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29 avril 2017

Des contes à partager en famille

conte langues entrangères

Ils s’avancent plus ou moins timidement. Seuls, à deux, trois, ou plus, ils font face à une centaine de camarades rassemblés dans la salle d’activités de l’école Michel-Colucci de Metz (Moselle). Ils sont Turcs, Roumains, Arméniens, Maliens… et se présentent dans leur langue natale. Un préambule émouvant à l’inauguration d’un beau projet pour l’établissement : le sac à histoires.

« Il nous a été proposé par Catherine Bertolotti, chargée de mission au Casnav (Centre académique pour la scolarisation des enfants allophones issus de familles itinérantes et de voyageurs), et sa pertinence nous a immédiatement paru évidente », indique Agnès Pierre, la directrice. « Nous sommes une école un peu particulière. Nous recevons un flux incessant d’enfants qui vont et viennent. De toutes les nationalités. De toutes les cultures. Chacun avec sa personnalité. Et nous sommes chaque jour face à un défi : transmettre les richesses de la France, sans renier les différences. »

Les enseignants ont choisi quatre albums de littérature jeunesse : Les trois brigands de Tomi Ungerer pour les CP, La brouille de Claude Boujon pour les CE1 et CE2, L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau de Philippe Corentin pour les CM1, et Le voyage d’Oregon de Louis Joos pour les CM2. L’objectif était de les faire traduire dans toutes les langues parlées par les enfants de l’école. « Cela n’a pas été évident, raconte Agnès Pierre. Demander aux parents était compliqué, car la plupart ne maîtrisent pas assez bien le français pour proposer une traduction fidèle des textes. Alors nous avons tous activé nos réseaux : familles, amis, connaissances… Ce travail réalisé, les pères et les mères se sont prêtés avec joie à l’enregistrement audio des contes (téléchargeable sur le site des Rep +, NDLR) ». Ainsi, les livres peuvent être lus et/ou écoutés. « Et nous avons réalisé quatre jeux de société en lien avec les histoires. »

Une rotation va être planifiée, afin que chaque élève puisse repartir chez lui régulièrement avec un sac à histoires. Puis le troquer pour un autre. « Nous souhaitons ainsi proposer aux familles de se retrouver autour d’un livre, d’un jeu », indique Agnès Pierre. « C’est un éveil aux langues aussi intéressant pour les enfants francophones natifs, qu’allophones, ajoute Catherine Bertolotti. Nous savons que plus ils sont confrontés tôt à différentes sonorités, mieux ils apprennent les langues. Et il est bon de rendre explicite que les objets, les actions peuvent être nommés différemment. »

Jusqu’à la fin de l’année scolaire, les livres vont voyager entre l’école et les familles. Ils continueront à la rentrée. « Nous pourrions imaginer ajouter un album, ou une ou deux traductions supplémentaires, nous verrons », indique Agnès Pierre. « Le sac à histoires pourrait être proposé à d’autres écoles de Metz, comme Jean-Moulin, La Seille, ou à Borny », note Danielle Bori, adjointe au maire de Metz en charge de l’éducation. Car on ne copie que les bonnes idées…

Souce:  Le Républicain Lorrain

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28 avril 2017

Emploi : les bibliothécaires adoptent le job-dating

Job-dating

Cette année, au congrès de l’Association des bibliothécaires de France (ABF), prévu du 15 au 17 juin, à Paris, certains viendront non seulement écouter les débats mais aussi chercher du travail, ou une nouvelle opportunité professionnelle. En effet, l’ABF organisera le 15 juin un job-dating.   Pendant 1h15, candidats et recruteurs pourront discuter chacun pendant une dizaine de minutes. « Nous avons pris cette décision car il nous remonte régulièrement des remarques d’adhérents, qui nous demandent pourquoi nous n’avons pas de bourse à l’emploi », explique Xavier Galaup, président de l’ABF.

Quant aux recruteurs (directeurs d’équipement de lecture publique, DRH, DGS), l’ABF leur fait valoir sur son site l’efficacité de la formule, qui sera «  une opportunité de faire une première rencontre rapide afin de sélectionner des candidats en vue d’un deuxième entretien plus long. »

Pour ce qui est des emplois, la palette est ouverte : poste statutaire ou non, en bibliothèque municipale, ou intercommunale, en bibliothèque départementale, universitaire, associative.  Pour des raisons pratiques d’organisation, candidats et employeurs avaient jusqu’au 31 mars pour s’inscrire sur le site de l’ABF. « Nous avons enregistré les inscriptions de 180 candidats et de 5 employeurs, dont certains proposent plusieurs postes », détaille Xavier Galaup, qui se dit satisfait du résultat pour une première expérience.

« La liste des participants restera strictement confidentielle à des fins d’organisation et ne sera pas divulguée sans votre accord », précisent les organisateurs de ce rendez-vous sur le site web de l’ABF. De même, avant son échange direct avec le candidat, le recruteur ne connaîtra pas son CV. « Nous tenions à ce que des candidats qui auraient pu d’emblée être écartés pour telle ou telle raison, aient toutes leurs chances de faire valoir leur candidature », insiste Xavier Galaup.

Source: La Gazette des communes

27 avril 2017

BD: Le Festival attaque les collectivités devant la justice

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La cocotte bouillonne depuis plusieurs mois et, cette fois, la soupape est sur le point de sauter. Le tribunal administratif de Poitiers confirme: il vient d’être saisi par le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Plusieurs recours ont été déposés par la société 9eArt+, organisatrice de l’événement, et l’Association historique du festival, contre les collectivités locales. Sont poursuivies successivement: la Ville d’Angoulême, GrandAngoulême, le Département de la Charente et la Région Nouvelle-Aquitaine.  Les requêtes des plaignants sont toutes semblables: elles réclament l’annulation des délibérations prises ces dernières semaines par chaque collectivité lors des conseils et assemblées plénières par lesquelles elles décident d’adhérer à l’Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême. Cette association, présidée par Bruno Racine et créée à l’initiative du ministère de la Culture au terme de longs débats consécutifs aux crises qui ont agité le festival, a vu le jour pour, selon les mots employés dans les rapports, «assurer une meilleure coordination et implication des partenaires dans les orientations importantes du festival et dans l’utilisation des moyens financiers qui lui sont alloués».

Ce que le Festival conteste, ce n’est pas l’adhésion en tant que telle, mais les termes utilisés dans les délibérations. La nouvelle association y est notamment présentée comme un «outil durable de gouvernance» .

«Inacceptable», pour Delphine Groux, la présidente de l’association historique, soucieuse de rappeler qu’elle seule est «propriétaire» du festival. Sur la même ligne que 9eArt+ , elle décèle dans les termes employés une volonté d’ingérence des financeurs et redoute une mise à mal de «l’indépendance éditoriale» de l’événement. «Nous ne voulons pas d’une structure parasitaire susceptible de nous faire une concurrence déloyale», craint-elle.

Le ministère de la Culture et Bruno Racine ont beau clamer qu’il ne sera «jamais» question d’interférer dans les choix éditoriaux, les piliers du festival ne sont pas convaincus.

«Toutes les ambiguïtés ne sont pas levées. Et c’est bien là le sens de nos requêtes devant la justice», poursuit Delphine Groux. Avec ces procédures, nous nous mettons sous protection de la justice pour faire valoir nos droits».

Un moyen de pression? Elle s’en défend. «C’est une question de droit.» Si festival n’a pas souhaité attendre avant de porter plainte, c’est parce que la loi prévoit qu’au-delà de deux mois, il n’est plus possible de contester des délibérations. «C’est une étape. Il y en aura d’autres.»

Qu’en pensent les collectivités poursuivies? «Pas de commentaire», répond la mairie d’Angoulême «saisie de rien» sur le sujet. «Ils portent plainte? Et bien qu’ils le fassent», balaie Jean-François Dauré, le président de GrandAngoulême, 

Qu’en pensent les collectivités poursuivies? «Pas de commentaire», répond la mairie d’Angoulême «saisie de rien» sur le sujet. «Ils portent plainte? Et bien qu’ils le fassent», balaie Jean-François Dauré, le président de GrandAngoulême, qui découvre lui aussi les procédures engagées.

L’élu en reste persuadé: il était nécessaire de porter l’Association pour le développement de la bande dessinée sur les fonds baptismaux. «Parce que le Festival de la BD suscite des convoitises et qu’il faut tout faire pour qu’il s’ancre sur le territoire pour les 40 prochaines années.»

Source: Charente Libre

26 avril 2017

Espagne : la production éditoriale en hausse

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Embellie pour la production éditoriale espagnole. Après trois années noires marquées par une extension préoccupante du piratage et un attentisme des éditeurs, le dynamisme revient enfin avec une hausse significative de 8,3% des titres en 2016. La production de livres imprimés a progressé de 6,4%, avec un total de 60.763 titres, ilsreprésentent 70,7% du total.

L'édition numérique a augmenté de 13,3% en titres, ce qui représente 29,3%. La plupart des livres numériques restent publiés au format PDF (39,3% de l'édition numérique totale), suivi par l'ePub (30,2%), Mobi/Kindle et autres. Tous les détails sur le site institutionnel espagnol ici (via TicBeat).

Le marché du livre numérique espagnol représentait 5,1% du marché total en 2015 (revoir ici). Selon la Federación de Gremios de Editores de España (FGEE), les ventes suivent les mêmes tendances que celles observées dans les autres pays européens. Les ventes 2016 devraient être données dans les mois à venir. Un excellent billet récapitulatif sur le site VozPopuli.

Source: Aldus

 

25 avril 2017

Une séance de méditation au beau milieu de la bibliothèque

Wattrelos méditation

C’est une idée originale proposée samedi dernier à la bibliothèque de Wattrelos (Nord) : participer à une séance de méditation collective. Une initiation qui a attisé la curiosité des visiteurs. C’est un directeur de services de la mairie qui a proposé ce samedi une initiation à la méditation de pleine conscience. Jean Chenevière, qui s’adonne lui-même à la discipline quelques minutes chaque jour, avait envie de partager avec le public les bienfaits de sa pratique. Ainsi, en accord avec la bibliothèque, il a profité de la journée (inter)nationale organisée par le groupe S’asseoir ensemble pour caler ce rendez-vous original. Les participants ont donc médité au même instant avec des milliers d’autres personnes, réparties dans une vingtaine de villes.

Mais qu’est-ce que la méditation de pleine conscience ? Il s’agit d’une méditation laïque, qui consiste à prendre du temps pour… ne plus penser ! Et ce n’est pas si simple. Grâce aux conseils de Jean Chenevière, la petite dizaine de participants venus ce samedi matin a pu tester sa capacité à se concentrer sur son corps pour évacuer les milliers de pensées qui se bousculent tout au long de la journée dans nos têtes. «  Être ici et maintenant, c’est la seule chose qui compte quand on médite. Le reste peut attendre. Vivre l’instant présent, sans réfléchir à ce qu’on fera ensuite, aux petites contrariétés du quotidien, c’est ce qui permet de repartir avec un esprit plus positif  », a témoigné Jean Chenevière, tout en précisant qu’il était là en tant que simple pratiquant. 

La séance, prévue pour une durée de 20 minutes, a été guidée par le son du bol tibétain. Les visiteurs de la bibliothèque ont visiblement été troublés par cette réunion spéciale. On a d’ailleurs constaté que, même sans participer, beaucoup avaient les oreilles qui traînaient pour écouter l’échange qui a suivi entre les participants. La bibliothèque avait mis en valeur tous ses ouvrages sur la méditation. Une façon de créer l’événement !

Source: Nord Eclair

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24 avril 2017

Kenya : l’écrivaine Kuki Gallmann blessée par balle

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Auteure d’une autobiographie (« I Dreamed of Africa ») adaptée au cinéma en 2000 avec l’actrice Kim Basinger dans le rôle principal, Kuki Gallmann « a été touchée à l’estomac lors d’une attaque et a été emmenée à Nairobi par un hélicoptère militaire pour être soignée », a déclaré à l’AFP un responsable policier, sous couvert de l’anonymat..La police soupçonne des membres de l’ethnie Pokot d’avoir mené cette attaque, dont les circonstances restent floues, contre Kuki Gallmann, née en Italie il y a 73 ans, dans la réserve Laikipia Nature Conservancy.  La situation est particulièrement volatile dans le centre du Kenya où se sont multipliées ces dernières semaines les violences impliquant des éleveurs semi-nomades, dont les troupeaux sont durement affectés par la sécheresse qui sévit actuellement en Afrique de l’Est.

22 avril 2017

La bibliothèque géante de l’université Paris-Saclay ouvrira 24 h/24

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C’est le projet emblématique de l’université Paris-Saclay. A la fois bibliothèque géante et lieu de rencontres entre étudiants, chercheurs et start-up, le learning center, littéralement le « centre d’apprentissage », à la mode dans les pays anglo-saxons, doit s’implanter d’ici 2020 dans le quartier du Moulon en plein cœur du campus. Les maîtres d’œuvre viennent d’être désignés et les travaux du bâtiment de 10000 m2, implanté à cinq minutes à pied du futur arrêt de métro Orsay-Gif, doivent débuter l’année prochaine. Le learning center rassemblera sur un même site « le patrimoine scientifique et technologique de l’université Paris-Saclay », présente fièrement Julien Sempéré, le chef de projet. Le bâtiment mutualisera les ressources documentaires de l’école CentraleSupelec, de l’université Paris-Sud et de l’Ecole normale supérieure. Soit plusieurs millions de références numériques et papiers ! De nombreux espaces de travail seront aménagés, pour tous les goûts, « qu’on veuille travailler en groupe, seul, dans le bruit ou en silence », ajoute-t-il.

Cette bibliothèque du futur est chiffrée à 41 M€ et financée par l’Etat dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. Elle offrira des services sur mesure. « Un étudiant pourra réserver une salle de travail en ligne, choisir à l’avance l’organisation des tables et des chaises, et demander qu’on lui mette des documents de côté, qu’il pourra ensuite récupérer dans un casier électronique », liste le chef de projet. Le learning center sera ouvert 24h/24 et sept jours sur sept. L’accès au bâtiment, à partir d’une certaine heure, sera automatisé. « C’est très utile pour les jeunes qui sont logés sur le campus et qui veulent travailler la nuit, sans forcément rester dans leur chambre de 7mètres carrés », estime Julien Sempéré.

Outre les 60000 étudiants et chercheurs du campus, les habitants du plateau de Saclay pourront aussi accéder au site. « Un forum et un auditorium accueilleront des rencontres, des expositions et des débats pour faire comprendre au grand public les enjeux de la recherche réalisée sur le plateau dans les domaines du nucléaire, de l’alimentation ou de l’énergie », conclut Julien Sempéré.

Source:  Le Parisien

21 avril 2017

La ville de Perpignan met les livres en boîte

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En partenariat avec l’association Perpi livres, la municipalité a installé cinq boîtes à livres sur la ville. S’inscrivant concrètement dans une démarche citoyenne, cet outil permettra d’offrir, emprunter et échanger des ouvrages. Afin d’amorcer la dynamique, même si ces boîtes à terme s’auto-alimenteront, la mairie prendra dans un premier temps appui sur son réseau de médiathèques. «L’ambition est de faire partager les goûts de lecture et de donner à un maximum de personnes l’envie de lire. L’association gérera les stocks et les éventuels soucis propres à ces boîtes en accès libre», confie Michel Pinell, adjoint au maire en charge de la culture.

On retrouve donc ces boîtes à lire à l’est de la ville (rue des Embruns), au sud (place de Sardane), au nord (ancien marché Saint-Louis), à l’ouest (espace Arlequin) et au centre-ville sur la place des Poilus. D’ailleurs sur ce lieu, cette boîte à livres aura une saveur particulière puisqu’il s’agit de l’ancienne cabine téléphonique anglaise installée au Palmarium et restaurée par les services techniques de la ville.
20 avril 2017

Une bibliothèque, c’est nouveau et c’est même du jamais vu en ville

Bibliothèque Chocques

La ville de Chocques (Pas-de-Calais) n’avait encore jamais disposé d’une bibliothèque. Le maire, Yvon Massart, en parlait déjà il y a deux ans pendant ses vœux à la population. Action, réaction : « Des habitants sont venus nous offrir des piles de livres, on en est déjà à 700 ou 800 stockés !  » Le signe que les Chocquois apprécieraient de trouver de la lecture à portée de main, sans avoir à faire la route jusqu’à Béthune. «  Avant, le Bibliobus passait ici mais c’est fini depuis quelques années  », rappelle son adjoint Francis Beugin, qui porte le projet. 

Oh, bien sûr, «  on ne va pas faire une médiathèque  », mais un local qui pourrait accueillir les amateurs de lecture au moins deux fois par semaine pour commencer, selon les disponibilités des deux étudiantes, «  rémunérées comme nos animateurs  », qui assureront l’accueil et la gestion des prêts. «  On ajustera en allant, selon la demande des habitants.  »

La bibliothèque va trouver sa place à la Maison des associations, dans un local de 60 m2 qui prévoit un espace enfants et en principe des créneaux horaires pour des lectures de contes. «  Le personnel a dû le repeindre, le chauffage a aussi été refait.  » Avec l’achat de mobilier approprié, la commune a investi 9 000 €. Par la suite, «  on verra si le Département peut nous offrir des livres  », histoire de renouveler les collections et d’être à la pointe de l’actualité.

Au début du moins, la bibliothèque, qui devrait ouvrir en juin, sera réservée aux Chocquois. «  Gratuite ou pas, ce n’est pas tranché mais même si c’était payant, la cotisation ne serait pas énorme.»

Source: La Voix du Nord

19 avril 2017

Amazon fête les livres

Amazon fête livre

Le principe est simple : chacun vient avec un bouquin pour l’échanger contre un autre. Ce mercredi après-midi, avant la journée mondiale du livre qui aura lieu dimanche, le géant de la vente en ligne Amazon organisait dans le parc Salengro de Clichy (Hauts-de-Seine) un événement festif à destination des familles. Une opération « bibliothèque éphémère » en partenariat avec la ville à laquelle ont participé les enfants des centres de loisirs.

« Ils sont eux aussi venus avec un livre à échanger pris dans les bibliothèques des centres », explique Nadoi Hadri, maire adjointe en charge du périscolaire ravie de voir les enfants « aussi réceptifs ». Derrière elle, les petits s’amusent à se déguiser avant d’aller écouter des contes et de participer à des jeux autour de la lecture. Sans oublier un passage par le buffet pour croquer quelques bonbons. « C’est génial, on s’amuse trop », s’exclame un groupe de petites filles avant de prendre la pose avec leurs livres pour une photo souvenir.

« Le concept de ces échanges est né en Espagne et nous organisons désormais des opérations similaires dans une douzaine de pays. Pour nous c’est important d’aller à la rencontre des lecteurs et de contribuer à la vie de la ville », souligne Hugues Pitre, directeur des produits culturels chez Amazon. Car l’entreprise est implantée à Clichy depuis trois ans et demi, juste en face du parc Salengro, décoré pour l’occasion avec des ballons géants de toutes les couleurs et d’immenses tentes pour la lecture.

 Pour cette première opération, le maire Rémi Muzeau (LR) et Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, ont également joué le jeu et échangé leurs lectures : ce sera « Ce que le jour doit à la nuit », roman de Yasmina Khadra contre « Le lecteur du 6 h 27 » de Jean-Paul Didierlaurent.

Un peu plus loin, assise sur les coussins de la bibliothèque éphémère, Gaëlle 39 ans, vient de déposer un livre apporté par sa petite Clémence 5 ans et demi. « J’ai découvert l’événement sur les réseaux sociaux, explique cette Clichoise. Certes il s’agit d’Amazon et les critiques sont nombreuses sur le thème du Grand Capital. Mais rien n’est tout blanc ou noir et moi je suis plutôt favorable à tout ce qui peut promouvoir la lecture. Surtout en plein air ! »

Source:  Le Parisien

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