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30 avril 2022

Livre audio : 800 000 nouveaux auditeurs en 2021

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Année de bouleversement en raison de la crise sanitaire, 2020 s’était traduite par une augmentation généralisée des pratiques de lecture. La 12e édition du baromètre des usages du livre numérique, publiée hier par Médiamétrie, montre que les habitudes des lecteurs se sont maintenues, en 2021, pour les supports imprimé, numérique et audio physique, avec une augmentation régulière du nombre de livres achetés et un panier moyen en hausse : les lecteurs sont 37 % à dépenser plus de 100 euros par an pour les livres imprimés, 18 % pour les livres numériques et 13 % pour les livres audio physiques.

Dans ce contexte globalement favorable, un support s’est particulièrement distingué : le livre audio numérique, dont la croissance est la plus soutenue. Le nombre d’auditeurs de livres audio numériques a progressé de 800 000 personnes, pour atteindre un total de 6,6 millions d’auditeurs. Cela porte à 12 % la part des Français de 15 ans et plus qui ont déjà écouté un livre audio numérique. Le support est en passe de rattraper le livre audio physique, qui concerne 15 % de la population, soit 7,9 millions de personnes. Plus jeune et plus masculine que la moyenne des Français qui lisent, ce public d’amateurs de livres audio numériques est plutôt composé de grands acheteurs de livres (tous supports confondus), avec un goût particulier pour les livres de science-fiction et les mangas. A ce titre, 19 % des auditeurs livres audio numériques déclarent dépenser plus de 100 euros par an. En termes d’usage, le smartphone est de loin l’équipement le plus utilisé. L’abonnement à la lecture audio numérique poursuit aussi sa bonne dynamique : 31 % des auditeurs sont aujourd’hui abonnés à au moins une plateforme.

S’agissant de la lecture numérique dans son ensemble, il est aussi à noter que les pratiques hybrides se développent : 3,7 millions de lecteurs, soit 7 % de la population, ont utilisé les quatre supports (imprimé, numérique, audio physique et audio numérique) pour lire ou écouter un livre en 2021. Toutes catégories confondues, la littérature reste le genre le plus lu. Elle représente 91 % des lecteurs de livres imprimés, 83 % des lecteurs de livres numériques, 73 % des auditeurs de livres audio physiques et 83 % des auditeurs de livres audio numériques. Quant au téléchargement légal, il gagne du terrain : 65 % des lecteurs de livres numériques déclarent télécharger légalement et de manière payante, c’est 8 points de plus que lors du dernier baromètre. A ce titre, le Pass culture a largement contribué à cette tendance chez les plus jeunes. Les lecteurs âgés de 15 à 24 ans sont ainsi 40 % à avoir utilisé le Pass culture pour acheter des livres imprimés, 41 % des livres numériques, 43 % des livres audio physiques et 54 % des livres audio numériques. L’intégralité de l’étude est à consulter en ligne sur les sites du SNE, de la Sofia et de la SGDL, qui l’ont commanditée.

Source : Livres Hebdo 

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29 avril 2022

Une poétesse en spectacle à La Cigale

Lors de ce spectacle  Rupi Kaur  propose une mise en scène de  poèmes tirés  des recueils ceux « lait et miel » « home body »  et «le soleil et ses fleurs» .

28 avril 2022

112 000 nouveaux livres donnés par les éditeurs en Italie

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112 000 nouveaux livres donnés par les éditeurs arriveront dans les écoles à partir  de la première semaine de mai grâce à #ioleggoperché, la grande initiative de l'Association d'éditeurs italiens (AIE) en faveur des bibliothèques scolaires. Avec la livraison des éditeurs, composée des 112,000 nouveaux livres donnés aux bibliothèques scolaires, la sixième édition du projet se termine.

Les paquets des éditeurs participant à l’opération #ioleggoparce, livrés dans les librairies et les écoles qui l'avaient demandé, feront atteindre le total  sont arrivés dans les écoles - grâce à ses six éditions 1 million 800 000  des nouveaux livres.

Un nombre extraordinaire selon le Président de l'AIE, Ricardo Franco Levi qui prouve la rapidité avec laquelle nous réagissons aux besoins primaires mis en évidence de plus en plus par de nouvelles écoles de livres  et pour fixer des actions de lecture, rendre le livre familier dans les enfants quotidiens et contre la pauvreté éducative. Et c'est grâce au ministère de la Culture, de la Bibliothèque générale et du droit de l'automobile et du Centre pour le livre et la lecture, et toujours en collaboration avec le ministère de l'Éducation et le parrainage de la présidence du Conseil des ministres.

 

27 avril 2022

Liquidation en 5 heures le stock de l’édition collector d’Hello Fucktopia par Souillon

Retour en arrière : apprenant fin 2021 qu’une partie du stock de l’édition collector en noir et blanc d’Hello Fucktopia, parue en novembre 2015 chez Ankama, serait pilonnée faute de ventes suffisantes en librairie, Souillon avait fait le pari de racheter les exemplaires concernés pour les commercialiser lui-même. L’opération, d’un montant de 10 000 euros, était risquée. Mais l’auteur, créateur en 2004 du webcomic Maliki.com, avait pu compter sur une communauté très active, et tous les exemplaires s’étaient vendus dès le premier jour, laissant même sur leur faim de nombreux fans qui n’avaient pas réussi à se procurer leur collector.

La demande était telle que Souillon s’est alors rapproché d’Ankama pour acquérir le reste du stock encore disponible. Contrairement à l’opération de fin 2021 où il avait dû racheter les tomes avec la même remise que les libraires, il a cette fois bénéficié de conditions plus favorables. « Pour la seconde vague, l'éditeur a eu la gentillesse de mettre le livre en arrêt de commercialisation. De cette façon, nous avons pu le racheter au prix de fabrication, donc beaucoup moins cher que la première fois (2,4 euros/livre) », confie Souillon à Livres Hebdo.

Malgré le coût de la logistique, de la mise en colis, des frais annexes, du rachat des livres, l'impression des ex-libris en cadeau et le temps passé à signer les livres, « c'est finalement un sauvetage qui a été très bénéfique pour tout le monde, se réjouit Souillon. A nous car la marge était bonne, plus que la marge libraire de 40 %, et on est très loin de la part auteur habituelle (logique, puisqu'on s'est occupé de la logistique), et pour le lecteur qui a pu (re)découvrir le livre qui prenait la poussière au fond d'un entrepôt. »

Très suivi sur les réseaux sociaux, Souillon n’est pas n’importe quel auteur. S’il a d’abord suivi la voie classique en se faisant publier à compte d’éditeur chez Ankama ou Bayard Jeunesse, son succès lui a permis de basculer dès 2016 vers l’autoédition, bien plus rémunératrice. Tous ses nouveaux albums paraissent sous cette forme, mais les titres de la série Maliki publiés jusqu’en 2016 restent disponibles chez Ankama.

Également actif sur son site qu’il alimente régulièrement de nouvelles histoires, Souillon sortira son prochain livre auto-édité le mois prochain, grâce au succès de sa dernière campagne de financement participatif. « Il s'agit de la trilogie de nos romans, précédemment édités chez Bayard et aujourd'hui en rupture définitive, détaille-t-il. Nous avons pu récupérer les droits, et nous sommes heureux de pouvoir la publier, sous format papier prestige grand format ou format audio longue durée (plus de 20h d'écoute !). »

Signe de la montée en puissance de Maliki, pour ce format audio « vraiment nouveau » dans ses publications, Souillon a fait appel à Geneviève Doang, la « voix » de Maliki depuis plusieurs années, mais aussi à un second comédien qui a interprété un personnage d’une série animée très connue. Le nom de l’interprète mystère sera prochainement annoncé.

26 avril 2022

Sauvetage de livres pour enfants par un libraire en Ukraine

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Dans le sous-sol de sa librairie à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, Romana Iaremyn montre des centaines de livres entreposés presque jusqu'au plafond, évacués des zones ravagées par les combats avec l'armée russe. Emballés dans des paquets blancs, les titres ont été sauvés de Kharkiv, la grande ville du nord-est, partiellement encerclée et bombardée quasi quotidiennement par les forces de Moscou. Aujourd'hui entreposés dans ce qui fut une salle de lecture pour enfants, ils ne sont qu'une fraction de ce que l'éditeur a réussi à sauver des bombardements.

"Les employés de notre entrepôt ont essayé d'évacuer au moins une partie des livres. Ils ont rempli en camion et tout ça a été livré via une société postale", explique Romana Iaremyn, 27 ans, dans son hoodie jaune.

Ils ont commencé avec les parutions les plus récentes et les plus populaires, la plupart des livres pour enfants. Lviv, grande ville de l'Ouest de l'Ukraine, a été relativement épargnée par les combats depuis le début de l'invasion russe il y a deux mois, à l'exception de quelques raids aériens meurtriers. Des milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont fui vers Lviv ou traversé la ville pour se rendre en Europe depuis le début des combats.

"Je ne sais pas comment mes collègues ont fait pour rester à Kharkiv. Ceux qui ont fui et qui sont restés avec moi ont dit avoir l'impression que la ville va être rasée", explique Romana.

Le jeune femme raconte que la librairie a rouvert promptement au lendemain de l'invasion, fournissant un abri dans la cave lorsque les sirènes anti-bombardement se faisaient entendre, et organisant des lectures pour enfants pour les déplacés. Lors de la première vague des arrivées, des parents qui ont fui leurs foyers en laissant presque tout derrière eux s'y pressaient pour trouver des fables à raconter à leurs enfants afin de les distraire. Certains d'entre eux ont acheté "Polinka", l'histoire d'une fille et de son grand-père, publiée juste avant l'invasion et écrite par un auteur désormais au front.

"Il voulait laisser quelque chose pour ses petits-enfants", explique Romana Iaremyn.

Sur les étagères de la section pour adultes, la libraire montre une collection d'essais sur les femmes ukrainiennes oubliées de l'Histoire.

Son auteur est également en train de combattre les forces russes.

"Beaucoup de nos auteurs sont dans l'armée aujourd'hui", confirme Romana.

Les sirènes se faisant entendre à Lviv pour signaler la fin de l'alerte matinale, les baristas retournent dans leurs cafés pour faire chauffer leurs machines à expressos jusqu'à la prochaine frayeur. Le soleil commence à faner dans le ciel bleu et un jeune homme et une femme s'enlacent sur une terrasse. Les nombreuses librairies de la ville sont, elles, ouvertes. Dans un passage pour piétons sous une route du centre, plusieurs petits étals vendent des traductions de classiques étrangers tels que "1984" de George Orwell ou même des mangas japonais. Près du musée de l'Arsenal, un pigeon est posé sur la tête d'une grande statue d'Ivan Fiodorov, un imprimeur du XVIe siècle originaire de Moscou et enterré à Lviv. A ses pieds, lorsque les sirènes ne sonnent pas et qu'il ne pleut pas, quelques vendeurs proposent des livres d'occasion. Habillé en manteau bleu clair et avec un bonnet en laine, Iryna, 48 ans, est assise aux côtés de rangées de bouquins de littérature et d'histoire à vendre ou à louer, cette dernière option étant particulièrement populaire auprès de la clientèle âgée. Iryna, qui n'a pas voulu révéler son nom de famille, explique avoir arrêté de travailler pendant plus d'un mois après le début de la guerre. Lorsqu'elle est retournée sur la place début avril, beaucoup de parents de l'Est sont venus chercher des livres pour leurs enfants.

"Je leur en ai donné beaucoup, car les enfants veulent lire", dit-elle.

Source  : TV5 Monde 

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25 avril 2022

Un manuscrit de Charlotte Brontë de retour au Royaume-Uni

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Intitulé A Book of Ryhmes by Charlotte Bronte, Sold by Nobody, and Printed by Herself (Un livre de rimes par Charlotte Brontë, vendu par personne et imprimé par elle-même), ce manuscrit en papier brun de 15 pages daté de 1829, cousu à la main et comprenant une collection de dix poèmes jamais publiés, avait été dévoilé il y a quelques semaines à New York.

Mis en vente pour le compte d'un propriétaire anonyme, il a finalement été acheté pour 1,25 million de dollars (1,16 million d'euros) par les «Amis des bibliothèques nationales», une association britannique qui œuvre pour la conservation du patrimoine littéraire national. «Sauver le petit livre de Charlotte Brontë représente un gain immense pour le Royaume-Uni», s'est réjoui le président de l'association Geordie Greig, remerciant tous ceux ayant participé à la levée de fonds ayant permis, en deux semaines, d'acquérir le manuscrit. L'association de conservation va en faire don au musée Brontë, situé à Haworth dans le nord de l'Angleterre, où la romancière a grandi. «Nous sommes si heureux de recevoir ce don extraordinaire et inattendu», a affirmé la conservatrice du musée Ann Dinsdale. «C'est toujours émouvant quand un objet de la famille Bontë rentre à la maison.

Élevés dans un relatif isolement, Charlotte Brontë - né il y a 206 ans, le 21 avril 1816 - , ses sœurs et son frère se divertissaient en tissant des histoires complexes dans un monde imaginaire sophistiqué. Leur imagination a donné naissance à des romans salués comme des classiques de la littérature anglaise, notamment Jane Eyre pour Charlotte, Les Hauts de Hurlevent pour Emily ou Le locataire de Wildfell Hall pour Anne.

Source : Le Figaro 

25 avril 2022

90 000 visiteurs au  Festival du livre de Paris 

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Entre la file d'attente qui court jusqu’à la rue, et les livres s'empilant dans les bras des lecteurs, le public a répondu présent pour la nouvelle formule du Festival du livre de Paris lancée par le Syndicat national de l’édition. Selon ses organisateurs, le Grand palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, a accueilli 90 000 visiteurs du 22 au 24 avril, et les éditeurs se montrent plutôt satisfaits de cette première en dépit des problèmes de signalétique et de facturation.

"Ce lieu est tellement plus agréable, se réjouit Pierre Hilde, directeur commercial du Seuil. Cela se ressent pour nous mais aussi sur les lecteurs", ajoute-t-il, pointant les piles bien entamées de textes réservés "aux lecteurs curieux aimant déambuler". "Plus chaleureux, plus accessible, moins bruyant... vraiment le lieu est super !" abonde Barbara Astruc, directrice éditoriale chez Leduc.s.

Qualifié de "vrai festival" par beaucoup, le festival du livre de Paris a fait des adeptes pour sa formule esthétique même si son choix de sobriété poussé à l'extrême a posé quelques soucis de repérage. Les éditeurs se rejoignent tous sur ce point : la signalétique trop faible empêche certains lecteurs de se repérer.

Changement majeur, l'encaissement centralisé était également au centre des débats parmi les exposants. "Cela réduit le dialogue que l'on pouvait avoir avec nos lecteurs. Par ailleurs, les libraires en charge des TPE volants ne sont pas repérables dans l'espace", regrette Colette Olive, la  directrice de Verdier, avant d'être interrompue par une lectrice ne comprenant pas où payer son livre.

Sur le site, deux moyens d'encaissement étaient possibles : une caisse centrale et des terminaux de paiement mobiles. Si la première solution a été une franche réussite avec 10 minutes d'attente en moyenne, les TPE volants se sont révélés, eux, trop peu nombreux. "C'est un point que nous devrons rêgler pour les années à venir", reconnait le directeur du festival, Jean Baptiste Passé.

Pour beaucoup de maisons, cette solution de paiement était à double tranchant. Elle donnait une plus grande liberté au lecteur, qui pouvait déambuler entre les stands comme dans une grande librairie. Mais, en invisibilisant les achats, elle rendait plus difficile la gestion des stocks. "Comme on ne savait pas vraiment ce que l'on vendait, on était un peu bloqué dans notre réassort", regrette Juliette Bartolo, marketing manager chez Kana. La gestion des stocks a donné quelques sueurs froides à certains éditeurs ne voyant pas arriver leurs ouvrages.

Au final cependant, "100 000 livres ont été vendus en trois jours", se félicite Jean-Baptiste Passé, avant d'annoncer les dates de la prochaine édition : les 21, 22 et 23 avril 2023. 

Source :   Livres Hebdo 

24 avril 2022

Hausse des ventes de livres au Royaume-Uni grâce à TikTok

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Les professionnels de l'édition redoutent que la surexposition aux écrans se fasse au détriment de la lecture. Mais ce n'est pas nécessairement le cas. Au Royaume-Uni, l'industrie du livre a vu son chiffre d'affaires s'envoler l'année dernière grâce au phénomène #BookTok. Ces derniers mois, de courtes vidéos consacrées à la critique et aux recommandations de livres ont fait leur apparition sur  Ces clips, regroupés sous le hashtag #BookTok, enregistrent plus de 49,7 milliards de vues sur l'application préférée des jeunes.

Au Royaume-Uni, ils ont même fait bondir les chiffres de vente de livres. Le chiffre d'affaires du secteur a atteint 6,7 milliards de livres sterling (environ 8 millions d'euros) en 2021, selon le dernier rapport annuel de la Publishers Association. Soit une augmentation de 5% par rapport à l'année précédente. Cette progression est d'autant plus surprenante que les restrictions sanitaires liées au Covid ont contraint les librairies à fermer pendant de longs mois. Les menaces de pénurie de papier ont également suscité des hausses de prix importantes et des problèmes de délais d'approvisionnement sur le marché de l'édition. Malgré ces difficultés, le Covid-19 aura montré à ceux qui en doutaient encore que "lire, c'est cool". Les célébrités ont troqué les photos de leurs escapades luxueuses pour des clichés plus intimistes de leurs bibliothèques, tandis que les passionnés de lecture se sont réfugiés sur TikTok pour partager leur passion avec les millions d'utilisateurs du réseau social.

Ce phénomène n'est pas passé inaperçu auprès des professionnels du livre, selon Stephen Lotinga, le directeur général de la Publishers Association. "2021 a été une autre année formidable pour l'édition britannique. Nos auteurs exceptionnels ont fourni aux lecteurs le divertissement et le confort dont ils avaient tant besoin alors que la pandémie se poursuivait. Il a été particulièrement intéressant de voir les communautés TikTok susciter un nouvel intérêt pour les livres, notamment pour les ouvrages de fiction et les titres pour jeunes adultes", a-t-il déclaré dans un communiqué. 

Ces deux segments ont connu une belle croissance en 2021, selon les chiffres de la Publishers Association. Les ventes de livres de fiction ont augmenté de 7% pour atteindre 733 millions de livres sterling (environ 873 millions d'euros), tandis que celles de la fiction jeunesse s'élèvent à 425 millions de livres sterling (environ 506 millions d'euros). BookTok y est pour beaucoup, même si les critiques littéraires en herbe du réseau social recommandent surtout des livres sortis il y a quelques années et non les dernières nouveautés. La romancière Sarah J. Maas a ainsi récemment vu exploser les ventes de "Un palais d'épines et de roses" et de "La Prisonnière" (de la série "Keleana"), bien qu'ils soient sortis en 2015 et en 2016. Les autrices Madeline Miller et Leigh Bardugo ont connu un engouement similaire pour "Le Chant d'Achille" et la saga "Grisha".

Les maisons d'édition et autres professionnels du livre essaient de surfer sur la vague #BookTok en se lançant sur le réseau social. Le compte d'Hachette Romans est suivi par plus de 42.000 abonnés, tandis que celui de Penguin Random House en dénombre plus de 27.000. Mais c'est bien peu de choses par rapport aux centaines de milliers de personnes qui suivent les recommandations et les critiques de booktokeurs comme Ayman Chaudhary (@aymancbooks), Jaysen Headley (@ezeekat) et Abby Parker (@abbysbooks). La preuve que le livre plaît toujours.

Source: La Dépêche du Midi

23 avril 2022

Part du livre numérique dans le monde en 2021

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Aujourd'hui, c’est la Journée mondiale du livre , occasion de célébrer le plaisir et l'importance de la lecture. Alors que l'UNESCO pensait probablement seulement à l'encre et au papier lorsqu'il a créé l'événement il y a près de trente ans, certains lecteurs sont depuis passés au livre numérique (dont l'invention remonte à 1971). Mais quelle est vraiment la popularité de ce support de lecture aujourd'hui.  

Selon les données issues du "Advertising & Media Outlook" de Statista, dans le monde entier, l'utilisation des livres électroniques (ou e-book) est toujours largement inférieure à celle des livres imprimés. Même aux États-Unis, où le format numérique est très populaire, on estime que 23 % de la population a acheté un e-book l'année dernière, contre 45 % un livre papier. En Europe, et notamment en France, le livre électronique peine toujours autant à convaincre : 8 % d'acheteurs dans l'Hexagone en 2021, alors que le traditionnel bouquin se situe à plus de 50 %.

Ces résultats suggèrent les écrans et Internet ne sont pas prêts d'enterrer les livres imprimés, qui conservent toujours une grande cote auprès des lecteurs. Les livres numériques sont davantage à envisager comme un produit complémentaire, les deux formats répondant à des pratiques et des contextes de lecture différents.

Source :  Statistica

22 avril 2022

Collecte solidaire de livres organisée par les librairies Payot en Suisse Romande

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Du 27 avril au 7 mai,  La collecte Partager Lire est organisée en Suisse Romande par les 13 librairies Payot, les 7 magasins Nature & Découvertes Suisse et près de 200 supermarchés Coop (sauf les magasins dans les gares). Lors  de celle-ci seront récoltés des romans, BD, albums, encyclopédies, dictionnaires ou guides parus il y a moins de cinq ans et en bon état. Seront refusé, tous les ouvrages en mauvais état, déchirés, tâchés, au contenu obsolète ou sectaire, ainsi que les revues et livres de clubs.

Cette année, la majeure partie de la collecte ira à l’Association Isabelle Chevalley au Burkina Faso et à la Fondation Almadanya en Tunisie, en faveur des centres culturels de Tataouine, Kairouan, Sousse, Le Kef, Mahdia, Jendouba et Siliana, ainsi qu’à plus de 230 bibliothèques scolaires rurales en Tunisie. Cette ONG y œuvre pour le développement via notamment l’accès gratuit à la culture et aux livres, la formation professionnelle et l’éducation des enfants des milieux défavorisés. Le dixième restant ira à notre partenaire historique, l’Hospice général de Genève, qui redistribue les ouvrages aux œuvres d’entraide et aux bénéficiaires des aides sociales du canton, ainsi qu’aux bibliothèques partenaires du projet Un temps pour lire dans les hôpitaux romands, dont l’objectif est de (ré)introduire la lecture selon le principe du «bookcrossing» dans les établissements de soins et d’offrir ainsi un moment d’évasion aux patients.

La récolte 2021 fut un succès avec plus de 460000 livres récoltés, soit 100000 de plus qu’en 2019. Depuis 2008, les libraires Payot organise chaque mois d’avril une grande récolte de livres (Prix Suisse de l’Éthique 2010) afin de les redistribuer à celles et ceux qui n’ont pas un accès aisé à la lecture. 

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