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30 mars 2024

Un roman policier à 48 mains, l'aventure inédite d'une classe de seconde professionnelle

Depuis la rentrée scolaire, les cerveaux sont en ébullition et en mode "écriture" dans cette classe de seconde, spécialité métiers de la relation client, au lycée privé Saint Paul Bourdon Blanc à Orléans (Loiret). Ces élèves, en filière professionnelle, se préparent à exercer dans des domaines liées à l’accueil mais, pour l’instant, ce sont plutôLe roman policier, né à Orléans, raconte l’histoire de Kriss, 19 ans, qui recherche son meilleur ami Yassir partout dans la cité du Grand Parc, à Bordeauxt des écrivains en herbe.À 48 mains, les adolescents encadrés par leurs professeurs – notamment Catherine Heitz (lettres et histoire et géographie) et Christel Prudhomme (économie gestion option commerce) – ainsi que l’écrivain Mabrouck Rachedi, ont produit un roman collectif. Le mois de mars marque une échéance pour ce projet pédagogique, celui du bouclage du volet "écriture". Leur prose sera éditée par Réparer le langage, je peux. L'association, cofondée par les auteurs Sandrine Vermot-Desroches et Alain Absire, est à l'origine d'un dispositif déployé à Toulouse et en région parisienne.

Le roman policier, né à Orléans, raconte l’histoire de Kriss, 19 ans, qui recherche son meilleur ami Yassir partout dans la cité du Grand Parc, à Bordeaux"Tout porte à croire que le jeune homme a été kidnappé par un quartier rival", indique le résumé du livre. Kriss va alors mener l’enquête en prenant tous les risques.

Divisée en sept groupes, la classe a opté pour le roman policier parce que "plus intéressant". "Les jeunes préfèrent les choses où il y a de l’action", explique doctement Ilayda qui forme un duo avec Eline, pour l'atelier d'écriture. "C’est très intéressant, estime-t-elle. C’est bien de réfléchir. Cela montre que nous, les ados, sommes capables de créer des choses, que l’on n'est pas tout le temps H24 sur les téléphones, qu’on peut, nous aussi, écrire des livres, qu’on a du talent, quoi." À 24, poursuit Ilayda, "c’est mieux pour les idées et cela crée une meilleure relation de classe""Ça nous change les idées", ajoute Eline, une fan de BD, qui dit pourtant ne pas aimer lire. "Ça change des cours, on apprend une nouvelle activité. C’est bien d’écrire un livre que l’on présentera aux autres classes. On peut le mettre en magasin, etc. Ça nous permet d’être en groupe, de communiquer un peu, d’échanger"  Y compris avec leur parrain écrivain : pour ce qui est de ses instructions, "ça va".

Le 9 novembre dernier, lors de la deuxième des cinq sessions animées par Mabrouck Rachedi, ils ont déterminé la teneur des 14 chapitres de leur ouvrage. Le groupe baptisé "Les stars" – formé par Léa, Elise, Lynah et Capucine –, s'est occupé du deuxième et du dernier chapitre. Une pression, qui ne trouble pas outre mesure les adolescentes. "On a fait le début, on fera la fin", résume Lynah, qui souhaite devenir hôtesse de l'air. "Chaque personne y met du sien", nourri par les films vus et les livres lus, répond-elle quand on l'interroge sur cet atelier. Et son rapport à la littérature en général ? "De base, je ne suis pas trop livre. Quand le début est bien, je me lance". "J’aime bien les histoires et tout mais ça dépend", affirme pour sa part Léa, qui veut devenir psychologue. "J’aime bien les chroniques, des histoires sur Internet que l'on trouve sur Wattpad [réseau social dédié à la narration et très prisé pas les jeunes]. Sinon, les livres comme ça [version papier], je lis pas."

Pendant six mois, les interventions de Mabrouck Rachedi, dont le roman jeunesse Banale flambée dans ma cité (Actes Sud jeunesse) est paru en janvier, ont rythmé un processus d'écriture encadré au quotidien par Catherine Heitz. Chacune d’elles a duré trois heures, les deux premières prises sur les heures de français en matinée. Pour la dernière heure d'atelier, en début d’après-midi, la professeure de lettres retrouvait sa collègue Christel Prudhomme.

Mabrouck Rachedi répète à l’envi que "le gros du boulot" est fait par les professeurs et se considère "plus en appoint que moteur""Il y a eu plus de séances faites en dehors de ma présence", souligne-t-il. Catherine Heitz et Christel Prudhomme se souviennent de leurs craintes au démarrage de l'activité. "Nous avons fait un gros boulot en début d’année pour présenter le projet afin de les motiver. Nous étions un peu inquiètes au départ." Et Christel Prudhomme de renchérir : "Nous étions totalement inquiètes parce qu’ils n’adhéraient pas. Je pense qu'ils n’avaient pas écouté et pas compris". Le déclic va se produire avec la découverte du roman collectif réalisé, sous la houlette de Catherine Heitz, l'année précédente.

Le 12 octobre, à la première séance, se remémore Mabrouck Rachedi, il fallait "définir tous les axes de l'histoire". "Il y a eu beaucoup de votes. Ils ont écrit plusieurs petits pitchs et le plus convaincant l'a emporté. C’était une séance assez fluide et nous avons avancé plus vite que je ne l’imaginais". "Quand j’interviens, affirme-t-il, je suis devant une classe intéressée. Et je sais que le gros du travail, c’est d’intéresser la classe. Un travail que je n'ai pas fait. La première séance était incroyable. Je suis beaucoup intervenu [dans ce type d’atelier] et j’ai rarement vu tous les groupes, tout le monde participer (...) Le travail a été fait de façon extraordinaire avant moi. "

"Mabrouck, constate Catherine Heitz qui souligne avec un sourire la modestie de l'auteur, apporte cet œil d’écrivain sur la construction de l’histoire, les rebondissements, le rythme du récit... C’est un métier". Par ailleurs, "cela nous permet, et c'est génial, grâce à toute la motivation qu'il y a derrière, d'aborder en technique de français la narration, le style direct, indirect… Tout ce qui est théorique, pénible à enseigner, ne pose plus aucun problème. Ça a désormais du sens pour eux". De même, l'exercice permet de parvenir à un équilibre : "les élèves, qui ont des difficultés et même un accompagnement spécifique", sont comme des poissons dans l’eau pendant l'atelier. De fait, note Mabrouck Rachedi, "la créativité est en dehors de tout ce qui est critère scolaire : j'ai une idée ou je n'en ai pas. La matière première de l'écrivain, c'est vraiment l'imagination et la capacité à structurer."

"Qu'est-ce qui pourrait alimenter cette histoire ?", lançait le romancier en novembre dernier, félicitant les élèves pour leurs trouvailles tout en déambulant dans la classe avec Catherine Heitz pour discuter avec les différents groupes. "Plus qu’un projet pédagogique, c’est un projet artistiquedans le sens où nous les sortons des sentiers battus. J’essaie de les mettre dans la peau d’un écrivain", précise l'auteur jeunesse qui s'est découvert une facilité "à accompagner les jeunes" dans la création, "à se libérer, voire à se découvrir" et, ici, "à apprendre à travailler ensemble". "C'est plus facile d'écrire tout seul parce qu'on décide des différentes étapes" : pas besoin de négocier ou de discuter avec quelqu'un. "Le plaisir, conclut-il, c’est qu’à la fin, ils en retirent de la fierté. On l’a fait. Nous avons réussi ensemble, ce qui n’est pas facile (...) J'espère que dans cinq, dix ou trente ans, ils regarderont leur roman en se disant : on a fait partie de cette aventure."

Une aventure qui requiert l’engagement du corps professoral et de la direction de Saint Paul Bourdon Blanc. "J’invite mes équipes à se lancer dans des projets parce que je vois bien que mes élèves de lycée professionnel avancent bien en mode projet", confie Sébastien Gomez, le chef d’établissement. "Nous, en tant que directeurs, on est là pour simplifier, trouver des solutions pour leur permettre d’y aller". Son enthousiasme répond à celui de Catherine Heitz, à l’origine de l’activité. "J’aime beaucoup la pédagogie de projet, confie-t-elle. On part sur un an, c’est long. Mais cela permet de déployer des trésors d’inventivité, de maintenir la motivation sur le long terme. C’est très intéressant de voir à la fin, un produit fini et concret. C’est ce qui m’anime. Nous exerçons une profession où nous semons de petites pierres. Mais on ne sait jamais ce qu’on laisse ou ce qu'ils prennent. La pédagogie de projet, c’est vraiment quelque chose qui porte".

Christel Prudhomme n'en pense pas moinsD'autant qu'avec sa matière, ils se retrouvent "au cœur de l'action" puisqu'il y a "une volonté", à travers cette expérience, "d'approcher les matières professionnelles""Une fois que l'œuvre est aboutie, il faut pouvoir la vendre et par conséquent la promouvoir". Ainsi, une autre professeure, Céline Baume, se greffe au projet pour le volet communication. Tout comme Raphaëlle Ridarch, professeure documentaliste, qui a aidé les élèves à trouver l'inspiration, pour leur roman policier, en leur prodiguant des conseils de lecture.

Les enseignantes rappellent l’importance de conduire un projet culturel dans un lycée professionnel. "Ils sont moins rodés à cette culture, à la différence de tous ceux qui passent par le lycée général, qui après partent dans des études classiques, rappelle Catherine Heitz. Nous, les matières générales (le français, l’histoire et la géographie), sont des matières mineures : ce ne sont pas les plus gros coefficients en lycée professionnel". Participer à cet atelier d'écriture a donc un indéniable avantage : "Nos élèves sont décomplexés. C’est encore plus passionnant parce qu’on leur donne justement ce goût, le plaisir peut-être de lire, ou encore de regarder un film et d’être capable d’en faire la critique… "

En novembre, leur deuxième atelier a été mené au pas de charge par Mabrouck Rachedi. L’objectif étant de définir, à la fin de la session, les lignes directrices des 14 chapitres du roman policier. "Quand les objectifs ne sont pas clairs, on ne produit pas. J'aime bien fixer des objectifs." Le but sera atteint en dépit d’une interruption conséquente liée à un exercice incendie. "C’était vraiment cool, s’est réjoui Keyvan, heureux d’avoir eu "une très bonne inspiration" pendant la session. C’est "une très bonne expérience" d’être des apprentis écrivains, commentent encore Keyvan, Lucas et Sofya, membres du même groupe.

En décembre et en janvier, le travail d’écriture s’est poursuivi avec une chasse aux incohérences dans le récit. "La difficulté a été de trancher entre plusieurs bonnes idées, se souvient Mabrouck Rachedi. C’est un crève-cœur mais il faut trancher". La dernière séance du 15 février a été "une séance de calage", précise l’auteur. "Les élèves se sont, encore une fois, posé la question de la cohérence. Ça faisait plaisir de les voir s’interroger eux-mêmes sur le sujet. Avoir un regard critique, c’est aussi être enthousiaste. La critique peut être positive. Ils nous ont impressionnés mais ils se sont aussi impressionnés eux-mêmes". Les 24 aspirants auteurs seront en dédicace en juin.

Source : Franceinfo Culture

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29 mars 2024

Une pétition pour sauver la Bibliothèque nationale Mariano Moreno en Argentine

Une pétition a été lancée mardi et en quelques heures, elle a réuni plus de 17 000 signatures d’intellectuels, d’artistes, de journalistes ou de chercheurs parmi les plus célèbres du pays. Elle est comme un cri d’alarme pour sauver la Bibliothèque nationale. Cette institution publique, la plus ancienne du pays puisqu’elle a été fondée en 1810, risque dans les jours qui viennent de perdre une bonne partie de ses 915 employés. Le gouvernement de Javier Milei, murmure-t-on, veut en licencier un sur six. Or, la Bibliothèque nationale Mariano Moreno est plus qu’un lieu de dépôt des ouvrages publiés dans le pays : elle rassemble au moins trois institutions en une : un musée du livre, l’école nationale des bibliothécaires et une foule de programmes culturels : On y trouve une radio, un éditeur, des doctorants boursiers, un institut des Droits humains… Une librairie devait même ouvrir. Mais surtout, la BNMM a été dirigée par l’écrivain Jorge Luis Borgés qui en a fait une sorte de personnage de fiction à part entière.

«Nous signataires défendons la Bibliothèque nationale Mariano Moreno dont les projets et le fonctionnement sont fragilisés en ce moment par une attaque gouvernementale systématique a l’égard de la culture, la science et l’éducation».

Donc, les pétitionnaires se situent clairement sur le terrain politique et pour une bonne raison : le président Milei lui-même a fait du secteur culturel argentin une de ses cibles privilégiées pendant sa campagne électorale : il avait qualifié l’Éducation nationale de « ministère de l’endoctrinement » et avait juré vouloir couper les subventions d’État à la culture et à des institutions aussi prestigieuses que l’Institut du cinéma et des arts audiovisuels ou l’institut théâtral national.

Cela dit, ce n’est pas la première fois que le secteur culturel et singulièrement la Bibliothèque nationale sont visés : en 2017 déjà, le gouvernement ultralibéral de Mauricio Macri avait, du jour au lendemain, licencié 240 employés de la BNMM.

Et comment ! Pour la 1ère fois dans l’Histoire moderne de l’Argentine, un mouvement culturel s’est joint à des manifestations syndicales : c’était le 24 janvier et partout dans le pays, la banderole « culture » accompagnait celles des trois principaux syndicats. Un mouvement rassemblé depuis 2022 grâce au #NoAlApagónCultural, « non au blackout culturel » et justement, à l’époque des premières propositions outrancières de Javier Milei alors que les sondages lui donnaient une avance dans les intentions de vote.

Sitôt élu, le ministère de la Culture a été supprimé, comme celui de l’éducation et l’ensemble a été joint à la Santé autour d’un ministère gargantuesque « du Capital humain » confié à l’ancienne journaliste et productrice de télé, Sandra Pettovello.

Les signataires ont donc parfaitement compris le caractère idéologique de ces attaques. Leur texte conclut d’ailleurs : « qu’un pays privé de culture est une autre façon – complémentaire des politiques économiques d’austérité – d’affamer » le peuple argentin.

Source : France Inter

29 mars 2024

Retrait par la bibliothèque de Harvard d’une reliure faite de peau de femme morte

Pendant près d'un siècle, les salles sacrées de la bibliothèque Houghton de l'université Harvard ont conservé un livre relié par de la peau humaine parmi la collection de 20 millions de livres de l'Ivy League – jusqu'à une récente décision de le retirer. "Des destinées de l'âme" d'Arsène Houssaye a été publié en 1879, mais le volume en question a été relié en peau humaine par le médecin français Dr Ludovic Bouland et fait partie de la collection de l'Université depuis 1934, selon l'annonce de Harvard mercredi . La prémisse du livre est une réflexion sur l'âme et la vie après la mort, et une note manuscrite de Bouland insérée dans le volume déclare qu'« un livre sur l'âme humaine méritait d'avoir une couverture humaine », selon l'Université.  Le Dr Bouland a relié le livre avec de la peau qu'il a prélevée "sans consentement" sur le corps d'une patiente décédée et anonyme d'un hôpital psychiatrique français où il travaillait, indique le communiqué.

Le retrait de la peau humaine du livre fait suite à un examen de la bibliothèque Houghton, motivé par les recommandations du rapport de l'automne 2022 du comité directeur de l'Université Harvard sur les restes humains dans les collections des musées universitaires.

Cependant, Paul Needham, un éminent spécialiste des premiers livres modernes et ancien élève de Harvard, a déclaré à ABC News que cette décision fait suite à un appel constant de 10 ans pour retirer la reliure et à une lettre ouverte qu'il a co-écrit et qui a été publiée sous forme de publicité dans The Harvard. Pourpre ce mois-ci.

"J'ai soulevé la question pour la première fois auprès de la bibliothèque il y a presque 10 ans, en juin 2014. Et j'ai demandé qu'on leur retire respectueusement la peau humaine et qu'on leur donne un enterrement décent", a déclaré Needham. "Je pense que c'est la lettre ouverte qui les a finalement incités à agir et à faire une déclaration, car jusqu'à hier, nous n'avons pas réussi à convaincre l'université de dire un seul mot sur la liaison depuis près de 10 ans."

Je suis très heureux qu'ils aient enfin fait une déclaration", a ajouté Needham. "C'est absolument la bonne chose à faire."

L'Université Harvard a refusé de commenter la lettre ouverte de Needham à ABC News. En 2014, l'Université a publiquement confirmé que la reliure était faite de peau humaine. Cependant, le livre du XIXe siècle restait accessible à « quiconque le demandait », a déclaré Harvard dans le communiqué, « quelle que soit la raison pour laquelle ils souhaitaient le consulter. ".

Un associé de la bibliothèque de Harvard a révélé qu'« il y a plusieurs décennies », le livre avait été utilisé pour « embrouiller » les employés étudiants de la bibliothèque de Houghton en leur demandant de « récupérer le livre sans qu'on leur dise qu'il contenait des restes humains », selon le communiqué de presse de Harvard.
 

Tom Hyry, bibliothécaire associé aux archives de l'université de Harvard et Anne-Marie Eze, bibliothécaire associée de la bibliothèque Houghton ont mené mercredi une séance de questions -réponses au cours de laquelle ils ont expliqué pourquoi le livre est resté dans la collection pendant près d'un siècle.

" Nous y travaillons depuis quelques années dans le cadre du projet plus vaste de l'Université de s'attaquer aux restes humains dans ses collections ", a déclaré Eze, qui a présidé un groupe de travail de la bibliothèque Houghton sur la pratique de la liaison des livres en peau humaine. "L'examen a confirmé que nous pouvons avoir une certitude raisonnable que Bouland a enlevé et utilisé la peau sans consentement".

S'attaquant aux "échecs passés dans notre gestion du livre", Hyry s'est excusé et a soutenu que l'Université est "déterminée à aller de l'avant avec soin".

"Nous nous excusons au nom de la bibliothèque de Harvard pour les échecs passés dans notre gestion du livre qui ont encore objectivé et compromis la dignité de l'être humain au centre", a déclaré Hyry. " Nous sommes déterminés à aller de l'avant avec soin, sensibilité et responsabilité éthique et nous nous engageons à respecter les meilleures pratiques dans le domaine, y compris la réflexion et la correction des erreurs historiques. "

La reliure humaine a été retirée de "Des destinées de l'âme" en mars et est actuellement en entrepôt sécurisé à la bibliothèque de Harvard, selon Eze, qui a noté: "La bibliothèque consulte les autorités compétentes de l'Université et en France pour déterminer une manière appropriée et respectueuse de reposer les restes".

Source : ABC News

28 mars 2024

L’illustration à l’honneur à la Gaieté Lyrique

Après une première édition à Lyon en octobre, l’Illustration Festival se déplace à Paris le 6 avril 2024, pour une journée lors de laquelle l’abolition de la barrière ancestrale entre illustration et art sera belle et bien consommée. Petits, on a tous ouvert au moins une fois un livre pop-up, aussi appelé livre animé ou à système. Vous savez, ces livres qui à chaque page tournée nous font découvrir un paysage, des personnages qui se déploient en 3D, chose qui nous donnait envie de plonger dans ces décors majestueux. Eh bien le rêve devient réalité le temps d’une journée, sous les arches de la Gaité Lyrique

Après plus de 80 numéros, des dizaines d’événements et bientôt vingt ans d’existence, le magazine d’illustration Kiblind se décline désormais version grandeur nature en festival. Après une belle édition aux Subs à Lyon en octobre dernier, c’est désormais à Paris que l’ambition se poursuit. Exposition, masterclass, projections de courts-métrages et ateliers sont ainsi à prévoir, et même un concert ! Le duo Attention Le tapis prend feu ambiancera ainsi la foule, avant de laisser la place à un karaoké géant. (pour découvrir le programme précis de cette journée, cliquez ici).

« L’idée est de créer un rendez-vous annuel et international de l’illustration.» , déclarait Jean Tourette, l’un des fondateurs du magazine à notre micro, lors de l’édition lyonnaise du festival. « Le mot If, c’est pour le champ des possibles qu’offre l’illustration et son incroyable capacité à représenter ce qui existe, mais un peu différemment. Et ce qui n’existe pas. ».

Un festival qui divertit, donc, mais qui fait aussi réfléchir ; qui illustre, finalement, la petite lumière que chacun possède au fond de soi, que certains parviennent à faire briller et que d’autres encore appellent liberté.

Parmi les nombreux et talentueux  invités: l’illustratrice espagnole María Medem, l’illustrateur·rice allemande Raman Djafari, l’illustrateur marseillais Jules Magistry ou encore l’illustratrice parisienne Melek Zertal. Chacun et chacune démontrera en live son processus de création, et d’expression. Un vrai livre pop-up grandeur nature on vous dit.

Source  : Radio Nova
 

27 mars 2024

Survie du Centre de littérature orale devant le tribunal

Le CMLO (centre méditerranéen de littérature orale) - à la fois lieu de formation et fonds documentaire - ne connaît aucun équivalent dans l'Hexagone. Après de difficiles années covid, le Centre a vu ses formations se réduire et connaît une importante baisse de subventions qui l'amène, ce jeudi, à passer devant le tribunal d'Alès pour y jouer sa survie. Les bénévoles qui s'en occupent espèrent une mesure de redressement et quelques mois de répit, pour avoir le temps de mettre en place leurs nouvelles pistes de recettes. Sinon, c'est un outil unique en son genre qui serait voué à disparaître, ainsi que le vivier essentiel de conteurs à la recherche de nouvelles histoires à assembler. Ils viennent de toute la France - et même du Québec - pour avoir accès aux ressources documentaires logées au 3e étage de l'espace André-Chamson. Unique en France, le Centre méditerranéen de littérature orale (CMLO) n'a de méditerranéen que la position géographique, à Alès. 

"Mais sinon, on recouvre le monde entier, c'est un lieu unique en France", enfonce sa présidente, Catherine Caillaud. Mais qui pourrait bien devoir fermer ses portes.

"La littérature orale est aux fondements mêmes de l'humanité" selon Catherine Caillaud, présidente du CMLO (centre méditerranéen de littérature orale)

Un lieu qui doit avant tout à son fondateur, Marc Aubaret, ethnologue qui travailla notamment avec Jean-Pierre Chabrol sur le festival Paroles d'Alès. "Notre approche est fondée sur son travail d'ethnologue, poursuit Catherine Caillaud. La littérature orale est aux fondements mêmes de l'humanité, à la croisée de la construction de l'être humain." Cette vision attribue au conte, au sens large, des valeurs ethnologiques, voire psychanalytiques. "Pédagogues, thérapeutes, tout le monde peut être intéressé", assure Catherine Caillaud. 

"Pourquoi la littérature orale est-elle là ? Quelles sont ses fonctions ?, interroge la présidente du CMLO. Elle permet avant tout à l'être humain de se construire et de transmettre une langue, des codes, des valeurs ou des symboles. Un conte merveilleux, c'est une plongée dans l'antériorité. Et cela peut être utilisé en séance thérapeutique." On sait, par exemple, l'importance des monstres dans les contes, qui viennent contrebalancer ceux que nous possédons et déplaçons tous. Raison pour laquelle "il ne faut jamais édulcorer les sorcières affreuses, il vaut mieux qu'elles soient plus terribles que nos monstres".

Ce "croisement de regards artistiques et ethnologiques" que permet le CMLO est aussi accessible via le "centre de documentation de littérature orale", poursuit sa présidente. Qui ne regroupe pas que des contes : livres de sociologie, d'ethnologie ou d'histoire y sont disponibles, aux côtés des recueils de contes. "Ce n'est pas juste une banque de bons récits libres de droit. C'est une banque de données incroyable." Qui offre aussi les contextes des contes selon les pays dont ils sont originaires. Pour savoir, par exemple, que chez les inuits, la présence d'un squelette n'a aucune vocation à effrayer car selon leur tradition, les os contiennent la force vitale de la personne. 

"Il s'agit de transmettre l'Histoire, et pas forcément d'utiliser l'histoire." Une Histoire qui se heurte désormais aux réalités économiques conjoncturelles, dans un temps où l'association se réinventait. "On était construit autour de Marc Aubaret. Quand il est parti à la retraite, il y a dix ans, on s'est cherché pour repenser le fonctionnement. Puis, il y a eu le covid." Soit une baisse substantielle de recettes. Qui s'est poursuivie car, la structure n'étant pas certifiée Qualiopi, elle a perdu le statut d'organisme de formation, avec pour conséquence que les personnes intéressées devenaient seuls financeurs de leur formation, sans aide possible. Une autre source importante de recettes s'est donc fortement réduite, pour laquelle la présidente se sent aujourd'hui responsable. De ce côté-ci, dans trois semaines, le mal sera réparé, avec un label en bonne et due forme. Un argument qui sera plaidé, ce jeudi, devant le tribunal d'Alès. 

Avec des recettes propres en berne, les aides ont commencé à représenter une part trop importante du budget général de l'association. La subvention avait baissé de 26 % en 2022, elle a été réduite de 10 000 € en 2023, par la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) sur les plus de 56 000 € que recevait le CMLO. "Nous sommes en redressement judiciaire depuis octobre 2023. On a dû licencier nos deux employés, qui étaient cadre." Ceux qui permettaient les "actions culturelles, sociales et éducatives. On ne tourne plus que sur du bénévolat."

Huit personnes font encore fonctionner la structure. Avec une épée de Damoclès sur leur passion commune, mais aussi la joie de voir abonder les soutiens "de toute la France. Des soirées de dons ont été organisées (*), des adhérentes nous appellent de toute la France. Max Roustan nous a envoyé un courrier de soutien..."

"Ce jeudi, soit on arrête, soit on continue, avec une échéance au mois d'octobre, résume la présidente du CMLO. En cas de certification Qualiopi, 150 personnes m'ont répondu qu'elles étaient prêtes à venir se former. Jeudi, je défendrai bec et ongles le CMLO." Catherine Caillaud est raisonnablement optimiste. "Si la confiance de l'État perdure, on pourra traverser la tempête et réembaucher quelqu'un." Et, ainsi, conserver ce fonds documentaire unique, à la croisée de ces histoires qui tapissent le fond inconscient de l'âme humaine. 

Source : Objectif Gard

 

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26 mars 2024

Tous les lauréats des Trophées de l’édition 2024

Placée sous le signe de l’audace dans l’édition, la 5ᵉ cérémonie des Trophées de l’édition de Livres Hebdo s’est tenue, lundi 25 mars dans la soirée, à l’Odéon-Théâtre de l'Europe. Présentée par David Abiker, elle a réuni plus de 600 invités de l’interprofession et a été l’occasion de remettre quinze prix aux plus belles réussites éditoriales francophones de l’année

Les lauréats des trophées de l’édition 2024 :

  • Trophée de l’innovation numérique : Hachette Livre pour la création d’un espace virtuel immersif, co-construit avec Power Z.
  • Trophée de l’adaptation audiovisuelle : Grasset, éditeur de Le Consentement de Vanessa Springora, porté sur grands écrans par Vanessa Filho.
  • Trophée de la création audio : L’École des loisirs pour la série audio Les Mémoires de la forêt, adaptée des romans de Mickaël Brun-Arnaud
  • Trophée de la promotion du livre : Glénat, pour la 2ᵉ édition de la « Nuit One Piece ».
  •  Trophée de la valorisation du fonds : Denoël pour la réédition critique et mise à jour des œuvres complètes de Blaise Cendrars.
  • Trophée de l’engagement solidaire : Beaux-Arts de Paris Éditions pour Une révolution iranienne : Femme, vie, liberté.
  •  Trophée du développement durable : La Baconnière pour l’impression de Moby Dick en « cradle-to-cradle » (zéro déchet).
  • Trophée de la fabrication du livre : Gallmeister pour leur nouvelle collection « LITERA » de classiques de la littérature mondiale.
  • Trophée de la conception artistique : Éditions 2024 pour La Pérégrination vers l’Ouest, Intégrale des illustrations de l’édition japonaise de 1806-1837.
  • Trophée de la création éditoriale : Dépaysage pour la collection « Talismans » dédiée aux littératures autochtones contemporaines d’Amérique du Nord.
  • Mention spéciale création éditoriale : Passés Composés pour la collection « Infographies » de livres d’histoire, réalisés avec des data designers.
  • Coup de cœur du jury : Pocket pour la 10ᵉ édition de 13 à table !, recueil de nouvelles au profit des Restos du cœur. 

Les trophées spéciaux 2024 :

  Trophée spécial de la petite maison d’édition de l’année : Aux forges Vulcain.

  Trophée spécial de l’éditeur de l’année : Antoine Caro, directeur des éditions Seghers.

  Trophée spécial de l’auteur de l’année : Cédric Sapin-Defour, auteur de Son odeur après la pluie (Stock).

 

Livres Hebdo remercie ses partenaires pour cette 5ᵉ édition : Alfalibra, Audiens, Cityz Media, Groupe Dupliprint Editis, Le Figaro, FSC, GfK, Hachette Livre, et le Centre national du livre.

Source : Livres Hebdo

25 mars 2024

Recyclage des livres en russe par des élèves ukrainiens

À Trouskavets, une petite ville thermale des Carpathes à l’ouest de l’Ukraine, trois écoles sont en lice avec un objectif : récolter en quatre jours un maximum de papiers à recycler, de préférence imprimés en langue russe. L’opération, qui vise à soutenir l'armée ukrainienne, a été sobrement baptisée "Littérature ennemie contre drones". "On a commencé à collecter des papiers usagés, mais le premier jour on n’en trouvait pas beaucoup, raconte un jeune homme. Quelques livres, des vieux carnets et des cartons…  Mais on n’a pas baissé les bras !" 

Les jours suivants, on a fait le tour de tous les endroits possibles dans notre ville, les magasins, les bureaux de poste, et les bibliothèques des centres de cure", poursuit sa comparse. Danylo et Anna font partie de la classe gagnante, grâce à deux tonnes et demie de papiers récoltés, dont une bonne partie d’ouvrages russes. "On a libéré nos bibliothèques de la littérature russe, ça fait de la place pour nos auteurs et nos livres ukrainiens !", se réjouit une jeune fille. "Les Russes détruisent notre pays, ils tuent nos citoyens, rasent nos villes. On ne perdra rien à jeter leurs livres et à ne plus jamais les lire", appuie une autre.

 

Même la professeure de littérature Lesya Kravtchouk en a profité pour faire du ménage dans sa bibliothèque. Elle a lu les classiques russes et les a étudiés, elle peut encore les citer de tête, mais désormais c’est la guerre. "Ça a été douloureux bien sûr, confie-t-elle, mais le plus douloureux c’est quand nos envahisseurs occupent nos villes. La première chose qu’ils font, c’est de brûler nos livres, notre histoire, et tout ce qui est lié à l’identité ukrainienne. Ça fait mal".

L’opération a été proposée aux écoles de Trouskavets par un groupe de volontaires dont fait partie Yvan Jouk, convaincu lui aussi que c’est une guerre culturelle et linguistique qui oppose Russes et Ukraniens. 

"Cette action était symbolique du fait qu’on peut battre l’ennemi avec ses propres armes. »

À Trouskavets, une petite ville thermale des Carpathes à l’ouest de l’Ukraine, trois écoles sont en lice avec un objectif : récolter en quatre jours un maximum de papiers à recycler, de préférence imprimés en langue russe. L’opération, qui vise à soutenir l'armée ukrainienne, a été sobrement baptisée "Littérature ennemie contre drones". "On a commencé à collecter des papiers usagés, mais le premier jour on n’en trouvait pas beaucoup, raconte un jeune homme. Quelques livres, des vieux carnets et des cartons…  Mais on n’a pas baissé les bras !" 

Les jours suivants, on a fait le tour de tous les endroits possibles dans notre ville, les magasins, les bureaux de poste, et les bibliothèques des centres de cure", poursuit sa comparse. Danylo et Anna font partie de la classe gagnante, grâce à deux tonnes et demie de papiers récoltés, dont une bonne partie d’ouvrages russes. "On a libéré nos bibliothèques de la littérature russe, ça fait de la place pour nos auteurs et nos livres ukrainiens !", se réjouit une jeune fille. "Les Russes détruisent notre pays, ils tuent nos citoyens, rasent nos villes. On ne perdra rien à jeter leurs livres et à ne plus jamais les lire", appuie une autre.

Même la professeure de littérature Lesya Kravtchouk en a profité pour faire du ménage dans sa bibliothèque. Elle a lu les classiques russes et les a étudiés, elle peut encore les citer de tête, mais désormais c’est la guerre. "Ça a été douloureux bien sûr, confie-t-elle, mais le plus douloureux c’est quand nos envahisseurs occupent nos villes. La première chose qu’ils font, c’est de brûler nos livres, notre histoire, et tout ce qui est lié à l’identité ukrainienne. Ça fait mal".

L’opération a été proposée aux écoles de Trouskavets par un groupe de volontaires dont fait partie Yvan Jouk, convaincu lui aussi que c’est une guerre culturelle et linguistique qui oppose Russes et Ukraniens. 

"Cette action était symbolique du fait qu’on peut battre l’ennemi avec ses propres armes. »

"La littérature russe a toujours été une arme pour nous dominer, dénonce Yvan Jouk. On a retourné l’arme de l’ennemi contre lui, en la transformant en drones". À l’arrivée, deux drones d’attaque ont pu être achetés et offert à l’armée ukrainienne pour 12 tonnes de papiers collectés, qu'une entreprise locale a recyclée... en papier toilette.

"La littérature russe a toujours été une arme pour nous dominer, dénonce Yvan Jouk. On a retourné l’arme de l’ennemi contre lui, en la transformant en drones". À l’arrivée, deux drones d’attaque ont pu être achetés et offert à l’armée ukrainienne pour 12 tonnes de papiers collectés, qu'une entreprise locale a recyclée... en papier toilette.

Source  : Franceinfo

24 mars 2024

Incompréhension en Corée du Sud quant à l’interdiction de certains livres dans des États américains

« Violent, anti-police et anti-fasciste », tels sont les arguments avancés par les militants de No Turn Left in Education, une association américaine qui milite contre « l'influence de la gauche dans l'école ».

Ces derniers, et d'autres associations similaires, réclament le retrait des étagères des bibliothèques  du Kentucky ou encore du Missouri et peut-être bientôt de Caroline du Sud   du roman graphique pour adolescent, Le club des livres interdits.

L'un de ses auteurs, Kim Hyun-sook, raconte dans cet ouvrage le combat des Sud-Coréens contre le régime militaire de Chun Doo-hwan dans les années 1980, notamment contre la censure de la littérature. Un sujet parfois encore sensible en Corée du Sud, et pourtant le livre a reçu à sa parution un grand nombre de critiques positives. Succès international et gagnante de prix littéraires, y compris aux États-Unis, Kim Hyun-sook ne comprend pas la censure de son roman.

Son co-auteur Ryan Estreda ironise sur la situation d'une censure d'un livre dénonçant la censure. Les deux auteurs ont fait appel.

Précédemment, d'autres livres sud-coréens traitant par exemple des esclaves sexuelles de l'armée japonaise avaient été et demeurent toujours interdits dans certains États.

Source  : RFI

 

24 mars 2024

Annulation des amendes dans une bibliothèque avec une photo d'un chat

En ce mois de mars, la bibliothèque publique de Worcester (Massachusetts, États-Unis) a décidé de mettre en avant les chats. Lors de cet événement, les bibliothécaires ont eu une idée plutôt originale : proposer de renoncer aux amendes des usagers en échange d’une photo de leurs chats. C’est une initiative pour le mois insolite que rapporte le média PetHelpful. À Worcester, dans l’État du Massachusetts (États-Unis), la bibliothèque publique a lancé une opération spéciale baptisée « March Meowness ». Le principe est simple : le mois de mars sera consacré aux petits félins et il comptera divers événements en lien avec les chats. Parmi eux, la possibilité d’annuler ses amendes grâce à un moyen à la fois simple et original. La bibliothèque publique de Worcester a récemment annoncé une bonne nouvelle à ses usagers étourdis ou négligents. Durant ce mois de mars dédié aux petits félins, ceux qui ont perdu ou endommagé des livres empruntés à la bibliothèque ont la possibilité d’obtenir l'annulation de leurs amendes en montrant simplement la photo d’un chat.

Sur la page Facebook de la Worcester Public Library (WPL), on peut ainsi lire : « Aujourd'hui, c'est le grand jour ! Nous avons un mois de remise de frais pour les articles WPL perdus ou endommagés ! Montrez-nous une photo de votre chat, un chat célèbre, un dessin de chat. - n'importe quel chat, et nous pardonnerons les frais WPL sur votre compte. »

Même si les utilisateurs de la bibliothèque n’ont pas de chat, il existe toujours une solution. Pour débloquer sa carte de bibliothèque, un petit garçon de 7 ans, qui n'a jamais rendu un livre et qui n’a pas de chat, a par exemple dessiné un joli matou roux.

Selon Jason Homer, le directeur de la bibliothèque, ce sont environ 400 personnes qui ont déjà pu réactiver leur compte après avoir apporté leurs photos ou dessins de chats. La WPL a d’ailleurs installé un incroyable mur pour afficher quelques-uns de ces portraits félins.

L’opération « March Meowness » ne s’arrête pas à l'initiative « Feline for Fees Forgiveness ». La WPL propose également des ateliers où il est possible de construire une maison pour chat en carton ou fabriquer des jouets pour chat. Les créations pourront être soit emportées à la maison par leur auteur, soit données à la Worcester Animal Rescue League, une association de sauvetage locale. La bibliothèque organise bien d’autres événements sur le thème des chats tout au long du mois de mars comme un tutoriel de maquillage pour réaliser des yeux de chat ou un « De-Stress with Cats » qui consiste à passer du temps avec les pensionnaires félins de la Worcester Animal Rescue League afin de se détendre. Un beau programme qui risque de rencontrer un vif succès auprès des amoureux des animaux et des livres !

Source : woopets

 

23 mars 2024

Première Nuit des artistes-auteurs et autrices

La Nuit des artistes-auteurs et autrices a pour objectif de rassembler les artistes-auteurs et autrices afin de porter des revendications sociales communes. Cet événement aura lieu le 25 mars dès 18 heures dans différentes villes européennes (pour en savoir plus, cliquez ici) et sera retransmis sur Youtube (dès 19 heures). Si vous voulez y participez, venez avec une bougie et décorez votre parapluie avec l'autocollant à imprimer sur le site de cet événement en cliquant ici.

Il est plus que jamais opportun de parler de précarité du métier, de création et de la nécessité d'élaborer un statut protecteur au niveau européen. Des mesures adoptées au niveau européen auraient des répercussions au niveau français et pourraient enfin permettre :

  • des conditions de travail décentes,

  • l’interdiction de contrats abusifs,

  • la régularisation de l'Intelligence artificielle,

  • l'équité des rémunérations,

  • le renforcement des syndicats et de la négociation collective.

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