteurs moins connus…). Et enfin, ils peuvent choisir un thème (comme la nature, la mort, l’amour, la beauté) et le type de rimes ! Tout ça c’est expliqué sur le mode d’emploi, je vous laisse aller essayer sur le site d’OUPOCO.org et puis je signale que dans le prolongement de ce générateur une boîte à poésie a été créée. La boîte est autonome et alimentée en énergie grâce à une manivelle manuelle suivant toujours ce même principe qui consiste à dire que “Ce n’est pas parce que la génération est automatique qu’il ne faut rien faire”. Une fois le poème généré il s’affiche sur un écran basse résolution intégré au dispositif ! C’est une réalisation qui a été fabriquée en collaboration entre le laboratoire de recherche LATICE où s’est développé OUPOCO, l’informaticienne Marion Ficher et l’atelier Raffard Roussel à Paris où vous pouvez aller voir l'œuvre qui respecte les dimensions du livre de Queneau !

Source : France Culture

6 février 2024

Création du Prix Poche RELAY x KitKat

PRIX LITTERAIRE RELAY KitKat

Les magasins Relay et la marque gourmande KitKat lancent un prix littéraire qui met à l’honneur le format poche. Dans les gares et les aéroports, le format poche est performant. C’est un incontournable des rayons de lecture auprès des voyageurs. Cette catégorie est en forte croissance (+15%) et représente plus de 40% des ventes de livres. Avec 1,6 million d’exemplaires vendus sur les 12 derniers mois, c’était une évidence de mettre le format Poche à l’honneur. Pour donner encore plus d’ampleur au dispositif, Lagardère Travel Retail France souhaite innover avec un partenariat exclusif avec Gleeph, le réseau social des fans de lecture.

Le Jury du Prix sera ainsi composé des 100 plus grands lecteurs du réseau. Chaque mois, de janvier à mai, le jury de lecteurs sélectionnera un roman et un polar. 

Ce Prix Poche RELAY x KitKat 2024 sera soutenu par un large dispositif de Communication à 360°. Les livres sélectionnés seront à retrouver chaque mois dans les espaces livres des principaux magasins RELAY, reconnaissables avec leur sticker dédié « Sélection Prix Poche RELAY x KitKat 2024 ». Les magasins RELAY concernés valoriseront le Prix à des moments clés notamment via des animations digitales ; des marque-pages ainsi que des échantillons de barres chocolatées KitKat seront par ailleurs offerts aux voyageurs.

Au total, 5 romans et 5 policiers concourront et les 2 livres qui auront recueilli les meilleures notations seront proclamés Lauréats du Prix Poche Relay x KitKat 2024 ! Voici les deux livres sélectionnés au mois de janvier :

PRIX LITTERAIRE RELAY KitKat 2

5 février 2024

L'écrivain australien Yang Jun condamné "à mort avec sursis" en Chine

Condanation mort Yang Jun Chine

L'écrivain et universitaire australien Yang Jun, emprisonné en Chine depuis 2019 pour des accusations d'espionnage qu'il conteste, a été condamné à mort avec sursis dans ce pays, a annoncé, lundi 5 février, l'Australie qui a exprimé sa consternation.

"Le gouvernement australien est effaré par cette décision", a indiqué la ministre des Affaires étrangères Penny Wong lors d'une conférence de presse, soulignant que Canberra réagirait "dans les termes les plus forts".

Yang Jun, né en Chine en 1965, a été jugé à huis clos en 2021. Ce procès, pour lequel aucun verdict n'avait été rendu public, a été vivement critiqué par les défenseurs des droits humains. L'écrivain, également connu sous le nom de Yang Hengjun, avait affirmé en mai 2021 avoir été torturé dans un lieu tenu secret pendant sa détention, craignant que des aveux forcés ne soient utilisés contre lui. Pékin avait rejeté ces accusations.  En août 2023, Yang Jun avait dit craindre pour sa vie en détention en raison d'un gros kyste sur un rein.

Penny Wong a précisé lundi que Canberra avait convoqué l'ambassadeur de Chine en Australie.

"Je tiens à souligner la détresse aiguë que le Dr Yang et sa famille doivent ressentir aujourd'hui, après des années d'incertitude", a déclaré la ministre.

"Tous les Australiens souhaitent que le Dr Yang puisse retrouver sa famille", a souligné Penny Wong.

Domicilié aux États-Unis, Yang Jun avait été arrêté lors d'un retour en Chine en janvier 2019. Il est l'auteur d'une série de romans d'espionnage ainsi qu'un blog populaire en langue chinoise. Cette condamnation, qui n'a pas immédiatement été confirmée par Pékin, intervient à un moment où les relations sino-australiennes apparaissaient en voie d'amélioration, avec notamment la libération en octobre dernier du journaliste australien Cheng Lei, également emprisonné en Chine pour des accusations d'espionnage. 

Source : France 24

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3 février 2024

Retrait de la vente d'un ouvrage de Planeta pour avoir créé sa couverture avec l'intelligence artificielle

Couverture IA

Une nouvelle controverse liée à l’utilisation de programmes d’intelligence artificielle (IA) pour créer des images secoue aujourd’hui le monde de l’illustration et, accessoirement, également le secteur de l’édition. Cette fois en couverture de l'édition espagnole du roman historique Jeanne d'Arc, de Katherine J. Chen, publié par Destino, le label du groupe Planeta. Plusieurs librairies ont décidé de retirer le livre de leurs rayons et de le rendre à l'éditeur après mercredi dernier l'illustrateur David López , qui a travaillé pour Marvel et DC en tant que dessinateur de bande dessinée pour les séries Captain Marvel et Catwoman , publiées sur le réseau social X. (anciennement Twitter) un message en huit points censé démontrer que la couverture a été conçue par une IA. Il a pointé, par exemple, un perfectionnisme extrême et des incohérences anatomiques. Contacté par ce journal, Planeta assure que la couverture « a été réalisée par une équipe de designers utilisant des programmes de conception courants qui contiennent depuis longtemps des utilitaires d'IA ».

« Il y a beaucoup de preuves. Toutes les images réalisées par l'IA se ressemblent beaucoup, avec un dessin photoréaliste avec des personnes indescriptibles qui répondent à des canons stricts de beauté : petits nez, pommettes saillantes, cous incroyablement longs et les yeux proviennent de deux personnes différentes. De plus, l'IA a beaucoup de problèmes pour dessiner les parties où les cheveux interagissent avec les oreilles. Le visage a une finition très parfaite, mais l'arrière-plan est flou et il n'y a aucune trace de coup de pinceau", explique David López à ce journal. "Cela semble injuste et pernicieux pour les artistes qui sont déjà écrasés, nous n'allons pas l'accepter", a déclaré Alberto Haj-Saleh, libraire de Casa Tomada, l'un de ceux qui ont rejoint la cause avec La Llama Store, Nuevo Nueve, LES Editorial, Fandogamia ou La Imprenta, entre autres.

Au-delà de l'appréciation esthétique de la couverture, ce que dénoncent les illustrateurs, c'est la décision de l'éditeur de se passer d'illustrateur pour la réaliser avec une machine . "Vous nuisez au travail de beaucoup de professionnels, vous les précarisez, vous les sous-estimez parce que vous préférez une solution qui n'a aucune cohérence par rapport au travail d'un professionnel", explique Carla Berrocal , une illustratrice qui invite les autres artistes à ne pas le faire. travailler avec le label jusqu'à ce qu'il ne s'engage pas à abandonner cette pratique.

"Que l'un des éditeurs avec le chiffre d'affaires le plus élevé décide de faire réaliser ses couvertures par une IA n'est pas éthique", ajoute Berrocal. López ajoute à ce sujet : « Je peux comprendre qu'une personne s'auto-édite pour le publier sur Amazon, je comprends dans une certaine mesure qu'elle utilise cette méthode, mais un éditeur comme celui-ci, avec un lancement puissant, pourquoi faites-vous que?"

La rédaction de Planeta assure cependant que son département art et design est composé de plus de 30 professionnels : « Derrière toutes nos couvertures il y a et il y aura toujours une équipe humaine de designers et de rédacteurs qui travaillent et supervisent les idées. , conception et réalisation des couvertures.”

L'autre gros problème pointé par les professionnels du secteur est que les images générées par l'IA sont nourries par le travail des illustrateurs . Grâce à un robot (algorithme utilisé pour analyser le code d'un site Web à la recherche d'informations), l'intelligence artificielle collecte toutes les informations publiées sur Internet, à partir des images qu'un illustrateur télécharge sur sa page pour se promouvoir auprès des produits du domaine public. « En plus de la précarité, nous avons un problème juridique, ces images n'ont pas de droit d'auteur. Beaucoup de gens vont devoir quitter la profession », déclare López. Berrocal, qui ajoute qu'il s'agit d'un « plagiat » car il n'a pas le consentement des auteurs et leur travail est copié pour obtenir un gain financier. 

Le dessinateur et animateur David Rubín , nominé quatre fois pour le prix Eisner, avance le même argument : « C'est une façon de s'entraider dans le secteur et de faire pression pour que cela n'arrive pas, ou qu'au moins il y ait un prix pour l'éditeur qui décide de retirer l'IA", a-t-il écrit sur son compte X , célébrant la décision des librairies de retirer le livre.

Quant aux libraires, ils précisent qu’ils ne sont pas contre l’IA et comprennent que c’est un outil comme l’était Photoshop en son temps . Leur principal problème, disent-ils, est l'utilisation non rémunérée du travail des artistes : « L'intelligence artificielle s'est nourrie du travail de milliers d'illustrateurs pour générer des pastiches imparfaits sans payer de droits d'auteur. Pourra-t-on détecter les livres écrits par ChatGPT ? Non, de la même manière que nous ne pourrions pas détecter un roman plagié... mais s'il devenait public qu'il a été plagié, nous le retirerions de notre magasin", déclare Kike García, de La Llama Store . L'édition de Destination de Jeanne d'Arc n'a pas l'auteur de la couverture en première page, comme le fait habituellement l'éditeur, dénonce Haj-Saleh : « C'est difficile d'identifier couverture par couverture, mais si les alarmes se déclenchent et que cela n’a pas d’auteur accrédité, nous ne garderons pas le livre.

Source : El Pais

2 février 2024

400 romans offerts à Nancy grâce à l'opération "Livre suspendu"

Livres suspendus Nancy

A l'image du café suspendu en Italie, l'opération "Livre suspendu" du Livre sur la Place a permis d'offrir ce vendredi 2 février 400 romans aux bénéficiaires de l'AARS, Association accueil et réinsertion sociale. Elle choisit trois romans, dont "Veiller sur elle" de Jean-Baptiste Andrea. 

"Etant lectrice, c'est un joli cadeau" sourit Rosa. Sharon, elle aussi, tient en main le Goncourt 2023 et découvre la dédicace : "En vous souhaitant bonne lecture, avec toute mon amitié, Jean-Baptiste Andrea". "Oh la la, c'est gentil !" lance-t-elle.

Rosa, Sharon mais aussi Violette, Rayniah, Philippe, Pascal et d'autres ont passé du temps ce vendredi devant les tables de la Boîte à Cuisine à Nancy, où étaient présentés quelques 400 romans offerts grâce à l'opération "Livre suspendu" du Livre sur la Place. Initiée lors de l'édition 2022 du salon littéraire de Nancy et reconduite en 2023, l'opération se calque sur le café suspendu cher aux Napolitains.

"C'est une action philanthropique", rappelle Sarah Polacci, commissaire générale du Livre sur la Place. "On invitait les clients des bars quand ils venaient prendre un café à en payer un deuxième. Le café restait en suspens, en attente d'être offert à quelqu'un qui pousserait la porte de ce bar et n'aurait pas les moyens de se payer un café. J'ai imaginé la même chose avec le livre suspendu : les gens qui fréquentent le Livre sur la Place sont des amoureux du livre et quand on aime les livres, on aime les offrir."

Les visiteurs ont donc été invités à acheter en double le livre de leur choix et c'est ainsi que 400 livres ont été collectés en deux éditions et remis aux bénéficiaires de l'AARS, Association accueil et réinsertion sociale de Nancy. "Les gens ont tellement de préoccupations au quotidien que le livre passe en second plan", souligne Denis Bernard, deuxième vice-président de l'AARS, "redécouvrir un livre, découvrir une histoire, c'est quand même important pour les gens qui sont éloignés de tout."

Source : France Bleu Sud Lorraine

1 février 2024

Lancement d'une nouvelle initiative caritative avec BookTrust par Bookshop.org

Read It Forward

Bookshop.org a lancé une nouvelle initiative caritative avec BookTrust, appelée "Read It Forward", dans le cadre de laquelle 10 % de chaque vente d'un livre pour enfants réalisée en février sera reversée à l'association, tout en soutenant également les librairies indépendantes. Lancée le premier jour du mois, à temps pour la mi-trimestre, cette initiative d'un mois vise à encourager les parents, les enseignants, les tuteurs et les éducateurs à envisager d'acheter des livres sur Bookshop.org. L'objectif est « d'inspirer l'amour de la lecture » aux enfants, l'argent récolté par la campagne Bookshop.org étant destiné au travail de BookTrust visant à inciter les enfants à lire, en particulier ceux issus de familles à faible revenu ou de milieux vulnérables.

Lizzie Catford, directrice des livres pour enfants chez BookTrust, a déclaré : « Nous sommes ravis de nous associer à Bookshop.org dans le cadre de l'initiative Read it Forward, une merveilleuse opportunité pour les lecteurs d'avoir un impact significatif. Cette collaboration ne soutient pas seulement les librairies indépendantes, essentielles piliers de notre communauté littéraire, mais contribue également directement à notre mission de favoriser l'amour de la lecture chez les enfants, en particulier ceux qui font face à des défis.

« Chez BookTrust, nous croyons au pouvoir transformateur de la lecture partagée, et les fonds collectés grâce à cette initiative soutiendront notre travail vital en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Ce merveilleux partenariat met l'accent sur la force collective des lecteurs, des libraires et des organisations caritatives dans la construction d'un un avenir meilleur en matière de lecture pour tous les enfants. » 

Nicole Vanderbilt, directrice générale de Bookshop.org UK, a ajouté : « En février, vous pourrez vous sentir encore mieux en achetant des livres en ligne. Nous sommes extrêmement heureux de lancer une collecte caritative de livres avec BookTrust, marquant notre première collaboration avec eux. Ce mois-ci, nous donnons aux parents et aux éducateurs une raison supplémentaire d'acheter des livres sur Bookshop.org.

"En plus de soutenir les libraires indépendants à travers le Royaume-Uni, nous ferons ce mois-ci un don de 10 % de chaque vente de livres pour enfants à BookTrust, contribuant ainsi à leur mission de développer l'amour de la lecture."

Source : Booktrust

31 janvier 2024

Vol de livres russes dans les collections de la Bibliothèque nationale de France

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La Bibliothèque nationale de France a été victime de vols de livres rares russes qui ont touché d'autres institutions en France, en Suisse, en Pologne et dans les pays baltes, a-t-elle indiqué mercredi à l'AFP. «Nous avons été victimes de vols, et nous avons déposé plainte. Nous ne commentons pas les faits, qui font l'objet d'une enquête», a indiqué à l'AFP une porte-parole de la BnF, confirmant des informations du Monde mercredi et du Parisien début janvier. Une plainte a été déposée en novembre. Le nombre de vols n'a pas été précisé.

L'affaire avait été révélée en Pologne en novembre. En France, elle a déjà donné lieu à trois mises en examen pour des vols à la bibliothèque universitaire de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Bulac) et de l'ENS Lyon. Commis par des Géorgiens d'après les premiers éléments de l'enquête, les vols visent des éditions originales ou rares de grands écrivains russes comme Alexandre Pouchkine, conservées dans des collections en dehors de Russie.

La section du parquet de Paris chargée de la délinquance organisée a d'abord saisi la Brigade de répression du banditisme (BRB) d'une enquête pour vol commis en bande organisée. Les enquêteurs ont ensuite fait un rapprochement avec des faits semblables commis à Lyon. Les investigations sont confiées à l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCLBC).

Le Parisien avait évoqué début janvier le mode opératoire suivi à la Bibliothèque de l'Arsenal, un site de la BNF: demander à consulter ces volumes, et les remplacer par des copies réalisées avec grand soin. En Pologne et dans les pays baltes, en deux ans, des rayons de littérature russe du XIXe siècle ont été pillés de la même manière dans des bibliothèques, avec un mode opératoire de plus en plus sophistiqué.

Lundi en Estonie, un homme appelé Beqa Tsikeridze a été condamné pour le vol de livres de Pouchkine et Nicolas Gogol à l'université de Tartu, à deux ans de prison, cinq ans d'interdiction du territoire et 158.000 euros de dommages et intérêt. La BNF a précisé avoir renforcé ses procédures de sécurité, qu'elle révise régulièrement.

Source  : Le Figaro 

30 janvier 2024

Nouvelle augmentation de la fréquentation de la bibliothèque-musée Inguimbertine à Carpentras

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A Carpentras dans le Vaucluse, la fréquentation de la bibliothèque-musée Inguimbertine a encore augmenté en 2023. D’après les chiffres communiqués par la direction, 135 196 personnes ont franchi les portes de l’établissement qu’abrite l’Hôtel Dieu, soit une hausse de 14 % par rapport à 2022.

La bibliothèque-musée Ingiumbertine doit son nom à son fondateur, l’évêque Monseigneur d’Inguimbert qui vécu à Carpentras de la fin du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle et créa ce lieu hybride. Car à l’origine, l’Inguimbertine, (qui est situé boulevard Albin Durand) abritait les archives municipales anciennes ainsi qu’une bibliothèque de lecture publique et quatre collections muséales.

Ce n’est qu’en 2010, en raison de la vétusté des locaux que la municipalité prend la décision d’installer l’Inguimbertine dans l’ancien hôpital Hôtel Dieu. Aujourd’hui, des manifestations culturelles y sont régulièrement organisées.

Source: Actu Vaucluse

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