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31 décembre 2020

Baisse du prix du livre en Belgique à partir du 1er janvier

Prix Livres Belgique

Amis belges francophones amateurs de lecture, l'année 2021 commence bien pour  vous. En effet, acheter des livres va vous coûter moins  cher . Cette baisse de coût s'explique par la disparition de la tabelle sur les nouveautés. Ce surcoût de 4%  était devenu obsolète depuis le passage à l'euro car il était  appliqué initialement pour faire face aux variations de taux de change entre franc français et franc belge sur les livres distribués par Dilibel (Hachette) et Interforum Benelux (Interforum).

C'est une victoire pour l’immense majorité des libraires francophones, qui ont accepté, de fait, une légère baisse de leur chiffre d’affaires, compensée par une autre mesure du décret, le plafonnement des remises pour le grand public à 5%, en librairie indépendante comme en grandes surfaces. 

C’est "l’aboutissement d’un combat d’une trentaine d’années", que s’apprête à célébrer Yves Limauge, le co-président du Syndicat des libraires francophones de Belgique (SLFB). 

"C’en est fini des vilaines étiquettes qui faisaient que l’on payait un livre en Belgique plus cher qu’en France, ou que sur internet. Désormais, les Belges achèteront leurs livres au prix fixé par l’éditeur, comme tout le monde", se félicite le libraire, propriétaire de A Livre ouvert – Le rat conteur, à Woluwe-Saint-Lambert.

"C’est un soulagement évident et une victoire pour l’interprofession, mais cette disparition ne concerne que les nouveautés, et tous les livres parus avant sont toujours tabellisés jusqu’à épuisement du titre", tempère Philippe Goffe, président du PILEn, qui réunit six associations professionnelles et porte depuis longtemps le projet de prix unique, notamment via le portail d’information Prixdulivre.be

Partiellement libérés de la tabelle, les libraires belges francophones affrontent cependant un dernier obstacle : le différentiel de TVA entre la France, où elle est à 5,5%, et la Belgique, à 6%. Concrètement, un livre vendu 10 euros en France devrait passer à 10,05 euros en Belgique. Or, si les libraires ont accepté de prendre ce différentiel de TVA à leur charge, Dilibel, contrairement à Interforum Benelux, refuse pour l’instant de s’aligner, expliquent Yves Limauge et Philippe Goffe.

Si Hachette mettait en avant sa volonté de "partager l’effort" pour ne pas renoncer à sa présence locale, l’avenir des deux plus gros distributeurs de Belgique, dont la qualité de service n’est pas remise en cause, se pose sérieusement. Avec la disparition de la tabelle, Dilibel et Interforum Benelux vont enregistrer des pertes de revenus qui se chiffrent en millions d’euros.

"Il y a un grand risque de chaos pour toute la distribution en Belgique si jamais ces deux opérateurs venaient à se retirer", met en garde Benoît Dubois, le directeur de l’Association des éditeurs belges (Adeb).  

 "Nous plaidons pour une discussion, afin qu’une solution puisse être trouvée", insiste Benoît Dubois, espérant un "coup de main des pouvoirs publics pour sauvegarder l’outil de distribution."

En février dernier, Dilibel a annoncé la baisse de 1% des remises commerciales accordées aux libraires belges, pour compenser la fin de la tabelle. Une décision unilatérale aussitôt dénoncée par les professionnels. Le marché du livre de langue française en Belgique est en effet nourri à plus de 70% par la production française, et au sein de cette production, Dilibel et Interforum Benelux pèsent ensemble au moins 50% du marché. Par ailleurs, outre les livres importés de France, les deux groupes ont intégré à leur portefeuille au fil des années un grand nombre d’éditeurs belges de taille moyenne.

 

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30 décembre 2020

Hausse des ventes de livres numériques au Brésil en 2020

Brésil hausse vente ebook

La crise sanitaire a entraîné une hausse des ventes de livres numériques au Brésil, selon une étude réalisée conjointement par le cabinet de consultants en marketing Rudiger et l'entreprise spécialisée dans le livre numérique Bookwire. Les données de vente agrégées pour ce rapport reflètent l'offre numérique d'environ 500 éditeurs brésiliens, soit environ 70% du marché éditorial numérique brésilien. Après comparaison des chiffres sur les huit premiers mois de l'année, il apparaît que les ventes de livres numériques ont augmenté de manière significative de mars à mai 2020. Selon l'étude, la fiction et la non-fiction ont généré une croissance continue des recettes et d'unités vendues tout au long du confinement, tandis que la science-fiction n'a connu que des pics de courte durée, à la fin du confinement. D'après Bookwire, le succès de cette hausse peut aussi s'expliquer par des campagnes de marketing spécifiques. Les ventes d'ebooks pour la jeunesse et les jeunes adultes ont augmenté de 227% entre le mois de mai et le mois d'août, soit après le confinement.

Pendant le confinement, les ventes numériques ont connu une croissance exponentielle et sont restées stables par la suite, ce qui pourrait s'expliquer par l'enseignement à distance en raison de la fermeture des écoles, et à l'isolement en lui-même. Les parents ont dû se fier davantage à la technologie pour l'éducation et le divertissement, de sorte que davantage d'ebooks ont été achetés. Certains éditeurs ont mené des campagnes de marketing stratégique avec des auteurs et des personnes d'influence. Après le confinement, malgré des efforts de marketing réduits, les chiffres de ventes ont malgré tout continuer à augmenter. L'étude ne s'est intéressée qu'au marché du livre numérique car le marché du livre audio au Brésil n'en est qu'à ses débuts. 

Source: Livres Hebdo

29 décembre 2020

BibliOdyssée : des livres numériques pour les enfants atteints de troubles de la lecture arrivent dans les bibliothèques

Bibliodysée disponible bibliothèque

Des lives adaptés pour les enfants "dys", c'est ce que développe la plateforme BibliOdyssée, dédiée aux bibliothèques publiques. Elle va mettre une collection de livres numériques à disposition des enfants atteints de troubles de la lecture, a annoncé son promoteur, la start-up Mobidys. Déjà utilisés dans plus de 200 collèges en France grâce à la bibliothèque numérique SONDO, ces livres "augmentés" permettent de faciliter la lecture des enfants souffrant de troubles "dys" - ou troubles cognitifs spécifiques (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie...) - grâce à des outils visant à soulager l'effort cognitif de la lecture.  Ces textes sont dotés de fonctionnalités comme l'espacement des lettres et des lignes, le surlignage des syllabes ou un accompagnement audio.

"Nos livres permettent de soulager l’effort de lecture et de libérer le cerveau du lecteur, afin que son attention soit portée au sens plutôt qu’au décodage", explique Mobidys sur son site.

Les livres seront mis à disposition des bibliothèques publiques et des médiathèques, via abonnement. Ils "permettront aux enfants en difficulté d'accéder plus facilement à la littérature", souligne l'agence assurant la communication de Mobidys. Cette collection d'ouvrages de littérature jeunesse sera accessible sur la plateforme BibliOdyssée en format ebook, sur tablettes, liseuses, ou ordinateurs, dans les bibliothèques partenaires ou à domicile, dès janvier prochain.

Source: France Info Culture

28 décembre 2020

Des récits au bout du fil

lecture téléphonique bibliothèque Sarthe

Un conte de Noël, une nouvelle, un poème, un extrait de roman… C’est ce que propose de partager avec vous Françoise Fontenay au téléphone. Avec la bibliothèque du Grand-Lucé.  Lectrice et conteuse amateur, Françoise Fontenay avait besoin de se trouver un but, après le décès de son mari, l’écrivain Raymond Fontenay, l’été dernier.  C’est dans la lecture, au service des autres, que la conteuse a jeté son dévolu. Durant 20 ans, Françoise Fontenay a fait des lectures à voix haute, des stages, des spectacles avec pour fil rouge des lectures.

« J’ai vu que ça se faisait à la médiathèque du Mans depuis le mois de novembre. J’ai alors contacté Sarthe Lecture pour parler de mon projet de récit par téléphone. Je me suis ensuite tournée vers la bibliothèque du Grand-Lucé », raconte Françoise Fontenay.

Si vous êtes intéressé pour écouter une lecture au téléphone, pratique en cette période de confinement, rien de plus simple. Il suffit de prendre contact avec la bibliothèque du Grand-Lucé et de s’inscrire en précisant votre choix de lecture. Si vous en n’avez pas, François Fontenay dispose de toute une palette de lecture à vous proposer. Les séances au téléphone se font les lundi et jeudi de 15h à 16h. Mais pas sur une heure complète. « Généralement, la lecture dure 30 minutes Le reste du temps, on échange, on explique son ressenti, on discute », raconte Françoise Fontenay. C’est bien sûr gratuit et ouvert à tous les adultes.  Il est inutile d’être adhérent de la bibliothèque pour bénéficier de ces lectures.

Une façon ludique et originale de sortir de son isolement, de voyager à travers les mots ou tout simplement de se détendre quelques instants au son de la voix de la conteuse de Courdemanche.

Source: Actu.fr

27 décembre 2020

Organisation du premier club de lecture par des bibliothèques canadiennes

livrel club de lecture Canada

Dans le cadre de la création du premier club de lecture numérique bilingue, plus de 600 bibliothèques publiques à travers le Canada invitent les lecteurs anglophones et francophones à lire ensemble Vi de Kim Thúy, sélectionné pour l’occasion. Du 1er au 31 janvier 2021, les usagers des bibliothèques participantes auront un accès gratuit et illimité au roman Vi en format numérique et audionumérique. Cette lecture simultanée d’un mois, offerte sur une variété de plateformes, est coordonnée par le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada (CBUC).

L’initiative est motivée entre autres par la pandémie, forçant la fermeture de bibliothèques dans plusieurs provinces et faisant de l’accès aux livres un enjeu plus critique que jamais. « Les gens dépendent des bibliothèques publiques pour rester informés et inspirés. Les bibliothèques soutiennent une démocratie dynamique, une économie forte et des communautés prospères en s’assurant que chacun, quel que soit son revenu, puisse accéder aux idées, aux ressources d’apprentissage et aux œuvres créatives qui les aideront à grandir », a déclaré à ce sujet la présidente du Conseil des bibliothèques urbaines du Canada, Mary Chevreau.

La sélection du roman Vi, quant à elle, a été motivée pour sa qualité littéraire et la pertinence de son récit, qui raconte avec finesse le parcours d’une famille vietnamienne forcée à faire le deuil de son pays pour se réfugier au Canada. Le 19 janvier prochain, Kim Thúy participera à une séance en anglais 

Source:  Revue Les Libraires

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26 décembre 2020

Estimation pour une esquisse du Lotus Bleu

Enchères esquisse converture Tintin

Elle n'était pas cachée à l'intérieur d'un fétiche arumbaya, ni scellée dans un coffre englouti au fond de la mer par le naufrage de la Licorne. Mais le projet de couverture du Lotus Bleu, cinquième aventure de Tintin, proposée aux enchères par les héritiers Casterman auprès de la maison d'enchères Artcurial, à Paris le 14 janvier prochain, pourrait bien coûter l'équivalent du trésor de Rackham le Rouge.  Elle est estimée entre 2 et 3 millions d'euros. Si les enchérisseurs atteignent la fourchette haute, le record de l'œuvre de bande dessinée la plus chère du monde sera battue. Une vente contestée par les ayants droit d'Hergé. La fameuse société Moulinsart, dirigée par le mari de sa seconde épouse, le redouté Nick Rodwell, conteste la légalité de la vente. Retour sur le parcours tumultueux de cette œuvre. 

Tout commence au début de l'année 1936. Hergé vient de quitter l'éditeur de ses débuts (Le Petit Vingtième, la structure dirigée d'une main de fer par l'abbé Wallez) pour proposer ses histoires à un éditeur professionnel, la maison Casterman. L'enjeu est de taille pour un auteur qui plafonne à l'époque : si Tintin au pays des Soviets s'est vendu à 10 000 exemplaires, les deux aventures suivantes (Tintin au Congo, Tintin en Amérique) dépassent à peine la moitié de ce chiffre. Hergé a envie d'en mettre plein la vue à son lectorat, et réalise un superbe projet de couverture pour Le Lotus Bleu, son histoire la plus aboutie et un tournant dans sa carrière – mais ça, il ne le saura qu'après. Comme c'est encore un document de travail (si le dragon est parfaitement détaillé et les ombres savamment posées sur la lampe et le vase, la tête de Tintin n'est pas tout à fait finie) il plie l'image en six, la fixe à la lettre adressée à son éditeur, fourre le tout dans une enveloppe, direction Tournai, siège des éditions Casterman. Le cachet de la poste indique la date du 12 février 1936. Ce qui se passe ensuite est plus incertain. "Il n'y a plus personne qui était là en 1936 pour en témoigner", constate Marcel Wilmet, tintinologue et ancien salarié de Moulinsart et des Studios Hergé. Dans ses archives, il déniche la trace d'une lettre de Charles Lesne, l'interlocuteur d'Hergé chez Casterman, qui lui annonce lui retourner le projet, trop complexe à imprimer pour l'époque, le 15 février 1936, trois jours plus tard, donc. "Cette lettre, on doit être cinquante à en avoir une copie", ajoute Marcel Wilmet. Les courriers entre Hergé et son éditeur sont précieusement gardés à l'abri des regards par la famille Casterman d'un côté, la société Moulinsart de l'autre. Selon la légende, Hergé aurait fait cadeau de ce dessin au petit Jean-Paul Casterman, 6 ans à l'époque, fils de son nouvel éditeur dont il voulait s'attirer les bonnes grâces. "Quand j'ai rencontré Jean-Paul Casterman à Tournai dans les années 1990, c'est ce qu'il m'a affirmé", abonde Eric Leroy, le maître d'œuvre de la vente chez Artcurial, qui "rêvait" depuis trente ans de mettre la pièce sur le marché. Une version des faits qui fait tiquer la société Moulinsart, qui penche davantage pour la thèse d'un emprunt non signalé. C'est aussi l'avis de Benoît Peeters, auteur de nombreux livres consacrés à Hergé, qui argumente : "Pour un cadeau à un enfant, il aurait fait un crayonné original, où on verrait Tintin et Milou représentés de manière plus avenante." L'expert souligne qu'Hergé dédicaçait tous ses cadeaux. Or, sur cette esquisse, nulle trace d'un "Pour Jean-Paul".  C'est en mars 1981, quand sont organisées les retrouvailles entre Hergé et Tchang, l'étudiant chinois en séjour à Bruxelles qui a inspiré le fameux personnage, que le dessin refait surface. Casterman en réalise une sérigraphie, dont une poignée d'exemplaires sont signés par Hergé. "Il était encore en pleine possession de ses moyens à l'époque, atteste Alain Baran, secrétaire de l'auteur jusqu'à sa mort, deux ans plus tard. A aucun moment il ne s'est étonné que le dessin soit chez eux. Entre lui et la maison Casterman, entre lui et les frères Casterman, il y avait une confiance absolue jusqu'à la fin de sa vie." Marcel Wilmet, alors journaliste, avait couvert l'évènement. "L'attaché de presse des éditions Casterman racontait déjà cette légende du document qui avait passé cinquante ans dans un tiroir." Pour la petite histoire, la sérigraphie signée par Hergé et Tchang se négocie désormais entre 3 000 et 4 000 euros sur le marché. "Et je crois que presque tous ceux qui en ont reçu une l'ont revendue", glisse Marcel Wilmet. En 1989, Benoît Peeters met la main sur cette esquisse de couverture pour l'exposition Hergé dessinateur qu'il co-organise. "Jean-Paul Casterman m'a confié cette esquisse, toujours pliée en six ! C'était l'une des rares pièces exposées qui n'appartenait pas à la société Moulinsart, mais on manquait de dessins mis en couleur de la main d'Hergé. Ça permettait de réveiller le regard du spectateur." Restaurée, la pièce encadrée en majesté constituait l'un des clous de l'exposition, car présentée pour la première fois au public. "A l'issue de l'exposition, Jean-Paul Casterman a beaucoup insisté pour la récupérer rapidement. On aurait dit qu'une fois qu'il l'avait vue restaurée, il y tenait comme à la prunelle de ses yeux." Ladite prunelle avait été assurée pour une somme conséquente pour l'époque, mais presque dérisoire aujourd'hui : "Quelque chose comme l'équivalent de 20 000 euros", lâche Benoît Peeters après un temps de réflexion.

Source: France Info culture

25 décembre 2020

Un livre pour enlever une tonne de déchets de l'Everest

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Les bouteilles d'oxygène, les bidons, le gaz de camping ou les morceaux de plastique des tentes sont quelques-uns des restes laissés par les alpinistes lors de leur voyage vers le sommet de l'Everest. Le problème environnemental qui affecte la région s'ajoute au problème social que la pandémie a laissé: il n'y a pas d'expéditions et les porteurs - des travailleurs autochtones qui aident les voyageurs dans leur voyage - ne font pas de profit. Pour résoudre le double conflit, les auteurs de  Sherpas, la otra historia del Himalaya (Ediciones del Viento) et l'éditeur soutiendront financièrement l'ONG Sagarmatha Pollution Control Committee(SPCC), en charge du nettoyage du mont Everest du côté népalais et de ses environs. Pour le moment, avec le produit du droit d'auteur, ils ont déjà engagé des porteurs pour retirer une tonne de déchets recyclables de la plus haute région du monde. La journaliste barcelonaise Xiana Siccardi et le grimpeur Sherpa Lakpa Nuru ont écrit le texte à quatre mains, publié en mai et épuisé trois mois plus tard, qui est à nouveau distribué. Siccardi reconnaît dans une conversation téléphonique que le livre lui-même était déjà une déclaration d'empathie et de compréhension de la façon dont vivent les Sherpas. Aussi pour se rapprocher de ce métier, celui des porteurs. «Dès le début, j'ai décidé que ma part intégrale allait à eux et à leur communauté. Ce sont des gens qui n'ont pas d'aide publique. En fait, les restaurants eux-mêmes font souvent don de sacs de riz, d'huile et de biscuits. Ce soutien n'est pas de l'argent, c'est de la nourriture », souligne-t-il.

Lakpa Nuru Sherpa reconnaît le sérieux impact du covid-19 dans sa communauté, car beaucoup travaillent dans le tourisme en tant que guides de trekking , grimpeurs, porteurs, dans les hôtels et comme guides de yak. «Ici, nous disons que si un touriste vient au Népal, dix personnes trouvent un emploi, donc sans tourisme, il est difficile de survivre et même si nous voulons changer de métier, c'est impossible dans cette situation de pandémie», commente-t-il dans une note vocale.

Le directeur de la maison d'édition, Eduardo Riestra, ajoute que sa contribution à la collecte des ordures n'est pas seulement à des fins écologiques, elle est aussi sociale; car les tâches de nettoyage du SPCC sont effectuées par l'embauche de porteurs, car il n'y a pas de routes dans cette région de l'Himalaya. Nuru Sherpa dit que l'organisation - qui n'est pas gouvernementale, mais qui travaille avec le gouvernement depuis 20 ans - ramasse toutes les ordures des montagnes, bien qu'il existe également des agences de trekkingqui participent souvent à des expéditions de nettoyage de l'Everest: «Les sherpas transportent les déchets de la montagne au camp de base et sont payés au kilo de déchets qu'ils ont descendu, puis ils séparent ce qui est éliminé et ce qui ne l'est pas. Celui qui ne peut être éliminé est emmené à Namche et là il est détruit ». Celui qui ne le fait pas, comme le verre ou le fer, est transporté à l'aérodrome de Lukla, et de là, par avion, atteint Katmandou, où il est transformé et recyclé. «Parfois, la compagnie aérienne le fait à un coût nul», explique-t-il.

Les déchets sont principalement produits par l'impact du tourisme d'altitude. Avant de gravir la montagne, les alpinistes paient des frais qui leur sont restitués lorsqu'ils arrivent avec leurs restes. Cette mesure de contrôle des ordures dans la zone, accompagnée des grands conteneurs en pierre situés le long du chemin, est insuffisante. «Le problème est la descente. Plusieurs fois, ils font face au gel et dans ces moments-là, ils quittent tout. Ils donnent la priorité à l'évacuation, au retour vivant », explique le journaliste. La situation affecte les déchets organiques, car avec le dégel les habitants craignent qu'ils n'atteignent les rivières, les cultures, les villes. L'une des décharges est située dans la colonie de Gorakshep, qui est située à côté du camp de base de l'Everest, à une altitude de plus de 5 000 mètres. Dans ces hauteurs, il est difficile de faire pousser de la végétation,

Source: El Pais

24 décembre 2020

La littérature jeunesse vedette des prêts en bibliothèque en France

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« Tremblez, carcasses ! » Ce morceau de bravoure de la série Tom-Tom et Nana (Bayard) vient à l’esprit lorsqu’on examine le palmarès des auteurs les plus empruntés en bibliothèque. Tremblez, stars de la littérature « vieillesse » ! Le baromètre annuel du ministère de la culture – réalisé en partenariat avec Livres Hebdo sur un échantillon de 170 établissements – montre à quel point la littérature jeunesse et la BD écrasent tous les autres genres sur leur passage. Sur les 25 auteurs les plus prêtés en 2019, la seule écrivaine de fiction adulte, Françoise Bourdin, apparaît au25e rang. Les 24 précédents sont des auteurs de jeunesse ou de BD.

C’est Dominique de Saint Mars qui bat tous les records, avec son irrésistible duo Max et Lili, les héros de la petite collection « Ainsi va la vie », si spirituellement illustrée par Serge Bloch, aux éditions Calligram. Lili se dispute avec son frère, Le tonton de Max et Lili est en prison, Max se sent seul, Lili se trouve moche… : au total, ce sont 124 tomes qui associent fiction et psychologie en BD, et qui, mis bout à bout, traitent avec humour tous les sujets de société et interrogations des 6-11 ans. Avec 242 000 emprunts en 2019 (22 millions d’exemplaires vendus depuis la naissance de la collection, en 1992), Dominique de Saint Mars et Serge Bloch sont, depuis dix ans, les vainqueurs toutes catégories du hit-parade des auteurs plébiscités en bibliothèque. Loin, très loin devant tous les autres.

Dans le tiercé qui suit, les auteurs oscillent entre 60 000 et 80 000 emprunts par an, soit trois à quatre fois moins. On trouve l’autrice star de Milan Jeunesse, Stéphanie Ledu, dont la collection de documentaires « Mes p’tits docs » propose aux 3-6 ans, sur papier indéchirable, plus d’une centaine de titres sur tous les thèmes possibles, des pompiers aux dinosaures et du football aux moustiques. Accompagnant les petits dans leur éveil au monde, ces premiers documentaires arrivent en 2e position du palmarès, avec 77 390 emprunts en 2019, suivis par le scénariste et illustrateur Patrick Sobral pour sa saga de « high fantasy » en bande dessinée, Les Légendaires, née en 2004 chez Delcourt (8-14 ans). Avec 62 700 emprunts, cette série qui compte 23 tomes – le dernier, Les Cicatrices du monde, est sorti en 2020 (62 p., 12,50 €) – relate les aventures d’un groupe de héros dans un univers médiéval fantastique, après une catastrophe magique ayant brutalement ramené toute la population en enfance.

Source: Le Monde

23 décembre 2020

Un euro par document emprunté à la bibliothèque de Wimereux

Bibliothèque de Wimereux

Un euro pour les habitants de Wimereux (Nord Pas de Calais), deux euros pour les extérieurs. Voilà ce qu’il faudra débourser pour emprunter un document à la bibliothèque municipale de Wimereux, dès le 4 janvier 2021. Cela vaut pour les livres, bien sûr, mais aussi pour le reste : CD, magazine, etc. L’inscription et la consultation sur place restent en revanche gratuites. Du côté de certains Wimereusiens, la décision a eu du mal à passer. Sur le groupe Facebook « T’es de Wimereux si », plusieurs internautes ont fait part leur mécontentement. Valérie, par exemple, aurait préféré « un système d’abonnement à l’année ». D’autres, comme Eugénie, l’annonce d’emblée : « Dans ces conditions, je n’irai plus ! ».

Mais le maire, Jean-Luc Dubaele, défend sa position. « Aujourd’hui, rien n’est gratuit. Cet argent servira à acheter des livres, par exemple… Un euro, ce n’est pas excessif. » Il évoque aussi les finances de la ville, qu’il faut « redresser », après des « recettes limitées à cause du Covid ».

Le passage au payant est-il temporaire ? Non, répond l’élu à  La Voix du Nord. « On souhaite pérenniser ce mode de fonctionnement. » D’ici 2022, la bibliothèque devrait d’ailleurs changer d’emplacement. « Pour l’instant, elle est mal située. On veut déménager dans un secteur plus dynamique. »

 

22 décembre 2020

Baisse des ventes de livres en Catalogne en 2020

baisse ventes Catalogne

Le Gremi d'Editors de Catalunya estime que les ventes dans le secteur du livre vont baisser cette année d'environ 5% par rapport à 2019, même si la baisse pendant les mois de confinement  a atteint 60%, comme l'expliquait hier Patrici Tixis, président de l'entité, qui regroupe 370 timbres et représente 95% du secteur catalan. Selon Tixis,  cette année marquée par la pandémie «se termine par des choses très positives, comme l'augmentation du taux de lecture ou le soutien des lecteurs aux librairies locales». Également avec d'autres points négatifs, "comme l'augmentation du piratage, qui s'est répandue sur les réseaux sociaux, sur des plateformes comme WhatsApp". La reprise de la fiction, de la non-fiction et des livres pour enfants et jeunes sur le marché intérieur, notamment au second semestre 2020, contraste, selon Tikis, avec la baisse des exportations, principalement sur le marché latino-américain, d'environ 50 % de moins, ainsi que le manuel, qui baisse de 10% en raison de la fermeture des écoles pendant trois mois. Dans tous les cas, il a insisté sur le fait que les chiffres totaux ne seront pas disponibles avant la fin de la campagne  Noël et des Rois ( jour durant lequel on offre les cadeaux aux enfants en Espagne),

Selon Tixis, au cours de la dernière année, la vente de livres papier par le biais du commerce électronique a augmenté, tandis que le livre numérique, malgré une croissance d'environ 35%, ne représente que 6% des ventes du secteur. Quant au piratage, sans encore disposer de chiffres, il précise qu'il a augmenté "de 30% à 35% de plus" en raison "du phénomène des plateformes de messagerie via les téléphones mobiles, comme Telegram, Facebook et WhatsApp, avec des groupes de personnes qui échangent des fichiers illégalement, ce qui est très difficile à contrôler ».

Tikis, sur les prévisions pour 2021, a avancé que la prochaine Sant Jordi était en préparation, bien que "avec des mesures de sécurité très spéciales". "Je souhaite que nous puissions le faire comme en 2019, mais la situation que nous pensons ne le permettra pas." En outre, on étudie qu'au mois de juillet, vers le 23, la Nuit des bibliothèques et des bibliothèques est célébrée. Dans son discours, il a demandé que le projet de construction de la grande bibliothèque de Barcelone soit activé par le ministère de la Culture, le conseil municipal et le conseil municipal.

Source: El Pais

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