Lauréats 2016 du Prix Sorcières
Documentaires
Cité Babel
P. Hédelin, G. Duhazé
Éd. des Éléphants
Album tout petits :
Pomme, pomme, pomme C. Dreyfuss Éd. Thierry Magnier |
Album :
L'Arbragan
M. Morpurgo
Éd. Gallimard Jeunesse
Documentaires
Cité Babel
P. Hédelin, G. Duhazé
Éd. des Éléphants
Album tout petits :
Pomme, pomme, pomme C. Dreyfuss Éd. Thierry Magnier |
Album :
L'Arbragan
Mauvaise nouvelle pour les agents de la Bibliothèque nationale d'Argentine. 240 d'entre eux viennent de recevoir leur lettre de licenciement soit environ un quart des effectifs estimés à près de 1 050 agents. Cette décision s'inscrit dans le programme de compressions budgétaires mis en place au sein de l'administration argentine par le nouveau gouvernement du président Mauricio Macri élu le 22 novembre 2015. Elle répond également à "une croissance disproportionnée" des effectifs selon Elsa Barber directrice temporaire de l'établissement : "en 2005, la bibliothèque comptait 306 employés mais ses effectifs ont augmenté constamment pendant dix ans pour atteindre 1 048 agents". Sont notamment visés plusieurs dizaines emplois de complaisance.
"Ces mises à pied sont injustifiées" estime le délégué Diego Martinez qui souligne que, dans le même temps, la Bibliothèque nationale d'Argentine a multiplié les services rendus aux lecteurs : conférences, expositions, projections de films, publication d'ouvrages...
Fondée en 1810, la Bibliothèque nationale d'Argentine est sise depuis 1992 dans un édifice peu gracieux de style "brutaliste". Elle sera dirigée par l'écrivain Alberto Manguel à partir du mois de juillet prochain.
Source: Archimag
Chien Bleu, Cornebidouille, Loulou, Zigomar, les enfants vont retrouver leurs héros dans les "albums-filmés", un nouvel objet lancé par L'école des loisirs. Une idée toute simple qui fait mouche. Disponibles en DVD dans les librairies, ou en VOD sur le site de la maison d'édition. Tandis que tout le monde s'agite sur le développement de nouveaux formats multimédias, interactifs, L'école des loisirs lance un objet tout simple, avec un nom un brin désuet mais plein de promesses : les "albums filmés", une série de petits films réalisés par Jean-Christophe Ribot. Le réalisateur entre dans les illustrations des albums, caméra en mouvement, pour faire vivre les histoires des grands classiques de la maison. Le texte est dit par des comédiens, et animé par une ambiance sonore. Pas des films, pas des livres, pas non plus des dessins animés, les albums-filmés de L'école des loisirs font plonger l'univers de l'album dans, ses textes, ses illustrations. Ils sont disponibles en DVD ou en VOD sur le site de la maison d'édition, et la plateforme Fnac Play. Une première livraison est prévue en librairie le 30 mars. Trois DVD, chacun comptant huit films, démarrent la série. Les albums ont été conçus en collaboration avec les auteurs des albums, qui ont donné leur avis sur la voix et sur l'environnement sonore de leur histoire.
Très bien accueillis par les libraires, les albums filmés contribueront à faire revivre le fond, espère la maison d'édition, qui a prévu une deuxième fournée pour la fin de l'année. Voici la présentation en vidéo de cette collection:
Source: Culturebox
Selon L'Express, dans son édition du 23 mars, James Ellroy a décidé de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur en France de l'année 2015 au profit des victimes des attentats du 13 novembre 2015.
L'écrivain américain aurait pris cette décision très rapidement après les événements, par reconnaissance pour la France, premier pays où ses livres ont enregistré de très bonnes ventes. Son roman Perfidia, sorti en mai dernier chez Rivages, s'est vendu à près de 70000 exemplaires selon les chiffres de GFK. Avec les ventes régulières des éditions poche de ses romans et toute son oeuvre disponible en format numérique depuis avril 2015, L'Express estime le don à plusieurs dizaines de milluers d'euros. James Ellroy n'avait semble-t-il pas voulu que son acte généreux soit rendu public de peur qu'il ne soit interprété comme une publicité déguisée.
Source: Livres Hebdo
La carte de France des bibliothèques présente d’abord de grosses lacunes : 55% des communes, soit 11,18 millions d’habitants, ne disposent d’aucun équipement « propre », c’est-à-dire de bibliothèque dépendant d’une commune ou d’un EPCI. Par ailleurs, seuls 7100 lieux de lecture publique constituent de véritables bibliothèques. 9 millions de personnes n’ont près de chez elles qu’un des 9200 « points d’accès au livre ». Pour l’IGB, on peut « vraisemblablement » penser que le nombre de communes non dotées tant à décroître. Mais l’inspection reste très prudente, « parce que si d’un côté de nouvelles bibliothèques voient le jour chaque année, d’un autre côté, la tendance, parmi les BDP, du fait d’un faible ratio coût/bénéfice dans un contexte budgétaire difficile, est à fermer des dépôts sans qu’il existe nécessairement toujours une solution de substitution. » En outre, à supposer qu’il y ait effectivement une réduction du nombre de zones blanches, l’IGB estime qu’il faut s’interroger sur le rythme de cette décroissance, l’existence de « poches de résistances », et leur « disponibilité réelle » (temps nécessaire pour les rejoindre) et, enfin, de leur qualité.
« Pour des raisons évidentes (communes de petite taille parfois très éloignées les unes des autres), [les] zones [rurales] sont dans l’ensemble moins bien dotées que les zones urbaine », indique l’IGB, tout en observant que les bibliothèques sont « manifestement les équipements les plus présents (les moins absents) dans les zones rurales. »
Ainsi, les tableaux comparatifs entre la taille des communes et le nombre d’habitants ayant accès à une bibliothèque ou un point d’accès au livre conduisent les auteurs au constat, « sans surprise », que « plus une commune est petite, moins ses habitants ont de chances de voir cette commune disposer d’un établissement de lecture publique. » De même, plus la commune est petite, plus ses habitants ont de chance de disposer d’un simple point d’accès au livre et non d’une véritable bibliothèque. Cependant, il ne faut pas déduire de ce qui précède, que plus une commune est grande, plus ses habitants disposeront d’une bibliothèque spacieuse et répondant à leurs besoins. En effet, l’IGB met au jour un premier phénomène, qui peut surprendre : plus la commune a une population importante, plus la surface utile par habitant est faible. Autre phénomène pointé par l’inspection : l’inadéquation de nombreux équipements et leur vieillissement. Ce problème pouvant se traduire par :
Source: La Gazette des Communes
Dans le cadre d’un plan d’action sur la TVA, qu’elle s’apprête à dévoiler mercredi, la Commission européenne devrait proposer d’autoriser l’alignement des taux de TVA des publications numériques sur ceux pratiqués pour les supports physiques. En clair : les livres et journaux électroniques pourraient bénéficier, eux aussi, des taux réduits dont jouissent, en France, leurs équivalents sur papier. Une réforme qui permettrait de mettre un terme au bras de fer que se livrent Paris et Bruxelles depuis des années : ces taux bas, pratiqués par la France, étaient contraires aux règles européennes, alors même que dans les couloirs de la Commission, on reconnaissait la logique d’un système où un contenu intellectuel serait taxé de façon homogène, indépendamment du support.La normalisation du statut de ce que la Commission européenne appelle les « e-publications » constitue l’un des points les plus concrets du projet de Bruxelles. Elle devrait être proposée aux Etats membres avant la fin de l’année 2016.
Source : Les Echos
C'est l'idée originale qu'ont eu trois jeunes étudiantes en bac pro Services aux personnes et au territoire (Sapat) du lycée Saint-Yves de Gourin (Morbihan). À la recherche d'un projet pour leur module comptant pour le bac, trois jeunes étudiantes ont eu l'idée de mettre en place un libre-service de livres dans un réfrigérateur. Candyce Bigot, Thiphaine Quemener, Emeline Perrot ont été aidées dans leurs démarches par Recup' R', du Faouët, qui a fourni le réfrigérateur, les élèves de CM1 et CM2, pour la décoration, pendant les temps d'activités périscolaires et la médiathèque de Guiscriff. Le réfrigérateur, avec son fonds de lecture, sera déposé au jardin associatif Prad-Dero à Guiscriff.
Un fonds de lecture sera mis à la disposition de tous. Pour l'entretenir, les personnes pourront y déposer leurs anciens livres, revues, BD, et en emprunter d'autres. Cet échange est gratuit. Le Biblitroc sera mis en service prochainement avant les épreuves du bac. Un vernissage sera organisé à l'occasion de la mise en service.
Source: Ouest France
C'est de la rencontre entre ces deux Seinomarins qu'est né le désir d'écrire à quatre mains un roman qui décrit un monde sans violence, où chacun vit en harmonie dans l'une des quatre communautés (le Carré) supervisées par une instance supérieure (le Cercle). Pourtant Oukade, le personnage central, découvrira que ce monde bien organisé n'est pas aussi parfait qu'il le prétend. La naissance de ce livre est étroitement liée à la relation entretenue par leurs auteurs. "Quand nous nous sommes rencontrés, nous avions chacun des appétences pour l'écriture", explique Khalid Jerrari. Clothide Henry avait déjà écrit une autobiographie mettant en lumière les difficultés dans le changement de mode de vie et de croyance. "Nous avons décidé, se souvient Clothide, de traiter ces sujets dans un roman de SF." "Après avoir écrit la trame du roman, poursuit Khakid, nous rédigions à tour de rôle un chapitre, qui était relu par l'autre, discuté, réécrit, jusqu'à obtenir un consensus."
Ce couple d'écrivains, devenu couple à la ville à l'occasion de l'écriture de Genomus, fait appel au financement participatif pour imprimer le tome 1 (sortie prévue le 2 juin).
Source: Tendance Ouest
Sur les étagères de la camionnette, Mary Higgins Clark côtoie Erik Orsenna et Agatha Christie. Ils partiront peut-être ensemble ou séparément, dans un sac à main ou de plage. Romans, littérature jeunesse, recueils de poésies… depuis hier les livres se donnent gratuitement, sur la place des Cocotiers, à l’université ou à la Baie-des-Citrons. Portée localement par la Maison du livre, cette opération a été imaginée dans le cadre des Journées internationales du livre voyageur.
A Nouméa hier, la bibliothèque itinérante a fait sa première escale à côté de la fontaine Céleste. Un simple fourgon aménagé qui a accueilli les curieux pendant 1 h 45. « C’est gratuit, servez-vous ! » Malgré la petite affiche, les passants demandent confirmation. « On peut prendre ce qu’on veut ? » La réponse de Christine Souolou, agent polyvalent culturel à la Maison du livre les rassure.
« C’est vraiment intéressant comme démarche, parce que ça coûte cher les livres, explique Merryl, qui vient de dénicher un Guillaume Musso qu’elle n’a pas encore lu. Certains ont un peu vécu, mais il y a en qui sont vraiment en super état. Par contre, ça fait un peu bizarre au début de prendre un livre sans donner d’argent. » À l’extérieur de la camionnette, elle découvre quelques ouvrages de la collection du Sci-Fi Club. « Ce sont des livres que l’on a en double, détaille Paul Rossit, vice-président de l’association. Je ne les ai pas tous lus, mais j’essaye d’orienter les gens. » En plus de la distribution des ouvrages, des lectures de textes ou de contes ont été proposées par des artistes comme Jean De Bouc ou Sylvain Lorgnier. Hier matin, il a choisi des mots de Déwé Gorodé et du père Apikaoua. Des vers imprimés sur toile bâchée ont également été installés autour de la caravane.
Une initiative d’Albert Prous, un poète pour qui la poésie est un art public. « Le livre est un support intimiste. Je pense qu’il faut que la poésie s’invite dans les lieux naturels de vie. » Une démarche qu’il a commencée dès 1959, à Paris et à Lyon. Hier, ses textes parlaient notamment de la mer, sans la nommer, pour que chacun s’en saisisse à sa manière. Après la place des Cocotiers, la caravane a pris la route de Nouville. Direction l’université. Sortant la tête de leurs manuels de cours, les étudiants n’ont pas boudé leur plaisir. « On a dû aller rechercher des cartons à midi. Sur la journée complète, on a dû distribuer environ 1 000 livres, estimait en fin d’après-midi Christine Souolou. Ce qui est bien c’est que des gens ont eu l’information au cours de la journée et sont venus nous déposer des livres et ils en ont pris quelques-uns en échange. »
Cette opération s'est terminé à 16 heures (6 heures du matin en France) à la Baie des Citrons (Nouméa).
Le Salon du livre de Paris qui a fermé ses portes dimanche a enregistré une baisse de fréquentation de 15% par rapport à l'an dernier, selon un premier bilan dressé par les organisateurs.
"Le Salon Livre Paris (le nom officiel du Salon du livre, ndlr) a permis, durant 4 jours, de mettre en lumière le livre et tous ses acteurs et ce, même s'il a connu une baisse de sa fréquentation d'environ 15% par rapport à 2015, à l'image des autres salons et événements culturels", ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.
L'an dernier le Salon avait attiré 180.000 visiteurs. Cette année, la littérature sud-coréenne, l'une des littératures majeures en Asie, a été particulièrement mise en lumière. Le salon a notamment reçu une délégation de 30 écrivains de ce pays, 12 femmes et 18 hommes, s'illustrant aussi bien dans le roman, la poésie, l'essai, le manhwa (le manga coréen) ou la littérature jeunesse.
Au total près de 800 rencontres et débats se sont déroulées au cours des quatre jours du Salon qui a accueilli plus de 3.000 écrivains.
Source: L'Express