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21 décembre 2020

Une box littéraire en soutient aux librairies genevoises

Box littéraire Genève

Si vous haditez Genève, vous pouvez vous abonnez à  la box LivreMoi.ch. C’est un abonnement littéraire d'un, trois ou six mois qui vous permet de recevoir  un livre par mois. Chaque mois, un artiste et une association locale vous proposent un livre. Vous faites ensuite un choix parmi la sélection.  Le livrre est ensuite commandé dans une librairie idépendante de la ville.  Cette box vaut  de 30 francs suisses pour un mois à 270 francs suisses pour douze mois

Cette box  a  été créée par  Alexandre Dimitrijevic (libraire), Léontine Zumthor (traductrice) et  Samuel Cardoso (artiste).  En une semaine, le projet a déjà séduit 250 personnes.


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20 décembre 2020

De la poésie dans une épicerie bio parisienne

Poésie épicerie bio

C'est une caissière très spéciale. Ce jour-là dans une épicerie bio parisienne, une comédienne lit des poèmes derrière le micro branché sur une caisse de paiement. Les clients entendent ses mots en tâtant les poireaux ou en patientant dans la queue. Une expérience qui ravit Marianne Giraud, la comédienne à l'affiche de ce magasin. Elle estime que l'art doit aller à la conquête de son public. 

"Si c'est de l'ordre du ravissement, ça doit pouvoir être dans plein d'endroits du quotidien justement. Cela créé plus de souvenirs que quand on va quelque part chercher de l'art et qu'on a ce qu'on veut. Là, je ne leur demande rien. Ils écoutent s'ils veulent", dit-elle.

Martin Jeudy est le directeur d'Homur, une structure qui met en lien des artistes et des hôtes insolites. C'est lui qui est à l'origine de la venue de la poétesse dans les rayons de l'épicerie bio. 

"La culture est de première nécessité pour moi. Les artistes, ils ont ce besoin de s'exprimer. Actuellement, on l'interrompt, ce besoin. C'est brutal. Nous on a envie de continuer, de les aider", raconte t-il. 

Dans les allées de l'épicerie bio, les clients apprécient cette expérience. "C'est plus agréable à entendre qu'une promotion du rayon charcuterie, ce à quoi on a l'habitude dans les escaliers", dit un passant. Pour une autre, "cela pose question. On se dit : que se passe t-il pour que les artistes soient obligés d'aller dans des lieux commerciaux ?"

Source: France Info Culture

 

19 décembre 2020

Forte hausse des ventes par Internet pour les libraires français en 2020

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Contraintes de baisser le rideau, les librairies indépendantes ont vu s’envoler leurs ventes de livres en ligne, grâce aux plateformes dont elles sont partenaires et à l’ouverture de leurs propres sites internet. Après un mois de mars morose pendant lequel la vente de livres papier a été impossible, quelques portails de vente en ligne ont proposé un service d’expédition en avril, en parallèle de la mise en place du « click and collect » en librairie. Sur le seul mois d’avril, les réservations de livres papier auprès des librairies indépendantes ont bondi de 650% et les expéditions de 250%, selon les chiffres du Syndicat de la librairie française (SLF) relayés par le Syndicat national de l’édition (SNE) dans le cadre de ses Assises du livre numérique. Sur la même période, les ventes de livres numériques, qui avaient bondi de 600% en mars, ont enregistré une hausse de 250%.  Le déconfinement de la mi-mai n’a pas freiné l’essor des ventes en ligne. Les expéditions de livres papier et les réservations ont respectivement augmenté de 250% et 900%. 

Rompus à l’exercice du "click and collect" et de la vente en ligne après le premier confinement, les libraires ont été prêts à mettre en œuvre les solutions de ventes alternatives dès les premiers jours du mois de novembre. La progression des ventes en ligne s’est donc naturellement confirmée au cours du deuxième confinement.  La vente en ligne de livres papier affiche un essor de 1840% pour la première semaine de novembre, puis de 2000% pour la deuxième semaine. Plus modeste, l’achat en ligne de livres numérique a respectivement progressé de 250% et 200% sur la même période. Cet essor des commandes a permis aux librairies indépendantes d’afficher un chiffre d’affaires, réalisé en ligne, en hausse de 2150% du 1er au 7 novembre et de 2400% du 8 au 14 novembre. 

Interrogé par Tiphaine Duchénoy, membre de la commission numérique du SNE, lors des Assises du livre numérique, Thomas Le Bras, président de la SAS Kamael et gérant de la plateforme leslibraires.fr, a pointé une "vraie bascule" vers le numérique au cours des deux confinements.  Cette année, leslibraires.fr ont connu un "record de fréquentation et d’adhésion à la plateforme" et a accompagné la création d’une "trentaine de site internet au mois de novembre" pour les librairies indépendantes. En novembre, le nombre moyen de commandes a été "multiplié par 10 ou 12. La bonne surprise, c’est que cela continue au mois de décembre", assure Thomas Le Bras. Sollicité par "de nombreuses entreprises ou comités d'entreprises", la plateforme propose depuis le 1er décembre des bons d'achats "valables uniquement auprès des libraires indépendantes" à distribuer auprès des salariés. 

Source: Livres Hebdo

16 décembre 2020

2,4 milliards d'euros pour la culture (et le livre)

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Le Conseil européen et le Parlement sont parvenus à un accord, le 14 décembre, sur le budget du programme Europe Créative pour les 7 prochaines années, doté de 2,4 milliards d'euros, le plus élevé jamais adopté. Pour la première fois de l'histoire de ce programme visant à soutenir les industries culturelles de l'UE, un volet du financement est expressément consacré au livre. L'accord de principe doit être entériné lors de l'adoption officielle du cadre financier pluriannuel 2021-2027 par le Conseil et le Parlement.

Le texte de l'accord prévoit de soutenir le livre par des actions promouvant "la diversité, la créativité et l'innovation, la mise en valeur de la littérature européenne à travers les frontières, la formation et l'organisation d'échanges entre les professionnels du secteur". Il devra également permettre d'accompagner les efforts pour soutenir la traduction et l'accessibilité des livres aux personnes en situation de handicap.

La Fédération des éditeurs européens (FEP) a salué cette avancée pour le secteur de la littérature dans un communiqué. "Avant, pendant et après la pandémie, les livres ont joué et joueront un rôle important dans nos vies, a déclaré le président du syndicat, Peter Kraus vom CleffEt bien que la littérature reste la première industrie culturelle européenne, elle est aussi la plus diverse et fragmentée par nos nombreux langages. Par conséquent, cette reconnaissance et ce soutien de la part de l'Union européenne seront grandement appréciés par tous les professionnels [du secteur], dont les éditeurs".

Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, s'est également réjoui de la conclusion de l'accord, "un signal important pour tous nos partenaires des médias et nos créateurs, au moment où ils ont plus que jamais besoin de notre soutien". "Europe créative est outil essentiel pour accélérer la numérisation et l'internationalisation de ces secteurs clés, a-t-il rajouté. [Cet accord] renforcera également la résilience de nos industries médiatiques et audiovisuelles."

Le financement d'Europe Créative fait partie d'un paquet plus large de 16 milliards d'euros comprenant d'autres programmes clés de l'Union européenne comme Horizon Europe et Erasmus, négocié en trilogue en amont de l'adoption du cadre financier pluriannuel 2021-2027, toujours en discussion. Electrisés par les négociations sur le plan de relance communautaire, les échanges entre Etats membres sur le contour du budget européen se sont accélérés ces derniers jours après des semaines de blocage. Un compromis a été trouvé le 10 décembre avec la Hongrie et la Pologne pour lever leur menace de veto, ouvrant la voie à une prochaine adoption solenelle.

Source: Livres Hebdo

15 décembre 2020

Progression de la lecture pendant le premier confinement

progression lecture confinementLes Français ont davantage lu pendant le premier confinement et se sont massivement tournés vers les livres numériques. C’est ce qui ressort de l’édition spéciale du baromètre des usages des livres numériques, des livres audio et des livres imprimés commandé par la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (Sofia), le Syndicat national de l’édition (SNE) et la Société des gens de lettres (SGDL) auprès de Médiamétrie. Selon l’étude menée en ligne par Médiamétrie entre le 13 et le 20 octobre, 64 % des Français de plus de 15 ans ont lu, quotidiennement (25 %) ou une à plusieurs fois par semaine (39 %) des livres imprimés ou numériques pendant le confinement du printemps 2020. Le livre numérique est le support qui obtient la meilleure progression : 35 % des Français de plus de 15 ans déclarent en effet avoir lu un livre numérique ; ils n’étaient que 25 % dans le baromètre de janvier 2020. Le livre audio numérique a aussi connu un bel essor : 15 % des Français y ont eu recours pendant le confinement, contre 11 % en janvier. Sans surprise, les jeunes représentent les plus gros contingents de lecteurs numériques : la moitié des 15/34 ans sont aujourd’hui adeptes des formats dématérialisés et 27 % des parents ont découvert le livre numérique pendant le confinement. Médiamétrie estime ainsi à environ 4,4 millions le nombre de personnes qui ont diversifié leur pratique (déjà lectrices, elles ont découvert un nouveau support). Globalement, le confinement a aussi incité les personnes déjà utilisatrices d’un support donné à intensifier leur pratique. Les lecteurs de livres papier sont ceux qui ont le plus augmenté leur temps de lecture (24 % d’entre eux), suivis par les lecteurs de livres audio (15 %) et ceux de livres numériques (14 %). Un engouement qui se retrouve dans les niveaux de ventes : 60 % des lecteurs ont acheté au moins un livre, en priorité sur les boutiques en ligne de grandes surfaces spécialisées comme la Fnac ou Cultura (18 %), devant la librairie indépendante en click & collect (17 %) et Amazon (16 %).


Parmi les catégories les plus lues, la littérature domine de très loin (79 % des lecteurs), devant les essais et documents (23 %), les bandes dessinées (21 %), les livres pratiques (12 %) et les ouvrages de sciences humaines et sociales (11 %). Quant aux motifs de lecture, c’est le plaisir qui est le plus souvent évoqué (26 % des lecteurs), devant l’utilité (33 %) et la valeur refuge (10 %). Selon l’étude, les pratiques observées devraient s’inscrire dans la durée. 26 % des lecteurs pensent que le confinement aura un impact durable sur leurs pratiques de lecture, en particulier les 15/24 ans, les parents et les lectrices. Cet impact est encore plus fort chez les lecteurs de livres numériques (36 %), les auditeurs de livre audio physiques (38 %) ou audio numériques (41 %). De plus, 21 % des lecteurs pensent intensifier leurs pratiques de lecture au cours des prochains mois (69 % pensent qu’elles vont rester stables).

Source: Livres  Hebdo 

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14 décembre 2020

Enchères records pour deux premières éditions de Harry Potter

harry potter enchère

Une première édition cartonnée de Harry Potter et la pierre philosophale s'est vendue aux enchères pour 68 000 livres (73851€)  en Angleterre. aux enchères par Hansons . Elles ont vendu une autre première édition de Potter  à 50 000 livres  soit 54302 €, ce qui représente une chance extraordinaire pour les vendeuses Karen et Charlotte Rumsey.

Charlotte Rumsey avait aidé sa mère Karen à nettoyer les vieux objets de sa maison pour une vente de garage quand ils sont tombés sur le livre qu'un ami de la famille avait donné à Charlotte et à ses frères en 1999. Elles ont contacté Hansons,  car selon leur site internet, ils ont  découvert les premières éditions cartonnées de Harry pPotter et la pierre Philosophale.

Le chef du département de la bibliothèque de Hansons, Jim Spencer, a déclaré qu'il s'agissait de l'une des sept premières éditions reliées de Harry Potter et la pierre philosophale que la maison de vente aux enchères avait découverte en 18 mois. 

«Sur les 500 exemplaires imprimés, 300 sont allés aux écoles et aux bibliothèques - c'est donc un bon exemple de l'un des 200 exemplaires les plus rares qui sont allés dans les magasins», a-t-il déclaré.

Source: ABC.net

12 décembre 2020

Un site internet pour les bouquinistes de Paris

Site internet bouquiniste Paris

Certains, les plus jeunes, étaient déjà présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) pour trouver de nouveaux lecteurs. Cette fois, la réponse des bouquinistes de Paris aux défis de la modernité – et de la pandémie – est collective. A l’initiative de David Nosek, présent depuis plus de trente ans sur les quais, une cinquantaine d’entre eux (sur un peu plus de 200) ont lancé bouquinistesdeparis.com en octobre dernier. Le site recense aujourd’hui 2014 références, contre 300 à son lancement. Il espère atteindre les 10000 titres proposés à la vente d’ici le printemps. Gratuit pour ses membres, il sert de vitrine et est ouvert à tous les bouquinistes parisiens traditionnels. Ceux qui accordent trop de place aux souvenirs pour touristes (environ 20 % de la profession) sont exclus.

La plateforme n’est pas un site marchand au sens classique du terme : aucune transaction n’est possible en ligne. Le client qui valide son panier doit envoyer son bon de commande par mail pour finaliser l’achat. L’esprit bouquiniste est préservé puisque c’est à ce moment que se négocient les frais de port et les conditions de règlement. Les débuts sont encore modestes : selon David Nosek, une cinquantaine de livres ont été vendus pour un peu moins de 3000 euros. « Nous avons beaucoup de visiteurs depuis que le New York Times nous a consacré un article début novembre, mais pas encore beaucoup d’achats », s’amuse le vendeur.

Au sein des bouquinistes, l’initiative est globalement appréciée, même si elle ne fait pas l’unanimité. Certains vendeurs ne conçoivent pas leur métier autrement qu’à travers le contact humain sur les bords de Seine, quand d’autres manquent simplement des compétences informatiques pour se lancer. « Au total nous espérons rassembler une centaine de bouquinistes », estime David Nosek.

Pour la profession, inscrite l’an dernier à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, les conséquences de la crise sanitaire sont dramatiques. Les bouquinistes accusent en moyenne 80 % de baisse de leurs revenus en 2020.

Source : Livres Hebdo 

10 décembre 2020

Part du prêt numérique à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec

BANQ Prêt numérique

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a récemment passé le cap des 5 millions de prêts de livres numériques sur la plateforme Pretnumerique.ca. Ce chiffre record est le résultat cumulatif des prêts enregistrés sur cette plateforme lancée en 2011 et accessible sur le portail Web banq.qc.ca depuis sa création. Il y a neuf ans, le prêt numérique représentait 1 % du prêt total à BAnQ, soit 54 000 emprunts annuels. Aujourd'hui, toutes plateformes de prêt et tous documents confondus (livres, revues et livres audio numériques), il en représente plus du tiers.

Les emprunts sur la plateforme québécoise Pretnumerique.ca constituent plus de 60 % du prêt numérique total à BAnQ, qui s'est chiffré à 2,2 millions de documents en 2020, une augmentation de 33 % par rapport à l'année précédente.

Source: newswire.ca

9 décembre 2020

Publication du Dépôt légal 2019 par la BNF

En 2019, 68 700 documents ont été déposés (+17% vs 2018). Le livre représente 75% des documents déposés. L’année 2019 connaît un léger reflux avec 79 582 livres enregistrés dans les services du dépôt légal (-3,3%) (voir les chiffres 2018.) L’observatoire constate les points suivants. 80,2% des dépôts sont le fait d’éditeurs professionnels, associatifs ou collectivités et 19,8% celui d’auteurs autoédités et d’éditions à compte d’auteur. Cette année toutefois, le premier déposant en nombre de titres est L’Harmattan, et non un éditeur à compte d’auteur et d’autoédition (Edilivre est en 2e position). 

En 2019, 5 587 livres ont été déposés par des auteurs seuls, sans être chapeautés par une plateforme. Le dépôt légal de Books On Demand représente 1 473 livres. Celui de KDP (Amazon) est de 892. La plateforme Librinova a quant à elle, déposé 81 livres. A noter, ces chiffres ne tiennent pas compte du format ebook, seuls les livres papier sont comptabilisés. Au global, l’autoédition représente 15 451 titres déposés en 2019 (Pour rappel, autoédition = auteurs autoédités + auteurs ‘édités à compte d’auteur’ auprès de prestataires). On peut s’interroger d’ailleurs sur cette méthode de comptage, car autoédition / compte d’auteur n’ont rien de commun.  Ces chiffres représentent près de 20% des 79 581 livres imprimés déposés à la BnF en 2019.

autoedition-depot-legal-2019

Ce graphique montre de façon très intéressante comment le dépôt légal du livre autoédité a évolué depuis 10 ans (depuis « l’arrivée du Kindle » et des services d’impression à la demande).En 10 ans, le dépôt légal de l’autoédition a plus que doublé. Cela est sans compter, la parution des livres numériques non disponibles au format papier. Ces chiffres ne tiennent bien évidemment pas compte du nombre d’auteurs qui n’ont jamais déposé leurs livres à la BnF ! Pour ce dépôt légal il n’est pas encore possible d’identifier aisément les thématiques phares des autoédités. Nous aurons ces chiffres l’an prochain. Toutefois, la BnF note les points suivants pour les chiffres globaux. 60% des livres reçus a rejoint le département Littérature et art. 21% est destiné au département Philosophie, histoire, sciences de l’homme. Le département Droit, économie, politique reçoit 10% des monographies et celui des Sciences et techniques 9%.

8 décembre 2020

Les livres numériques d’Amazon Publishing bientôt disponible dans les bibliothèques américaines

 

Amazon publishing bibliothèques américaines

The Hill a révélé que la Digital Public Library of America (DPLA) était en discussion avec Amazon Publishing. L’objectif serait de proposer des titres uniquement numériques. Les livres numériques publiés par Amazon pourraient être disponibles pour les bibliothèques sur DPLA Exchange (Base de données des bibliothèques permettant de commander des ebooks pour les bibliothèques) au début de 2021. Les négociations ont commencé au printemps et se poursuivent, mais l’accord est proche.
Si ce partenariat est signé ce serait une petite révolution au sein des bibliothèques et du monde de l’édition. Amazon a toujours refusé de proposer ses ebooks à ces établissements. Sa crainte, mettre en péril ses modèles d’abonnement comme Kindle Unlimited.

Actuellement, Amazon ne met pas son contenu numérique à la disposition des bibliothèques. Cette exclusion est vivement critiquée depuis des années. Le sujet a même été soumis à l’attention des législateurs dans un rapport de l’ALA l’année dernière.

En fait, un porte-parole d’Amazon a confirmé l’accord potentiel avec DPLA après que The Hill ait contacté la société au sujet d’une pétition lancée ce mois-ci. Celle-ci exhorte le Congrès à poursuivre «une enquête antitrust pour préserver et développer les services des bibliothèques».

La pétition, créée par le groupe de défense numérique Fight for the Future, a recueilli près de 13 000 signatures.

Amazon a d’ailleurs déclaré à Publisher Weekly : « Nous pensons que les bibliothèques servent un objectif essentiel dans les communautés à travers le pays. Notre priorité est de rendre les ebooks d’Amazon Publishing disponibles de manière à garantir un modèle viable pour les auteurs, ainsi que pour les usagers des bibliothèques. »

Il faut préciser que la discussion couvre uniquement les titres d’Amazon Publishing. Les titres du programme KDP d’Amazon en autoédition, ne sont pas concernés. Les négociations en cours n’incluent pas non plus Audible, le service audio numérique d’Amazon, qui ne met pas son contenu exclusif à la disposition des bibliothèques. Tous les titres dans le cadre de l’accord potentiel seraient des éditions ePub sous licence gérées par la DPLA et ses bibliothèques partenaires. l’emprunt, pour les lecteurs, se ferait via l’application de lecture SimplyE. Cela signifie que les utilisateurs des bibliothèques n’auraient pas à passer par Amazon pour accéder à l’emprunt des ebooks. Affaire à suivre.

Source: Idboox

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