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13 avril 2018

"Le Jardin des Livres", première maison d'édition française à accepter les paiements en cryptomonnaies

jardin des livres

Les éditions Le Jardin des Livres, fondées en 2001 à Paris, et éditeur d'une centaine de livres, ont décidé d'accepter sur leur site le paiement en cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, Ethereum Classic, Stellar, Litecoin, Bitcoin Cash et Dash), en plus des cartes Visa, Mastercard et Paypal, et cela depuis le 10 avril 2018.

"L'Union Européenne et les banques s'orientant vers la suppression à moyen terme de l'argent liquide, le Jardin des Livres estime que les cryptomonnaies actuelles et à venir prendront naturellement la place de la monnaie scripturale en voie de disparition, et, qu'en conséquence il est vital pour les entreprises de s'adapter et d'accepter d'ores et déjà cette nouvelle forme de paiement" commente l'établissement.

Le Jardin des Livres est donc la première maison d'édition française à accepter les paiements pour les achats de livres en cryptomonnaies. Il est à noter que la maison d'édition est connue dans les mondes de la finance, de la banque et du blockchain pour avoir publié, dès 2011, la biographie de Blythe Masters, à l'époque banquière de la JP Morgan, et devenue, depuis, l'un des principaux acteurs du monde "blockchain finances".

Source: Boursier.com

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12 avril 2018

Forte hausse des ventes de livres audio au Royaume-Uni

koob-livre-audio

Les consommateurs britanniques ont acheté 3% de livres de moins que l’année dernière pour l’ensemble des formats imprimés et numériques, les achats de livres audio ont augmenté 15% en volume. Les achats de livres audio représentent maintenant 5% des dépenses de livres consommation au Royaume-Uni, et 7% des ventes de fiction en valeur, a déclaré Nielsen. L’enquête Nielsen UK Books & Consumers a également révélé que certaines populations étaient de plus en plus attirées par l’audio, y compris les hommes entre 25 à 44 ans, et ceux vivant dans les régions plus urbaines de Londres et du Nord-Ouest. Les ventes de livres audio ont fait une entrée fracassante dans différents genres littéraires : la science-fiction et la fantaisie, la fiction classique, les livres pratiques, l’histoire et la science, selon un porte-parole de Nielsen.

« La croissance des livres audio est un signe encourageant le consommateur de livres en 2017, a eu une véritable appétence pour le contenu dans de nombreux formats« , a déclaré Oliver Beldham, responsable des comptes chez Nielsen Book Research.

« Le profil différent des consommateurs montre également la portée que les formats audio peuvent avoir parmi les acheteurs au-delà du client traditionnel du livre. » commente l’analyste.

Les plateformes BookBeat, Kobo, Google Play et AudioBooks.com sont tous entrés sur le marché l’année dernière, bien que BookBeat ait  » suspendu  » l’investissement sur le marché britannique le mois dernier parce que les éditeurs ne voulaient pas se séparer du contenu.

Source: Idboox

11 avril 2018

Hachette Livre primé par la Foire de Londres

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Le travail d'Hachette Livre pour l'accès au livre des personnes en situation de handicap a été salué par la Foire internationale du livre de Londres, lors de la cérémonie des "International Excellence Awards", mardi 10 avril au soir. Luc Audrain, responsable support à la numérisation chez Hachette Livre était présent pour recevoir l'Accessible Books Consortium International Excellence Award 2018.

Hachette Livre était le seul Français retenu dans cette sélection internationale et concourrait pour ce prix aux côtés du Mexicain Constantine Editores et du Britannique Taylor & Francis.

La Foire de Londres (10-12 avril) remet tous les ans ses awards dans une vingtaine de catégories (palmarès complet à télécharger ci-contre). Deux nouvelles ont été ajoutées cette année : le prix de l'éditeur de livre audio qu'a reçu l'Américain Penguin Random House Audio et le prix de la bibliothèque de l'année qui a distingué la Bibliothèque nationale de Lettonie.

Ce sont les éditions Brill aux Pays-Bas qui ont reçu le prix de l'éditeur de l'année, récompense reçue en 2016 par Actes Sud, tandis que la librairie de l'année est, pour la foire, The Uppsala English Bookshop en Suède.

Source: Livres Hebdo

10 avril 2018

Le plan Bibliothèque du gouvernement en 4 axes

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Le plan "Bibliothèque" du ministère de la Culture sera présenté par la ministre, Françoise Nyssen, lors de la rencontre "Ouvrir plus, ouvrir mieux", organisée mardi 10 avril à Paris, au Grand Palais. Elaboré à partir des constats dressés par le rapport d’Erik Orsenna publié en février dernier, ce plan veut être "une nouvelle étape dans le partenariat Etat-collectivités territoriales en faveur des bibliothèques et de la lecture publique", comme l’indique le document en préambule.

"Il s’agit désormais d’accompagner les collectivités territoriales volontaires dans une transformation des bibliothèques en maisons de service public culturel de proximité, cœur des politiques publiques d’émancipation sur l’ensemble du territoire. C’est la raison pour laquelle l’Etat engage le mouvement général en accompagnant les collectivités territoriales dans leur souhait de transformation", précise le ministère dans son document.
 
Le plan se décline en quatre grands axes :
  • Renforcer l’accès en adaptant les horaires aux temps de vie et en favorisant l’accès aux personnes en situation de handicap.
  • Elargir les missions des bibliothèques, en particulier dans les domaines de la formation et de l’autoformation, du débat citoyen, par le renforcement des partenariats avec les autres acteurs culturels du territoire et du rôle des bibliothèques l’accès à la lecture et dans la lutte contre la fracture numérique.
  • Développer les bibliothèques hors les murs, notamment en renforçant les actions des bibliothèques en milieu carcéral.
  • Renouveler le partenariat avec les collectivités territoriales et favoriser les mutualisations entre bibliothèques, espaces numériques et maisons de service aux publics. Le plan prévoit notamment d’expérimenter dans une région volontaire la mutualisation de services de lecture publique avec la Poste. Ce volet prévoit également de renforcer la formation afin d’accompagner les évolutions des missions des bibliothèques.
 "Nous voulons faire de la lecture une grande cause nationale et pour cela nous mettons tout le monde autour de la table pour travailler ensemble, en mode projet, a détaillé Françoise Nyssen lors d’un entretien avec Livres HebdoNous avons mobilisé tous les ministères concernés, la Justice pour le renforcement des actions en milieu carcéral, l’Education nationale pour les partenariats avec les écoles, le secrétariat d’Etat au numérique, l’Enseignement supérieur pour la concertation sur les horaires d’ouverture. La Dotation générale de décentralisation a été abondée de 8 millions d’euros, soit plus 10%. En cette période de restriction budgétaire, c’est loin d’être négligeable".
Source: Livres Hebdo
8 avril 2018

Une bibliothèque en libre-service à Cayenne

bibliothèque libre service Cayenne

Elle n'est pas bien grande et peut être installlée sans difficulté un peu partout, la première bibliothèque libre- service de la ville de Cayenne  (Guyane) a été inaugurée au quartier populaire de Mont-Lucas. Elle contient une centaine de livres offerts par les éditeurs, libraires et autres donateurs. Ils peuvent être empruntés, donnés ou gardés pourvus qu'ils soient lus. Elle n'est pas bien grande et peut être installlée sans difficulté un peu partout, la première bibliothèque libre- service de la ville de Cayenne a été inaugurée au quartier populaire de Mont-Lucas. Elle contient une centaine de livres offerts par les éditeurs, libraires et autres donateurs. Ils peuvent être empruntés, donnés ou gardés pourvus qu'ils soient lus. La municipalité relève un défi : celui de l'entier libre accès à la culture confié à la responsabilité citoyenne. Aux habitants du quartier de se responsabiliser pour que cet outil serve à la jeunesse.

Pour Sandra Trochimara, l'élue déléguée à la culture c'est un plus pour amener les citoyens à lire : "Il est souvent difficile pour les citoyens de se rendre dans une bibliothèque, donc amener la lecture, le livre  au sein même de leur lieu de vie, nous pensons qu'en terme de proximité et d'accessibilité cela va leur permettre de s'ouvrir davantage à la lecture."

Un outil que des jeunes lectrices ont tout de suite apprécié, ainsi que l'affirme l'une d'entre elles, Christelle :"J'aime bien lire à la maison, quand mes parents me disent de lire, je vais directement. Il n'y a pas de Christelle dépêche toi va lire...  je suis contente d'avoir une nouvelle bibliothèque dans mon quartier!"

La prochaine bibliothèque du genre sera installée au quartier de la rénovation urbaine.

Source: La 1re Guyane

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7 avril 2018

Pour la première fois, un livre autopublié N°1 des ventes papier d'Amazon.fr

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La liberté de ma mère - Mai 68 au pays basque, l'essai que le journaliste Jean-Michel Aphatie a publié le 15 mars sur Kindle Direct Publishing (KDP), la plateforme d'autoédition d'Amazon (cliquez ici pour un extrait de cet essai), se classe en tête des meilleures vente de livres imprimés sur le site de commerce en ligne. S'il est devenu courant que des livres autoédités soient N°1 de la liste des ventes de livres numériques d'Amazon.fr, aucun d'entre eux n'avait atteint un tel résultat dans sa version papier assure le service de communication du groupe.
 
"Les ventes atteignent les 4000 exemplaires, dont les deux tiers en version imprimée. Elles ont progressé après mes passages à C dans l'air, mais surtout après On n'est pas couché. Christine Angot a été très positive, et les ventes ont dépassé les 800 exemplaires le lendemain" se félicite l'auteur, qui dépassait encore, le 6 avril Joël Dicker (La disparition de Stéphanie Mailer, De Fallois) et Raphaëlle Giordano (Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, Pocket)
 
Le lectorat de Jean-Michel Aphatie explique peut-être ce résultat : "je suis frappé par la méconnaissance de l'univers numérique que j'ai constaté dans mon entourage" a constaté avec surprise le chroniqueur politique.

Jusqu'à maintenant, aucune personnalité disposant d'une certaine notoriété n'avait utilisé le service d'autoédition d'Amazon (sauf Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, qui avait diffusé gratuitement son dernier livre-programme). Outre une autopromotion rapide à la télévision et la radio, cette surface médiatique lui a apporté des facilités inconnues de l'utilisateur de base de KDP. "J'ai obtenu le mail de Frédéric Duval [le directeur France d'Amazon], et j'ai rencontré des gens vraiment sympathiques" note Jean-Michel Aphatie, qui se dit très séduit par la facilité d'usage de KDP, mais reconnaît qu'il faut assurer la promotion ensuite. Amazon l'avait aussi invité à un déjeuner de presse organisé à la veille du salon du livre.
 
Dans cet essai de 108 pages (9,99 euros en version imprimée, 2,99 euros en téléchargement, et proposé aussi dans l'abonnement Kindle), l'auteur veut démontrer à travers l'histoire de ses parents que la révolution de Mai 68 a été précédée d'une évolution à bas bruit mais bien plus profonde de l'ensemble de la société française. "J'ai commencé à écrire ce texte en décembre dernier, bien trop tard pour une parution au printemps dans les délais de l'édition. L'autopublication m'est apparue comme une solution à ce problème"explique l'auteur.
Source: Livres Hebdo
6 avril 2018

Saisie record de livres piratés au Maroc

Livres contrefaits Maroc

Les autorités marocaines ont saisi plusieurs milliers de livres piratés à la suite de descentes simultanées, mercredi 4 avril, dans des entrepôts à Salé, au nord de Rabat, et à Casablanca. Surveillés depuis plusieurs mois, les revendeurs détenaient plus de 2 000 cartons de livres, soit l’équivalent de cinq containers de marchandises. La saisie record révèle un marché clandestin qui touche majoritairement l’édition arabophone, notamment les livres publiés par Hachette Antoine et le Centre culturel arabe. Sur les étagères des entrepôts figurent en large quantité les meilleures ventes d’ouvrages de développement personnel comme The Power of Now d’Eckhart Tolle (Yellow Kite, 2001) ou encore Good to Great de Jim Collins (Random House, 2001) au côté de la production piratée de Gallimard, J’ai lu, Folio et Pocket, avec plusieurs centaines d’exemplaires de La Punition, de Tahar Ben Jelloun (Gallimard, 2018), des ouvrages de Leïla Slimani – Chanson douce (Gallimard, 2016) et Sexe et mensonges (Les Arènes, 2017) – ainsi que les titres de Yasmina Khadra, Paula Hawkins, Dan Brown, Haruki Murakami, Michel Foucault ou encore Dostoïevski.

"Ces best-sellers sont vendus à un prix entre 12 et 15 dirhams (entre 1€ et 1,3€)", indique Haissam Fadel à Livres Hebdo. Présent sur l’une des descentes, le directeur général du Centre culturel arabe constate que la quantité des ouvrages piratés de sa maison est même supérieure à celle de son propre stock. "C’est un phénomène égyptien, explique-t-il. Ça fait trois, quatre ans qu’on y est confronté. C’est une industrie énorme qui fait travailler des milliers de personnes. Ils impriment de grosses quantités en Egypte et exportent librement et avec une impunité totale dans tous les pays arabes (Tunisie, Syrie, Maroc, Algérie, Irak, Jordanie). C’est la première fois que l’Etat marocain a pris conscience de la chose."
 
Selon lui, si cette saisie d’ampleur reste "le haut de l’iceberg", l’action menée lance "un message direct et clair" en direction des pays touchés par les reventes illégales.
 

5 avril 2018

La BNF propose une exposition sur sa création

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Cette année 2018 marquera les 20 ans de l’ouverture au public de la Bibliothèque nationale de France. Pour l’occasion, son concepteur, Dominique Perrault, nous propose de revenir sur ce bâtiment phare à travers l’exposition : « Dominique Perrault – La Bibliothèque nationale de France, Portrait d’un projet 1988 – 1998 ».  Cet événement sera inauguré par l’architecte lui même en tant que commissaire mais aussi scénographe associé. Pour la première fois, l’histoire de la construction de ce bâtiment emblématique, aujourd’hui labellisé « Architecture contemporaine remarquable » sera présentée au public. 

Tout en écho aux éléments architecturaux spécifiques de la BnF et à son mobilier, la scénographie originale invite le visiteur à traverser les séquences thématiques qui couvrent l’ensemble du projet. Croquis, plans, maquettes et films, issus des archives de l’architecte et de différentes collections publiques, portent un regard nouveau sur l’histoire de la BnF François-Mitterrand, l’un des bâtiments publics contemporains les plus importants de France.

Elle se déroulera du 10 avril au 22 juillet 2018 à la BNF (site François Mitterrand dans le  13ème arrodissement de Paris).

Source: Archicree

 

4 avril 2018

Bras de fer entre Springer et les bibliothèques universitaires

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Treize mois de négociation entre le consortium Couperin, qui représente plus de 250 établissements d’enseignement supérieur, et Springer Nature n’ont pas permis d’aboutir à un accord pour le renouvellement du contrat d’abonnement aux revues du géant de l’édition scientifique, expiré depuis le 31 décembre 2017. Les négociations achoppent sur le modèle économique du nouvel accord, que le consortium Couperin souhaite faire évoluer. Ce dernier demande à l’éditeur une diminution coût du contrat d’abonnement. La demande des bibliothèques s’appuie notamment sur l’augmentation de la part des contenus en open access dans les revues diffusées sous abonnement payant par Springer Nature. "Les articles en open access représentaient 8% du contenu des revues sous abonnement Springer en 2017. Ils ne constituaient que de 3 % des contenus en 2014, fait valoir Couperin dans son communiqué du 30 mars. L’augmentation continue de la part des articles publiés en open access rend difficilement soutenable le maintien d’une politique d’augmentation des coûts d’abonnement. Elle justifie, au contraire, la demande de réduction de prix".

Dans le même temps, les bibliothèques observent une diminution de l’utilisation des revues Springer par les lecteurs, qui se concentre sur un tiers de la collection. "Ce phénomène est paradoxal puisque le nombre d’articles disponibles va croissant. Il peut légitimement interroger sur l’évolution de la qualité des contenus publiés, analyse Couperin. Il confirme l’opinion largement exprimée par les chercheurs sur les dangers liés à l’augmentation continue du nombre de revues et d’articles publiés".
 
Les bibliothèques universitaires regrettent, par la voix de Couperin, que des coûts toujours croissants de l’information captent une partie qu’elles considèrent comme désormais trop importante des budgets des établissements, part qui ne peut être consacrée au financement des activités de recherche ni employée à soutenir la diversité éditoriale. "Cette situation représente une menace pour la recherche, alors que les chercheurs sont les producteurs de cette information qu’ils fournissent gratuitement aux éditeurs, et dont ils assurent, toujours gratuitement, l’évaluation et la gestion éditoriale", dénonce Couperin.
 
Lors de la dernière réunion entre les deux parties, le 13 mars, l’éditeur avait menacé de couper l’accès à ses revues si son offre n’était pas acceptée. Il vient de revenir sur cette décision et s’est engagé, dans une lettre adressée au consortium Couperin le 4 avril, à garantir l’accès de sa base de contenus auprès de la communauté universitaire et s’est déclaré prêt à reprendre les négociations. Une décision qui contribue à détendre un peu les relations entre les deux interlocuteurs. "Nous n’avons jamais souhaité arrêter les négociations, explique Sandrine Malotaux, chef du Département des négociations documentaires du consortium Couperin. Nous allons chercher un point de rencontre".

Source: Livres Hebdo

3 avril 2018

Les habitudes de lecture des étudiants américains

Etudiants Lecture

Le sondage intitulé Academic Student Ebook Experience Survey a été mené aux Etats-Unis  par le département de recherche de Library Journal pour EBSCO. Cette étude examine les tendances actuelles et émergentes les sources de recherche, les changements dans l’utilisation des livres numériques, les caractéristiques importantes, les préférences selon les caractéristiques du format, comme la facilité d’utilisation, les réflexions sur les restrictions de téléchargement et d’impression, et plus encore.

En lisant pour le plaisir, près des trois quarts des répondants (74%) ont dit préférer les livres imprimés, comparativement à 12% qui préfèrent les ebooks (14% n’ont exprimé aucune préférence de format). De même, 68% ont dit préférer l’imprimé pour la lecture narrative, contre 23% qui préfèrent les livres électroniques. En revanche, 45% des répondants préfèrent les livres électroniques pour effectuer des recherches pour les études, et 20% n’émettent aucune préférence. En outre, 52% des étudiants ont déclaré avoir utilisé davantage de livres numériques pour la recherche au cours de l’année écoulée, tandis que 35% ont déclaré avoir utilisé le même volume que l’année précédente.

Les hausses les plus importantes ont été observées chez les étudiants des programmes d’études supérieures et des collèges, en particulier ceux qui suivent des cours en ligne. Lorsqu’on demande aux étudiants pourquoi leur utilisation des ebooks avait changé, ceux qui avaient déclaré utiliser davantage d’ebooks ont mentionné la commodité, une meilleure disponibilité des sources pertinentes, des exigences de classe, des améliorations technologiques, des prix plus bas et une facilité de recherche. Les étudiants considèrent les livres imprimés comme plus faciles à lire et les ebooks plus faciles à obtenir. Les trois quarts des répondants (75%) sont d’accord ou fortement d’accord avec l’énoncé «J’ai plus de facilité à lire les livres imprimés que les livres électroniques», alors que les deux tiers (66%) sont d’accord ou fortement d’accord. En outre, une majorité (81%) était d’accord ou fortement d’accord avec le fait que « si un livre imprimé n’est pas disponible, un livre électronique est une bonne alternative ».

Mais de nombreux étudiants n’aiment pas les inconvénients imposés par la gestion des droits numériques (DRM), tels que des restrictions sur l’impression de certains contenus, ou sur le téléchargement de chapitres ou des ebooks entiers pour la lecture hors ligne. Plus de la moitié (56%) des répondants ont déclaré qu’ils étaient toujours (3%), souvent (19%), ou parfois (34%) frustrés par les restrictions DRM. Et 57% ont décrit l’option de télécharger des livres électroniques comme importante (33%) ou extrêmement importante (24%).

Lorsqu’on leur a demandé quelles fonctions d’es ebooks étaient importantes, il répondent : 

  1. avoir des numéros de page à utiliser dans les citations en tête de liste (75%);
  2.  pouvoir redimensionner le texte pour l’adapter à l’écran d’un périphérique (67%); la lisibilité sur un téléphone ou une tablette (64%); la possibilité de mettre en signet des pages, de surligner du texte ou de prendre des notes pour plus tard (60%);
  3. télécharger l’intégralité du livre électronique (57%); lien vers des références à la fin d’un chapitre (52%);
  4. télécharger des chapitres (50%); et permettre le transfert du contenu entre les appareils (43%).

Plusieurs commentaires indiquent que les barres de recherche et autres fonctionnalités de recherche seraient particulièrement utiles, tandis que d’autres suggéraient «la possibilité de copier et coller».

Les ordinateurs portables et les smartphones sont de loin, les dispositifs les plus populaires pour accéder aux ebooks, avec une écrasante majorité d’étudiants disant qu’ils utilisaient «toujours» ou «souvent» un ordinateur portable pour accéder à ce contenu (96%), suivis des smartphones (48 %), les ordinateurs de bureau (22%) ou les tablettes (12%). Les tablettes ne semblent pas s’imposer comme des outils de recherche: 63% des répondants déclarent n’utiliser que rarement ou jamais les tablettes pour accéder aux livres électroniques des bibliothèques, et près de la moitié (49%) disent la même chose des ordinateurs de bureau.

Neuf étudiants sur 10 ont utilisé un fichier PDF, comparé à 19 % qui utilisent des fichiers ePub (le format utilisé pour Apple iBook par exemple) et 16 % qui utilisent le format MOBI (le format utilisé pour les livres numériques Kindle). Seulement la moitié des étudiants déclarent utiliser le HTML, ce qui suggère qu’ils ne comptent pas les pages web ou les livres lus en ligne comme Google Books ou Gutenberg.org.

Source: Idboox

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