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29 avril 2023

Fermeture de la Fnac, une librairie de moins à Nouméa

Nouméa Fermeture FNAC

Après un peu plus de cinq ans d’existence, rue de l'Alma, la Fnac ferme ses portes. L’enseigne spécialisée dans la librairie, la musique, les jeux vidéo et le multimédia, n’a pu s’imposer face à la concurrence. C'est aussi un commerce de plus qui baisse ses rideaux à Nouméa.  Malgré la réputation de l’enseigne, le Fnac n’aura pas résisté à la crise. A moins qu’elle n’ait jamais trouvé sa place sur le marché de la culture, réduit et très concurrentiel. L'annonce de sa fermeture attriste les habitués.

"On vient régulièrement dans cette enseigne pour faire des petits cadeaux, regrette Emelyne, accompagnée par sa fille. Pour les anniversaires des copines par exemple. C’est vraiment dommage."

Pour Lionel, "c’est une image importante et nécessaire pour l’accès à la culture. On n'a que deux magasins ici. C’est une très mauvaise nouvelle pour nous." 

Le magasin comptait une quinzaine d’employés. Ils pourraient être reclassés dans une des enseignes du groupe HBO, qui possède notamment l’As de Trèfle et Nopac.

Source : la 1ère (Nouvelle-Calédonie)

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28 avril 2023

Croisière fluviale ”les petites passerelles”

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Du 3 au 10 juin, l’Association Caranusca (située à Thionville) largue les amarres de sa péniche le temps d’une nouvelle aventure sur les fleuves, canaux et rivières de France  et de Belgique. Elle  y accueille un équipage d’artistes-auteurs. Vous pourrez venir à leur rencontre lors  des escales dans les villes et villages de la Meuse, des Ardennes ou de la Marne (cliquez ici  pour découvrir  les animations qui auront lieu dans les différentes villes  lors des escales).

Les participant à cette croisière sont : 

  •  les auteur.rice.s-illustrateur.rice.s Natali Fortier, Anne Brouillard, Olivier Tallec, Jeanne Macaigne, Susie Morgenstern, Emma Gauthier, Anne Herbauts, Tom Haugomat, Nathalie Bernard, Gaya Wisniewski, Fleur Oury, Emmanuel Guibert & Marc Boutavant,
  • Les lecteurs Jim Caroll & Nicolas Richard,
  • Les musicien.ne.s Rubin SteinerDominique Cravic, Eskelina & Philippe Desbois,
  • le poète-typographe Pascal Leclercq.
27 avril 2023

Plainte déposée contre Gallimard par les descendants de Céline

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Une plainte devant le tribunal pénal assigne les éditions Gallimard et deux ayants droit de Louis-Ferdinand Céline, selon les informations de l’hebdomadaire Marianne.  Émanant des descendants de la fille de l’écrivain, Colette Turpin née Destouches, cette plainte dénonce l’exploitation du « trésor littéraire » retrouvé en 2021, dont un dernier inédit de l'auteur à paraître ce jeudi 27 avril, La Volonté du roi Krogold. D'après les manuscrits retrouvés suivi de La Légende du roi René (Gallimard). Ces deux pièces inédites et diversement incomplètes relèvent d'un même projet tout en présentant d'importantes évolutions stylistiques et narratives.

Les descendants de Céline, écartés de l’héritage pour des raisons inconnues dès la mort de ce dernier en 1961, estiment que cette découverte, après la disparition de la deuxième épouse de l’écrivain, Lucette Destouches, en 2019, relance la succession. Selon l’hebdomadaire, des discussions étaient engagées depuis deux ans avec l’éditeur Gallimard et les deux ayants droit de Lucette, dont l’avocat Maître François Gibault. Les héritiers de Colette, décédée en 2011, qui seraient aujourd’hui au nombre de 25, tentent de faire valoir leur droit moral et de « divulgation » vis-à-vis de l’œuvre de leur aïeul. Le droit de divulgation est le droit par lequel l'auteur est seul à décider si son œuvre peut être ou non rendue publique. Si la plainte devait être reçue par le tribunal, l’affaire pourrait être renvoyée au pénal.

Moins de deux ans après la découverte des inédits de Louis-Ferdinand Céline, Gallimard a donc publié trois ouvrages, dont les best-sellers Guerre et Londres, et consacré une exposition aux manuscrits retrouvés. La maison s’apprête également à rééditer le coffret des œuvres de l’écrivain dans la collection de « La Pléiade ». Les œuvres de Louis-Ferdinand Céline tomberont dans le domaine public en 2032.

Source : Livres Hebdo 

26 avril 2023

Pas de voix artificielle dans les livres audio en France

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En janvier 2023, Apple Books lançait une série de livres audio de romance et de développement personnel,narrés par quatre intelligences artificielles génératives. Un service auquel s'était aussi essayé Google, six mois plus tôt, avec un système d’auto-narration destiné à compléter « les structures traditionnelles du livre audio ». Pour « transposer un maximum d’œuvres en audio et ainsi aider le marché à grossir », le recours à des voix artificielles pour lire des livres audios avait également agité les débats sur la dernière Foire du livre de Francfort. Alors qu'en France, le marché du livre audio continue de grossir, comptant d'après les dernières estimations près de 6,6 millions d'auditeurs (baromètre Sofia/SNE/SGDL), les éditeurs s'interrogent sur l'utilisation de voix artificielles pour répondre  à cette demande croissante. 

Valérie Lévy-Soussan, directrice générale d’Audiolib, le rappelle : malgré les progrès de l’outil technologique, « aucun éditeur français n’a recours, aujourd’hui, aux voix artificielles ». En dépit d'une importante hausse de la consommation, le marché français du livre audio est encore, selon elle, dans une phase de « conquête d’auditeurs »« Comme le cinéma n’a pas remplacé le théâtre, les voix artificielles ne remplaceront pas l'art de l'interprétation, qu'il s'agisse d'œuvres de fiction ou de transmission de connaissances », ajoute-t-elle. Un constat que partage Laure Saget, présidente de la commission du livre audio du SNE et directrice de la collection « Écoutez lire » chez Gallimard : « Aucun membre éditeur du SNE n’a l’intention d’utiliser des voix artificielles. »

Pour les deux dirigeantes, la production d’un livre audio fait vivre toute une chaîne d’acteurs, capables de valeur créative. Les narrateurs d’une œuvre audio, souvent des comédiens, possèdent une pluralité d’intonations et d’émotions qui n’est pas encore rendue possible à l’intelligence artificielle. « On passe du temps à choisir les bons comédiens. Ils font un vrai travail d’interprétation et de recréation du livre », explique Laure Saget, ajoutant que « la désincarnation de la voix artificielle est antinomique avec l’expérience intimiste du livre audio. »

Malgré ces conclusions, les deux éditrices ne nient pas l’intérêt des voix synthétiques pour répondre à des besoins spécifiques. Pour elles, ces outils pourraient être sollicités par des éditeurs universitaires, techniques, scientifiques, mais aussi pour des titres qui n’auraient jamais émergés en raison du caractère onéreux de la production d’un objet audio.

Ce que soutient aussi Morgane Travers, responsable de Saga Storify France, qui finance la production audio de manuscrits signés par des auteurs indépendants. Accueillant favorablement la technologie, l’éditrice pense que « l’utilisation de voix artificielles pourrait permettre de produire la version audio d’une histoire à moindre coût et d’étendre l’audience des auteurs sur plusieurs formats ». Si la plateforme n’en fait pas encore usage, sa dirigeante se dit néanmoins intéressée par le « correcteur audio », un outil de repérage des coquilles ou des bruits susceptibles de parasiter une piste audio.

Plus optimiste, Maëlle Chassard, cofondatrice de Lunii, boîte à histoires pour enfant, considère ces nouvelles technologies comme une opportunité. « On peut s’inspirer des créations immersives et proposer de nouvelles expériences », déclare-t-elle. C’est pourquoi la fondatrice du petit boîtier qui transforme les enfants en héros a contacté Samuel Delalez, chercheur en synthèse vocale, il y a cinq ans. En collaboration avec l’IRCAM (Institut de recherche et de coordination acoustique) et le LSCP (Laboratoire de sciences cognitives), ce dernier cherche à « améliorer l’expressivité de la synthèse vocale narrative ». Autrement dit : la rendre plus humaine. « Lunii n’a pas le projet de remplacer les narrateurs mais envisage, pour les aventures audio interactives, de reprendre la voix du narrateur et d’y ajouter un contenu », expose le chercheur.

Le principe du livre audio interactif suppose que l’auditeur choisisse en toute autonomie de faire évoluer le scénario au gré de son imagination. « Les combinaisons possibles seraient alors démultipliées, rendant la tâche impossible pour le narrateur », explique Samuel Delalez. C’est là qu’intervient la synthèse vocale en générant, de façon autonome et contextuelle, la pluralité des scénarios probables. Et pour remédier à la tonalité monotone des voix artificielles, principal motif d’exclusion de celles-ci dans le livre audio, Samuel Delalez explique vouloir « utiliser les dernières technologies d’analyse textuelle pour [leur] donner des informations sémantiques et contextuelles en fonction du texte, qui leur permettront de deviner la prosodie, c’est-à-dire le rythme et l’intonation à adopter ». Un projet en pleine phase d'expérimentation mais qui verra le jour, d'après lui, d'ici cinq à dix ans. 

Si les éditeurs de livres audio ne perçoivent pas encore les voix artificielles comme des menaces, tous confient surveiller de près leur développement. À commencer par les avancées technologiques menées dans les laboratoires de l'IRCAM et poursuivies par le phénomène « voice cloning », déjà maîtrisé par Microsoft avec VALL-E, modèle de synthèse vocale capable d’imiter une voix humaine à partir d’un enregistrement de trois secondes seulement. Mais ces outils, même s’ils étaient mobilisés, se heurteraient à un important appareil juridique, d’après Valérie Lévy-Soussan. « Les prestataires de ces voix synthétiques-là se confronteraient au même substrat légal que celui rencontré par l’illustration générée par l’intelligence artificielle en ce moment », assure-t-elle.

Pour Maëlle Chassard, qui rejette tout « discours fataliste » à l'égard de ces technologies, l'enjeu est d'avant tout travailler la créativité humaine et « sa capacité à inventer d’autres types de récits ». Car si, à l'avenir, les voix artificielles investissent massivement le milieu du livre audio, il s’agira, selon elle, d’un « choix d’entreprise »

Source : Livres Hebdo 

25 avril 2023

Résultats en baisse pour Editis promis à Kretinsky

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  • Avec 150 millions d’euros de chiffre d’affaires sur les trois premiers mois de l’année 2023, le groupe Editis accuse une baisse de résultats de 6,3 % par rapport à la même période l’an dernier, selon un communiqué de sa maison-mère, le groupe Vivendi.

« Comparé au premier trimestre 2019, l’année d’avant la crise liée au Covid, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2023 progresse de 11,6 % », relativise le groupe de Vincent Bolloré. 

Le segment du Tourisme, comme l’an dernier, surperforme le marché à fin mars 2023. En littérature
générale, plusieurs titres d’Editis sont présents dans le top GFK4 dont Trois vies par semaine de Michel
Bussi aux Presses de la Cité et 682 Jours de Roselyne Bachelot chez Plon.Par ailleurs, en avril 2023, l’écrivain à succès Laurent Gounelle a rejoint la maison.

Dans ce même communiqué , l’entreprise annonce« la signature d’une promesse d’achat avec IMI, filiale de la holding fondée par Daniel Kretinsky, pour la cession de 100 % d’Editis ». Cet accord  a été conclu le 23 avril.

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24 avril 2023

100 000 personnes au Salon du Livre de Paris

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Organisé au Grand Palais éphémère près de la tour Eiffel, le Festival du Livre 2023 avait cette année l'Italie comme pays invité d'honneur. Le Festival a succédé en 2022 au Salon du livre de Paris, créé en 1981 et qui ne correspondait plus aux souhaits de plusieurs éditeurs, à cause de son gigantisme à Paris Expo Porte de Versailles, un immense parc des expositions.

Les lecteurs ont pu rencontrer les auteurs de littérature contemporaine présents sur les 7 scènes du Grand Palais éphémère qui ont mis à l'honneur tant la bande dessinée que la littérature jeunesse, la romance, la fantasy, le polar ou les sciences humaines. 1750 séances de dédicaces ont eu lieu. Les éditeurs de livres de sciences et de religion ont pu présenter leur actualité dans deux nouveaux lieux hors-les-murs dédiés.

La dernière des 39 éditions sous l'ancien format avait attiré, en mars 2019, 160 000 visiteurs. La première édition du Festival, en avril 2022, avec une jauge volontairement plus basse, est tombée à 90.000 visiteurs. L'an passé, les entrées étaient gratuites pour permettre au festival de se relancer. Cette année, l'événement est revenu aux entrées payantes, 5 euros, mais seulement pour les plus de 25 ans.

Plus de 90 000 ouvrages se sont vendus en trois jours, pour un chiffre d'affaires en progression de 32% par rapport à 2022, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Le directeur général, Jean-Baptiste Passé, a souligné "la formidable affluence des moins de 25 ans, qui représentent près de 50% des visiteurs".

Le festival met cela sur le compte du partenariat avec l'application chinoise TikTok, "qui a contribué à amplifier la communication de la manifestation auprès de cette tranche d'âge", ainsi que sur "l'utilisation du Pass Culture". Le festival a eu lieu la veille des vacances scolaires et 6500 élèves de tous niveaux ont fait le déplacement.

 Parmi les moments forts du programme "Passions italiennes" partagée avec le festival Italissimo qui se tenait la même semaine, retenons les interventions d'Antonio Scurati, Paulo Rumiz, Milena Agus, Milo Manara, Paulo Cognetti ou encore le regard à la fois intime et universel qu'Erri De Luca a posé sur l'époque au cours de son grand entretien donné en conclusion du Festival.

Plusieurs prix littéraires ont été remis ou annoncés durant le Festival. Le premier prix Marcel Gotlib a été décerné à Manu Larcenet pour le troisième tome de Thérapie de groupe intitulé La tristesse durera toujours aux éditions Dargaud. On peut aussi noter le prix des lectrices et des lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris décerné à Anthony Passeron pour Les Enfants endormis (Editions Globe).

Côté livre audio, le prix Lire dans le noir - France Culture est attribué à Chien 51 de Laurent Gaudé (Actes Sud) dans la catégorie fiction, Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage de Maya Angelou dans la catégorie non-fiction, et Amondo, fils du Baobab de Hélène Ducharme (La Montagne secrète) dans la catégorie jeunesse. La prochaine édition aura lieu du 12 au 14 avril 2024.

Source : France TV Info

23 avril 2023

Ouverture d’une librairie spécialisée en autoédition dans la Creuse

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Après Croâfunding, ouverte en novembre 2021 à Lille, l’autoédition gagne une deuxième librairie spécialisée en France : Le coin des indés, magasin de 24 m2 situé au 10, rue de l’hôtel de ville à Évaux-Les-Bains (Creuse), a accueilli ses premiers clients samedi 22 avril. Montée par Stéphanie Munch, elle-même autrice autoéditée aujourd’hui passée à l’écriture de scénarios, la librairie fonctionnera sur le principe du dépôt-vente.

Quelque 63 auteurs autoédités ont d’ores et déjà été sélectionnés par la fondatrice, qui prévoit de rapidement doubler le nombre de titres mis en place. « Je reçois beaucoup de propositions de la part d’auteurs qui souhaitent présenter leurs ouvrages à la vente, confie l’intéressée à Livres HebdoJe ne m’interdis rien en termes de genre ou de style, ma seule exigence est la qualité des ouvrages qui seront retenus. Comme je suis seule dans la librairie et que je prends le temps de connaître chaque auteur et de lire son travail, il faut tenir compte d’un certain délai. »

Arrivée à Évaux-Les-Bains en février dernier, Stéphanie Munch pensait depuis longtemps à ouvrir un lieu dédié à l’autoédition. « Les auteurs autoédités ont souvent du mal à trouver leur place en librairie traditionnelle, poursuit-elle. Mon but est de contribuer à ouvrir les esprits et de montrer que l’autoédition se professionnalise. Un nombre croissant d’auteurs font appel à des illustrateurs et des correcteurs et sont en quête d’espaces pour les accueillir. » Le coin des indés organisera régulièrement des rencontres ; une première séance de dédicaces est annoncée pour le 26 avril avec l’autrice Meryma Haelströme.

Source : Livres Hebdo 

22 avril 2023

Quel bilan pour la gratuité des prêts dans les bibliothèques municipales des grandes villes françaises

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Bordeaux, Lille, Nice, Marseille, Rennes, Le Havre, Le Mans, Tours, Dijon, Paris*… Ces villes n’ont pas la même couleur politique mais ont toutes fait le même choix : rendre gratuites les inscriptions à leurs bibliothèques et médiathèques municipales. Car si la loi stipule que l’entrée dans ces lieux publics consacrés à la lecture et aux cultures ne peut être payante, il n’en est pas de même pour les emprunts de documents. La tarification est fixée librement par les communes. Or, depuis quelques années, en particulier depuis le Covid-19, de plus en plus de maires ont décidé de faire sauter cet obstacle.

« On a bien vu pendant la crise que le livre avait suscité un regain d’intérêt, que l’accès à la lecture était un enjeu important. Et le simple fait de payer pour s’inscrire pouvait être un frein auprès d’une catégorie de public », explique Michel Cocotier (PS), conseiller municipal de la ville de Nantes, laquelle s’apprête à fêter le deuxième anniversaire de la gratuité de son réseau de bibliothèques.

« On s’est aperçu qu’il y avait un décrochage chez les adolescents et les jeunes adultes. La gratuité est clairement un outil pour les faire revenir », justifie Lucille Lheureux (EELV), adjointe au maire de Grenoble, où la mesure est effective depuis 2019, y compris pour son artothèque.

« Même si les abonnements n’étaient pas chers, c’était peut-être déjà trop pour certains. Les bibliothèques sont des lieux tellement importants qu’il ne faut pas qu’il y ait le moindre frein », confirme Pascal Labelle (LR), adjoint au maire de Reims, qui a pris la même décision en 2020.

Source : 20 Minutes 

20 avril 2023

Baisse des ventes de mangas en France au premier trimestre 2023

Baisse vente mangas France

Les ventes du secteur du roman ont augmenté de 3% en volume au premier trimestre, cela représente presque 20 millions d’exemplaires pour le segment de la littérature générale. C’est ce qu’indiquent les chiffres trimestriels de GfK Market Intelligence.

Le marché a notamment été soutenu par la sortie du livre du prince Harry Le Suppléant, mais aussi par les romans de Pierre Lemaitre ou de Melissa Da Costa. L’autre secteur en vogue, ce sont les ventes de livres de tourisme et de voyage qui ont bondi de 26%. Quelque chose me dit que les Français ont des envies de voir du pays.

Mais ce n’est pas la fête pour tout le monde, en particulier pour les mangas. Après les années d’ivresse, c’est l’effet gueule de bois. Au premier trimestre, les ventes ont chuté de 18% en volume sur un an, quand les livres jeunesse, par exemple, ne reculent que de 4%. Cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé pour ce loisir très apprécié des jeunes, mais aussi des amateurs de culture japonaise. Il s’en est vendu moins de 10 millions d’unités.

Le manga a d’ailleurs entrainé, dans son sillage, le marché de la BD dont les ventes ont reculé de 12% en volume sur un an. Le marché du livre a lui rétrécit, toujours en volume de 3% sur les trois premiers mois de l’année. Alors pourquoi cette panne du marché du manga ? On pourrait se dire que c’est parce qu’il y a moins de nouveautés, mais ce n’est pas vraiment le cas.  Les sorties restent nombreuses selon GfK Market Intelligence, mais le secteur a peut-être manqué de carburant malgré les poids lourds comme One Piece ou Demon Slayer. Le public a besoin d’un peu plus de temps pour adopter des nouvelles séries. Il y a aussi, sûrement, un effet inflation.

Alors que les prix des mangas ont un peu augmenté – de l’ordre de 4% en moyenne – les ouvrages ont pu rentrer dans la catégorie des achats superflus pour certains parents. Cette baisse intervient aussi après une première alerte l’an dernier. Les ventes de mangas n’avaient augmenté que de 2% à 48 millions d’exemplaires. Cela représentait un livre vendu sur 7, en France. Mais rassurez-vous, il n’y a pas péril en la demeure. En 2018, il s’était vendu en France, 15 millions de mangas soit trois fois moins que l’an dernier.

Source: Radio Classique

19 avril 2023

Plus vertueuse , la lecture sur tablette

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L’impact environnemental du secteur du livre évolue avec les usages et les modes de fabrication, selon les conclusions d’une étude menée par l’Ademe sur l’empreinte environnementale de plusieurs industries culturelles, dont celle du livre. Si cette étude ne révolutionne pas les idées reçues sur les incidences de la consommation de livres tout support sur l’environnement, ses conclusions, présentées au Club environnement du Syndicat national de l’édition (SNE) le 18 avril, pourront nourrir les discussions autour des Engagements pour la croissance verte (ECV) du secteur.  

« De manière générale, pour estimer les impacts liés à un service ou un produit, il faut réaliser une Analyse de Cycle de Vie (ACV) », note l’Ademe dans la synthèse de l’étude publiée en novembre 2022. L’ACV est plus précis qu’un simple bilan carbone. Ainsi, qu’il s’agisse d’un bien, d’un service, voire d’un procédé, toutes les étapes du cycle de vie d’un produit sont prises en compte pour l’inventaire des flux, du « berceau à la tombe ».   

« D’un point de vue numérique, la lecture sur tablette est plus vertueuse pour l’environnement, car elle permet de faire autre chose que lire », résume Raphaël Guastavi, directeur adjoint à l’économie circulaire à l’Ademe. La liseuse électronique, pour être rentable écologiquement, doit supporter un minimum de 41 lectures par an. Concernant le livre papier, selon l’étude de l’Ademe, il devient le plus vertueux s’il est parcouru cinq fois.

« Cela va nous permettre de travailler par typologie d’ouvrages », se satisfait Pascal Lenoir, le président du Club Environnement au SNE. L’objectif des éditeurs est d’améliorer la durabilité des produits, qui représente une équation complexe au regard de l’ACV. « Un grammage papier moindre peut paraitre salutaire pour l’environnement, mais s’il se déchire dès la première utilisation, son degré d’ACV augmente irrémédiablement », conclu Raphaël Guastavi.

Le Club Environnement du SNE est ouvert à tous les adhérents du syndicat depuis juin 2022. Sous forme de webinaires, il propose régulièrement des rendez-vous pour échanger sur les bonnes pratiques environnementales dans le secteur du livre, après la publication d’une charte sur l’environnement du SNE en septembre 2021..

Source:  Livres Hebdo

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