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31 janvier 2019

Des écoles rurales dotées d’un crédit pour se constituer une bibliothèque interne

Ecole Blauvac bibliothèque

L’école du village de Blauvac situé dans la communauté de communes Ventoux sud-est une école à classe unique de 21 élèves de la grande section de maternelle au CM2. Et cette petite école aura été parmi les établissements choisis pour recevoir un crédit de 1.500 euros destiné à l'achat de livres. Dans la salle de classe, plus d'une centaine de livres, tous neufs, achetés dans une librairie de Carpentras ont donc garni les étagères d’une bibliothèque qui permettra aux écoliers de travailler en classe, comme d’emprunter pour lire chez eux.  

" Peu importe ce qu’on lit à partir du moment où on va pouvoir générer l’envie chez les enfants, l’envie de la lecture ils le garderont toute leur vie et puis ça leur permettra d’appréhender toutes les acquisitions de connaissance avec beaucoup plus de facilité ", a déclaré Christian Patoz, Directeur Académique de Vaucluse,  à France Bleu Vauculse

Le directeur académique de Vaucluse, Christian Patoz, entouré pour l'occasion d'enfants très enthousiastes ainsi que de leurs parents est venu spécialement pour l’occasion inaugurer ce mardi cette toute nouvelle bibliothèque de l'école. 

D'autres écoles rurales du département ont reçu ce mois-ci cette dotation de 1.500 euros de la part de l’Éducation Nationale comme à Granbois dans le sud Luberon.   

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30 janvier 2019

Déficit structurel pour l'université de Montpellier

pétition biblithèque universitaire montpellier

Le personnel de la bibliothèque interuniversitaire de Montpellier (BIU) et les représentants syndicaux ont adressé, lundi 21 janvier, une pétition aux présidences de l’université Paul-Valéry (UPV) et de l’université de Montpellier, qui cogèrent cette structure unique en France. Une semaine après son lancement, la pétition a récolté plus de 800 signatures. Les signataires alertent sur la "baisse constante de budget" de la BIU, qui accuse depuis 2015 un déficit "structurel" nécessitant le remplacement de 10 postes de titulaires par des CDD de 12 mois pour l’année 2019 Ils déplorent par ailleurs la décision d’une future commande d’audit à une société privée, pour un montant estimé à 50000 euros, fragilisant le budget de la BIU. "Les présidences des deux universités optent pour une politique de précarisation, voire de suppression de postes, tant que les recommandations de l’audit ne seront pas rendues", indique la pétition.
 
"Nous n’avons en aucune manière la volonté de pénaliser les salariés ou de faire disparaître des postes", se défend Maud Morlaàs, vice-présidente au conseil d’administration de l’UPV, qui insiste sur le caractère "transitoire" des mesures concernant les suspensions d’emplois. Elle précise que les deux établissements cofinanceront l’audit pour lequel une société devrait être définie d’ici mi-mars. En attendant, quatre postes administratifs sont gelés pour 2019. Deux d’entre eux ne seront pourvus qu’en septembre. La demande d’une intervention de l’Inspection générale des bibliothèques, en plus de l’expertise extérieure apportée par l’audit, visent à "renforcer l’argumentaire de l’établissement", notamment en matière de subventions étatiques, indique la vice-présidente à Livres Hebdo.

Autre point soulevé par la pétition : le reversement des frais de bibliothèque des étudiants boursiers. Trente-quatre euros devrait être accordés à la BIU pour chaque nouvelle inscription dans les deux universités, permettant un apport financier de l’ordre de 300000 euros, rien que sur le périmètre de l’UPV. Historiquement, "aucun des deux établissements n’a jamais effectué de reversements", confirme la vice-présidente qui accepte d’envisager un remboursement "progressif" de la totalité ou d’une partie des droits, en accord avec l’université de Montpellier. Malgré tout, pour elle, les solutions sont ailleurs et l’apport de la part des étudiants boursiers constitue "une des pistes mais qui ne changerait pas le déficit structurel".

Source: Livres Hebdo

27 janvier 2019

Palmarès du festival d'Angoulême

palmares BD 2019 fauve

Les fauves, prix du festival de BD d'Angoulème ont été distribué hier soir. Le Fauve d'Or 2019 est attribué à Emil Ferris pour son album "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" aux éditions édité par Monsieur Toussaint Louverture.  Le Fauve Révélation 2019 est remis à Emilie Gleason pour "Ted, drôle de coco" chez Atrabile. L’album qui gagne le Fauve Jeunesse 2019 est Le Prince et la couturière de Jen Wang, chez Akileos. Le Fauve d’Angoulême - Prix spécial du Jury est remis à Brecht Evens pour Les Rigoles chez Actes Sud.  Le Fauve d’Angoulême - Prix de la Série est remis à Halfdan Pisket pour Dansker aux éditions Presque Lune. Le Fauve Patrimoine 2019 récompense la réédition de "Les travaux d'Hercule" de Gustave Doré, aux Editions 2024.  Le Fauve Polar SNCF 2019 est remis à Julien Lambert pour Villevermine Tome 1 - L'homme aux babioles aux éditions Sarbacane. Le Prix BD Alternative 2019 est décerné à Expérimentation, 5e anthologie du collectif Samandal.

26 janvier 2019

Les 7 axes du rapport Lungheretti sur la BD

rapport bd

Commandé par la précédente ministre de la culture, Françoise Nyssen, le rapport de Pierre Lungheretti sur la refonte de la politique nationale en faveur de la bande dessinée, composé de 54 propositions, a été rendu public lors du festival d'Angoulême. Alors que le ministre de la culture Franck Riester est en déplacement à Angoulême, pour le festival international de la bande dessinée, le rapport de Pierre Lungueretti, commandé il y un an par sa prédécesseuse au directeur de la cité internationale la bande dessinée et de l'image d'Angoulême, a été rendu public samedi 26 janvier. Il fait suite à l'inquiétude des auteurs de BD qui ont vu leur rémunération plonger et se sont mobilisés avec l'ensemble de la filière, notamment aux travers d'Etats généraux du secteur. Réalisé en collaboration avec Laurence Cassegrain, directrice de projet à la DGMIC-Service du Livre et de la Lecture, le rapport de 162 pages se compose de 54 propositions (à télécharger ci-contre) qui s’articulent autour de 7 axes majeurs :


1. Renforcer la reconnaissance institutionnelle et symbolique du 9art. 

Afin de mieux structrer la recherche académique, le rapport propose la création d'une école nationale de la bande dessinée à partir du savoir-faire capitalisé à l’École Européenne Supérieure de I'Image d’Angoulême-Poitiers. De plus l'année 2020 pourrait être estampillée  "année de la bande dessinée" pour "reconnaître ces avancées et les ancrer dans le tissu institutionnel".

2. Améliorer la situation des auteurs dans  un esprit de responsabilité collective

Le rapport évoque les "contraintes du métier d’auteur de bande dessinée" avec la question des modalités de leur régime social, de la formation initiale mais aussi le fait de mieux intégrer les auteurs de bande dessinée dans la politique des arts visuels du ministère de la culture pour les aspects économiques, sociaux et juridiques. Il proprose aussi de mobiliser les collectivités territoriales pour créer des écosystèmes favorables aux auteurs.

3. Développer la diffusion, la visibilité de la bande dessinée en favorisat le pluralisme

IL s'agit de renforcer la mise en réseau des lieux accueillant des expositions et produisant des activités liées au 9e art, et d’assurer la professionnalisation des bibliothécaires, des libraires. En outre, les éditeurs alternatifs et indépendants méritent " une attention particulière compte tenu des difficultés de diffusion et de visibilité qu'ils rencontrent ".

4. Initier une politique volontariste d'éducation artistique et culturelle

Le rapport propose d'inscire "de manière structurelle"le 9e art dans les dispositifs du ministère de l’Éducation nationale : créer des établissements scolaires à option BD, thématiser des internats d’excellence bande dessinée et renforcer la formation et la certification des enseignants.

5. Assurer un plus fort rayonnement de la bande dessinée française dans le monde.

Afin d'exploiter le potentiel de la BD sur le marché des droits notamment cinéma ou jeux vidéos, le rapport préconise de mettre en place "de nouveaux modes d’action dans des territoires d’expérimentation afin de promouvoir une spécificité française." Cette proposition 41, évoque, à l’instar de stratégies de soft power multidisciplinaires et portées par des pays tels que le Japon (le programme "Cool Japan"), un croisement de trois secteurs d’excellence française - la bande dessinée, le film d’animation et les jeux vidéo - de manière à promouvoir une production spécifiquement française.Ces expérimentations, pilotée par l'Institut français, pourraient concerner l’Espagne, l’Italie, l’Inde, Los Angeles, et Taiwan.

6. Mettre en œuvre une politique nationale du patrimoine de la bande dessinée

Cet axe aborde la question des archives et des fonds d’auteurs qui nécessite ainsi une politique globale. Il propose un renforcement des compétences de la Cité internationale de la bande dessinée et la création d’un lieu d’expositions et d’activités autour du patrimoine du 9e art à Paris.

7. Instituer une nouvelle organisation ministérielle

La politique en faveur du 9e art doit mobiliser trois directions générales : la direction générale des médias et industries culturelles (DGMIC), qui pourrait poursuivre le pilotage de cette politique, avec un renforcement de l’implication de la direction générale de la création artistique (DGCA) pour intégrer la bande dessinée dans une politique des arts visuels plus ouverte, et la direction générale du patrimoine (DGPAT) pour mieux prendre en compte les enjeux patrimoniaux.
Source: Livres Hebdo
25 janvier 2019

Dégradation accélérée pour la bibliothèque universitaire de Fribourg

bibliothèque Universitaire de Fribourg

La Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Fribourg (Suisse) doit s'alléger d'une partie de ses livres. Le bâtiment, appelé à être rénové, subit une dégradation accélérée de son état, dans l'attente d'une solution de stockage provisoire.

«Une étude d'ingénieurs réalisée à la fin de l'an dernier a révélé une accélération des dégâts», a indiqué jeudi Corinne Rebetez, porte-parole de la Direction des constructions (DAEC) de l'Etat de Fribourg, confirmant une information de la RTS radio. «Du coup, il faut alléger la moitié du poids des anciens magasins.»

«Ce déménagement porte sur plusieurs milliers de livres pour lesquels il s'agira de trouver un lieu de stockage temporaire», a dit Corinne Rebetez, précisant qu'il n'y avait aucun danger pour les utilisateurs et employés de la BCU. Des capteurs ont par ailleurs été installés pour assurer un suivi en continu de la situation.

Le tassement des dalles des anciens magasins, dalles qui ont déjà été renforcées, vient confirmer la vétusté du bâtiment. Ce dernier doit être rénové pour un montant de 79 millions de francs, un crédit largement approuvé par le peuple fribourgeois en juin de l'an passé. Le déménagement des livres interviendra ces prochaines semaines. Pour l'heure, le lancement des travaux de rénovation de la BCU est retardé par le fait que l'Etat de Fribourg est à la recherche d'un site de stockage provisoire pour l'ensemble des ouvrages. Le canton avait projeté un centre de stockage interinstitutionnel à Domdidier, pour y renoncer finalement l'automne dernier, afin de permettre à une entreprise de s'agrandir. La décision de favoriser la création d'emplois privés dans la Broye implique désormais de dénicher un nouveau lieu. Ce renoncement constitue le deuxième du genre, après l'abandon de l'idée d'installer ce centre de stockage à Schmitten au printemps 2017. 

Source: La Tribune de Genève 

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24 janvier 2019

Rumiko Takahashi sacrée Grand Prix d'Angoulême 2019

Rumiko Takahashi

Double révolution en Charente. Non seulement c'est une mangaka qui gagne, dans un festival qui commence tout juste à mettre l'accent sur le genre. C'est la deuxième fois que ça arrive, après le sacre - tardif - de Katsuhiro Otomo, l’auteur d’«Akira». C'est aussi la deuxième fois seulement qu'une femme est récompensée par ce prix prestigieux. Avant elle, seule Florence Cestac, dessinatrice du «Démon de Midi» et de «Filles des oiseaux», avait été distinguée, en l'an 2000. Une façon de répondre enfin à la polémique qui a agité l'événement il y a trois ans.

Née le 10 octobre 1957 à Niigata, Rumiko Takahashi s'intéresse très tôt à la bande dessinée. Lors de ses années universitaires, elle suit les cours du scénariste Kazuo Koike, auteur des séries mythiques «Crying Freeman» et «Lone Wolf and Club». Il lui dit: «Toi, tu deviendras pro.» L'année suivante, en 1978, elle entame la publication de «Urusei Yatsura» (Lamu) dans les pages de l'hebdomadaire «Sunday», qui raconte les aventures d’un jeune lycéen et d’une extraterrestre. Car contrairement à ses consœurs, Takahashi ne souhaite pas s'inscrire dans les codes des histoires romantiques du shojo, destinées à une cible féminine, et veut plutôt s'approprier le shonen (mangas pour jeunes garçons).  Dans les années 1980, elle crée ses œuvres les plus célèbres: «Maison Ikkoku» et «Ranma 1/2». Le premier, rebaptisé «Juliette je t'aime» dans sa version animée, suit les démêlées de Yusaku Godai (Hugo dans la série), étudiant raté qui tombe amoureux de Kyoko Otonashi (Juliette), la nouvelle concierge de la pension de famille où il vit. Quant au très populaire «Ranma 1/2», il porte sur un quiproquo totalement genderfluid, dans lequel le garçon Ranma Saotome se transforme en fille au contact de l'eau froide. Ajoutez à cela des variantes amoureuses, des combats d'arts martiaux, une galerie de personnages excentriques, et vous arrivez à 38 tomes et 407 épisodes pour la télévision.  Takahashi, qui a exploré plusieurs genres dont la science-fiction ou le tragique, excelle dans le registre de la comédie loufoque et romantique. Potache, mais pas potiche. Les filles du «Rumik World» sont en général intelligentes, combatives et indépendantes. Pour autant, ses personnages susciteront bien des émois, notamment chez la nouvelle génération d'auteurs de BD français. Riad Sattouf consacre quatre pages à sa passion pour Juliette de «Juliette je t'aime» dans le tome 4 de «L'Arabe du futur», tandis que Balak, auteur avec Bastien Vivès et Michaël Sanlaville de «Last Man», exprime régulièrement son admiration pour Rumiko Takahashi.

La plupart des mangas de cette discrète - elle ne donne que rarement des interviews - sont publiés en français chez Glénat. Mais au total, toutes séries confondues, Rumiko Takahashi a publié près de 200 tomes. On espère les voir bientôt tous publiés en France grâce à ce Grand Prix. De quoi peut-être dépasser son propre record. Avec 200 millions d'exemplaires écoulés, elle est la dessinatrice la plus lue au monde.

Source:  BiblioObs

23 janvier 2019

Transfert d'un siège social d'une maison d'édition de Paris en Bretagne

Editeur gisserot

La maison d’édition Gisserot, spécialisée dans le patrimoine, l’histoire et l’histoire de l’art, transfert son siège social de Paris à Quintin (Côtes-d’Armor), près de Saint-Brieuc. Thibault Chattard Gisserot est l’un des neveux du fondateur des éditions Gisserot, Jean-Pierre de son prénom, âgé de 80 ans. Ce dernier a aussi dirigé les éditions Ouest-France, Nathan Education et les éditions Sud-Ouest. Une pointure dans sa catégorie. Thibault se veut son digne héritier. Briochin de longue date, las de multiplier les trajets en train, il a décidé de s’implanter en Bretagne, où tout a commencé. 

« J’ai eu un coup de cœur pour Quintin. C’est une ville qui correspond à notre ADN », explique-t-il. « Et il y a des critères pratiques : nos entrepôts sont dans le Finistère. »

Le transfert au 5, rue de l’abbé Fleury (à côté de la librairie Le Marque-Page) interviendra fin mars. Quatre personnes y travailleront.  En clair : les infographistes peuvent lui adresser leur CV. D’autant que Thibault espère créer d’autres emplois dans les années à venir. La maison Gisserot rayonne dans toute la France. Des commerciaux sont basés à Dijon, Marseilles, Caen et Paris. Quant aux imprimeries, elles sont en Vendée et dans l’Eure.

Si le nom de Gisserot ne vous dit rien, soyez pourtant certain d’avoir vu ou eu entre les mains au moins une fois un de leurs ouvrages. Avec 2000 références depuis leur création et 800 titres en circulation, on les trouve partout : librairies, offices de tourisme, aires d’autoroute, moyennes surfaces, boutiques de produits régionaux, sites touristiques comme Fort Lalatte, le Mont Saint-Michel, la maison de la baie à Hillion, coopératives maritimes d’Erquy, Saint-Quay-Portrieux, Le Légué… Certains best-sellers dépassent le million de ventes. C’est le cas d’un livre sur les crêpes et les galettes. Ou du livre « Se soigner par les Plantes ». Les amateurs d’histoire y trouvent de quoi satisfaire leur appétit. Le prix moyen d’un livre est 5€. On descend même à 3€ pour les fascicules ou 2,50€ pour les livres de recettes. Plus récemment, les éditions Gisserot se sont lancées dans des livrets jeux à 2€ et des jeux de cartes éducatifs pour les enfants.

"Les gens qui nous achètent ne s’imaginaient pas acheter un bouquin en se levant le matin. Il faut que ce soit abordable mais avec un bon niveau de vulgarisation."

Un cap qui tient la marée depuis plus de 30 ans. Et qui devrait trouver un nouvel élan dans le cadre inspirant de la petite cité de caractère.

Source: actu.fr

 

22 janvier 2019

Les bibliothécaires suisses opposés à une taxe sur les prêts

Droit prêt Suisse

Le débat a été lancé la semaine dernière par le secrétaire général de Bibliosuisse, Hans Ulrich Locher. Dans une tribune publiée par la «NZZ», le représentant des bibliothèques suisses dénonce une tactique pour introduire «par la petite porte» une taxe sur les prêts. Une position contrée par ProLitteris qui réclame des bibliothèques qu'elles respectent leur devoir envers les auteurs. Il était jusque-là admis que les bibliothèques avaient droit à un privilège. La loi sur le droit d'auteur ne prévoit en effet pas de droit de prêt. En revanche une redevance est due pour la location d'oeuvres comme des livres, des CD ou des DVD. Désormais, la redevance sur la location payante est étendue au prêt gratuit de livres financé par les abonnements annuels des utilisateurs de bibliothèques. Ainsi en a décidé la commission arbitrale fédérale (CAF) pour la gestion de droits d'auteur.  Son jugement, tombé le 10 décembre, a suscité l'inquiétude des bibliothèques. L'introduction de cette charge aggravera leur situation financière déjà tendue, selon elles. La décision ne tient pas compte du rôle de service public qu'elles jouent. Elle tombe en outre au plus mauvais moment: la révision de la loi sur les droits d'auteur, actuellement débattue au Parlement, a précisément exclu un changement de pratique après le niet de quelque 400 bibliothèques lors de la consultation.

Dans le détail, la décision de la CAF prévoit que les ressources financières des bibliothèques générées par les cotisations des visiteurs et les forfaits annuels sont taxées. Une taxe de 4,5% sur le total est prélevée pour les livres. Son introduction est échelonnée: 1,5% en 2019, 3% en 2010 et 4,5% en 2021. Bibliosuisse a d'ores et déjà appelé ses membres à constituer des réserves dès cette année. Les bibliothèques ne percevant pas de cotisations auprès de leurs visiteurs de même que les institutions universitaires ne sont quant à elles pas concernées.  Pour ProLitteris, il s'agit d'un compromis tout à fait acceptable. Selon la nouvelle méthode de calcul, 1,5% des recettes sur abonnement représente seulement 75 centimes pour une contribution annuelle de 50 francs, illustre son directeur Philip Kübler. Ce jugement rétablit en outre une égalité de traitement qui était nécessaire. La redevance doit être calculée sur la base des recettes générées par les utilisateurs, quel que soit le type d'ouvrage emprunté, livre, CD ou DVD.

L'ancienne pratique menait en effet à des situations absurdes et était difficilement applicable. Les locations payantes d'ouvrages ont passé de 415'000 francs en 2011 à 115'000 francs en 2017. Et la tendance va en s'accentuant, de plus en plus de bibliothèques renonçant à des rétributions à l'unité pour privilégier le système de forfait.

Pour le directeur de ProLitteris, les bibliothèques qui exigent une contribution de leurs usagers  ne doivent pas se soustraire à leur obligation de payer des droits d'auteur. Il admet une certaine inégalité pour ces bibliothèques par rapport à celles, subventionnées, qui ne demandent rien à leurs visiteurs. Mais pour Philip Kübler, l'inscription dans la loi d'un tantième de prêt aurait pu résoudre la question. Les auteurs et le Conseil fédéral tenaient une solution en ce sens, mais celle-ci a finalement été abandonnée sous la pression des bibliothèques. La CAF n'a rendu pour l'heure qu'un jugement oral en présence des parties. Elle publiera vraisemblablement au printemps ses considérants. La décision écrite une fois publiée peut être attaquée dans les 30 jours. Hans Ulrich Locher de Bibliosuisse a d'ores et déjà annoncé son intention de porter le cas devant le Tribunal administratif fédéral. Le nouveau tarif entrera en vigueur une fois les voies de recours épuisées. Pour le moment, les anciens tarifs continuent d'être perçus.

Source: Le Matin

21 janvier 2019

Nuit de la lecture: 450.000 participants

Nuit de la lecture

Environ 450.000 personnes ont participé samedi soir à la troisième édition de la Nuit de la lecture, marquant ainsi "un nouveau record de fréquentation" de cette manifestation qui célèbre la lecture sous toutes ses formes, s'est félicité lundi le ministère de la Culture. Pour célébrer l'événement, le ministre de la Culture Franck Riester et l'actrice Bérénice Bejo, marraine de cette édition, ont souhaité soutenir l'initiative de Bibliothèques Sans Frontières (BSF) et ont distribué près de 100 "sacs de livres" contenant des ouvrages en français à destination des enfants migrants hébergés dans les lieux d'accueil d'Emmaüs Solidarité et du Samu social de Paris (pour en savoir plus vous pouvez lire l'article suivant en cliquant ici).

"Pour l'instant pilote, ce projet a vocation à être étendu plus largement sur la région parisienne et le territoire français, en collaboration avec le ministère de la Culture, les collectivités locales et les structures de lecture publique", a indiqué BSF dans un communiqué. 

Plus de 5.000 événements, tous gratuits, avaient été recensés par le ministère en France et dans une trentaine de pays pour la 3e édition de la Nuit de la lecture. L'an dernier, la manifestation avait réuni 360.000 personnes. La Nuit de la lecture mobilise chaque année des bibliothèques (1.800 au total), des librairies (200) ainsi que des établissements scolaires, hôpitaux, centres pénitentiaires, musées, centres culturels, lieux de spectacles, maisons d'écrivains, Instituts français... pour "faire partager au plus grand nombre le plaisir de lire".

Source: Centre Presse Aveyron

20 janvier 2019

Financement par Cyril Hanouna d'une bibliothèque au Bénin

Hanouna bibliothèque Benin

Il n’est plus à présenter. Cyril Valéry Isaac Hanouna, le célèbre animateur de TPMP (Touche Pas Mon Poste) dont le premier épisode a été diffusé en 2010 sur la chaîne France puis sur D8 devenue C8 est une figure très connue de la télévision française. Récemment, des jeunes filles du foyer l’immaculée au Bénin plus précisément à Pahou au Bénin ont lancé un appel dans une vidéo à l’animateur pour construire et équiper une bibliothèque qui pourrait en même temps servir à la communauté.

« (…) Mr Cyril, vous avez souvent l’habitude de dire “lire c’est refuser de mourir”. Alors accepteriez-vous nous accompagner pour la construction et l’équipement d’une bibliothèque qui portera votre nom ? Bibiliothèque Cyril Hanouna qui sera un abreuvoir de connaissance pour nous et pour les jeunes de la localité.», lance une des jeunes filles avant que le groupe n’entonne “Mobilisons-nous pour la bibliothèque Cyril Hanouna.”

Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. L’intéressé a, au cours d’un récent épisode de son émission répondu à l’appel des filles du foyer en invitant sur le plateau de son émission le fondateur de ce foyer Delano KikiCyril Hanouna a pris la décision d’appuyer financièrement le foyer pour l’équipement de cette bibliothèque qui portera le nom de l’animateur français. Mais avant d’effectuer un déplacement au Bénin pour l’inauguration de cette bibliothèque, Cyril Hanouna a annoncé au cours de l’émission un don de plus 3.600 fournitures au foyer. Une bonne nouvelle pour les jeunes filles de ce foyer.

Source: La Nouvelle Tribune

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