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13 mars 2020

Le Chat de Philippe Geluck sur les Champs-Elysées

le chat scupture

Le chat le plus célèbre de la bande dessinée est belge et est anonyme. Et non content d’engranger les centaines de milliers d’albums vendus, d’être décliné sous forme de produits dérivés et en capsules d’animation, le personnage anthropomorphe créé par Philippe Geluck, est désormais le héros de sa propre exposition. Et en plein air de surcroît. Elle se tiendra du 9 avril au 11 juin, avenue des Champs-Elysées, avec une vingtaine de sculptures monumentales, à l’occasion de l’année de la bande dessinée. Une exposition qui sera itinérante, puisqu’on la retrouvera ensuite à Bordeaux, Caen, Mulhouse, Marseille, avant de dépasser nos frontières et de s’installer au Luxembourg, puis à Bruxelles où sera inauguré en 2023, le Musée du Chat et du dessin d’humour.

En parallèle à cet événement, la galerie Huberty & Breyne de Paris, va proposer du 9 avril au 9 mai, une immersion dans les coulisses de la création de ces sculptures, avec des dessins préparatoires, mais aussi les œuvres qui ont inspirées ces sculptures et des bronzes en petit format qui reprennent les pauses que prendra le Chat sur les Champs-Elysées. On y retrouvera également des dessins originaux de Philippe Geluck issus de son ouvrage Le Chat déambule paru cette année, ainsi que des toiles de grand format en homme aux grands noms de l’histoire de l’art. Un bel hommage pour ce personnage créé en 1983, alors qu’il n’était encore qu’une simple vignette du journal Le Soir. Mais ce félin pas comme les autres au gros nez et portant toujours un costume, disant tout haut ce que tout le monde pense tout bas, est devenu un personnage culte du neuvième art. On a déjà hâte de découvrir comment il va s’intégrer sur la plus belle avenue du monde…

Source: Art Critique

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30 octobre 2019

Exposition sur Giono au MUCEM

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Hanté sa vie durant par le fracas de la guerre, Jean Giono trouvait un refuge dans la nature et sa Provence, sauvage et solaire. Une exposition au MuCem de Marseille retrace les ombres et lumières d’un des grands écrivains français du XXe siècle. La quasi-totalité des manuscrits de Giono (1895-1970) sont présentés pour la première fois au public, ainsi que des documents historiques inédits sur ses passages en prison et des lettres de certains de ses amis, comme le romancier américain Henry Miller. Quatre artistes contemporains -Jean-Jacques Lebel, Thu Van Tran, Clémentine Mélois et le et le cinéaste italien Alessandro Comodin - ont réalisé des installations faisant écho à la vie de l’auteur de « Colline », « Le Hussard sur le toit », « Le Déserteur »…

Né à Manosque (Alpes de Haute-Provence), Giono abandonne l’école à 16 ans pour aider son père cordonnier. Quatre ans plus tard, il est mobilisé pour la Première Guerre mondiale (1914-1918). Visages grimaçant d’horreur dans la boue des tranchées, villes détruites, lourde mitrailleuse d’époque : dans un tunnel noir, une installation de Jean-Jacques Lebel, « La révolte contre l’ignoble », ouvre l’exposition, plongeant le visiteur dans l’enfer d’une guerre qui tua 10 millions de soldats.

« L’écrivain Giono est né dans les tranchées », souligne l’autrice et commissaire de l’exposition Emmanuelle Lambert. « On ne peut pas comprendre son œuvre si l’on ne tient pas compte de son expérience de la guerre », ajoute celle qui lui a consacré un livre « Giono furioso ».

Installé au Paraïs, sa maison à Manosque au milieu des champs, il écrit Regain, le Chant du Monde. « Dans le style, il y a une écologie avant la lettre », souligne Jean-François Chougnier directeur du MuCem. Avec son ami de toute une vie, Lucien Jacques, ils organisent des rencontres avec de jeunes Européens sur les hauts plateaux. Un des mérites de l’exposition est de mettre en lumière cet homme, qui permit à Giono d’être publié par de grands éditeurs parisiens. Le musée Regards de Provence, voisin du MuCem, révèle les aquarelles de Lucien Jacques, admirées par Prévert, ses croquis saisissant de mouvement de la danseuse Isadora Duncan. Mais la Deuxième Guerre Mondiale pointe. L’enfer de Dante, série de tableaux de Bernard Buffet montrant corps éventrés, décapités et brisés, introduit ce conflit où six millions de Juifs furent exterminés. Giono lance un appel à la paix. Accusé d’encourager le défaitisme, il est brièvement emprisonné.  Il est de nouveau enfermé à la Libération pour avoir publié un texte de fiction - « pas un pamphlet », souligne Emmanuelle Lambert -, dans le « torchon antisémite La Gerbe », et en raison d’un reportage photo sur lui dans le magazine de la Wehrmacht Signal. L’écrivain fut défendu puis blanchi par des résistants et des juifs. « Je déclare que je dois à Monsieur Jean Giono, une reconnaissance extrême pour le courage et l’empressement à m’aider pendant le moment où j’étais traqué à cause de mon origine raciale », écrit Jan Meyerowitz, un compositeur juif, dans une des lettres exposées.

Dans un texte pour l’exposition, le Nobel J.M.G Le Clezio cite Giono en 1936 : « La société construite sur l’argent détruit les bêtes, détruit les hommes, détruit la joie ». Et le Clézio conclut : « Cela est toujours vrai aujourd’hui ».

Source:Le Télégramme 

4 mars 2019

Exposition d'un livre la bibliothèque de Valenciennes à Los Ageles

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Un livre médiéval de la médiathèque de Valenciennes (Nord) va parcourir des milliers de kilomètres ! Direction Los Angelesoù il sera visible lors de l’exposition « The Book of Beast : The Bestiary in the Medieval World (Le Livre des bêtes : le bestiaire dans le monde médiéval) », organisée par le Getty Museum. Le livre qui sera prêté est le Liber de natura rerum, écrit par le moine dominicain Thomas de Cantimpré, réalisé vers 1280-1290 et provenant de l’abbaye de Saint-Amand. Il compte parmi les plus vieilles encyclopédies d’histoire naturelle.

« Surtout, il est richement enluminé de plus de 600 miniatures rehaussées d’or. Dans l’exposition, ce manuscrit permettra de montrer aux visiteurs l’articulation entre l’imaginaire médiéval et la volonté, alors naissante, de décrire les mondes animal, végétal et minéral tels qu’ils sont », assure-t-on du côté de la médiathèque.

Nancy, restauratrice de manuscrits au J. Paul Getty Museum, et Peter, chercheur indépendant, sont venus prendre les côtes du manuscrit à Valenciennes pour préparer l’exposition. Ils ont profité de leur voyage dans les Hauts-de-France pour étudier d’autres manuscrits d’histoire naturelle conservés à Valenciennes, mais aussi dans les bibliothèques de Douai et de Saint-Omer.

Source:  actu.fr

29 octobre 2018

Florence : le Codex Leicester exposé pour les 500 ans de la mort de Vinci

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Connaissez-vous le Codex Leicester ? Sous ce nom énigmatique, se cache un manuscrit exceptionnel : des idées novatrices et des notes scientifiques de Léonard de Vinci, génie de la Renaissance.

Pour le découvrir, direction Florence en Italie et la Galerie des Offices où s'ouvre l'exposition "L'eau comme microscope de la nature".

Car le mouvement de l'eau est le sujet principal de l'ouvrage. Grâce à ses observations, Léonard de Vinci a par exemple fait de nombreuses recommandations sur la construction de ponts et sur l'érosion. Léonard de Vinci a mené des expériences obsédantes pour comprendre sa nature, utiliser l'eau comme source d'énergie et chercher des solutions pour garder sous contrôle ses forces potentiellement destructrices. Le Codex Leicester ce sont aussi des théories sur l'astronomie, les propriétés des roches et des fossiles, l'air et la lumière céleste. Au total, 72 pages datées de 1508-1510 et aujourd'hui la propriété d'un certain Bill Gates (acheté en 1994 pour un peu plus de 30 millions de dollars). 

Autre particularité : il est rédigé en écriture spéculaire c'est-à-dire que le texte est à l'envers et qu'il faut le placer devant un miroir pour pouvoir le lire.

Il a fallu plus de deux ans pour préparer cet événement et mettre en place la technologie innovante qui permet aujourd'hui aux visiteurs de feuilleter les différentes pages du Codex sur des écrans numériques et d'accéder à une transcription des textes. Cette exposition à la Galerie des Offices à Florence marque le début des célébrations du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Elle est à découvrir jusqu'au 20 janvier 2019.

Source: Euronews

16 décembre 2017

Une exposition pour découvrir la fabrication d'un album pour enfant à la BFM de Limoges

Exposition album limoges

Il était une fois… l'histoire de la fabrication d'un album pour enfants. Un récit surprenant qui met en scène de nombreux personnages – auteur, illustrateur, maquettiste, mais aussi enseignants et bibliothécaires – à découvrir jusqu'au 3 février dans le hall et l'espace jeunesse de la BFM-centre.

Les commissaires de l'exposition, Éva Offredo et Benoît Pair de la galerie-fabrique d'images Ronéo et Zinette, y dévoilent les coulisses de la célèbre maison d'édition belge À pas de loups.  De l'inspiration à la lecture, le visiteur comprendra mieux la genèse de la création, appréciera les carnets raturés, les planches colorées et les chemins-de-fer annotés. « 25 illustrateurs-auteurs ont joué le jeu pour que le public essaye de rentrer dans leur peau », se félicitent les deux acolytes, et une dizaine d'entre eux ont prêté des œuvres originales visibles dans l'espace jeunesse. Au rez-de-chaussée, une carte de blanche a été proposée à certains qui exposent des sérigraphies, parmi eux, Rascal, Françoise Rogier ou encore Claire Gaudriot. Les visiteurs, quant à eux, sont invités à remplir un livre d'or original, petits feuillets à compléter et à accrocher dans un espace dédié, histoire de compléter l'exposition. D'ailleurs ils sont conviés, mercredi 20 décembre, à des visites orchestrées par les bibliothécaires du service jeunesse. Quant aux professionnels, ils pourront participer à un « workshop » avec notamment Laurence Nobecourt, éditrice de la Maison À pas de Loups.

Mais au fait, pourquoi intituler cette exposition « Chouette, un loup ! » ? Tout simplement parce que la chouette est l'animal totem de la galerie-fabrique d'images Ronéo et Zinette et le loup, celui de la maison d'édition belge à l'honneur à la BM de Limoges (Haute-Vienne).

Source: Le Populaire du centre

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21 septembre 2017

Le Musée Paul Valéry de Sète dévoile la donation Daniel Leuwers

Daniel Maximin, texte manuscrit, Thierry Le Saëc

Le critique littéraire et poète français Daniel Leuwers a récemment légué au Musée Paul Valéry de Sète l’ensemble des collections du Livre pauvre rendant hommage à Paul Valéry. Jusqu’au 7 janvier 2018, l’institution organise une exposition célébrant cette donation.

Création poétique sur papier, manuscrite ou illustrée, le Livre pauvre peut être rangé dans la catégorie du livre d’artiste puisqu’il se situe à la croisée de la poésie manuscrite et de la peinture. La « pauvreté » du livre s’explique par le faible coût de sa conception : un simple feuillé plié en deux dans la plupart des cas. Son concept a été lancé par le critique, poète et écrivain Daniel Leuwers en 2002 avant de devenir un véritable laboratoire d’expérimentation pour de nombreux artistes et écrivains.

Du 22 septembre au 7 janvier 2018, le Musée Paul Valéry, à Sète, présente 515 livres d’artistes, provenant des 36 collections issues de la donation Daniel Leuwers, qui empruntent un ou plusieurs vers à l’œuvre de Paul Valéry. L’exposition permet de découvrir, ou redécouvrir, les créations de Michel Butor, Pierre Dhainaut, Gilbert Lascault en passant par Jean-Gilles Badaire et Jean Anguera. L’œuvre de Paul Valéry est perçue par les auteurs et les artistes comme une mise en abîme à leur propre création collaborative. Notons que cette exposition s’ouvre à l’occasion de la 7e édition des Journées Paul Valéry qui ont pour thème, cette année, « Paul Valéry et les écrivains ».

Source: Connaissance des arts

31 juillet 2017

La BD "Les disparues d'Orsay" invite à un jeu de piste poétique au Musée

BD DISPAUS ORSAY

Toute cette année encore, le Musée d'Orsay célèbre ses 30 ans et donne carte blanche à un auteur de Bande Dessinée. Stéphane Levallois invite le lecteur à découvrir ou redécouvrir les plus grandes œuvres d'Orsay dans son album "Les disparues d'Orsay". Un jeu de piste poétique.

L'auteur Stéphane Levallois s'est amusé à réaliser une bande dessinée en s'inspirant du Musée d'Orsay et de ses plus grandes oeuvres. L'histoire commence un matin quand le gardien du Musée constate que toutes les figures féminines peintes sur les toiles signées Ingres, Degas, Gérôme, Lautrec ou Puvis de Chavanne exposées au Musée ont disparu. Quel individu aurait pu les enlever ? Virgile Gautrey, gardien du musée depuis 30 ans, se lance alors à la recherche des muses perdues. Dans sa quête fantastique, il part à la rencontre de celles et ceux qui ont fait l'histoire de l'art.
Source:  Culturebox
3 juillet 2017

Exposition de BD de science-fiction au cœur d'une chapelle à Poitiers

exposition BD poitiers

Au coeur de la chapelle, une scénographie originale, 3 cubes d'expositions pour 3 tendances, des origines américaines des années 30 aux figures contemporaines incontournables. De Flash Gordon à Black et Mortimer, sans oublier les aventures de Valérian, dont les prochaines aventures cinématographiques mises en scène par Luc Besson sont attendues cet été. Cette exposition dans un lieu sacré, c'est un peu le Graal pour les amateurs du genre.  Trois cubes climatisés de 16m2 chacun, un écrin précieux pour ces chefs-d’œuvres de la bande dessinée de science-fiction. Les plus jeunes découvrent avec intérêt les planches des aventures de Valérian et Laureline, ces deux héros spatio-temporels imaginés par Jean-Claude Mézières et Pierre Christin à la fin des années 60.

L'épisode 2 de cette exposition se dévoilera l'été prochain. Et le registre sera totalement différent. Plus de chapelle ni de cube, place au numérique et aux nouvelles technologies avec un parcours entièrement interactif. 

Source: Culturebox

26 décembre 2016

L'architecture des bibliothèques: exposition au Musée Benaki (Athènes)

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Jusqu' au 8 janvier 2017 le Musée Benaki* accueille l'exposition "L'architecture des bibliothèques dans le monde occidental: De l'époque minoenne à Miguel Angel (1600 av. J.-C. - 1600 ap. J.-C.)". L'exposition retrace l'évolution architecturale des bâtiments en fonction de bibliothèques tout au long de cette période. L'idée de l'exposition a été conçue par K. Sp. Staikos, architecte, spécialiste de l'histoire et auteur d'un livre que fut le résultat d'une étude critique-scientifique approfondie sur l'architecture de cette période. Staikos a fait ses études à l'ecole des Beaux-Arts et il est également diplômé de l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. Ce projet est une merveilleuse façon de voyager à travers le temps et l'espace, car les bibliothèques présentées ne sont pas accessibles au grand public ou, pire encore, elles n'existent plus. L'exposition envisage cette fois la bibliothèque dans sa dimension matérielle et monumentale. Elle se divise en 5 sectionschronologiques nettement distinctes: le monde grec, le monde romain, le monde byzantin, l'Occident à l'époque médiévale et la Renaissance. Chaque section représente l'évolution architecturale des bibliothèques selon les critères spirituels et culturels de son époque.

Y sont exposées mémos, plans d'architecture, cartes, photographies et estampes originales datant du 15ème siècle dont certains ont été restaurés pour cette occasion. Dans le monde grec les premières bibliothèques s'appellent "musées" parce qu'ils sont sous la protection des muses. Les collections de livres les plus importantes se trouvent dans les écoles philosophiques à Milet et puis à Croton, à l'Académie de Platon et au Lycée d'Aristote. A cette époque, les bibliothèques sont des bâtiments en forme de temple et à l'intérieur domine la statue de la déesse Athéna ou d'Apollon. Cette tradition va continuer à dominer, aussi, tout au long de l'époque hellénistique. La bibliothèque mythique d'Alexandrie et celle de Pergame étant deux échantillons représentatifs de cette période. En 43 après. J.-C., les Romains construisent la première bibliothèque publique à Rome, suivant la tradition architecturale grecque mais avec quelques différences: pour faire correspondre les deux langues, ils créent deux bâtiments identiques mais séparés, où les fichiers ont été classés en latin et en grec de même manière. Le public s'encourage à explorer la morphologie des bibliothèques à travers les esquisses et les rendus d'architecture des bibliothèques de l'époque romaine, telle que la bibliothèque d'Octavia ou des empereurs Trajan et Hadrien.

Source: News Press

28 octobre 2016

Les lecteurs de la bibliothèque vont s'exposer en ville

expo photo Foix

Du 5 novembre au 9 décembre, 26 portraits géants vont être affichés dans le centre ancien de Foix. Une opération programmée dans le cadre des 200 ans de la bibliothèque municipale. Les photos seront exposées place Dutilh, Violet et du commandant Robert. Cette exposition, intitulée «des livres et nous», a été réalisée par Geneviève Lagarde, une photographe connue sur la ville. Elle a déjà travaillé sur plusieurs projets artistiques notamment avec l'Estive, le CFA... Là, il s'agissait de faire des portraits de lecteurs. Un exercice pas évident, surtout quand la photo va être affichée en grand durant plus d'un mois en centre-ville. Toutes ont été prises en Ariège, la plupart à Foix. «Maryline Lambert avait invité les lecteurs à me contacter. Après, il y a eu des rencontres de fil en aiguille», explique Geneviève Lagarde.

L'art du portrait demande aussi un certain savoir-faire. Réussir à faire oublier l'appareil, tout en s'approchant suffisamment près. D'autant plus que l'artiste aime travailler au plus près du sujet. «C'est difficile de poser. Du côté du photographe, il faut faire attention à ne pas être intrusif mais aussi réussir à capter les expressions. Ils m'ont laissé approcher. Du coup, on peut avoir l'impression que certaines photos sont volées», commente-t-elle. Pour elle, une photo réussie passe par «la prise du temps de la rencontre». À ses yeux, il s'agit d'un travail d'équipe. «Tout le monde a joué sa partition. C'est le travail d'un collectif, c'est ça qui est génial», s'enthousiasme-t-elle.

près, la photographe a aussi joué avec tous les codes du portrait. Une seule exigence : le livre. Il est au centre de toutes les photos.

Délibérément, on retrouve des lecteurs de tous les âges. Même un bébé à qui on lit des histoires. «Il n'est pas encore inscrit à la bibliothèque, mais je pense que le livre arrive très tôt dans nos vies. Il y reste jusqu'à la mort. Il tient une place importante dans notre environnement, c'est ce que j'ai voulu montrer», insiste-t-elle. Et en tant que Fuxéenne, elle a aussi été naturellement photographiée le libraire de «l'ivre livre» dans son antre, «une figure qu'elle ne pouvait pas rater».

Source: La Dépêche du Midi

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