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29 mai 2018

Création d'un bibliobus à Kaboul

Charmaghz_un

Avec seulement trois adultes sur dix capables de lire, l'Afghanistan a l'un des taux d'alphabétisation les plus bas du monde, selon l'Unesco, l'agence culturelle des Nations Unies. Et bien que le système éducatif progresse d'année en année depuis l'ère des talibans, les statistiques officielles montrent que trois millions d'écoliers sont encore privés d'éducation. La plupart des écoles publiques n'ont d'ailleurs même pas de bibliothèque. Depuis janvier dernier, un bus-bibliothèque baptisé "Charmaghz" tente de palier à ces manques en sillonnant les rues de Kaboul, la capitale du pays. Créé par une jeune diplomée d'Oxford de 26 ans, il accueille chaque jour près de 300 enfants gratuitement.

"Charmaghz est un sanctuaire pour les enfants de Kaboul, un endroit où les enfants peuvent être des enfants" explique Manizha Baraki, qui organise actuellement une collecte de fondspour "Charmaghz". 

"Notre mission est de créer une opportunité pour la pensée critique et de permettre aux enfants afghans de 18 ans et moins de s'interroger, de lire, de poser des questions, d'être eux-mêmes et de s'amuser, explique Freshta Karim, la jeune femme à l'origine du projet, sur son site internet ; nous pensons que la création d'un environnement favorable et constructif tel que Charmaghz aidera nos enfants à devenir des individus positifs et ouverts d'esprit".

Le nom de "Charmaghz", qui veut dire à la fois "noix" et littéralement "quatre cerveaux" en persan, a été choisi pour sa signification et la ressemblance de ce fruit à coque avec le cerveau, afin de véhiculer la notion de réflexion, que la bibliothèque mobile souhaite insuffler. 

Le premier bus-bibliothèque de Kaboul, loué à la compagnie publique de transports, réalise six jours par semaine le même circuit, en stationnant pendant deux heures devant des emplacements stratégiques tels que des écoles, des parcs ou encore des orphelinats. Il met à la disposition plus de 600 ouvrages, offerts par des éditeurs afghans.

"Quand j'étais enfant, je n'avais pas l'occasion d'aller à la bibliothèque et de lire les livres que je voulais lire", déclarait Freshta Karim à la Fondation Thomson Reuters en mars dernier. C'est avec l'aide de trois amis que la jeune femme de 26 ans, qui a grandi dans un camp de réfugiés au Pakistan, a lancé le "Charmaghz". Partie étudier à l'étranger grâce à des bourses, elle est aujourd'hui diplômée d'Oxford et souhaite ainsi partager la magie de la lecture avec les enfants de son pays.

"Nous sommes un groupe de jeunes Afghans qui ont été témoins de la guerre et de son impact direct sur notre enfance, explique le site internet de Charmaghz ; notre enfance, comme des millions d'autres enfants afghans, a été perdue avant que nous puissions la vivre. La douleur nous rassemble pour faire une différence dans la vie des autres enfants".

L'équipe souhaite aujourd'hui réunir de nouveaux fonds afin de s'étendre à d'autres provinces de l'Afghanistan et louer deux bus supplémentaires. Il est possible de soutenir son initiative ici.

Source: Archimag

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28 mai 2018

Repartez avec trois livres gratuits mercredi 30 mai à la Boîte à lire éphémère !

livres-disposition-lille-gratuits

Vous aimez lire ? Alors rendez-vous à la Boîte à lire éphémère qui sera installée au 99, rue des Jardins des Plantes à Lille (Nord) mercredi 30 mai 2018. Une initiative de RecycLivre pour fêter la Semaine du Développement durable. De 14 h à 18 h, plus de 400 livres seront mis gratuitement à votre disposition. Des romans, livres pour enfants, et même des bandes dessinées : il y en aura pour tout le monde !

"Afin que tout le monde puisse profiter des ouvrages qui seront offerts, nous limiterons le don à trois livres par personne », précisent les organisateurs.

RecycLivre est un site internet de vente de livres d’occasion original et solidaire. Depuis 2008, l’entreprise sociale et solidaire offre aux associations, aux collectivités, aux entreprises et aux particuliers un service gratuit de récupération de livres afin de leur donner une seconde vie.

Les livres sont ensuite vendus sur le web et 10 % du prix de vente net sont reversés à des associations caritatives. 

Souce: actu.fr

25 mai 2018

La BD et la jeunesse tirent l'activité en librairie en début d'année

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Les rayons BD-mangas et la jeunesse ont tiré l'activité en librairie en ce début d'année puisque leurs ventes progressent d’environ 5% au premier trimestre, selon le tableau de bord Livres Hebdo/I+C, "Les ventes par secteurs" de Livres Hebdo.  La moyenne du marché pour le premier trimestre 2018 est de + 2,5% en valeur, comparés aux trois premiers mois de l’année 2017.

Le rayon BD-mangas a rencontré un franc succès au sein des grandes surfaces culturelles et des librairies de 1er niveau. La croissance a été plus modeste dans les librairies de 2e niveau et les ventes se sont légèrement réduites dans les hypermarchés.

Le rayon Jeunesse progresse sensiblement au premier trimestre (+ 4,5% à un an d’intervalle) et redevient l’un des moteurs du secteur. Si ce dynamisme touche tous les circuits de distribution, les grandes surfaces culturelles se distinguent avec d’excellents résultats.

La fiction et les poches réalisent également de bonnes performances. Les rayons sciences humaines, sciences et techniques, beaux livres, parascolaire et pratique ont rencontré un certain succès, avec des hausses comprises entre 2% et 2,5%. La croissance a été plus contenue (+ 1%) pour les ventes de livres scolaires et les ouvrages d’économie. Le premier trimestre a été plus atone pour les essais et documents ainsi que pour les ouvrages de droit. Seules les ventes de dictionnaires ont continué de se réduire cet hiver.

Source: Livres Hebdo

24 mai 2018

Le prix princesse des Asturies Littérature pour Fred Vargas

prix princesse des Asturies

Réuni à Oviedo, le jury du prix Princesse des Asturies de littérature 2018, composée de Xosé Ballesteros Rey, Blanca Berasategui, Luis Alberto de Cuenca, Lola Larumbe Doral, Antonio Lucas, Angeles Mora, Leonardo Padura, Laura Revuelta Sanjurjo, Carmen Riera, Fernando Rodriguez Lafuente, Ana Santos, Sergio Vila-Sanjuan, Juan Villoro, présidé par Dario Villanueva et agissant comme secrétaire Jose Luis Garcia Delgado, a décidé d'accorder le prix princesse des Asturies de littérature 2018 à l'écrivaine française Fred Vargas (Frédérique Audoin-Rouzeau) . Formée comme archéologue, elle comprend la société comme un écosystème mystérieux et complexe. Son travail narratif met en évidence l'originalité de ses intrigues, l'ironie avec laquelle il décrit ses personnages, le fardeau culturel profond et l'imagination débordante,

Son écriture mêle intrigue, action et réflexion avec un rythme qui rappelle la musicalité caractéristique de la bonne prose en français. Dans chacun de ses romans, l'Histoire apparaît comme une métaphore d'un présent déconcertant. Le balancement du temps, la révélation du mal se réunir dans une architecture littéraire solide avec un fond dérangeant pour le plaisir du lecteur, toujours résolu comme un défi à la logique. Fred Vargas incarne, pour tout cela, la revitalisation d'un genre, le thriller, qui a ajouté brillamment, pièces innovantes, des atmosphères et des espaces pour composer un travail de dépistage universel.

Source:  Fundación princesa de Asturias

23 mai 2018

Olga Tokarczuk remporte le prix Man-Booker

Man Booker

La Polonaise Olga Tokarczuk a remporté mardi le prix international Man-Booker, qui récompense les écrivains de fiction en anglais, pour son livre «Les Pérégrins». 

le jury a souligné «l'imagination» et le «panache littéraire» de Tokarczuk, dont l'oeuvre a été traduite en anglais par Jennifer Croft. Auteure et traductrice se partagent donc les 50'000 livres sterling (57'000 euros, 67'000 dollars) du prix pour un ouvrage sorti en 2010 pour sa version française.

«Les Pérégrins» («Flights» en anglais) est un carnets de voyages rassemblés en une myriade de textes courts pour composer un panorama coloré du nomadisme, où le voyage du coeur de Frédéric Chopin entre Varsovie et le Paris du XIXe côtoie les pérégrinations d'un chirurgien flamand du XVIIe, Philip Verheyen, qui a disséqué et dessiné sa propre jambe amputée.

Considérée comme la plus douée des romanciers de sa génération en Pologne, Olga Tokarczuk est, à 56 ans, l'auteure d'une douzaine d'ouvrages, traduits dans plus de 25 langues et portés sur scène ou à l'écran.  Dans son univers poétique, le rationnel se mêle à l'irrationnel. Son monde est en mouvement perpétuel, sans point fixe, avec des personnages dont les biographies et les caractères s'entremêlent et, à la manière d'un puzzle géant, créent un splendide tableau d'ensemble. Le tout décrit dans un langage à la fois riche, précis et poétique, attentif aux détails.

Source:  La Tribune de Genève

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18 mai 2018

Les livres de la médiathèques à Vélo

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Chaque mercredi, jusqu’en octobre, l’équipe de la médiathèque et des bénévoles sortent les livres des murs de la médiathèque de Séné  (Morbihan)pour s’en aller à vélo sur les chemins sinagots, à la rencontre des habitants. À l’aide de leur vélo électrique prêté par l’agglo, Sandrine Morgan et Élodie Ledda tractent la carriole, fabriquée par les ateliers de Kercourse, emplie de livres, BD, et revues en tout genre. Elles les amènent avec elle pour les lire à voix haute lors de séances en plein air.

Une aventure collective et humaine baptisée « Livres à vélo ». Mercredi, elles ont posé leur vélo sur un carré de pelouse de l’impasse du Petit-Vincent, dans le quartier de Kerfontaine, pour présenter le projet aux habitants du quartier, petits et grands, et ainsi créer une relation de confiance avec eux.

« Les gens peuvent consulter un livre dans la carriole qui les intéresse, mais ils peuvent aussi nous demander de leur lire à voix haute », indique Sandrine Morgan.

Pour marquer la naissance de cette nouvelle aventure, un après-midi festif gratuit sera organisé le samedi 26 mai (gratuit). Rendez-vous est donné à 14 h, à l’impasse du Petit-Vincent, avec au programme, de la lecture bien sûr, mais aussi une foule d’ateliers créatifs.L’association Via Brésil fera des démonstrations de capoeira et de batucada, tandis que les artistes de l’atelier bleu s’attelleront à décorer la carriole.L’auteure et plasticienne Christine Barbedet sera présente pour commencer à collecter des témoignages d’habitants dans le cadre de l’opération Passeurs d’émotions, avant de faire son grand retour en septembre, pour sa résidence d’auteur. À 14 h 45, départ pour une balade contée avec la conteuse Elisabeth Troestler.L’après-midi s’achèvera par un spectacle de cirque, « La folle allure », de la compagnie du Cirque des routes, au théâtre de verdure.

Sorce: Ouest France

17 mai 2018

Digital Publishing Summit : les moyens de savoir enfin ce que veut le lecteur

Digital Publishing Summit

L’EDRLab, organisation basée à Paris et qui porte en Europe le développement de l’interopérabilité du livre numérique, tient à Berlin les 16 et 17 mai sa troisième conférence annuelle, moment d’échanges et de rencontres autour du marché et de la technologie. L’essentiel de la première session du Digital Publishing Summit Europe (ex-EPUB Summit), mercredi 16 mai, a été consacrée aux outils d’observation du marché. Cristina Messinelli, secrétaire générale de l’Association éditeurs italiens (AIE) a présenté les résultats et la méthode d’un sondage bi-annuel, très fouillé, sur les habitudes de lecture croisées avec l’usage des nouvelles technologies. Alors que le taux de lecture augmentait en Italie depuis les années 1960, où il était parti de très bas, il a commencé à fléchir au milieu des années 2010, correspondant à la massification des terminaux numériques. Mais l’enquête a montré au cours de ses vagues successives que les utilisateurs les plus avertis de matériel numérique et de réseaux sociaux (les « techno-curieux ») sont aussi les plus grands lecteurs, mais pas forcément d’ebooks : 3% des sondés disent ne lire qu’en numérique. En majorité, les répondants déclarent que ce support ne leur convient pas, et préfèrent le livre papier. L’usage des nouvelles technologies apparaît étroitement lié à l’âge au niveau d’éducation, variables également essentielles dans les niveaux de lecture. Pour les plus jeunes, scotchés à leur smartphone, la technologie apparaît en revanche bien concurrente du livre.

L’EDRLab, organisation basée à Paris et qui porte en Europe le développement de l’interopérabilité du livre numérique, tient à Berlin les 16 et 17 mai sa troisième conférence annuelle, moment d’échanges et de rencontres autour du marché et de la technologie.

La technologie aussi est au cœur des nouveaux outils d’étude des habitudes et des goûts des lecteurs. Andrew Rhomberg, fondateur de JellyBooks, a présenté les résultats obtenus avec son système de suivi de lecture qui enregistre tout de l’usage d’un livre, à commencer par le critère premier : a-t-il été terminé et en combien de temps. Avec 300 à 500 lecteurs (jusqu’à 800 s’il faut tester aussi différentes couvertures), motivés par un accès à des livres non encore publiés, et avertis de l’objectif, Jellybooks est capable de prédire le succès ou l’échec d’un roman dans 90% des cas, assure Andrew Rhomberg qui travaille avec les plus grands groupes d’édition au Royaume-Uni et en Allemagne. Volker Oppman, cofondateur de Mojoreads, veut quant à lui démocratiser l’accès aux données de lecture pour les éditeurs, les grands revendeurs (Amazon, Apple) ne les partageant pas. Le principe est d’inciter les lecteurs à publier des commentaires de livres, et de les rémunérer s’ils déclenchent des ventes, sous forme d’accès gratuit à d’autres titres, le tout sur une plateforme qui fournit l’ensemble des services nécessaires au numérique : commentaires pour la découverte, achat et liseuse intégrée. Konstantin Diener, directeur technique de sgrol.io, a exposé la conception de cette plateforme de publication conçue pour recueillir aussi les statistiques de lecture, se proposant d’être une sorte de « Google analytique » du livre.

Source: Livres Hebdo

 

15 mai 2018

Des livres de bibliothèques à la déchéterie

Surprise à la déchetterie ! Quelques Calaisiens attentifs ont remarqué qu’une cinquantaine de livres ont été déposés au beau milieu des déchets verts, ces derniers jours.

livres déchetterie calais

Après enquête, il s’avère qu’ils appartenaient à la médiathèque municipale. Elle ne s’attendait pas à ça en allant se débarrasser de ses déchets verts dans l’une des déchetteries du Sevadec à Calais. «  Je me suis approchée de la benne pour balancer ce que j’avais à jeter, et là j’ai vu du rouge. C’est une couleur qui attire l’œil au milieu des arbustes coupés…  » explique Sylvie*. Elle décide alors de se pencher. «  Je savais que c’était interdit… Mais j’ai tendu le bras et j’ai récupéré deux livres  », ajoute-t-elle.

En observant d’un peu plus près les couvertures des deux bouquins pour enfants consacrés à Noël, en excellent état, elle découvre des étiquettes de la médiathèque municipale. «  J’étais choquée. Il y avait près d’une cinquantaine de livres abandonnés. C’est une incompréhension totale  », se lamente-t-elle.

Contacté par  La Voix  du  Nord, l’adjoint au maire à la culture Pascal Pestre s’est dit «  surpris  » et «  pas au courant  » de cette situation. Il a néanmoins prévenu la médiathèque, qui avoue sans détour avoir jeté ces livres. «  Lorsque l’on renouvelle nos collections, nous devons nous débarrasser de certains ouvrages. Nous ne pouvons pas avoir un stock illimité  », explique Caroline Deconinck, responsable politique documentaire.

Les livres jugés inutiles ou sans intérêt sont donc retirés. «  Près de 10 000 d’entre eux sont mis en vente lors de notre brocante annuelle (les 23 et 24 juin), et les autres, qui ne sont pas propices à la vente en fonction de leur âge, leur intérêt, leur état, finissent à la déchetterie pour être recyclés  », assure-t-elle. 

Du côté du Sevadec, on assure ne pas être au courant. «  Mais c’est quand même bête. Les livres finissent donc dans l’usine de biométhanisation, sont mélangés aux déchets verts et ça donne du compost ou de l’électricité. »

Problème, ces livres devraient tous être estampillés d’un tampon rouge « PILON », signifiant qu’ils sont bons à jeter. Mais Sylvie l’assure, ce n’est pas le cas sur les deux livres qu’elle a récupérés. «  Et puis ils sont en super-état, comme neuf, je ne comprends pas  », déplore-t-elle. Une enquête interne va vraisemblablement être menée à la médiathèque municipale pour en savoir plus.

14 mai 2018

Le Festival du livre audio débute à Strasbourg

Festival livre audio

Pendant les cinq prochains jours, la Plume de Paon organise un grand festival dédié au livre audio à Strasbourg.   Avec la montée en puissance de ce format de lecture le festival du livre audio promet d’être riche et s’adresse aux professionnels comme au grand public. Plusieurs lieux de la belle ville alsacienne accueilleront diverses manifestations afin de promouvoir le livre audio, de mieux les connaitre et d’écouter des livres. Il y aura notamment, un casting de lecture à voix haute devant un jury de professionnels (avec notamment Esther Leneman, journaliste et productrice radio, Thomas Pineau, fondateur d’Audio Picture, Marie-Françoise Coelho, comédienne et membre de La Plume de Paon…).

Plaisir culturel et des papilles oblige, au menu également, un Dîner littéraire « Des mots et des mets » mêlera lecture et gourmandises.

Les lycéens sont attendus nombreux pendant les festival du livre audio. Après 6 mois d’écoute de livres audio, d’activités autour de la lecture orale, les lycéens éliront leur lauréat lors d’une journée de rencontres, riche en échanges, avec les auteurs, les comédiens et les éditeurs, et se livreront à des exercices de lecture à voix haute, dirigés par Françoise Lervy.

Les professionnels du livre sont également invités à s’inscrire pour assister à différentes rencontres sur les thèmes de la place du livre audio dans le monde du livre ou encore participer à une formation sur ce support de lecture. Pour consulter le programme c’est ici.

Source: Idboox

10 mai 2018

Sceaux : des bacs pour les fleurs, les tomates et les livres

Sceaux Bac fleurs livres

A Sceaux (Hauts-de-Seine), il existe désormais des endroits auprès desquels on peut faire des cultures et se cultiver. Depuis une semaine, deux bacs Cultur3 sont installés sur la commune. Le principe se rapproche des potagers partagés mais va plus loin. La structure de bois ressemble à une bibliothèque basse. Des étagères permettent d’y installer des rangées de livres, et, à sa surface, un espace creux, remplit de terre accueille fleurs et aromates. Enfin chacune de ses façades peut devenir le support d’exposition d’une œuvre.

« L’objectif était de créer un bac qui appartienne aux habitants, dans lequel ils puissent cultiver des fleurs, mais aussi des légumes et des fruits, et qu’il y ait également une dimension culturelle et artistique », indique Florence Presson, maire adjointe à la transition énergétique et à l’économie circulaire. 

Les habitants intéressés par le projet se sont signalés auprès de la ville et ont pu présenter leur candidature d’adoption. Actuellement seulement deux bacs ont été installés. Leurs adoptants se sont engagés à les entretenir, à faire en sorte que l’espace de partage de livres ne soit jamais vide etc. Une vraie responsabilité qu’a endossée sans hésiter Cécile Flambard. Cette professeur de SVT est responsable du bac qui se trouve à l’angle de la rue Lacanal et du boulevard Colbert. Samedi dernier, pour étrenner la structure, elle a envoyé un mail à tous ses voisins, et pas moins d’une quarantaine de personnes a répondu à l’appel. « Pour l’inaugurer nous avions prévu quatre petites fleurs du jardin de mon voisin, annonce Cécile Flambard. Et dans les jours qui ont suivi les gens y ont planté des fleurs, une plante grasse et aussi deux plants de tomates. »

Une expérience qui prend déjà la forme d’une réussite. « Les gens se l’approprient, la terre est toujours arrosée, il n’y a pas de mégots ou de déchets dedans, et les livres circulent beaucoup », se réjouit la responsable du bac. Deux nouveaux bacs doivent être installés dans la ville avant la mi-juin. Les riverains peuvent également aller voir celui qui a pris ses quartiers au château de l’Amiral, transformé en lieu associatif par l’association La Belle Friche.

Source: Le Parisien

 

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