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31 octobre 2022

Possible réduction des heures d’ouverture des bibliothèques à Trois-Rivières

budjet Trois-Rivières

Les bibliothèques pourraient faire partie des services publics impactés par la volonté de la Ville de Trois-Rivières (Québec) de boucler son budget. Des élus ont évoqué que les heures d’ouverture des établissements pourraient être réduites, ce à quoi s’opposent des acteurs du milieu de la culture.

La propriétaire de la librairie L’Exèdre, Audrey Martel, a exprimé son désaccord envers la possible mise en place de cette mesure dans une publication Facebook.

Les bibliothèques municipales sont un lieu d'échange et d'accueil pour les chercheurs, les lecteurs, les retraités, les enfants et les familles, les plus démunis et les nouveaux arrivants en processus de francisation , a-t-elle écrit.

Elle n’est pas la seule à s’opposer à la réduction des heures d’ouverture des bibliothèques. Guy Rousseau, le directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, l'organisation propriétaire de la Librairie Poirier, estime même qu'il s'agirait d'un manque de vision que de retirer une ressource culturelle à la communauté.

Il a souligné que la Société est préoccupée par l’accès aux bibliothèques depuis de nombreuses années. Au courant des années 1960, l’organisation a mis en place différentes mesures pour s’assurer que toutes les petites municipalités de la région aient accès à une bibliothèque. C'est cette initiative qui a mené à la constitution du Réseau BIBLIO.

Une bibliothèque dans une municipalité c’est essentiel. Ce n'est pas une anecdote, ce n'est pas un événement divers. On pourrait quasiment dire que c’est comme le fondement du développement d’une communauté , a évoqué M. Rousseau.

En étant enseignante au primaire, je trouve que la lecture c’est primordial. Il y aurait sûrement moyen de couper ailleurs que dans ces services-là , a affirmé une citoyenne à la sortie de la bibliothèque Gatien-Lapointe ce dimanche.

On coupe encore dans la culture. Ça me choque , a déclaré une seconde dame qui se trouvait au même endroit.

Les conseillers municipaux n’ont toutefois pas encore voté sur la question de la réduction des heures d'ouverture des bibliothèques. Le dépôt du budget de la Ville est prévu en décembre.

Source: Radio Canada

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28 octobre 2022

La Première ministre islandaise en tête des ventes de livre avec… un polar

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«C'est en quelque sorte le produit d'une pandémie », assure Katrín Jakobsdóttir à la RÚV, la télévision publique islandaise. Intitulé Reykjavík, ce thriller a été écrit avec Ragnar Jónasson, l'auteur à succès de la série « Les enquêtes de Siglufjörður » du détective Ari Thór. C'est au cours d'un déjeuner début 2020 qu'il a suggéré l'idée à la cheffe du gouvernement d'écrire avec lui un roman policier.

« Nous sommes amis depuis longtemps et j'ai toujours vu dans ses yeux qu'elle voulait écrire une fiction policière, même si elle ne l'a jamais dit, raconte le père de famille de 46 ans. Incroyable mais vrai, elle a accepté. » Reykjavík est l'histoire de la disparition en 1956 d'une adolescente à Viðey, une petite île au large de la capitale islandaise. Trente ans plus tard, Valur, reporter pour un journal local, mène l'enquête pour tenter d'élucider cette mystérieuse affaire aux conséquences imprévues.

L'intrigue a lieu en 1986, année où Reykjavik (littéralement la « baie des fumées » en français) fête ses 200 ans, assiste à la naissance de Stöð 2 et Bylgjan, ses premières télévision et radio privées, et abrite un sommet historique entre les leaders américain et soviétique Reagan et Gorbatchev. Le livre puise une certaine inspiration chez Agatha Christie à qui il est dédié dès les premières pages, la reine du crime ayant suscité l'intérêt des deux écrivains pour le genre policier.

L'écriture de cette fiction en deux parties a pris deux ans, en majorité pendant les restrictions liées à l'épidémie de Covid-19. Si les deux auteurs se rencontraient généralement une fois par mois, il fallait souvent composer avec les impératifs de la Première ministre, entre réunions bilatérales et rendez-vous internationaux. « Ça donnait lieu à des conversations de travail très surréalistes », confesse Ragnar Jónasson.

Le genre est plutôt familier à Mme Jakobsdóttir : titulaire d'une licence de lettres et d'un master en littérature, sa thèse de fin d'étude portait sur les polars islandais. « Je sors beaucoup de ma zone de confort », affirme-t-elle toutefois lors de l'émission littéraire Kiljan.

Si l'idée de voir un chef de gouvernement écrire un roman policier en plein mandat peut paraître saugrenue, elle ne l'est pas en Islande, royaume des sagas et nation de lecteurs. Un dicton local dit d'ailleurs que tout le monde a une histoire à raconter. « En Islande, nous offrons des livres en cadeaux à Noël et je pense que c'est un bon roman à acheter et à lire le soir de Noël pour passer un bon moment », juge Egill Helgason, critique littéraire.

Source : Le Point 

27 octobre 2022

Lauréat du Grand prix du roman de l’Académie Française 2022

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Le Grand prix du roman de l’Académie Française a honoré, jeudi 27 octobre, Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli, paru le 14 avril chez Gallimard. Il a obtenu, au 1er tour de scrutin, 9 voix contre 5 voix à Jean Michelin pour Ceux qui restent (Héloïse d'Ormesson) et 3 voix à Pascale Robert-Diard pour La Petite menteuse (L'Iconoclaste). Avec ce premier roman de fiction, l’écrivain italo-suisse s’est imposé comme un sérieux prétendant lors de cette rentrée littéraire. Sélectionné par l'Académie Goncourt pour le prix Goncourt (remis le 3 novembre) et le prix Goncourt des lycéens (remis le 21 novembre), il est toujours en lice pour le prix Interallié (décerné le 9 novembre).

En grandes habituées des grands prix littéraires d’automne, les éditions Gallimard accueillent désormais leur 32ème lauréat du Grand prix, ajouté à un palmarès inauguré par Joseph Kessel en 1927 et poursuivi jusqu’à l’année dernière avec François-Henri Désérable pour Mon maître et mon vainqueur.

Âgé de 49 ans, l'essayiste Giuliano da Empoli s’était néanmoins déjà forgé une notoriété de par son titre de conseiller politique italo-suisse, sa présidence au think tank italien Volta et surtout, par ses essais, renommés à l’internationale.
Après La peste et l’orgie (Grasset, 2007) et Le Florentin (Grasset, 2016), c’est finalement avec Les ingénieurs du chaos, paru aux éditions JC Lattès (2019) et traduit en 12 langues, que l’écrivain commence à explorer les coulisses du populisme, rencontrant les spin doctors, ces petites mains de la communication œuvrant dans l’ombre à aimanter le pouvoir jusqu’aux grands leaders.
L’embryon, en quelque sorte, de ce à quoi l’écrivain péninsulaire donne vie et chair dans Le Mage du Kremlin. Fort de son succèsle roman, initialement tiré à 12 000 exemplaires, s’est vu réimprimer à plusieurs reprises, jusqu’à dépasser le nombre vertigineux de 100 000 exemplaires, traduits en 22 langues.  

Fin octobre, GfK estimait que 85 000 exemplaires du Mage du Kremlin s’étaient écoulés avec un rythme hebdomadaire d’une constance inflexible.

Source : Livres Hebdo 

26 octobre 2022

Un collectionneur colombien fou de "Cent ans de solitude", l'oeuvre de Garcia Marquez

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Jorge Ivan Salazar Palacio collectionne depuis 16 ans les éditions de "Cent ans de solitude", le célèbre roman de Gabriel Garcia Marquez et possède des éditions en tamoul, arménien, azéri et 45 autres langues du chef-d'oeuvre du prix Nobel colombien. Des centaines de livres méticuleusement classés garnissent les étagères de sa bibliothèque dans la ville d'Armenia, dans le centre-ouest de la Colombie.

"379 éditions en tout" de "Cent ans de solitude", dont la toute première, imprimée en 1967, précise-t-il 

"C'est ma préférée car j'ai pu l'obtenir au Mexique auprès d'un libraire. Cette édition n'a été publiée qu'à 8.000 exemplaires", poursuit cet ingénieur de 59 ans.

Jorge Ivan Salazar a commencé à collectionner l'oeuvre du prix Nobel de littérature 1982 à l'âge de 43 ans, et bien qu'il ne puisse officiellement le prouver, il estime posséder la plus grande collection de "Cent ans de solitude" au monde.  Il y a six mois, il dit avoir écrit au Livre Guinness des records mais on lui aurait rétorqué n'avoir aucun record similaire avec lequel le comparer. 

Lui répertorie dans un catalogue chaque exemplaire avec les données les plus pertinentes et la photo de la couverture du livre.

Il possède même une édition "pirate" que Garcia Marquez aurait dédicacée en Chine, alors que la version officielle n'était pas encore en circulation. Selon M. Salazar, l'écrivain aurait cédé à contrecœur et apposé sa signature avec la mention "pour le plus grand pirate du monde".

Un autre joyau de sa collection est une édition en russe amputée des passages érotiques censurés par les autorités soviétiques à la demande de l'Eglise orthodoxe.

"Le dernier livre que j'ai acquis est dans la langue des Iles Féroé. Pour moi, c'est impressionnant que sur une île aussi éloignée, ils aient +Cent ans de solitude+ dans leur langue", dit-il, tenant l'édition dans sa main.

Fan de "Gabo", Jorge Ivan Salazar Palacio prend ses distances avec le parti-pris politique de Gabriel Garcia Marquez, qui était proche de la gauche latino-américaine et ami intime de la Révolution cubaine.

Bien que l'auteur, décédé en 2014 à l'âge de 87 ans, se soit opposé de son vivant à porter "Cent ans de solitude" à l'écran, la plateforme Netflix sortira bientôt une fiction tirée de l'œuvre qui a l'approbation des ayant-droits de l'écrivain.

Source : France 24
25 octobre 2022

Palmarès du prix Les Inrockuptibles 2022

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Voici le palmarès du prix Les Inrockuptibles :

  •   Quand tu écouteras cette chanson, Lola Lafon  publié par Stock dans la catégorie roman ou récit français,
  •  Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, Maria Larrea  publié par Grasset dans la  Catégorie premier roman ou récit,
  •  Chelsea Girls, Eileen Myles  publié par Les ÉDITIONS DU Sous-sol (Traduit par Héloïse Esquié) dans la catégorie roman ou récit étranger  
  •   Troublante identité, Paul Audi  publié par Stock dans la catégorie essai
  •   Vernon Subutex - Seconde partie, Luz et Despentes  pubé par  Albin Michel dans la catégorie bande dessinée
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24 octobre 2022

Pas du parution pour le nouveau livre de Gabriel Matzneff après des menaces de mort pour son éditeur

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La maison d'édition qui avait décidé de publier un nouveau livre de Gabriel Matzneff, visé par une enquête pour viol sur mineur, a annoncé lundi 24 octobre qu'elle renonçait provisoirement à cause de "menaces de mort" contre son personnel.Les éditions de la Nouvelle Librairie avaient prévu de publier le 8 novembre Derniers écrits avant le massacre, un recueil d'articles rédigés par Gabriel Matzneff entre 2015 et 2019.Cette maison d'édition, rattachée à la librairie du même nom dans le Quartier latin à Paris, se définit comme "hussarde" en littérature et "de la droite identitaire, patriote" en politique.

"Nous nous trouvons dans l'obligation de repousser sine die la parution" de ce titre, a-t-elle indiqué dans un communiqué lundi.


"Certaines réactions sont totalement démesurées. À l'heure où la liberté d'expression recule dangereusement, la Nouvelle Librairie entend s'en faire garante. Elle ne peut toutefois accepter les menaces de mort sérieuses adressées à son personnel, qu'elle doit protéger", a-t-elle ajouté.

Affirmant avoir déjà été la cible d'actes de vandalisme, la librairie a expliqué que "désormais, ces dégradations se doublent d'un véritable danger", et qu'elle avait pris cette décision "pour la sécurité physique de [ses] employés".

Les écrits rassemblés dans ce livre étaient antérieurs à la parution en janvier 2020 du récit Le Consentement de Vanessa Springora, qui avait fait éclater le scandale et incité le parquet de Paris à ouvrir immédiatement une enquête pour viol sur mineurs de 15 ans. L'autrice y racontait comment elle avait été séduite dans les années 1980 par le romancier alors qu'elle n'avait pas 14 ans et lui près de 50 ans. Malgré les moyens déployés pour retrouver des faits non couverts par la prescription, l'enquête risque d'aboutir à un non-lieu, faute de pouvoir identifier au moins une victime récente de Gabriel Matzneff.

Source :  France Info 

22 octobre 2022

Une braderie pour sauver 5.000 livres moches organisée ce week-end à Paris

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Ce week-end, la braderie annuelle consacrée aux livres moches est de retour, rue de l'Échiquier à Paris. L'occasion de se procurer un ou plusieurs des 5.000 ouvrages abimés mais totalement lisibles mis en vente à petit prix. Une manière de donner une seconde vie aux livres, tout en évitant le gaspillage. Parce que les livres moches ont aussi droit à une seconde vie, chaque année à Paris est organisée une braderie annuelle consacrée aux ouvrages abîmés. Europe 1 est allée voir à quoi ressemble cette braderie située rue de l'Échiquier, chez l'éditeur du même nom. Dans la cave de cette maison d'édition, des piles de cartons. 5.000 livres légèrement tachés, écornés, tordus ou décolorés, toujours lisibles et pourtant condamnés à la benne. Un non-sens écologique pour l'éditeur Thomas Bout.

"Toute cette matière qui existe, on ne souhaite pas qu'elle soit détruite. On a envie effectivement que même abîmé un livre puisse continuer à être lu, à être tout simplement apprécié, aimé. C'est un moyen de réfléchir tous ensemble, libraires, clients, éditeurs, imprimeurs, à de meilleures façons de réemployer les livres abîmés", explique-t-il.

Et justement, dans le lot, des pépites à bas prix, comme ce Grand Prix de littérature policière 2020, vendu cinq fois moins cher. "Dans la gueule de l'ours, de James McLaughlin, est un polar super prenant. Malheureusement, celui-ci a passé beaucoup de temps en vitrine. Donc la couverture est passée. On va le proposer à 4 euros alors que son prix initial était de 23 euros." Et si tout ne part pas pendant la braderie, le stock restant sera donné à Emmaüs.
Source  : Europe 1
21 octobre 2022

Croissance pour l'édition mondiale en 2021

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A l'occasion de la Foire internationale du livre de Francfort, qui réunit les professionnels du livre du monde entier du 19 au 23 octobre, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) a divulgué le rapport préliminaire The global publishing industry in 2021. Le document d'une dizaine de pages expose les résultats d'une enquête sur la condition économique de l'édition dans 23 pays. Menée à partir de données de 2020 à 2021, elle dresse un constat encourageant sur la croissance de l'édition l'an passé.

En 2021, le secteur n'a pas été laissé de côté par le redressement de l'économie mondiale (à hauteur de 6%) au sortir de la crise sanitaire. Les pays concernés par l'étude ont globalement fait plus de chiffre en 2021 qu'en 2020. Dans le classement, les Etats-Unis se placent en chef de file avec un chiffre d'affaires s'élevant à 26,8 millards de dollars, comptabilisant une hausse de 13,6%. Le bond le plus spectaculaire d'une année à l'autre est néanmoins détenu par le Portugal avec 15,3 %. Sur 19 pays, 13 doivent en partie ces résultats aux revenus des ventes grand public. 

La France n'est pas en reste : avec 109 480 titres vendues, elle affiche en 2021 un accroissement de 12,5%, à nuancer avec la légère baisse de 1% intervenue au deuxième trimestre 2022. Une analyse conjoncturelle du chiffre d'affaires de la culture au 2e trimestre 2022 en provenance du ministère de la Culture, décèle une chute de 7% des recettes de l'édition de livres tous formats confondus malgré la progression discrète (2%) des recettes du commerce de détail en livres. Le prix moyen du livre en France est aujourd'hui estimé à 11,19€. Des chiffres établis donc pour 2021, dans un contexte pré-guerre en Ulkraine, d'inflation et de crises du papier et de l'énergie. 

Source: Livres Hebdo

20 octobre 2022

Lauréate du Prix du Cercle Montherlant - Académie des beaux-arts 2022

Prix du Cercle Montherlant - Académie des beaux-arts 2022

Le Prix du Cercle Montherlant - Académie des beaux-arts 2022 a été décerné à l’ouvrage de Clélia Nau, Feuillages. L’art et les puissances du végétal, publié aux éditions Hazan. Le Prix du Cercle Montherlant – Académie des beaux-arts récompense chaque année un ouvrage d’art de langue française. Doté d’un montant de 10.000 euros, la dotation du prix est répartie depuis 2016, entre l’auteur (8000 euros) et l’éditeur (2000 euros). Il est entièrement financé grâce à la générosité de Monsieur Jean-Pierre Grivory, président directeur général de la société Parfums Salvador Dali. Créé en 2002 à l’initiative du Prix du Cercle Montherlant et de l’Académie des beaux-arts, ce prix fête cette année ses 20 ans.
Feuillages. L’art et les puissances du végétal, rédigé comme un essai poétique, évoque un sujet trop souvent resté aux marges et à l’arrière-plan des oeuvres, le feuillage. A travers une centaine d’images, l’auteur propose un aperçu de la représentation du feuillage dans toutes les disciplines artistiques et présente le rôle essentiel du végétal dans l’art alors qu’il est habituellement cantonné à un décor convenu. En articulant les propriétés du motif végétal avec les contextes de la création artistique, l’autrice étudie la façon dont les peintres, photographes et cinéastes ont représenté la nature. Clélia Nau analyse notamment « l’incroyable richesse des solutions imaginées par les peintres pour traduire la vie kaléidoscopique du feuillage dans le temps, ses émois furtifs, ses arrangements changeants, le mystère de sa feuillaison, l’intraitable vigueur de ses poussées, la matérialité brute de ses bruissements. » Cet ouvrage richement illustré questionne la relation entre l’Homme et la nature et nous invite à considérer les oeuvres autrement, selon un point de vue non plus exclusivement humain.
Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, diplômée de l’Institut d’Etudes de Paris, agrégée de philosophie, docteur de l’E.H.E.S.S. (directeur, Daniel Arasse), Clélia Nau enseigne l’esthétique et l’histoire de l’art au sein du département « Lettres, Arts, Cinéma » de l’Université de Paris.
Le prix sera remis au cours de la Séance solennelle de rentrée de l’Académie des beaux- arts qui se tiendra sous la Coupole du Palais de l’Institut de France le
mercredi 16 novembre prochain.

Source:  Communiqué de presse de l'Accadémie des Beaux Arts

19 octobre 2022

Annulation par des auteurs français de leur venue à un festival au Liban

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Des auteurs français de renom ont renoncé à participer à un festival littéraire organisé par la France au Liban, qui s'ouvre mercredi 19 octobre, à la suite d'accusations de sionisme, mais l'événement est maintenu, ont annoncé les organisateurs. Une centaine d'auteurs francophones du monde entier sont invités à participer à ce festival baptisé "Beyrouth Livres". Les quatre finalistes du prix Goncourt 2022 doivent être annoncés depuis la capitale libanaise au cours de cette manifestation culturelle inédite. Mais quatre membres du prestigieux jury, Eric-Emmanuel Schmitt, Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner et Pierre Assouline ont décidé de ne pas participer à cet événement, selon la même source.

"Certains auteurs se sont désistés en raison de la situation sécuritaire dans le pays, et d'autres pour des raisons personnelles", ont indiqué les organisateurs. Le ministre libanais de la Culture, Mohammad Mourtada, proche du mouvement chiite Amal, avait accusé le 8 octobre certains auteurs participant au festival, sans les nommer, de soutenir "le sionisme", avant de retirer son communiqué des réseaux sociaux.

Mohammad Mourtada, dont la formation est alliée au puissant Hezbollah pro-iranien, ennemi juré d'Israël, n'avait pas précisé à quels auteurs il faisait allusion. Mais il avait affirmé qu'il "ne permettrait pas à des sionistes de venir parmi nous et de répandre le venin du sionisme au Liban".

L'écrivain français d'origine libanaise Sélim Nassib a annoncé dans un communiqué qu'il renonçait également à participer au festival, affirmant que les propos du ministre l'avaient "profondément dégoûté". Sélim Nassib devait présenter son dernier roman, Le Tumulte, dont le héros est né à Beyrouth dans une famille juive. Mercredi, le quotidien Al-Akhbar, proche du Hezbollah, a publié un article se félicitant du désistement des auteurs, sous le titre : "Beyrouth tient tête aux sionistes".

"Le ministère de la Culture nous a assurés de son soutien complet pour l'organisation de ce festival qui a pour but de remettre en valeur le rôle de Beyrouth comme capitale culturelle", a déclaré à l'AFP Sabine Sciortino, directrice de l'Institut français du Liban qui organise l'événement. "La programmation ambitieuse du festival se maintient", a-t-elle souligné. "L'académie Goncourt nous a assuré qu'elle allait honorer l'engagement pris, le président Didier Decoin se déplacera à Beyrouth pour annoncer les finalistes du prix", le 25 octobre.

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et des campagnes ciblent régulièrement des auteurs accusés de "normalisation". En 2016, le prestigieux auteur franco-libanais Amin Maalouf, lauréat du prix Goncourt, avait été la cible d'une campagne au Liban pour avoir accordé une interview à un média israélien.

Source: France Info Culture

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