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27 juin 2019

Le marché de l'édition française à la peine

marché du livre

Selon le rapport annuel du Syndicat national de l'édition (SNE) publié jeudi 27 juin. Les chiffres de l'année 2018 ne sont pas bons. Les ventes de livres enregistrent un nouveau déclin. Le chiffre d'affaires des éditeurs a baissé de 4,38% l'an dernier à 2,67 milliards d'euros. Le nombre d'exemplaires vendus est passé de 430 millions en 2017 à 419 millions en 2018, soit une baisse de 2,52%. Si l'on exclut les cessions de droits à des éditeurs étrangers pour ne retenir que le produit des seules ventes de livres, le chiffre d'affaires des éditeurs français a même reculé de 4,88% entre 2017 et 2018.

"L'année 2018 reste une année en demi-teinte", estime le SNE dans son rapport. "La rentrée littéraire n'a pas su pleinement rencontrer les attentes du public", avance le syndicat professionnel des éditeurs avant de pointer du doigt, sans le nommer, le mouvement des "gilets jaunes".

"Les mouvements sociaux de la fin d'année et les divers blocages qu'ils ont entraînés ont freiné l'achat de livres, à une période où les ventes sont traditionnellement fortes", souligne le rapport.

"Il est probable que le livre souffre de la baisse du temps que le lecteur a à lui consacrer, face à la concurrence des nouveaux modes de consommation des loisirs culturels (jeux vidéo, séries, etc.) et à l'émergence des réseaux sociaux", a également reconnu le SNE.

Même le marché du livre en format de poche est à la baisse. Le chiffre d'affaires de ce segment a reculé de 0,63% et les ventes de livres en format poche ont accusé un recul de 1,06%. Malgré tout, le poche (porté par des écrivains populaires comme Guillaume Musso ou des "long-sellers" du type "L'amie prodigieuse" de l'Italienne Elena Ferrante) demeure un secteur "stratégique" pour les maisons d'édition en raison de sa capacité à résister "mieux que la moyenne".

Concernant l'offre, les lecteurs ont bénéficié d'un large choix. En 2018, plus de 106.000 titres ont été publiés dont près de 45.000 nouveautés. Le SNE souligne cependant que le nombre de nouveautés a significativement baissé par rapport à 2017 (-5,40%) tandis que les réimpressions ont augmenté de 8,22%.

Face à l'érosion du marché, les éditeurs ont également fait le choix d'imprimer moins d'exemplaires. Les tirages moyens des nouveautés ont baissé de 5,18% et ceux des réimpressions de 0,46%. Le tirage moyen global d'un titre est d'environ 4.700 exemplaires.

Si la littérature demeure le fer de lance du marché du livre (22,5% de parts de marché), l'année 2018 a été marquée par une nette progression du segment des essais et documents d'actualité parmi lesquels le SNE classe "Le lambeau" du journaliste de Charlie Hebdo Philippe Lançon, livre couronné notamment par le prix Femina..Le succès du livre "Devenir" de Michelle Obama, les ouvrages de type "Mémoires" qu'il s'agisse de celles de François Hollande ("Les leçons du pouvoir"), Ségolène Royal ("Ce que je peux enfin vous dire") ou Jean-Marie Le Pen ("Fils de la Nation") ont également contribué à la progression du segment, un des rares à enregistrer une hausse de ses ventes.  Concernant les habitudes de lecture, le SNE se félicite par ailleurs de la hausse du marché de l'édition numérique. En 2018, le marché de l'édition numérique, tous supports et toutes catégories éditoriales confondus, a généré un chiffre d'affaires de 212,6 millions d'euros, en progression de 5,1% par rapport à 2017. Cela ne représente seulement qu'un peu plus de 8% du chiffre d'affaires total des ventes des éditeurs mais "cette progression est notable, dans un contexte où le chiffre d'affaires total des éditeurs sur leurs ventes de livres est en baisse", met en avant le SNE. Concernant l'export, le livre français se vend assez bien à l'étranger mais à condition d'être traduit. Le chinois reste la principale langue de traduction des ouvrages français. Les ventes de livres en français sont par contre en recul y compris dans certains pays francophones comme la Belgique ou le Liban.

Source: Challenges

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26 juin 2019

Plus de film en streaming pour les usagers des bibliothèques de New York

Kanopy

Les trois réseaux de bibliothèques de la ville de New York (les bibliothèques publiques de New York , de Brooklyn et du Queens) mettent fin à leur partenariat avec Kanopy le 1er juillet ce qui signifie la fin  de l'accès à des films gratuits en  streaming pour leurs usagers. 

«La bibliothèque a pris cette décision après un examen attentif et approfondi de ses offres et priorités en matière de diffusion en continu», a écrit Caryl Matute, le resposable de la  NYPL  dans un message publié sur  le site Internet de l'instution. "Nous pensons que Kanopy coûte trop cher et que nos ressources seront mieux utilisées en achetant davantage de livres et des livres électroniques."

Un porte-parole de la NYPL a déclaré à Gizmodo que l'adhésion à une autre plateforme de diffusion en continu était à l'étude sans qu'une decisiion été prise pour remplacer Kanopy. 

«Bien que Kanopy ait été un excellent partenaire et une excellente ressource pour nos usagers, nous avons malheureusement dû prendre la décision difficile d'interrompre l'utilisation en raison du coût croissant du système», a expliqué Fritzi Bodenheimer, attaché de presse de la Bibliothèque publique de Brooklyn. 

La bibliothèque publique de Queens a déclaré à Gizmodo que «le coût croissant de Kanopy et la nécessité de consacrer ses ressources à d'autres services et matériels prioritaires qui sont plus demandés, tels que des livres, des livres électroniques et des DVD, le rendent insoutenable».  La QPL affirme que Kanopy avait l'intention d'augmenter ses redevances et que, sur le million de New-Yorkais qui  utilisent leur site Internet,  moins de 1% regardaient les films disponibles sur cette plateforme.

 

25 juin 2019

Freindship Tour, une tournée européenne organisée par des écrivains britanniques

Freindship Tour

Les écrivains britanniques  Jojo Moyes, Kate Mosse, Ken Follett et Lee Child ont décidé de faire une tournée commune en novembre 2019 nommée le Freinship tour (évènement  organisé par la compagnie londonienne  Fane Productions ). Elle doit débuter au Teatro Carcano de Milan le dimanche 17 novembre à 11 heures, en tant que grand événement du festival Book City. Les auteurs se rendront à Madrid les 18 et 19 novembre, dans un lieu qui sera annoncé ultérieurement. Ils seront à la radio RBB à Berlin le 23 novembre pour une apparition qui sera retransmise en direct. Enfin, la tournée se rendra à Paris le 25 novembre. 

"Ce sont les stars du rock de la littérature britannique", a déclaré l'agent Caroline Michel, l'une des organisatrices. 

Ken Follett, auteur des  Piliers de la terre, a déclaré: «Nous avons tous des millions de lecteurs dans les pays d'Europe continentale, dont la plupart nous lisent dans leur propre langue et nous voulons leur dire à quel point nous les chérissons l'impression qui a pu être donnée par les récents événements politiques dans notre pays. »Les auteurs vont apparaître ensemble sur scène, parler de leur travail et répondre aux questions du public.

Jojo Moyes, auteur de «Me Before You» et scénariste du film à succès, a déclaré: «Ceux d'entre nous qui nous sommes toujours considérés comme européens ont regardé avec horreur les machinations politiques en cours pour nous séparer. Je ne peux rien y changer, mais je peux réaffirmer mon engagement auprès des lecteurs européens et mon souhait de garder intacts les liens de l'amitié. Nous espérons tous que c'est une bonne façon de le faire. "

Lee Child, auteur de vingt-deux best-sellers mettant en vedette le héros Jack Reacher, a déclaré: «J'ai chéri notre longue association avec l'Europe et je regrette profondément sa rupture actuelle au niveau politique… sur le plan personnel, je tiens à confirmer que je me considérerai toujours un fier Européen. "

Kate Mosse, créatrice de la trilogie du Languedoc qui a été traduite en 38 langues, a déclaré: «Nos histoires sont des histoires d'Europe. Notre histoire, c'est l'histoire de l'Europe. En ces temps difficiles, il incombe aux écrivains de continuer à célébrer ce qui nous relie - nos valeurs communes, notre sentiment d’appartenance, les liens qui unissent, les émotions que nous partageons - et de remercier nos merveilleux lecteurs de toute l’Europe d’avoir gardé la foi avec nous. Amis ensemble, plus forts ensemble."

 

24 juin 2019

L'édition scientifique : vers un accès ouvert ?

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La maison d’édition Springer Nature vient de réaliser une étude auprès de plus de 2 500 auteurs de livres scientifiques sur la perception de l’accès ouvert. La majorité des auteurs de livres soutiennent l’idée que tous les futurs ouvrages scientifiques devraient être en accès ouvert. C’est l’une des principales conclusions de l’étude réalisée par Springer nature.

Basée sur les réponses de 2 542 auteurs de livres, l’étude permet de donner une vue d’ensemble et sur les attitudes des auteurs vis-à-vis de l’accès ouvert. D’un point de vue factuel, sur les 2 542 participants, 407 auteurs avaient déjà publié au moins un livre en AO, 2 037 auteurs n'avaient pas publié de livre en accès ouvert , et 98 auteurs ne savaient pas s'ils avaient déjà publié un livre en AO. Ses résultats reflètent les différents points de vue des auteurs de livre en accès ouvert ou non.

Elle examine les motivations des chercheurs pour la publication d’un livre, et analyse les paramètres et les facteurs déterminants qui incitent les universitaires à publier ou non en accès ouvert (AO). Les auteurs de livres sont confrontés à différents obstacles avec l’accès ouvert. Beaucoup d’entre eux méconnaissent les options de publication en libre accès et une grande majorité des personnes interrogées s’inquiètent de la manière dont les livres en accès ouvert sont perçus. Le procédé de l’accès ouvert est en demi-teinte selon les résultats de l’étude. Les raisons éthiques comme l’égalité d'accès et l'atteinte d'un public plus large sont identifiées comme les principales motivations du choix de l'accès ouvert pour les livres.

Pour Niels Peter Thomas le responsable éditorial de Springer Nature, les résultats du sondage laissent entrevoir un avenir prometteur pour les ouvrages en AO dans le domaine de l’édition savante. Il déclare que publier son livre en accès ouvert sur Springer Nature est un moyen pour faire avancer la recherche en aidant le lectorat et la notoriété de leurs livres. Au final, le livre a tout pour se marier avec l’open accès.

Source: Archimag

21 juin 2019

Prêt de livres audio en bibliothèque

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Bonne nouvelle ! Les livres audio arrivent dans les bibliothèques. On va enfin pouvoir les emprunter de façon dématérialisée au même titre que les ebooks. 

Dilicom, a annoncé que le Prêt numérique en bibliothèque (PNB) va être prochainement disponible pour les audio books.

Dans un premier temps quelques éditeurs ont accepté que leurs livres audio numériques paraissent dans le catalogue PNB. Parmi eux, on note la présence de : Gallimard, Gallimard Jeunesse, Editions des Femmes et Frémeaux.

On ne sait pas si tous les livres audio de ces éditeurs seront intégrés dans l’offre PNB pour les bibliothèques, mais c’est un premier pas.

Pour proposer des livres audio aux bibliothèques, Dilicom a choisi le même modèle technique et économique que celui apposé aux livres numériques.
Par exemple, les caractéristiques d’emprunt sont identiques à celles des livres numériques et se déclinent en : Nombre de prêts, nombre d’utilisateurs simultanés, durée maximale du prêt autorisé par l’éditeur, durée de validité de l’offre.

Pour le moment, on ne pourra écouter un livre audio sans être connecté à Internet. Il faut être connecté à internet à partir d’un ordinateur, d’une tablette, d’un smartphone, pour accéder au lecteur audio (web reader) et pour pouvoir écouter le livre, précise Dilicom.
De plus, le lecteur audio est compatible sur tous les navigateurs récents à l’exception d’Internet Explorer avec lequel le lecteur ne fonctionne pas.

La future mise à jour de PNB, résoudra ce souci et permettra à la fois un accès en ligne et du téléchargement.

A date, nous n’avons pas d’information sur le lancement de l’offre, mais cela devrait être proposé avant la rentrée de septembre.

Source: Idboox

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20 juin 2019

Moins de 11000 € pour 2/3 des écrivains britanniques

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Soixante-sept pourcents des écrivains britanniques professionnels ont gagné moins de 10000 livres (11000 euros) en 2018 selon un sondage conduit par la Royal Society of Literature auprès de plus de 2000 auteurs et repéré par le Bookseller.  Le manque d’argent est cité par 68% des personnes interrogées comme un obstacle au début de leur carrière, juste devant le manque de temps (67%).
 
L’intitulé du sondage, "Une chambre à moi : ce dont les auteurs ont aujourd’hui besoin pour travailler" fait écho à l’essai de Virginia Woolf sur la condition des écrivaines, Une chambre à soi (Gonthier) paru il y a 90 ans. "La vaste majorité des auteurs ne gagnent pas la somme d’argent que Woof estimait nécessaire pour les écrivains : 500 livres par an [en 1929], soit l’équivalent d’un peu plus de 30000 livres en 2019 [environ 34000 euros]," indique le rapport.
 
En vérité, seulement 5% des auteurs d’outre-Manche ont réussi à dépasser ce seuil grâce à leurs écrits en 2018. Ce chiffre est "étonnamment bas" se lamente Lisa Appignanesi, directrice de la Royal Society of Literature, qui craint que les écrivains aient du mal à "se maintenir au long de leur vie professionnelle".

Plus surprenant que la précarité des auteurs, le rapport indique que les écrivains préfèrent le soutien des proches (65%) et le soutien émotionnel (60%) au soutien financier, qui recueille l’approbation de seulement 58% des répondants. Mais les hommes et femmes de lettres britanniques rejoignent surtout l’avis de Virginia Woolf, qui dans son essai pamphlétaire stipulait qu’avant tout, pour écrire, il faut une pièce à soi : 80% des auteurs interrogés s’accordent sur ce besoin fondamental. auteurs interrogés s’accordent sur ce besoin fondamental.

Source: Livres Hebdo

19 juin 2019

Decor par sept fresques à l'espace jeunesse de la Bibliothèque de Brooklyn

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Quel genre d'aventures un livre peut-il durer après avoir quitté la bibliothèque? Une nouvelle peinture murale à panneaux multiples installée dans l'aile jeunesse de la bibliothèque centrale de la bibliothèque publique de Brooklyn explore la réponse de manière lâche, imaginant les parcours possibles d'un livre rouge unique après son arrivée dans la communauté.

Installée le 7 juin sur le mur de la promenade est de la BPL, la fresque consiste en sept œuvres d'art distinctes mais interconnectées de 8 pieds x 11 pieds créées par un groupe d'illustrateurs primés ayant des liens différents avec BPL, dont Selina Alko, Sophie Blackall, Yuyi Morales et Christopher Myers. , Stephen Savage, Javaka Steptoe et Paul O. Zelinsky. Blackall, médaillé à deux reprises à Caldecott, a agi en tant que directeur artistique.

«Nous voulions quelque chose qui soit lié à la bibliothèque, mais très large afin que nous puissions avoir beaucoup de types différents d’images, de styles et de thèmes», a déclaré Judy Zuckerman, directrice des services à la jeunesse et à la famille. PW la vision de BPL pour la murale. Zuckerman a co-géré le projet avec Cora Fisher, conservatrice de la programmation en arts visuels.

Le résultat est en effet diversifié. Les usagers de la bibliothèque sont d'abord accueillis par le panneau de Savage - une scène saisissante représentant un OVNI rayonnant un petit livre rouge de BPL alors qu'un groupe de personnes et de créatures regardent en silhouette.

La pièce en forme de collage de Steptoe, originaire de Brooklyn et médaillée à Caldecott, vient ensuite, suggérant des pistes possibles pour le livre rouge alors qu'il zigzague dans un labyrinthe de familles et de promeneurs (formés de motifs constitués de tissus culturels censés représenter les résidents divers de Brooklyn) avant de sauter chez le voisin d'Alko panneau de média mixte, qui présente un paysage de rue classique de type Brownstone de Brooklyn.

L'art narratif de la fresque est complété par une œuvre de Caldecott Honoree Myers, qui représente une fille tenue en haut par des livres sur fond d'un horizon reconnaissable de Brooklyn.

«Je pensais beaucoup au livre que j'avais écrit sur Brooklyn, B is for Brooklyn », a déclaré Alko à propos de son travail. «Dans ce livre, j’ai eu l’occasion de mettre en relief l’ambiance et les saveurs des quartiers de cet arrondissement, et j’ai pensé que j’essaierais de le résumer dans mon panel avec les bâtiments et la diversité de personnes que je fréquentais. . "

L'artiste Caldecott Honor et lauréate du prix Pura Belpré à six reprises, Morales s'est également inspirée de son travail récent. Son panneau, un portrait d'une femme qui pousse un enfant dans une poussette pendant que des papillons flottent dans le livre rouge, s'inspire de son récent livre d'images, Dreamers .

«Quand j'étais nouvel immigrant, la bibliothèque publique est devenue ma maison», a déclaré Morales à Publishers Weekly. "Quand on m'a demandé de faire un panel pour BPL, j'ai tout de suite compris que c'était pour moi une opportunité pour la mère et le bébé de Dreamers de vivre dans une bibliothèque."

L'art narratif de la fresque est complété par une œuvre de Caldecott Honoree Myers, qui représente une fille tenue en haut par des livres sur fond d'un horizon reconnaissable de Brooklyn.

«Nous connaissons tous bien cette bibliothèque et nous sommes dans notre communauté. Nous voulions donc que les panneaux et les œuvres reflètent vraiment Brooklyn», a déclaré Blackall.

18 juin 2019

Lecture de contenus numériques par 72% des Français

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Yoobox, la première application française de lecture en streaming, dévoile le 17 juin les résultats de son enquête sur les Français et la lecture numérique en 2019.

La première application française de lecture en streaming révèle le 17 juin les résultats du sondage qu’elle a mené en ligne auprès de 16000 Français majeurs.
 
Selon le sondage, il apparaît que 72% des Français interrogés lisent de plus en plus via de contenus (livres, presse) via des supports numériques. Les hommes sont en plus grand nombre (72%) que les femmes (68% ) à avoir affirmé qu’ils avaient l’impression de lire davantage en ligne en 2019 qu’avant.
 
Les habitudes de lectures ont également été étudiées par Yoobox. De manière générale, les résultats témoignent d’une envie pour les Français de lire pour se divertir (55%) plutôt que de lire pour apprendre ou comprendre un sujet particulier( 42%).
Interrogés sur les 3 acteurs les plus légitimes pour développer l’accès à des offres de contenus numériques, les sondés ont répondu "les éditeurs" à 57% ainsi que les opérateurs et fournisseurs d’accès à 58%. Les médias arrivent en troisième position avec 40%. 53% des personnes interrogées ne trouvent pas facilement les lectures qui les intéressent en librairie, bibliothèque ou dans les kiosques.
Le sondage révèle que 63% des participants pensent que l’accès aux livres numériques peut "sauver" la lecture. Ils sont 57% des Français à déclarer qu’ils trouvaient plus facilement les contenus qui les intéressaient grâce à la lecture numérique.
Source :Livres Hebdo
17 juin 2019

Exposition virtuelle de la maison d'Anne Frank sur Google

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La nouvelle exposition en ligne de Google  vous transporte dans la maison d’enfance d’Anne Frank à Amsterdam. Toutes les salles sont visibles dans leur style des années 1930, a déclaré le géant de la recherche dans un blog mercredi.

L'exposition a été dévoilée à l'occasion du 90e anniversaire d'Anne Frank. Frank est connue pour son journal intime, qui décrit sa vie avant d'être envoyée dans un camp de concentration nazi, où elle est morte du typhus à l'âge de 15 ans. 

Frank, née en Allemagne, a vécu neuf ans dans l'appartement d'Amsterdam avec sa famille avant de se cacherpendant la Seconde Guerre mondiale. La famille juive avait initialement quitté l'Allemagne pour les Pays-Bas en raison d'un antisémitisme croissant. 

"Tout est léger, confortable et chaleureux", a expliqué Edith Frank, la mère d'Anne, à un ami à propos de la maison, selon l'exposition. 

L'exposition présente la chambre qu'Anne Frank a partagée avec sa soeur, Margot, ainsi que des photographies illustrant son enfance. De plus, vous pouvez visionner la seule vidéo connue d’Anne Frank, filmée un an avant de se cacher.

"Nous sommes honorés d'avoir collaboré avec la maison d'Anne Frank afin d'éclairer la vie d'Anne au Merwedeplein 37-2 Amsterdam, afin que tout le monde puisse explorer une exposition en ligne et des images intérieures de Street View de la maison d'enfance d'Anne, actuellement fermée au public. public ", a déclaré Liudmila Kobyakova, chargée de programme chez Google Arts & Culture, dans un communiqué.

Source: Cnet

13 juin 2019

1400 Signatures pour une pétition pour maintenir le budget de la BNF

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Alors que vont débuter les négociations avec le ministère de la Culture concernant les moyens alloués à la Bibliothèque nationale de France pour les 3 ans à venir, l’intersyndicale CGT-FSU-Sud a adressé une lettre ouverte au ministre de la Culture, Franck Riester pour alerter sur les conséquences de plusieurs années de restrictions de budget et de personnels.

Lancée il y a quelques semaines, la pétition en ligne a rassemblé plus de 1400 signatures. Les syndicats y soulignent que la Bibliothèque nationale de France (BNF), "troisième plus grande bibliothèque au monde par ses collections patrimoniales, 40 millions de documents dont 15 millions d'imprimés, subit depuis 10 ans des restrictions budgétaires drastiques mettant à mal ses missions fondamentales".

"Alors que son périmètre d’action n’a cessé de s’élargir, notamment avec la numérisation de ses collections, et que des projets d’envergure se multiplient, le budget 2019 entérine de nouvelles destructions d’emplois portant à 304 le nombre de postes supprimés en 10 ans, dénonce la pétition. Dans le même temps le budget conservation et restauration des documents continue sa baisse vertigineuse, 2 millions en 2019, contre 5,6 millions d’euros en 2009".  

Les signataires demandent d’anticiper les besoins en personnels qui seront nécessaires à la réouverture en 2021 du site Richelieu, berceau historique de la BNF, avec des horaires et des missions élargis.

"Nous, signataires, refusons cette politique porteuse de reculs et de dégradations des conditions de travail, d’abaissement des missions et de perte de sens des métiers. Nous réclamons des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins et des missions de la BnF ainsi que la stabilisation et la titularisation des personnels précaires", revendique la pétition.

Source : Livres Hebdo

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