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30 septembre 2021

Bilan du livre francophone

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L’écrivaine franco-tunisienne Fawzia Zouari enrage. Dans la librairie Al Kitab, véritable institution avenue Bourguiba, au cœur de la capitale tunisienne, son livre Le Corps de ma mère, qui avait reçu le prix des cinq continents de la francophonie en 2016, est vendu 80 dinars tunisiens (environ 25 €).

Une fortune qui pèse environ 10 % du revenu mensuel moyen. « Même moi à ce prix-là je ne l’achèterais pas ! », tempête-t-elle à la tribune des états généraux de l’édition du livre en langue française qui se sont tenus à Tunis les 23 et 24 septembre.

« Ces livres sont des objets de luxe, soupire Selma Jabbes, la patronne de la librairie. Les délais d’importation sont très longs, les frais très élevés, et les prix des livres exorbitants. On n’attend qu’une chose : que la production française soit mise à disposition, par des coéditions ou des cessions de droits à des éditeurs tunisiens, par de l’impression à la demande, pour que l’on puisse vendre plus à des prix plus accessibles. »

Créer ainsi des brèches dans le quasi-monopole de fait de l’édition française fait partie des recommandations des états généraux qui ont réuni 400 auteurs, éditeurs, distributeurs, institutionnels, etc., de 26 pays. « Beaucoup de voies sont à explorer et à tester concrètement », fait valoir Sylvie Marcé, la commissaire.

Car, cinquante ans après la création de la Francophonie, l’accès au livre reste pratiquement impossible sur la planète. « Le problème, c’est l’extrême concentration de l’édition en France, à Paris, et cette France n’est pas intéressée par la francophonie », s’insurge l’écrivaine haïtienne et directrice du bureau haïtien du droit d’auteur Emmelie Prophète.

La France concentre 85 % du marché du livre en français. Les autres pays du Nord – Québec, Belgique et Suisse – s’en partagent 10 %. Il ne reste que 5 % pour tous les autres pays francophones, alors même que 63 % des 240 millions de locuteurs en français vivent dans les pays du Sud.

« Pour vivre de l’édition, il faut vendre en France, mais c’est difficile pour un éditeur du Sud d’être diffusé et nous pâtissons des barrières douanières et bancaires, des aléas à l’export, des ruptures de papier », égrène Élisabeth Daldoul, créatrice de la maison Elyzad. Même lors des plus grands rendez-vous du livre, telle la Foire de Francfort où convergent 7 000 éditeurs, ceux de la francophonie n’y ont pas accès sauf exception. Les aides précieuses et méritoires, via le Centre national du livre ou les instituts français à l’étranger, ne suffisent pas à modifier le paysage. Les 12 000 contrats de cession de droits pour des traductions et 2 000 coéditions signés en 2020 font certes rayonner la création française de par le monde. « Mais les cessions de droits du français vers le français sont très rares », reconnaît Nicolas Roche, directeur du Bureau international de l’édition française (Bief).

« Veut-on vraiment que le livre circule ? », doute Karim Ben Smaïl, président de la Fédération des éditeurs tunisiens. « Nous, les éditeurs du Sud, nous ne voulons pas quémander, nous avons des intérêts civilisationnels communs », s’impatiente-t-il.

Jusqu’ici, la France a vampirisé la création en français venue d’ailleurs en éditant les écrivains et en se réservant les droits mondiaux sur leurs œuvres, lesquelles restent généralement introuvables dans leur propre pays.

D’une certaine façon, Fawzia Zouari est chanceuse d’occuper les rayons des librairies tunisiennes. D’autres ont imposé leurs conditions pour garder leurs droits pour leur pays afin de garantir une existence à leurs livres et de pouvoir les vendre moins cher. D’après le Bief, le prix du livre, rapporté au pouvoir d’achat, est douze fois plus cher en Afrique subsaharienne qu’en France s’il est produit localement, mais 27 fois plus cher s’il est importé.

« J’utilise la littérature pour défendre une cause. Je veux que mes livres soient accessibles dans mon pays, le Cameroun », plaide Djaili Amadou Amal. Pour Les Impatientes, son premier roman édité en France, prix Goncourt des lycéens 2020, elle s’est gardé les droits pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. L’écrivain algérien Kamel Daoud fait de même pour le Maghreb. Malgré d’autres écueils et l’inexistence d’un marché Sud-Sud, la circulation étant encore plus contrariée que sur l’axe Nord-Sud.

« En raison des obstacles insurmontables, on attend le salon du livre de Paris pour accéder aux livres algériens, déplore Selma Jabbes. Ceux du Maroc ne sont guère plus faciles à obtenir. »

« La lecture reste une niche en Tunisie et le français une niche dans la niche. Alors tout est à faire, qu’il s’agisse d’adopter une politique du livre ou de faire entrer le livre dans les écoles », ajoute Élisabeth Daldoul, se prenant à rêver d’une démarche à la québécoise.

« On était comme un pays d’Afrique avant que la loi 51 sur le livre de 1981 nous permette de lutter contre “l’envahisseur” français et de développer notre filière du livre », explique Simon de Jocas, de Québec Éditions. « En obligeant écoles et bibliothèques à acheter leurs ouvrages localement à des librairies agréées, nous avons connu un tsunami de création d’éditeurs et de librairies, et les auteurs québécois, même les plus connus, publient en France et au Québec », se réjouit-il.

« Faire comme au Québec ce serait s’attaquer à de gros intérêts. Cela suppose un État fort et une volonté politique. Les deux nous font défaut et les profiteurs contrôlent le système », déplore Karim Ben Smaïl.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est d’un piètre recours. « Elle s’est égarée, le livre devrait être au cœur de son action », se désole Élisabeth Daldoul. Le Centre africain de formation à l’édition et à la diffusion qu’elle finançait a disparu. Aliou Saw, président de l’association des éditeurs de Guinée, s’inquiète : qui va assurer la relève ?

En Tunisie, il existe toujours un vaste réseau de 480 bibliothèques publiques. Mais ce bel héritage bourguibien a été malmené, transformé en espaces de révision plus que d’emprunt de livres, selon Elisabeth Daldoul. « Les bibliothèques reçoivent des cartons d’ouvrages sans savoir ce qu’il y a dedans », dénonce Karim Ben Smaïl. Selon lui, la politique d’achat par le ministère de la culture a généré un énorme marché clientéliste de pseudo-éditeurs qui empochent l’argent de l’État, sans aucun contrôle.Quant aux librairies, elles se résument à des papeteries qui vendent quelques livres scolaires. « Il n’y a pas plus de 80 vraies librairies et la plupart d’entre elles se trouvent dans le grand Tunis, rapporte Habib Zoghbi, le nouveau président du Syndicat des libraires et distributeurs du livre tunisiens. La très grande majorité des Tunisiens n’ont pas accès à une librairie et il n’est pas possible d’acheter en ligne à l’international. »

Pour que les lignes bougent, « il nous faut enrayer le clientélisme, assainir le système et la profession, considère-t-il. Les énergies ne manquent pas. Dès qu’on lève le capot, ça se met à bouillir, à entreprendre, à innover. Mais ce dynamisme, avec de nouveaux auteurs et éditeurs, n’est pas accompagné », regrette Karim Ben Smaïl.

Pour l’heure, les Tunisiens sont autrement tourmentés par la crise politique, économique et sociale que traverse leur pays. Ils restent suspendus aux décisions toujours en attente de leur président qui s’est octroyé les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet. C’est dans cette Tunisie qui tangue que le sommet de la Francophonie est censé donner, fin novembre, un élan aux politiques publiques pour le livre.

Source: La Croix

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29 septembre 2021

Impact du Covid sur le livre d’art et le beau-livre

livres art 2020

Si le marché de l’édition française a su globalement résister aux effets de la crise sanitaire, (-2,3% de CA) certains secteurs éditoriaux ont connu une baisse significative de leur chiffre d’affaires en 2020. C’est particulièrement le cas de l’édition de livres d’art et de beaux livres, en baisse de -36% ; une baisse très marquée au sein du segment des livres de Beaux-Arts (-57,8% – chiffres 2020 du SNE), objet du présent sondage.

C’est dans ce contexte que le groupe Art & Beaux livres du SNE a lancé un sondage auprès des éditeurs du secteur membres du groupe afin d’en analyser les causes. Ce sondage, réalisé au mois de juin 2021, révèle que le secteur a été doublement et plus longuement frappé par la crise sanitaire que certains autres segments éditoriaux, du fait de la fermeture des librairies, mais surtout de celle des musées et lieux d’exposition.

57% des éditeurs interrogés indiquent en effet que la fermeture des musées et lieux d’exposition est la principale raison de la baisse de leurs ventes. Avec l’annulation ou le report des expositions, la totalité des éditeurs répondants a dû décaler au moins une publication de 2020 sur l’année 2021, et jusqu’à plus de 10 ouvrages pour 36% d’entre eux. Plus d’un tiers des répondants a également indiqué avoir annulé des publications (jusqu’à 5 titres) en 2020. La fermeture des musées a aussi impliqué celle des boutiques et librairies attenantes, lieux de vente et de mise en avant essentiels des catalogues d’exposition. 

Par ailleurs, malgré la mise en place du « clique et collecte » et l’augmentation du recours à la vente en ligne, le secteur a été particulièrement pénalisé par la fermeture physique des librairies, où les vitrines, les tables – suscitées par les « grandes » expositions – et la prescription des libraires contribuent fortement à la valorisation des ouvrages d’art et les beaux-livres.

La réouverture tardive des lieux culturels, en juin 2021, a aussi provoqué une reprise plus tardive du secteur : 57% des répondants indiquent ne pas avoir constaté de redémarrage au premier semestre 2021, et autant ont déjà prévu de reporter des ouvrages annoncés en 2021 sur l’année 2022.

Le retour progressif de la vie culturelle et des visiteurs dans les musées permet d’espérer un début de reprise avant la période de la fin d’année, particulièrement stratégique pour ce segment.

29 septembre 2021

La foire du livre de Saint-Etienne touchée par la censure

Bandeau-FDL Saint EtienneYves Rousset souhaitait défendre son livre La préfecture est en feu ! paru le 6 mai chez la maison d’édition stéphanoise Abatos à la Fête du livre de Saint-Etienne, avant de se heurter à une fin de non-recevoir de la part de la commissaire de l’événement Isabelle Rabineau, qui craignait de perdre la subvention versée par la région. Auvergne-Rhône-Alpes contribue en effet à hauteur de 50 000 euros au budget de la manifestation, estimé au global à près de 600 000 euros. Ce livre  relate en effet l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay le 1er décembre 2018, dans les premières semaines de la crise de Gilets Jaunes. Il y met spécialement en cause « la responsabilité » du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et ancien maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez dans la montée des tensions ayant conduit à l’incendie de la préfecture. 

Ce qui sera finalement la cas car Isabelle Rabineau a été débarquée en fin de semaine dernière du poste de commissaire qu’elle occupait depuis 2012 comme l'explique à Livres Hebdo Marc Chassaubéné, adjoint au maire chargé des affaires culturelles à la ville de Saint-Étienne: « Isabelle Rabineau était sincère et impliquée dans l’organisation de la Fête du livre. Nous sommes néanmoins convenus avec elle d’une différence d’appréciation dans notre façon de fonctionnerLe maire Gaël Perdriau est attaché à la liberté d’expression et à la liberté de choix des éditeurs et libraires quant aux auteurs qu’ils souhaitent accueillir. Yves Rousset est évidemment le bienvenu à la Fête du livre. »

Interrogé par Livres Hebdo, le dirigeant des éditions Abatos Jean-Pierre Crosato a confirmé que son auteur sera bien présent sur le stand de sa maison, dans l’espace réservé aux éditeurs locaux. « Nous aurions préféré accéder à l’espace principal, mais nous sommes satisfaits de la réponse de la ville », indique-t-il. Depuis cette année, la Fête du livre accueille en effet dans un espace dédié aux éditeurs stéphanois.

Ces derniers s’étaient rassemblés en 2018 pour organiser leur propre salon indépendant, rassemblant 18 éditeurs locaux et d’autres éditeurs invités en marge de la Fête du livre.

« Nous avons voulu que cette intégration se fasse en bonne intelligence avec les libraires. Un accord entre l’association des libraires et l’association des éditeurs stéphanois a permis ce rapprochement, détaille Marc Chassaubéné. Ce fonctionnement nous convient très bien et permet d’encourager la scène littéraire locale. »  

28 septembre 2021

Bonne santé pour les ventes de livres en 2021

gfk-top-vente-livre-aout2021

Dans une étude sur les ventes de livres dont les données s'arrêtent fin août, le cabinet d’études Gfk estime que le marché du livre français montre une dynamique exceptionnelle avec plus de 2 Mds€ de CA et 212 Millions d’exemplaires vendus. Cela représente une hausse de 31%. Le segment BD prend la seconde place avec 24% en volume (51 Millions de titres vendus). La bande dessinée est juste derrière la littérature générale avec 24%. Ce segment prend aussi des couleurs avec une hausse de 16% et 54 millions d’exemplaires écoulés. Le livre jeunesse est en troisième position avec 23%.  Le segment BD prend la seconde place avec 24% en volume (51 Millions de titres vendus). La bande dessinée est juste derrière la littérature générale avec 24%. Ce segment prend aussi des couleurs avec une hausse de 16% et 54 millions d’exemplaires écoulés.

Pour GfK, la rentrée littéraire de 2020 est un grand millésime. En effet, 3,1 millions de livres vendus pour un CA de 61 millions d’euros. Les livres de la rentrée littéraire représentent 7% du CA de la littérature générale. L’Anomalie d’Hervé Le Tellier  paru chez Gallimard et lauréat du prix Goncourt a fait un carton avec plus de 351K exemplaires vendus. 

Source: Idbook

27 septembre 2021

Lancement d'une plateforme de lecture de mangas gratuits par Glénat

Glénat Manga Max

Avec 42% de part de marché sur le secteur de la bande dessinée, le manga se porte bien sur le territoire français. Pour conforter son succès auprès des lecteurs et des lectrices, l’éditeur Glénat lance cette semaine la plateforme Glénat Manga Max, un espace de lecture totalement gratuit, hébergeant pour le moment 175 chapitres complets de ses mangas les plus populaires du moment. Avec 42% de part de marché sur le secteur de la bande dessinée, le manga se porte bien sur le territoire français. Pour conforter son succès auprès des lecteurs et des lectrices, l’éditeur Glénat lance cette semaine la plateforme Glénat Manga Max, un espace de lecture totalement gratuit, hébergeant pour le moment 175 chapitres complets de ses mangas les plus populaires du moment.

C’est sans doute l’un des arguments les plus marquants de Glénat Manga Max. Pour la toute première fois en France, les derniers chapitres de la saga culte d’Eiichirō Oda seront accessibles en simultané avec le Japon. Chaque semaine, la plateforme permettra aux plus impatients de découvrir en exclusivité les aventures de Luffy et de son équipage, en français et en accès totalement gratuit. Il faudra cependant faire preuve de réactivité : chaque chapitre de One Piece sera disponible à la lecture pour une période limitée, avant d’être ensuite proposé en offre payante.

En marge de One Piece, Glénat Manga Max sera aussi l’occasion de découvrir bon nombre de pépites du catalogue de l’éditeur français. La plateforme proposera en effet les premiers chapitres de nombreuses séries, permettant aux lecteurs de faire leur choix avant de mettre la main au portefeuille. Parmi les premières disponibilités de ce catalogue virtuel, on vous conseille notamment l’horrifique L’Ecole emportée, le poétique Terrarium, et le tout récent Shangri-La Frontier, sorti au début du mois en France.

Concernant les sorties plus anciennes de l’éditeur, vous pouvez aussi découvrir les premiers chapitres de Tokyo Revengers, mais aussi de l’édition originale de Gunnm et de l’excellent Ranma ½. Plusieurs séries cultes comme Dragon Ball, Berserk et Captain Tsubasa sont aussi de la partie. Une belle vitrine pour découvrir ou redécouvrir quelques-uns des plus grands mangas de leur temps, dont les chapitres suivants seront ensuite proposés en offre payante.

Source: Le Journal de Geek

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26 septembre 2021

Confinement en Nouvelle-Calédonie : quinze minutes de lecture par téléphone

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« Quel plaisir, de croiser ce papillon… » Marie Murtini, artiste Calédonienne, ne boude pas son plaisir, à la lecture de L’esprit papillon, un ouvrage de littérature jeunesse de Catherine C. Laurent. Une lecture ponctuée de chansons, qu’elle offrira désormais aux Calédoniens par téléphone, grâce au projet « Allo à lire ». 

"C'est une bulle d'air, mais c'est aussi un moyen d'avoir des ressources, parce qu'en ce moment on ne peut pas exercer notre métier. C'est vraiment bien de pouvoir avoir un travail. En plus, comme c'est nouveau, c'est très intéressant. J'ai fait des recherches, parce qu'il y aura sûrement des questions des jeunes auditeurs, explique-t-elle à Alix Madec, journaliste à La 1ère Nouvelle-Calédonie." 

Une initiative lancée par la Maison du livre, qui réunit sept comédiens ou artistes locaux. Pendant 15 minutes chaque jour, chacun d’entre eux partagera avec le public par téléphone. Au programme : cinq ouvrages de littérature jeunesse et cinq œuvres de littérature adulte, toutes calédoniennes. Une aubaine pour les artistes en temps de confinement, comme Olivia-Manissa Panatte. "C'était une évidence pour nous acteurs de la culture de saisir cette opportunité, autant pour promouvoir les ouvrages calédoniens, mais aussi pour aller à la rencontre des spectateurs. Avec un autre rapport cette fois-ci, plus oral."

Des rendez-vous singuliers, gratuits et pour tout public, à partir de 6 ans. L’occasion d’échanger de vive voix, tout en respectant les distanciations sociales, de rigueur. Vous pouvez vous inscrire en cliquant ici.

24 septembre 2021

Une exceptionnelle collection Tintin vendue aux enchères à Toulouse

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À l'occasion d'une vente aux enchères dédiée à l'univers d'Hergé à Toulouse, ce sont plus de 500 lots exceptionnels qui seront attribués. Ils appartenaient à un collectionneur belge, aujourd'hui décédé, qui vivait dans les Pyrénées. Dans le salon d'exposition de la salle des ventes, les "tintinophiles" se pressent devant les vitrines. Pour le simple plaisir des yeux ou pour revivre des souvenirs d'enfance.

"Tintin, c'est toute ma jeunesse, je les ai tous lus et relus, alors je viens voir par curiosité", confie un visiteur. Certains autres viennent aussi pour faire des repérages. "Depuis quelques années les figurines de Tintin m'intéressent beaucoup et il y en a plein ici", s'enthousiasme un autre amateur. 

La vente aux enchères organisée par Primardeco propose des albums, des figurines, des affiches et quelques raretés insolites. Comme cet album inédit du Lotus Bleu qui date d'avant-guerre. Imprimé en noir et blanc, il est estimé aux alentours des 4000 euros. À découvrir aussi la figurine du mythique hydravion sur lequel est perché Milou d'une valeur de 3000 euros. Les inconditionnels des Aventures de Tintin pourront aussi s'offrir un papier peint orné des personnages de la bande dessinée d'Hergé. 

39 ans après la mort de son créateur, Tintin fascine toujours autant. Aujourd'hui, la Tintin-mania n'est pas qu'une passion. C'est devenu un vrai marché. "Il y en a qui spécule, lorsque de nouveaux pixies sortent, tout le monde se précipite dessus pour ensuite les revendre plus cher. Il y a des planches qui atteignent plus d'un million d'euro, c'est phénoménal. C'est devenu un vrai marché très compliqué", constate Frédéric Rey, consultant sur la vente aux enchères. Le marché est très lucratif.

Cette année un projet de couverture d'Hergé pour l'album Le Lotus bleu a été adjugé 3,2 millions d'euros. Record du monde battu dans le domaine de la bande dessinée.

Source:  France  Info Culture 

23 septembre 2021

Signature d'un partenariat entre Hachette et une maison d'édition chinoise

huk_for_carouselHachette UK, filiale britannique d'Hachette, va signer un partenariat avec l'éditeur chinois Citic Publishing Group, a annoncé samedi 18 septembre le groupe à la Foire internationale du livre de Pékin, qui s'est tenue du 14 au 18 septembre.

Dénommée Science Pop !, la nouvelle gamme de livre de vulgarisation scientifique par la branche jeunesse d'Hachette UK sera destiné aux enfants chinois âgés de 5 à 12 ans. Les ouvrages scientifiques à destination des enfants ont dominé les ventes du secteur au premier semestre 2021 en Chine.

Citic est un groupe appartenant à l'Etat chinois. Sa filiale éditoriale est spécialisée dans les contenus éducatifs et parascolaires, et dispose de librairies et d'une plateforme numérique.

Source: Livre Hebdo

23 septembre 2021

Librairies, participez à l’édition 2021 de « Lisez-vous le belge ? » !

Lisez vous le belge

Du 1er novembre au 6 décembre 2021, la campagne Lisez-vous le belge ? invite à nouveau les lecteurs et lectrices à fêter le livre belge francophone. À cette occasion, le PILEn, en partenariat avec le Syndicat des Libraires francophones de Belgique (SLFB), lance un appel aux librairies de Wallonie et de Bruxelles souhaitant se joindre à l'opération, que ce soit en arrangeant leurs vitrines aux couleurs de la campagne ou en proposant une activité spéciale à leurs clients et clientes. Vous pouvez y participer si vous êtes librairies en Wallonie et à Bruxelles faisant partie du réseau des librairies indépendantes francophones de Belgique et/ou étant labelisées par le Service général des Lettres et du Livre de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou si  vous gérez un lieu de vente de livres qui ne correspond pas à l'un de ces deux critères et que vous souhaitez participer, nous vous invitons à nous contacter directement par mail à l'adresse info@pilen.be afin de trouver une solution.

Vous engagez à consacrer un espace du lieu (table, présentoir, partie du comptoir) à la mise en valeur d'un assortiment de livres belges francophones, c'est-à-dire édités par une maison d'édition belge et/ou publiés par un auteur ou une autrice belge.

 Vous êtes invitez évidemment à mettre en place d'autres initiatives, dont le choix vous appartient. Il peut s'agir aussi bien d'événements autour du livre belge (dédicaces, rencontres, conférences) que de mises en valeur d'auteurs/autrices et maisons d'édition belges via des sélections préparées pour l'occasion sur des tables, en vitrine, ou même en ligne via le blog de la librairie par exemple. Vous  êtes encourager  par ailleurs à organiser des actions en synergie avec les bibliothèques voisines, mais aussi les autres lieux du livre. 

22 septembre 2021

Ouverture d'une bibliothèque consacrée à l'écrivain Haruki Murakami à Tokyo

bibliothèque Haruki Murakami Tokyo

Les nombreux fans de l'oeuvre de l'écrivain japonais Haruki Murakami pourront bientôt se rendre dans la bibliothèque qui lui sera consacrée à Tokyo, un espace rassemblant les archives littéraires et la discothèque du plus illustre auteur nippon contemporain. Officiellement baptisé Maison internationale de la littérature de l'Université Waseda où l'écrivain, aujourd'hui âgé de 72 ans, a fait ses études dans la capitale nippone, le lieu dévoilé mercredi et déjà surnommé "bibliothèque Haruki Murakami" doit ouvrir au public le 1er octobre. Agencée en partie comme un café littéraire, cette bibliothèque, qui sera également vouée à l'étude de la littérature japonaise mais aussi internationale, contient notamment une réplique du bureau de l'écrivain et un studio de radio.

Elle est située sur le campus de Waseda dans un bâtiment abritant autrefois des amphithéâtres et dont la reconversion a été confiée à l'architecte japonais de renommée mondiale Kengo Kuma, à l'origine du bâtiment du Musée d'art Suntory à Tokyo, du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) de Marseille ou plus récemment du Stade olympique des Jeux de Tokyo-2020.

Vêtu de manière décontractée d'une veste bleue marine sur un t-shirt jaune et d'un pantalon beige, l'écrivain, qui ne se montre d'habitude quasiment jamais en public - et a refusé d'être filmé - a évoqué ce lieu chargé de souvenirs pour lui. Racontant comment il séchait les cours à l'époque des manifestations étudiantes qui ont secoué le Japon à la fin des années 1960, il a fait le voeu que cette bibliothèque puisse aussi servir de lieu d'échange entre le monde académique, les étudiants et le grand public.

"Les enseignants enseignent, et les étudiants reçoivent cet enseignement", a-t-il déclaré. "C'est important. Mais j'espère malgré tout que les étudiants se sentiront libres d'exposer leurs propres idées et de les développer sous forme de projets concrets."

"Honnêtement, j'aurais aimé que (ce bâtiment, NDLR) soit construit après ma mort. Maintenant qu'il est fini alors que je suis toujours en vie, je suis un peu nerveux. Et si je commets un crime? Cela causerait du tort" à l'université, a-t-il ajouté en plaisantant.

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