Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Biblioworld
Biblioworld
Publicité
Biblioworld
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 330 407
17 août 2019

Les livres audio au secours de l'édition aux Etats-Unis, au Royaume-Uni… et au Brésil

Ubook

Le livre audio reste une niche sur le marché du livre : « 15 % de part de marché en Suède et 10 % aux Etats-Unis, 7 % au Royaume-Uni, de 4 à 5 % en Allemagne, pays de fort attachement au livre papier… et entre 1 à 2 % en France », énumère Pierre Dutilleul, président du Syndicat National de l'édition. Prometteur… mais encore modeste. Pourtant, les choses bougent. Un peu partout, le succès des audiobooks, ces livres enregistrés que de plus en plus de gens écoutent sur leur smartphone, contribue même à redynamiser le marché de l'édition. En novembre 2017, le « New York Times » a pour la première fois ajouté à sa prestigieuse « Book review » une chronique tout spécialement dédiée aux audiolivres. Une décision pragmatique : le marché des audiobooks connaît une croissance à deux chiffres depuis sept ans aux Etats-Unis. L'an dernier, les ventes ont approché le milliard de dollars (+25 %), affichant la plus forte croissance de toute l'industrie de l'édition, selon l'Audio Publishers Association (APA), qui attribue ce succès aux longs trajets en voiture dont les Américains sont coutumiers (74 % des clients écoutent leurs audiolivres en voiture), et à l'émergence des assistants vocaux personnels, très populaires aux Etats-Unis.

Même explosion au Royaume-Uni. Les ventes d'audiobooks ont bondi de 43 % l'an dernier, alors que les ventes de livres papier baissaient pour la première fois en cinq ans de 5,4 %. C'est clairement une accélération (+29 % en 2015, +28 % en 2016 et +25 % en 2017), qui permet aux ventes de tripler sur les quatre dernières années. Mais le segment, évidemment dominé par le service Audible racheté par Amazon en 2008, reste limité à 69 millions de livres sterling, dans un marché du livre, e-book compris, de 3,6 milliards de livres sterling, où le livre papier pèse encore 80 % des ventes. « Nous pensons que l'essor des podcasts contribue à tirer la renaissance de l'audio en général, et donc des livres enregistrés. En outre, les éditeurs investissent massivement pour construire des studios d'enregistrement et s'assurer les services de bons acteurs pour donner une voix à leurs livres », expliquait récemment au « Guardian » Stephen Lotinga, le directeur général de la Publishers Association, qui défend les intérêts des éditeurs outre-Manche.

Toutefois, le phénomène est plus global et dépasse le seul marché anglo-saxon. L'audiobook vole également au secours de l'édition au Brésil, où il est apparu comme une opportunité d'atténuer la crise que connaît, depuis 2015, le marché du livre. Entre 2015 et 2018, le chiffre d'affaires des maisons d'édition a chuté de 20 % selon Fipe (l'institut d'enquêtes économiques brésilien). Aujourd'hui, Ubook, lancée à Rio de Janeiro, est devenu le leader des applications de streaming de livres audio en Amérique latine, avec 6 millions d'abonnés. Présente dans dix-huit pays, la plate-forme s'est récemment implantée en Europe (Espagne et Allemagne notamment), et prévoit de s'introduire à la Bourse de Toronto d'ici la fin de l'année.

Source: Les Echos

Publicité
Publicité
16 août 2019

La bibliothèque dans les rues à Montlouis-sur-Loire

Bib' de rue

Le dispositif Bib’ de rue, proposé depuis quelques années par la médiathèque Stéphane-Hessel de Montlouis-sur-Loire (Indre et Loire), a deux objectifs. Tout d’abord, il s’agit de transmettre aux enfants le goût de la lecture, par la promotion de la littérature jeunesse. Le second consiste à développer les liens intergénérationnels, en favorisant le dialogue entre les enfants et les bénévoles, qui consacrent un moment privilégié autour du livre. Cette initiative, menée durant le mois d’août, est de raconter des histoires dans les différents quartiers de la ville. C’est également l’occasion de renforcer le lien social et encourager le partage des livres avec les parents qui, pour certains, n’osent pas franchir la porte de la médiathèque. A l’aide du triporteur de la Passerelle, la bibliothécaire, Maud Bouillon, parcourt les rues, à la rencontre des petits et des grands. Dans la malle du triporteur, des livres, mais également des jeux et des coloriages, dans lequel chacun pioche selon ses goûts et son humeur. En effet, cette méthode est centrée sur les intérêts et les envies de l’enfant. Mais comment capter l’attention, au beau milieu d’une aire de jeux ou d’un espace détente ? « C’est la manière de lire qui fait le lien avec l’enfant. C’est un équilibre délicat », souligne une bénévole de la première heure. Elle a choisi un livre avec des illustrations et les enfants plongent en quelques secondes dans l’histoire. Et ça fonctionne. Certains redemandent une petite part d’évasion. C’est gratuit, alors pourquoi s’en priver ? Les prochaine dates de sortie pour le tripoteur sont le mardi 20 août au jardin partagé, parc des Brossereaux et le jeudi 22 août  au centre socio-culturel La Passerelle.

Source: La Nouvelle République

 

15 août 2019

Des "avatars" d'auteurs pour lire de livres audio en Chine

sogou IA auteurs

Le moteur de recherche chinois Sogou crée des sosies d’intelligence artificielle pour lire des romans populaires dans la voix des auteurs. Il a annoncé des avatars « réalistes » des auteurs chinois Yue Guan et Bu Xin Tian Shang Diao Xian Bing– créés à partir d’enregistrements vidéo – à la conférence China Online Literature +.

L’année dernière, Sogou a lancé deux lecteurs de nouvelles d’IA, toujours utilisés par l’agence de presse gouvernementale Xinhua.

L’appétit pour les livres audio en Chine est à la hausse, à l’instar des tendances occidentales. Le groupe de réflexion chinois iiMedia s’attend à ce que le marché double du marché entre 2016 et 2020, pour atteindre 7,8 milliards de yuans (900 millions de livres sterling) par an. Il est désormais simple d’utiliser la technologie de synthèse vocale pour générer rapidement une version audio d’un livre à l’aide de voix synthétiques numérisées. Mais la plupart des gens préfèrent les livres audio « narrés de manière professionnelle » par des auteurs, des acteurs ou des personnalités célèbres. Et maintenant, grâce aux progrès de l’apprentissage automatique et des technologies de synthèse de la parole, les voix numérisées deviennent plus réalistes.

Par exemple, la société Lyrebird permet aux clients de créer des « avatars vocaux » personnalisés à partir d’un enregistrement d’une minute de leurs voix. Sur son site Web, elle présente ses services avec deux enregistrements audio de l’ancien président américain Barack Obama et de l’actuel président américain Donald Trump, créés à l’aide de l’apprentissage automatique.

De son côté, DeepZen, une start-up basée à Londres, affirme que sa technologie de synthèse vocale peut créer plusieurs versions d’un livre audio en quelques heures, réduisant ainsi le temps et les coûts d’environ 90%.

Source: BBC

14 août 2019

Une bibliothèque de l'écologie va t-elle voir le jour dans la Drôme?

bibliothèque écologie drôme

Le projet est porté par la communauté de communes Val de Drôme à Eurre. Elle se porte acquéreur d'un fond de 100 000 documents sur la nature et veut en faire une bibliothèque numérique et physique.  Le fond de documents vient d'un passionné d'Arles. Il avait 50 000 livres, et 50 000 parutions, thèses, journaux, sur l'écologie mais pas d'espace pour créer une bibliothèque. Il a contacté la Biovallée.  

Jean Serret, président de la communauté de communes Val de Drôme, et les élus, ont vu le potentiel : "on s'est rendu compte que des maîtres d'ouvrages, pour réaliser leurs études d'impacts avant chantier, avaient besoin de renseignements sur les végétaux, les animaux, les insectes, et que c'était difficile pour eux parce qu'ils devaient lire énormément de parutions. Donc on s'est dit qu'il y avait une vraie économie là."

Il s'agirait de numériser les ouvrages, permettre des recherches par mots clés, et vendre ces données. L'idée c'est aussi d'offrir un accès grand public aux documents et d'ouvrir une vraie bibliothèque, physique.  Mais que peut-on apprendre dans des documents vieux de deux siècles pour certains ? 

"C'est vrai que dans certains domaines, la connaissance a progressé" souligne Jean Serret, "mais par exemple, l'abeille maçonne a disparu en France en 1970 et elle est en train de revenir sur notre territoire, dans le Diois. Ces documents permettent d'avoir une culture sur plusieurs siècles, plusieurs années, d'espèces qui nous concernent maintenant." 

Le fond de documents est racheté 60 000 euros. Pour le reste, la communauté de communes cherche encore des financements : les élus sont allé défendre le projet au ministère de la culture et doivent rencontrer la Bibliothèque Nationale de France. 

Le projet n'est donc pas encore abouti, mais s'il se fait, la numérisation des documents prendra 2 ans. La bibliothèque physique, elle, est à horizon 5/10 ans. Des bibliothèques privées s'intéressent au projet du Val de Drôme et pourraient céder des documents. Les documents stockés pour l'instant dans un bâtiment de l'Ecosite d'Eurre.

Source: France Bleu Drôme Ardèche

12 août 2019

Des bibliothèques aménagées dans des maisons de retraite par une librairie

elysian-stanmore-exterior-2aa

Les libbraires Foyles a décidé de s'associer avec   Elysian Residences pour aménager des bibliothèques. Celles-ci vont mettre à dispositon des résidents des livres ainsi qu'un  service de commande de livres en langes étrangères, et des enregistrememts de jazz  ou musique classique et des DVD.  Les résidents pourront demander à leur concierge les livres les plus récents ou acheter des publications de Foyles et les faire livrer à leur domicile.   Il est également prévu de proposer sur place des conférences par des auteurs tels que Nigella Lawson, Andrew Marr et Kate Adie. 

Les résidents du complexe Landsby de six étages et de 101 appartements situé à Stanmore, dans le nord de Londres, seront les premiers à profiter de la bibliothèque. L'ouverture du système est prévue pour fin 2019. 

Stephen Clarke, directeur général de Foyles, a déclaré à The Bookseller: «Nous sommes heureux d’annoncer ce nouveau partenariat avec Elysian Residences, dans lequel nous pouvons tirer parti de notre expertise collective en matière de vente de livres et de la profondeur de notre gamme pour créer une offre de bibliothèques inspirante, informative et ravissante. dans un cadre magnifique. Il s’agit d’une entreprise nouvelle et passionnante pour nous et nous sommes impatients d’offrir aux résidents élyséens un service du même niveau élevé auquel nous tenons chacune de nos librairies. »

Gavin Stein, directeur de Elysian Residences, a ajouté: «Les bibliothèques sont la pierre angulaire d'une communauté dynamique, offrant aux visiteurs un lieu de détente, d'apprentissage et de découverte. Nous voulions offrir à nos résidents un environnement de lecture relaxant contenant les derniers livres et publications de haute qualité. C'est pourquoi Elysian Residences a choisi de s'associer avec le libraire renommé Foyles pour que nos bibliothèques fournissent une ressource unique et précieuse. "

Publicité
Publicité
10 août 2019

Suppression de la contribution économique territoriale pour les librairies de la métropole lyonnaise

img

La Métropole de Lyon a décidé d'exonérer l'ensemble des établissements de l'ancienne taxe professionnelle : la contribution économique territoriale. Des économies pour toutes les librairies indépendantes. Jusqu'ici, l'exonération de la contribution économique territoriale profitait seulement aux librairies indépendantes de référence (LIR). Au total dans la Métropole de Lyon, 69 magasins sont concernés par cet allègement fiscal.

Libraire chez Raconte-moi la Terre à Bron, Cyrielle Fayet affirme que "c'est très important puisque c'est plusieurs milliers d'euros qui vont être en moins à payer chaque année".

Ce budget va permettre de faire "vivre la librairie" avec "davantage de travaux, d'animations, ce qui va nous permettre peut-être de recevoir plus d'auteurs", se réjouit la salariée de Bron. 

Les librairies indépendantes souffrent également de la concurrence avec Internet. C'est pourquoi "diffuser l'idée que le prix du livre est unique en France, en ligne, en grande surface ou en librairie indépendantes" est enfin primordial pour Cyrielle Fayet.

Pour bénéficier de cette exonération, plus de la moitié du chiffre d'affaires doit être réalisé avec la vente de livres neufs au détail.

Source: Radio Scoop

9 août 2019

Librairie itinérante: le combi qui livre

Librairie ambulante var

Le Combi Volkswagen vintage, transformé en librairie itinérante de la société Charlemagne, était hier à Sanary, sur les allées d’Estienne d’Orves. Le projet, mené par Christophe Prétot, consiste à apporter, dès la rentrée, les livres dans les communes où il n’y a pas de librairies afin de contrer la concurrence d’Internet.

« Pour l’instant, nous effectuons une tournée estivale dans les villes comme Sanary, Six-Fours ou Le Revest, pour nous faire connaître, car cette opération ne sera pas seulement estivale, nous allons la pérenniser », explique Christophe Pretot à Var Matin.

« L’idée n’est pas de venir embêter les autres libraires, pas du tout! C’est vraiment de se faire connaître cet été pour, ensuite, le reste de l’année, se concentrer sur les villes qui n’ont pas de librairie. Nous proposons une offre complète, c’est-à-dire une sélection de livres de 0 à 99 ans. Nous serons à Sanary tous les lundis du mois d’août ».

8 août 2019

Hausse de 25% de la fréquentation des bibliothèque au Québec

hausse frequentation bibliothèques Quebec

Dépassées, les bibliothèques, en cette ère numérique ? Détrompez-vous. Aux quatre coins du Québec, elles connaissent une forte croissance de leur fréquentation. Et les jeunes y sont pour beaucoup. Loin du cliché voulant qu'ils aient constamment le nez collé à un écran, ceux-ci empruntent de plus en plus de livres. La fréquentation des bibliothèques a augmenté de 25 % depuis 10 ans, révèlent les données de l'Institut de la statistique du Québec. En 2017, les 1055 points de service à travers la province ont reçu 28,5 millions de visiteurs, contre 22,7 millions en 2007. Cette popularité ne surprend pas Curtis Rogers, de l'Urban Libraries Council, qui observe le même phénomène au sud de la frontière. Celui-ci explique que les bibliothèques représentent souvent le coeur d'une collectivité, son principal lieu de rassemblement. « On l'oublie souvent, mais aux États-Unis, il y a plus de bibliothèques que de Starbucks », souligne M. Rogers. Vérification faite, cette chaîne compte en effet 14 600 établissements, alors qu'on recense un peu plus de 16 000 bibliothèques publiques. Et ce, sans compter les quelque 98 000 implantées dans les écoles américaines.

Les jeunes semblent largement responsables de la croissance de la fréquentation des bibliothèques du Québec. En effet, le nombre d'emprunts de livres jeunesse a augmenté de 38 % depuis 10 ans, tandis que le nombre d'emprunts est demeuré relativement stable chez les adultes, affichant une légère baisse de 2 %. L'Association des bibliothèques publiques du Québec souligne que d'importants efforts sont faits pour susciter l'intérêt des jeunes lecteurs. « À partir du moment où une famille a mis le pied dans une bibliothèque, ça entre dans leurs habitudes de vie », dit la directrice générale, Eve Lagacé. « Il faut commencer en bas âge, c'est la base de la réussite scolaire », ajoute Marie Amiot, responsable de la culture et de la bibliothèque à la Ville de Baie-Comeau.

Avec les changements technologiques, les bibliothèques ont également adapté leur rôle, et le nombre d'activités qui y sont organisées a triplé. « Ce ne sont plus des cathédrales où on ne peut pas parler », illustre Marie Amiot. Si l'emprunt de livres demeure la principale raison de visiter les bibliothèques, selon un sondage mené en 2015 pour le compte de la Ville de Montréal, près de la moitié des répondants ont dit les fréquenter pour une autre raison : pour avoir accès à l'internet, pour travailler, dans le cas de travailleurs autonomes, pour faire des travaux d'équipe, dans le cas d'étudiants... Le sondage mené par Léger a par ailleurs démontré que les usagers qui s'y rendent pour emprunter des livres restent moins longtemps que les autres, soit 28 minutes en moyenne. Les gens qui y vont pour travailler passent plus de deux heures et demie à la bibliothèque. Le renouvellement des bibliothèques ne s'est pas fait seul. Depuis 10 ans, les villes ont massivement investi dans les bibliothèques. Le financement des municipalités est ainsi passé de 216 millions à 350 millions en 2017. À l'inverse, après avoir augmenté jusqu'en 2011, le financement provenant du ministère de la Culture et des Communications du Québec est désormais inférieur à ce qu'il était il y a 10 ans. Il s'établit désormais à 59 millions.

Source: La Presse

 

5 août 2019

Résistance des librairies françaises face au numérique

etude librairie france

Le numérique peine à envoyer les librairies vers la porte de sortie… C’est en tout cas le constat observé du côté français. En plus d’être le premier circuit de ventes de livres (plus de 40% du marché en volume), le chiffre d’affaires du secteur de l’édition est en hausse de 0,7% sur l’année 2018. Malgré une fin d’année marquée par la crise des gilets jaune, 2018 marque la quatrième année de croissance consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis la crise de 2008 (selon une étude de l’Obsoco publiée le mois dernier). D’après un échantillon significatif de 4395 personnes représentatives de la population française de 18 à 70 ans , l’achat de livres concernerait 75% des français : parmi eux plus de la moitié aurait recours au format papier (53%) ; 32% disent acheter des « ebooks » ,et ils ne sont que 15% à utiliser l’audio-livre…  Si les livres numériques et audio ont gagné d’importantes parts de marché en Allemagne, Italie ou au Royaume-Uni, et faisaient craindre il y a quelques années la disparition du papier, ils ne représentent que 5% du marché de l’édition en France. Les résultats du 1er semestre 2019 du groupe Lagardere en témoignent : le poids du livre numérique qui représentait 8,4% du chiffre d’affaires total en 2018, n’en représente aujourd’hui plus que 8,2%. Le poids du livre audio est quant à lui en légère augmentation et passe de 2,5% en 2018 à 3,4% au premier semestre 2019.

L’impact du numérique sur les achats de livres « traditionnels », est donc relativement limité… A contrario l’étude montre qu’aux Etats-Unis, les « ebooks » et « livres audio » font un véritable carton depuis l’année dernière. Les ventes de livres audio y ont bondi de 30% en 3 ans et ont généré plus d’ 1,7 milliard de dollars…  Une montée en flèche de l’audio-livre qui s’explique en partie par son succès auprès des enfants âgés de plus de 12 ans : 50% d’entre eux en a déjà utilisé, selon le rapport de l’association des Editeurs.

Parmi les moins de 35 ans, la plupart y trouve un gain de temps non négligeable. "Aux Etats-Unis, les gens passent beaucoup de temps en voiture. Pour les utilisateurs, c'est une manière de rendre qualitatif ce temps passé dans les embouteillages", souligne Mary Beth Roche, présidente et éditrice de Macmillan Audio. Un élément qu’Amazon n’a pas négligé en rachetant le numéro un du secteur de l’audible : ses ventes d’audio-livres sont d’ailleurs en hausse de 45% par rapport à l’année dernière…

Entre tradition ancestrale et enjeux commerciaux, le livre audio amorce à peine sa conquête des Français… D’après l’échantillon initial, « l’absence de librairie à proximité des lieux fréquentés » serait la première raison des français de ne pas se rendre en librairie… Autrement dit : si le temps disponible est suffisant, les français n’ont pas de mal à s’y rendre… Parmi les critères qu’ils jugent déterminants, « la qualité du conseil » et la « variété des livres » arrivent en première position. Un phénomène culturel assez spécifique à la France, où le livre y tient une place toute particulière : c’est un objet symbolique, pierre angulaire de la culture et du savoir… 
 
Source: BFM Business

1 août 2019

Ouverture d'un musée de la littérature irlandaise à Dublin

moli

Vous aimez la littérature et l'Irlande. Dès le 20 septembre (date de son ouverture), vous  pourrez visiter un musée dédié au patrimoine littéraire irlandais à Dublin.  Il sera situé dans la  Maison UCD Newman sur St Stephen's Green.  Ce batiment était le siège  de 'Université catholique d'Irlande où ont étudié les écrivains irlandais Flann O'Brien, Kate O'Brien, Maeve Binchy et James Joymes.  Quant au  poète Gerard Manley Hopkins, il y a enseingné les lettres classiques. 

Comme l'explique l'Irish Times, le MoLI s'inspire de l'œuvre du plus célèbre écrivain irlandais, James Joyce, et tire son nom de son personnage féminin le plus célèbre, Molly Bloom. Le MoLI proposera des expositions dynamiques et immersives qui racontent l'histoire du patrimoine littéraire irlandais, de nos toutes premières traditions de narration à nos célèbres écrivains contemporains. Une multitude de trésors littéraires des collections de la Bibliothèque nationale seront exposés, dont le tout premier exemplaire d'Ulysses de James Joyce, ainsi que des cahiers manuscrits pour Ulysses et des lettres fascinantes, dont celle de Joyce à WB Yeats.  Le MoLI poursuivra cette belle histoire de l'éducation avec un important programme national gratuit pour les enfants, des événements littéraires et d'écriture, des lectures, des performances, des débats et des discussions, ainsi qu'une bibliothèque de recherche Joycean accessible aux étudiants, aux universitaires et au public.  Il présentera de nexpositions temporaires tout au long de l'année. La première sera dédié sur l'écrivaine originaire de Limerick Kate O'Brien. 

Ce musée est né grâce à un partenariat majeur et une alliance créative entre l'University College de Dublinet la Bibliothèque nationale d'Irlande, appuyés par la Naughton Foundation et Fáilte Ireland. 

Pour savoi plus sur la littérature irlandaise vous pouvez déjà écouté la radio numérique proposée sur le site du MoLI en cliquant  ici.

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité