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31 mai 2020

Succès du prêt de livres numériques pour les bibliothèques madrilènes durant le confinement

Succès prêt livre elctronique

Le service de prêt de livres électroniques par le biais des bibliothèques Internet de Madrid, eBiblio , a explosé pendant le confinement de la pandémie. Depuis fin mars, la Mairie et la Communauté de Madrid permettent aux citoyens inscrits dans la Communauté de bénéficier temporairement de ce service, sans avoir à s'inscrire comme membre, en remplissant un formulaire. Rien qu'en avril, selon les données fournies à ce jour, 124 000 livres ont été prêtés, le meilleur chiffre mensuel depuis la mise en place de cette initiative gratuite en 2014 et près de 84% de plus qu'en février, avant la crise des coronavirus. Le titre qui a eu le plus de succès au cours de ce mois de confinnement était Y Julia a défié les dieux , par Santiago Posteguillo. Isabel Moyano, directrice générale adjointe du Livre et membre de la Direction générale du patrimoine culturel de la Communauté de Madrid, affirme que "Posteguillo est un auteur bien établi parmi les lecteurs madrilènes et est depuis longtemps l'un des auteurs les plus lus" dans les bibliothèques. Ce roman de fiction est la deuxième et dernière partie de la série dédiée à l'impératrice Julia Domna, dont le premier opus, I, Julia , a remporté le Planet Award 2018.  Les 9 suivants  sont:

  • Javier Castillo: La chica de nieve
  • Almudena Grandes: La madre de Frankenstein
  • Elísabet Benavent: Un cuento perfecto
  • Elvira Lindo: A corazón abierto
  • Luis Zueco: El mercader de libros
  • Christian Gálvez: Hannah
  • Sarah Lark: El secreto de la casa del río
  • DonnaLeon: Con el agua al cuello
  • Kate Quinn: La red de Alice

 L'augmentation de l'utilisation d'eBiblio se traduit par une moyenne de plus de 4 000 prêts par jour et, en outre, plus de 7 500 nouveaux utilisateurs se sont inscrits. 30% des livres ont été lus sur smartphone.

Moyano assure qu'ils ont reçu "de nombreux courriels d'appréciation positives consernant l'accompagnement et le soutien" pendant cette période. "La moyenne est d'environ 3000 emails par mois et il y a des requêtes de ceux qui ont des problèmes avec leurs appareils et des problèmes techniques, des suggestions de travaux, des informations pour devenir membre et aussi des emails de remerciements", reconnaît-il.

La plateforme eBiblio permet d'emprunter un maximum de trois titres, bien que pendant la période estivale (du 15 juin au 15 septembre), jusqu'à cinq documents au maximum puissent être prêtés simultanément. De plus, la période de prêt générale est de 21 jours, renouvelable si ce livre n'a pas de réserves.

Source:  El Pais

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30 mai 2020

50 aventures de Scooby-Doo gratuites

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DC et Comixology ont décidé de mettre en téléchargement gratuit 50 comics Scooby-Doo parus entre 1997 et 2010. C’est la période avec le design des personnages le plus réussi depuis leur création en 1969 par Hanna Barbera.

C’est généreux de leur part. Les 50 albums sont directement téléchargeables sur le site Comixology. A noter qu’ils sont en anglais mais les histoires sont facilement compréhensibles si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare.

Source: Idboox

29 mai 2020

Fréquentation en baisse pour les bibliothèques universitaires françaises en 2018

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En 2018, la fréquentation physique des bibliothèques universitaires s'est maintenue au dessus de 69 millions d'entrées. Soit une très légère baisse par rapport aux années précédentes. Selon l’édition 2020 de l'enquête Etat de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, "la fréquentation des bibliothèques universitaires fléchit en 2018 à 69,03 millions d’entrées après une période de hausse dans les années 2010 qui a permis d’atteindre 69,6 millions d’entrées en 2017. Le nombre d’entrées annuelles par étudiant en 2018 baisse légèrement à 39 entrées par étudiant après avoir atteint 40,2 en 2017".

Ce tassement peut s'expliquer par deux facteurs. Certains campus ont été frappés de fermetures administratives lors du mouvement de protestation contre la loi ORE de 2018 (Loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants). "Ensuite et surtout, les pratiques évoluent" constatent les auteurs de l'enquête ; "la consultation des collections physiques sur place est en partie remplacée par la consultation de ressources en ligne à distance".

En 2018, 157 millions de ressources documentaires ont été téléchargées soit un bond de 78 % par rapport à 2011 (88 millions de téléchargements). Sur la même période, le nombre de téléchargements par usager est passé de 55,5 à 86,2. A titre de comparaison, les BU donnent accès à environ 46 millions de documents imprimés.

Source: Archimag

28 mai 2020

Rachat d'une librairie jeunesse hyèroise par Charlemagne

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La Soupe de l’espace a été lancée le 13 juin 2008 dans la rue Brest, avant de déménager dans l’avenue des Îles d’Or. Devenue une référence en librairie jeunesse et bande dessinée, bien au-delà d’Hyères (Var), l’enseigne a traversé des difficultés qui ont donné lieu à un bel élan de générosité en 2016. En vente depuis un an, la société a été rachetée par Charlemagne qui s’attachera à conserver sa spécificité.

« La Soupe de l’espace a une vraie âme, une belle identité auprès des professionnels et du grand public qu’il est intéressant de conforter », explique Olivier Rouard, patron de la librairie Charlemagne. Le nom Soupe de l’espace est conservé et pourrait devenir le label jeunesse de Charlemagne dans le Var.

Ex « Soupiers en chef », Jean et Mélanie Pichinoty tenaient à ce que la Soupe de l’espace demeure une librairie. Ils sont exaucés. Julie, leur libraire, est reprise dans l’équipe Charlemagne. Celle-ci est dirigée par Lucille Nèble, forte de quinze ans d’expérience en librairie jeunesse à Paris : Chapitre, le Gai rossignol, Librairie du 104, la Mouette rieuse. L’équipe féminine de libraires (Lucille, Coralie, Julie), sera épaulée par Serge, spécialiste de la BD, et Frédéric pour le scolaire. Outre sa participation à la Fête du livre d’Hyères, la Soupe de l’espace permettra à Charlemagne de mettre un pied au festival du livre de Mouans-Sartoux et de récupérer les lots jeunesse de la médiathèque départementale et de celle d’Hyères, et BD du pôle Chabran (Draguignan). Au sous-sol de la Soupe de l’espace, jadis épicerie en vrac, s’ouvre un lieu d’animation pour enfants (lecture de contes, philosophie, écriture, loisirs créatifs, etc.).

« En déplaçant les romans adultes et les beaux livres à Charlemagne des Îles d’Or, nous agrandissons l’espace BD/manga de façon importante, de manière à s’adresser à un public plus large », confie Olivier Rouard.

La librairie Charlemagne des îles d’Or, commerce centenaire un peu à l’étroit, va doubler sa surface avec l’acquisition du Tison d’or, le restaurant attenant. Il est prévu la création d’un café pour prolonger l’expérience et accueillir des auteurs. Ouverture en septembre.

Enfin, la librairie de l’avenue Clotis, actuellement en travaux, sera dévolue à la papeterie, un espace service plus important (copie, impression clés USB, plastification, reliure), une offre enrichie en fourniture de bureau. Nouveauté qui satisfera les artistes hyérois, un espace beaux-arts et loisirs créatifs proposera tout le matériel pour peindre. Ouverture prévue le 2 juin.

Avec ces trois sites aux spécificités complémentaires, Charlemagne renforce sa position à Hyères. « Une ville à laquelle on croit », selon Olivier Rouard dont l’entreprise coorganise la Fête du livre chaque année.

Pour cause de travaux, la librairie Charlemagne de l’avenue Joseph-Clotis n’a pas rouvert depuis la sortie du confinement. Mais une alternative est trouvée avec la vente de papeterie en drive devant l’enseigne, après commande sur Internet. Jean-Charles Tammaro explique : « Nos clients peuvent récupérer leurs produits dans la journée si nous les avons en stock. Sinon, le lendemain après commande ». La présence d’un Combi Volskwagen donne un côté champêtre à cette organisation.

Source: Var Matin

27 mai 2020

Quatre planches d'Albert Uderzo vendues 390 000 euros au profit des hôpitaux

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Quatre planches originales signées Albert Uderzo, offertes par l'épouse et la fille du célèbre dessinateur décédé le 24 mars, ont été adjugées mardi pour 390.000 euros au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, a annoncé Artcurial. Mme Ada Uderzo et sa fille Sylvie avaient "souhaité se joindre à l'hommage national aux personnels soignants des hôpitaux français", à l'occasion de la crise du coronavirus, avait annoncé la maison de ventes.

Une planche de Tanguy et Laverdure, extraite de l'album Escadrille des cigognes (1964), une encre de Chine, crayon et crayon bleu sur papier, a remporté le plus haut prix de la vente à 150.000 euros. Elle était estimée entre 60.000 et 100.000 euros. Estimée de 40.000 à 60.000 euros, la planche d'Oumpah-Pah, également une encre de Chine sur papier, de l'album Le Peau-rouge, est partie à 65.000 euros. Cet album avait été publié en 1961 aux éditions du Lombard et prépublié en 1958 dans le journal TintinCes deux planches décrochent les nouveaux records du monde pour une planche de Tanguy et Laverdure et d'Oumpah-Pah d'Albert Uderzo aux enchères.

Deux autres planches, cette fois d'Astérix, et extraites de la période récente, ont su aussi conquérir les enchérisseurs. Une planche de La Galère d'Obélix a changé de main à 95.000 euros et une autre de La Rose et le glaive a été adjugée 80.000 euros.

"Ma fille Sylvie et moi remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué au succès de cette vente aux enchères caritative. C'est un soutien que mon mari aurait apporté à nos nouveaux héros qui ont su résister à l'envahisseur !", a réagi mardi l'épouse du célèbre dessinateur, Ada Uderzo.

Source: France Info Culture

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26 mai 2020

Un nouveau roman pour Rowling disponible sur Internet

Jk rowlong livre internet

J. K. Rowling a débuté, mardi 26 mai, la publication de son nouveau roman jeunesse The Ickabog sur un site internet dédié. L'ouvrage est gratuitement disponible à la lecture.

"The Ickabog est une histoire de vérité et d'abus de pouvoir. L'idée m'est venue il y a plus de dix ans, donc elle n'est pas destinée à être lue comme une réponse à ce qui se passe dans le monde en ce moment. Ces thèmes sont intemporels et pourraient s'appliquer à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays", précise l'auteure sur son site internet. 

Pendant plus de dix ans, le manuscrit est resté dans son grenier. "J'ai toujours eu envie de le publier, mais après le dernier tome d'Harry Potter, j'ai écrit deux romans pour adultes [Une place à prendre, Grasset, 2012 et L'appel du coucou, publié sous le pseudonyme de Robert Galbraith, Grasset, 2013, NDLR]. Après quelques hésitations, j'ai décidé de publier ces derniers d'abord", explique J.K. Rowling sur son compte Twitter. 

Jusqu'au mercredi 10 juin, l'auteure publiera chaque jour "un chapitre, ou deux, ou trois" de The Ickabog, dont la publication au format papier est prévue pour novembre 2020 au Royaume-Uni. Elle lance par ailleurs un concours auprès de ses jeunes lecteurs et les invite à dessiner l'histoire du livre. Les meilleures illustrations seront ensuite reproduites dans l'ouvrage papier. J. K. Rowling a également annoncé sa volonté de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur aux populations touchées par le coronavirus. 

Pour l'heure, The Ickabog n'est disponible qu'en anglais et le concours d'illustration aux enfants résidant au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. J. K. Rowling promet toutefois que son texte sera "bientôt" disponible dans d'autres langues, et la compétition accessibles à d'autres pays. 

Source: Livres Hebdo

25 mai 2020

Hausse de ventes de livres la première semaine de déconfinement en France

Hausse ventes livres france

Une véritable soif de lecture. Au sortir du confinement, les Français se sont jetés sur les librairies qui ont rouvert leurs portes. Selon une étude de l'institut GfK pour le magazine professionnel Livres Hebdo, les ventes de livres ont en effet progressé de 233% en valeur et de 178% en volume sur la semaine du 11 au 17 mai par rapport à la semaine précédente et de 2,7% en valeur et de 6,8% en volume par rapport à la même période de 2019. 

De quoi donner un peu de baume au coeur à un secteur qui a particulièrement souffert pendant l'épidémie. Le marché s'était contracté de plus de 60% en nombre d'exemplaires vendus et en valeur les deux premières semaines de mai. A fin avril, d'après les données de l'Observatoire de la librairie (panel représentatif de 255 librairies), l'activité globale des librairies avait chuté de 93,5% en comparaison avec la même période en 2019.

La fermeture complète des librairies durant deux mois a entraîné, pour celles-ci, une perte de la quasi-totalité de leur chiffre d’affaires et de plus de 80% pour les maisons d’édition. Et il sera impossible de rattraper le manque à gagner.

"A la levée du confinement, l'activité ne redémarrera sans doute que très progressivement et l'année 2020, pourtant bien partie, s'annonce exécrable, au-delà même de la période de fermeture imposée", souligne le syndicat de la librairie française (SLF).

Les professionnels craignent une baisse de leur chiffre d'affaires de 20% à 40% sur l'année, selon un sondage du Syndicat national de l'édition.

Le ministre de la Culture, Franck Riester a annoncé vendredi sur son compte Twitter qu'il travaillait avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire "à un plan de soutien de la chaîne du livre en concertation avec l'ensemble des professionnels de la filière". Il a promis des mesures "à la fin de la semaine".

Source: BFM Business

20 mai 2020

Forte baisse des ventes de livres en France durant le confinement

baisse ventes livres France

Pendant la période de confinement strict observé en France entre le 17 mars et le 11 mai 2020 pour cause d'épidémie de Covid-19, les Français ont continué à lire, à pratiquer des activités culturelles. Mais les ventes de livres se sont effondrées durant cette période, relève une étude de l'institut GfK publiée mardi 19 mai.

"Sur l'ensemble de la période de confinement, il s'est vendu près de 15,5 millions de livres soit un recul de 60%" en volume par rapport à la même période de l'année précédente, a souligné Camille Oriot, responsable du marché du livre chez GfK, citée par l'AFP. La chute en chiffre d'affaires a été, elle, de 67% durant les huit semaines de confinement.

Néanmoins, indique l'étude, "il est des éléments positifs à relever". Tout d'abord, la pratique de la lecture n'a pas été surpassée par les loisirs numériques, au contraire. Huit Français sur dix ont lu au moins un livre ou une bande dessinée pendant le confinement et 34% des Français ont même passé plus de temps à lire qu'en temps "normal". Seuls 8% des Français ont consacré moins de temps à la lecture qu'auparavant. À titre de comparaison, seuls six Français sur dix ont joué à un jeu vidéo et 31% ont augmenté leur temps de jeu.

Autre point positif, les Français n'ont pas coupé leurs achats de livres, notamment sur l'offre enfants qui affiche une belle dynamique. Les ouvrages parascolaires ont tiré les ventes, avec les cahiers de vacances à +25%, cahiers de soutien à +54% et l'offre Coloriages, Jeux et Loisirs créatifs également mieux orientés que la tendance globale.

En littérature, les Français ont privilégié les "valeurs sures" (Guillaume Musso, Michel Bussi, Aurélie Valognes...) et plutôt acheté des livres de poche. S'ils ont privilégié les achats de biens culturels en ligne pendant le confinement, ils affirment en majorité vouloir retourner en magasins pour leurs achats futurs. Fermées à partir du 17 mars, les librairies ont rouvert leurs portes le 11 mai.

Source: Franceinfo Culture

12 mai 2020

Fermeture de 1 éditeur sur 10 en Italie

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La crise sanitaire du coronavirus  risque de décimer l'industrie de l'édition italienne de petite et moyenne taille: près d'un éditeur sur dix (9%), en fait, envisage de fermer cette année. parmi les autres,  21% l'estime probable. C'est ce qui ressort de la quatrième révélation de l'Observatoire sur l'impact Covid-19 de l'Association des éditeurs italiens (AIE) avec des données collectées du 19 au 23 avril.

«Cette urgence aura des impacts importants non seulement sur l'emploi, puisque les petits et moyens éditeurs sont une partie importante du monde du livre - a expliqué Ricardo Franco Levi, président de l'AIE - mais aussi sur le pluralisme dans notre pays. Quel que soit le volume des ventes, la perte d'une voix constitue toujours un appauvrissement de l'offre culturelle, une atteinte à la démocratie. Le gouvernement et le parlement doivent faire tout leur possible pour empêcher que cela ne se produise. " 
Si 9% des petits et moyens éditeurs évaluent déjà la fermeture des activités cette année et 21% encore la considèrent comme un événement tout aussi probable que la poursuite des activités, 47% le craignent, même s'ils considèrent la possibilité peu probable. Seulement 23% ont envie de l'exclure.

"Ce qui est déjà certain, c'est la très forte baisse des titres publiés,  explique Diego Guida, vice-président de l'AIE et président du Small Publishers Group. Entre mars et avril la baisse était de 35%, en mai-juin  tournent au alentours de 59% et se poursuivent, quoique à des valeurs plus faibles, au cours de l'année: fin 2020 soit une réduction de 32% des titres publiés par les petites et moyennes éditions est estimée. Cela signifie 21 000 œuvres de moins, 54% de toutes celles qui seront perdues en 2020, démontrant la centralité de nos maisons d'édition dans le panorama culturel italien ".

La baisse du chiffre d'affaires est très lourde: 72% des petits et moyens éditeurs estiment une perte en mars de plus de 30%, 56% de plus de 50%, 29% de plus de 70%. L'effondrement des ventes des librairies (fermées au public) et de la grande distribution (grande distribution) a été partiellement compensé par les ventes d'ebooks et de magasins numériques. Seuls 14% des éditeurs signalent une augmentation des ventes de livres électroniques de plus de 40%; les ventes dans les magasins en ligne ont augmenté de plus de 40% pour seulement 2% des éditeurs et celles sur le site Web de la maison d'édition de plus de 40% pour seulement 16%.
La crise a déjà un impact très grave sur les salariés: 35% des éditeurs ont demandé aux salariés de disposer des congés non utilisés, 34% ont mis certains salariés en licenciements, 31% tous. Bref, les moteurs sont presque éteints, en attendant un redémarrage sur lequel peu sont optimistes: seuls 2% des petits et moyens éditeurs estiment que cette année, ils maintiendront leur chiffre d'affaires 2019 grâce à une reprise au second semestre. 57% ont parié en 2021, 33% au plus tôt en 2022 et 8% encore plus loin. 

Source: Association des éditeurs italiens 

11 mai 2020

Alors que les librairies rouvrent progressivement

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Alors que les librairies rouvrent progressivement à partir d’aujourd’hui et que l’industrie du livre s’apprête à redémarrer, les éditeurs indépendant se mobilisent pour faire entendre leurs inquiétudes. En effet, 113 éditeurs jeunesse et adultes lancent un appel au grand public. Parmi eux, notamment, Aux forges de Vulcain, Le castor Astral, Atrabile, Chandeigne, le Collectif édition indépendante, Akinome,  Hors d’atteinte, Esperluète, La Contre allée, La boite à Bulles ou encore Rue du Monde.

« On entend beaucoup les grands groupes, par la voix de leurs dirigeants, moins l'édition indépendante: nous voulons nous adresser au grand public pour que les lecteurs sachent qu’il y a d’autres façons de consommer les livres et que ce n’est pas pareil de les acheter chez un gros éditeur ou chez un petit », explique Valérie Cussaguet, fondatrice de la maison Les fourmis rouges avant de préciser que « l’ objectif n’est pas de créer un clivage entre les éditeurs mais simplement de rappeler qu’on existe aussi ! »  Elle est, avec cinq autres éditeurs - Laurence Faron (Talents Hauts), Christine Morault (MeMo), Jean Poderos (Éditions Courtes et Longues), Loïc Jacob et Chun-Liang Yeh (Hongfei) – à l’origine de cet appel intitulé «  Ce qui dépend de nous ».

« Depuis des années, la vitalité de l’édition française a pris le visage d’une surabondance heureuse et insouciante, matérialisée par une offre pléthorique prétendument désirée et sans cesse renouvelée. Hélas, la situation cache une tout autre réalité : une surproduction, néfaste pour l’environnement et qui inonde les librairies, noie une production éditoriale de qualité, plus audacieuse mais moins visible, écourte toujours plus la vie des livres, intensifie les retours et le pilonnage des ouvrages non vendus, et accentue finalement la précarité des artistes » dénoncent-ils. Si selon eux, cette surproduction profite aux grands groupes, son coût « pèse injustement sur les maisons d’édition indépendantes que la crise actuelle écrase un peu plus encore, faute pour elles de disposer de réserves en trésorerie ».

Inquiets que le déconfinement ne change rien à cette situation, ils craignent « qu’une fois de plus, les livres des maisons d’édition indépendantes, moins nombreux parce que résultant d’une production raisonnée, soient moins visibles, donc moins vendus et bientôt retournés en masse à des maisons financièrement très ébranlées ». Et s’alarment des conséquences :  « l’édition indépendante payera un lourd tribut à la crise si rien d’autre n’est fait, le paysage de l’édition française s’en trouvera arasé, appauvri, la création perdra un bastion, la diversité un éminent représentant, la librairie indépendante un supplément d’âme, les bibliothèques et événements littéraires un terreau fertile, les lecteur·rices mille occasions de découverte, de réflexion et de bonheur » .

A l’heure où les Français réfléchissent de plus en plus à des modes de consommation différents, les signataires sont convaincus qu’une « consommation responsable » est également possible dans le monde du livre. Refusant « la sombre fatalité », ils aspirent « à faire de ce moment de fragilité une force favorable à l’établissement de bonnes pratiques au service du livre, de la culture et plus largement de la société ».

Ils en appellent donc aux « lecteurs-trices » . « Après la levée du confinement, revenez en librairie et laissez les libraires vous faire entendre le choix de la différence, de la création, de l’audace (…). Au moment de votre choix ne sous estimez pas la portée de votre engagement ». Aux libraires, les éditeurs rappellent que leurs « sorts sont liés et qu’une certaine idée de l’essentiel en dépend ». « Faisons du choix d’un livre, l’occasion d’un enrichissement collectif. Cela dépend de nous »  concluent-t-ils.

Source: Livres Hebdo

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