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20 septembre 2018

Une bibliothèque numérique pour enfants dyslexiques

iphone_colibri

La dyslexie est un trouble de la lecture souvent mal diagnostiqué qui se caractérise par une difficulté à lire, à mémoriser les mots ou à les orthographier. Pour les enfants "Dys", l'apprentissage de la lecture se révèle une gageure. Pour les accompagner dans cette habitude et être plus à l'aise avec les mots, l'éditeur Belin vient de lancer une bibliothèque numérique adaptée à ce jeune public. Les titres de cette collection appelée Colibri étaient déjà accessibles en version imprimée depuis 2016. Désormais les enfants Dys vont pouvoir les découvrir sur écran de tablette, ordinateur ou smartphone. Cette innovation technologique devrait profiter à des dizaines de milliers d'enfants. Des équipes d'écrivains et d'universitaires spécialisés en sciences du langage ont apporté leur contribution à la mise au point d'outils de lecture adaptés aux troubles Dys. La charte d'écriture et la charte graphique la charte graphique ont été minutieusement travaillés selon une approche pédagogique spécifique, rapporte le site Actualitte. Ont été notamment passés en revue l'espacement des lettres, la longueur des paragraphes, la taille de la police de caractère ou encore la mise en couleur de certains mots importants. Les enfants ont également la possibilité de découvrir le livre en version audio de tout ou partie du texte ainsi que des passages difficiles. Les jeunes lecteurs peuvent également avoir les définitions écrites et audio des mots difficiles. Des comédiens comme Edouard Baer ou Rachel Arditi ont prêté leur voix à ce projet de livres numériques. La collection est disponible sur le site https://www.belin-education.com/colibri.

La dyslexie se caractérise par une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l'apprentissage de la lecture, rappelle la Fédération française des Dys. S'en suit une "une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique)".

En France 8 % des enfants souffrent de troubles de l'apprentissage selon l'Académie de médecine. Dans le monde, 8 à 12 % de la population serait dyslexique selon l'OMS.

Source: Top Santé

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13 août 2018

Sentaku, une maison d'édition participative

Sentaku manga

La plateforme Sentaku dispose d’un modèle économique original et touche à la fois les auteurs de mangas qui voudraient être publiés et les lecteurs. Fondée par 3 étudiants fans de manga, la maison d’édition participative se base sur l’attrait des lecteurs pour publier effectivement les mangas et les commercialiser. L’édition de ces mangas français est financée grâce au financement généré par les précommandes des lecteurs. L’argent récolté permet ensuite de publier en version papier les livres.

Sentaku explique : « Lorsque le nombre de précommandes requis est atteint, l’auteur dispose d’une durée d’un an pour nous faire parvenir son premier tome. 
Une fois imprimé, ce dernier sera alors directement envoyé à ceux qui l’auront précommandé ! ».

Les fondateurs ne précisent pas si ces livres ont vocation à être également proposés au format ebook.  La plateforme Sentaku pourrait être assimilée à une plateforme de financement participatif de type Ulule mais dédiée aux mangas. Reste à savoir si les lecteurs seront au rendez-vous. Pour le moment, un manga est en attente de fonds. Il faut 10 000 euros pour qu’il puisse être publié. Pour soutenir l’initiative ou soumettre vos mangas c’est ici

Source: Idboox

16 juillet 2018

Françoise Nyssen, Subvention généreuse à son ancienne maison d'édition

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En 2017, l'éditeur Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du livre alors que la ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur l'établissement, n'était autre que... son ex-présidente, Françoise Nyssen. Elle a de plus conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des genres...

C'est un scénario gênant pour celle qui a fait de la littérature son métier. Selon les informations de Marianne, la maison d'édition Actes Sud a touché plus de 100.000 euros de subventions du Centre national du livre (CNL) en 2017, alors que la ministre de la Culture s'appelait François Nyssen. Or, cette femme de lettres, qui disposait alors d'une tutelle sur l'établissement, détient encore des intérêts importants dans la société qu'elle présidait entre 1987 et mai 2017. Ce conflit d'intérêts patent pose de nombreuses questions, y compris pénales.

Pour bien comprendre la situation dans laquelle s'est empêtrée la ministre, il faut revenir au décret du 9 juillet dernier. Par le biais de cet acte administratif en apparence anodin, le Premier ministre retire à Françoise Nyssen son autorité sur les questions touchant à l'édition littéraire. En réalité, cette décision a été prise sur demande de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), après un échange de courriers de plus d'un an avec la ministre, destiné notamment à connaître l'étendue des intérêts conservés par la ministre dans le milieu de la Culture. 

Cette décision semble en tout cas logique, dans la mesure où Françoise Nyssen conserve certains intérêts dans l'entreprise fondée par son père Hubert en 1978. Elle en a transmis la direction à son époux Jean-Paul Capitani et dispose toujours de l'usufruit de la société SAS Le Rosier, détentrice de 96% d'Actes Sud. Concrètement, la femme de lettres conserve la possibilité de percevoir des revenus de la maison d'édition. La nue-propriété a quant à elle été cédée aux enfants de la ministre.

Le décret du 9 juillet fait surtout tomber la tutelle de Françoise Nyssen sur le Centre national du livre (CNL). Et c'est bien au sein de cette instance qu'un conflit d'intérêts pour le moins gênant pour la locataire de la rue de Valois s'est noué. Chaque année, cet établissement public attribue des subventions à des maisons d'édition afin de soutenir certains projets, sur proposition de commissions thématiques, avalisées par son président. Actes Sud est fréquemment candidat à l'octroi de ces subsides qui permettent d'adoucir les bilans comptables des éditeurs. En 2017, le CNL a versé pas moins de 111.505 euros de subventions à la société très proche de la ministre, pour divers projets de publication de livres jeunesse, de livres étrangers, de traduction d'ouvrages ou participant au développement numérique de l'entreprise.

Marianne s'est procuré le détail de ces subventions. Il apparaît que sur cette somme, pas moins de 101.415 euros ont été attribués à Actes Sud tandis que Françoise Nyssen était la ministre chargée de la tutelle du CNL. Cette somme est allée garnir le budget de la maison d'édition et... et donc celui de l'entreprise-coquille de la membre du gouvernement. Les bénéfices d'Actes Sud lui reviennent en effet à hauteur de 96%, sous forme de dividendes versés à sa société Le Rosier. Les subventions concourent de facto à la formation des bénéfices, comme pour toute entreprise.

Une telle situation, révélatrice d'un conflit d'intérêts important, est particulièrement ennuyeuse pour elle. Pourrait-elle aller jusqu'à constituer une prise illégale d'intérêts ? Ce délit, passible de cinq ans de prison et de 500.000 euros d'amende maximum, est caractérisé par "le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique (…), de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration". En l'espèce, Françoise Nyssen exerçait bien sa tutelle sur le CNL, dont elle devait nommer le président, les présidents de commission, et dont le conseil d'administration est composé de huit membres provenant de son administration (sur 19), notamment le secrétaire général du ministère de la Culture. Des membres du ministère de la rue de Valois siègent par ailleurs au sein de certaines commissions. C'est le cas de Johann Gillium, un des six membres de la commission Economie numérique, laquelle a versé 39.794 euros à Actes Sud en 2017.

"Comme avant, ni plus, ni moins"

Contacté, Vincent Monadé, le président du CNL explique avoir décidé de maintenir les subventions de son établissement à Actes Sud à leur niveau habituel après la nomination de Françoise Nyssen. Il assure que la ministre n'est jamais intervenue auprès de lui sur cette question et que son cabinet lui a conseillé de "continuer comme avant, ni plus, ni moins". Il est vrai qu'Actes Sud a touché plutôt moins en 2017 qu'en 2016, année particulièrement faste pour la maison d'édition qui avait alors reçu 264.167 euros du CNL. Cette manne recouvrait toutefois un versement exceptionnel de 114.699 euros pour la numérisation de son catalogue, auquel un éditeur ne peut prétendre tous les ans.

Dans l'entourage de Françoise Nyssen, on insiste sur la bonne foi de la ministre, qui a échangé pendant un an sur la question avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Interrogée par Mariannece vendredi 13 juillet, la ministre a assumé le versement d'aides publiques à Actes Sud, en affirmant que son ex-maison d'édition n'était pas mieux servie que les autres : "Oui, Actes Sud bénéficie d’aides, tout comme bien d’autres maisons d’édition, et plutôt bien inférieures aux montants d’autres maisons ! Mais quoi qu’il en soit, je ne m’occupe plus d’Actes Sud". En 2017, l'éditeur arlésien a tout de même été le huitième plus grand bénéficiaire des aides du CNL.

En creux, la ministre a également tourné en dérision sa perte de tutelle sur le milieu de l'édition, en suggérant qu'avoir des intérêts dans ce monde est inévitable après une vie consacrée aux livres : " J’ai consacré quarante années de ma vie à la culture. Et dans tellement de domaines qu’on aurait pu me dessaisir d’autres secteurs aussi !". Interrogée par le site spécialisé ActuaLitté trois jours plus tôt, Françoise Nyssen a de la même façon insisté sur l'incongruité d'une telle décision, qui aboutit à faire de son point fort - la connaissance du milieu de l'édition - un handicap : "C’est une évidence que l’on conserve des liens. C’est logique pour toute personne venant de la société civile et particulièrement dans mon cas : on peut se douter que tout ne disparaît pas du jour au lendemain. (…) C’est pour cette raison - quarante années de travail dans le privé ou l’associatif - que l’on est venu me chercher".

Ce paradoxe, qui veut que la ministre soit privée du secteur qu'elle connaît le mieux, est également pointé par Guillaume Fraissard, chef du service Culture du Monde, dans une chronique publiée ce vendredi. " C’est un peu comme si le ministère des Armées perdait la main sur la marine ou si l’agriculture voyait le secteur laitier lui échapper… Impensable". C'est vrai. Mais la ministre avait une solution toute trouvée pour éviter de se retrouver dans cette situation poisseuse : vendre définitivement ses parts dans la société qu'elle a si longtemps dirigée, sans y conserver le moindre intérêt. Elle n'a manifestement pas pu s'y résoudre.

Source: Marianne

13 juin 2018

Stephen King recommande des livres sur les assistants Amazon et Google

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Les utilisateurs des produits Echo Amazon Alexa et de Google Assistant peuvent télécharger gratuitement la « Stephen King Library » sur les plateformes liées aux enceintes intelligentes Amazon Echo et  Google Assistant .  Ce n’est que le début de l’ère des assistants intelligents. Ce formidable outil de recommandation de livres n’est pour l’instant disponible qu’aux USA et au Canada. Le ‘conférencier’ virtuel animant la bibliothèque recommandera des livres adaptés aux goûts des utilisateurs à partir d’une sélection de 56 livres faite par l’auteur.

Dans un communiqué, l’éditeur Simon & Schuster a déclaré que la Stephen King Library est « le premier outil de recommandation de livres à commande vocale dédié à l’œuvre d’un auteur publié chez un grand éditeur. »

Cette initiative menée par S&S est une première dans le monde du livre. L’éditeur a conçu ce programme en lien avec les assistants vocaux en collaboration avec Scribner et Skilled Creative.

« Simon & Schuster a l’intention d’être à la pointe de l’utilisation de la technologie d’interaction vocale pour relier les livres et les auteurs aux lecteurs et audiophiles« , a déclaré Liz Perl, vice-présidente et directrice générale de S & S. « L’utilisation de l’IA à travers la bibliothèque Stephen King est une expérience amusante et innovante pour explorer le travail de ce maître. »

Le programme, posera aux utilisateurs une série de questions situationnelles – exprimées par le narrateur Jeremy Bobb – et suggérera une liste de lecture en fonction des réponses. Les achats via l’application ne sont pas encore disponibles, mais les consommateurs peuvent acheter les livres à partir de leur plateforme.

L’audio lecteur voulant recevoir des recommandations de Stephen King n’a qu’à sélectionner l’application pour qu’elle soit embarquée dans l’assistant Amazon Echo ou du Google Assistant  . Pour débuter l’expérience, on demande à l’iA d’ouvrir l’application (skills). Il suffit alors d’être confortablement installé à la maison et de démarrer en prononçant les mots magiques « Begin » (commencer). Le lecteur recevra alors les recommandations du maître de l’horreur en matière de lecture. Il pourra s’il le désire « liker » et partager.

Source: Idboox

13 avril 2018

"Le Jardin des Livres", première maison d'édition française à accepter les paiements en cryptomonnaies

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Les éditions Le Jardin des Livres, fondées en 2001 à Paris, et éditeur d'une centaine de livres, ont décidé d'accepter sur leur site le paiement en cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, Ethereum Classic, Stellar, Litecoin, Bitcoin Cash et Dash), en plus des cartes Visa, Mastercard et Paypal, et cela depuis le 10 avril 2018.

"L'Union Européenne et les banques s'orientant vers la suppression à moyen terme de l'argent liquide, le Jardin des Livres estime que les cryptomonnaies actuelles et à venir prendront naturellement la place de la monnaie scripturale en voie de disparition, et, qu'en conséquence il est vital pour les entreprises de s'adapter et d'accepter d'ores et déjà cette nouvelle forme de paiement" commente l'établissement.

Le Jardin des Livres est donc la première maison d'édition française à accepter les paiements pour les achats de livres en cryptomonnaies. Il est à noter que la maison d'édition est connue dans les mondes de la finance, de la banque et du blockchain pour avoir publié, dès 2011, la biographie de Blythe Masters, à l'époque banquière de la JP Morgan, et devenue, depuis, l'un des principaux acteurs du monde "blockchain finances".

Source: Boursier.com

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13 mars 2018

L'édition jeunesse française et l'evironement

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D'après les résultats de plusieurs études menées par le WWF France, les maisons françaises d'édition jeunesse pointeraient parmi les mauvais élèves en termes de protection des forêts. L'ONG a mené une première étude consistant à "examiner les mentions obligatoires sur un échantillon de 164 livres sur 3 segments (imagiers, pop-up, animé)", explique un communiqué. Le résultat: 90% des titres ne mentionnent pas la qualité du papier et des encres utilisés pour leurs impressions, 90% oublient l'incitation au recyclage, 63% des imprimeurs sont soit inconnus soit sans certification, et seuls 43% des titres satisfont à l'obligation légale d'indiquer le nom de l'imprimeur. 

"Les démarches engagées par nos voisins montrent aux éditeurs français qu'il est possible d'engager le livre dans la transition écologique", fait savoir Pascal Canfin, directeur général du WWF France. "Les groupes français ont aujourd'hui toutes les solutions disponibles pour sélectionner les papiers recyclés ou écocertifiés, démontrer publiquement qu'ils préviennent les risques et faire la transparence sur leurs pratiques", ajoute-t-il. 

Une autre étude, menée par le WWF à l'automne 2017, s'est ensuite concentrée sur huit maisons d'éditions (Auzou, Fleurus, Gallimard Jeunesse, Hachette Jeunesse, Milan, Nathan, Pi.kids, Piccolia). "Si les analyses n'ont pas détecté de lien direct avec la déforestation en cours (...), elles ont monté qu'une part significative des fibres provient de plantations industrielles", explique l'ONG dans son communiqué qui précise que trois éditeurs (Piccolia, Pi.kids et Auzou) "présentaient des risques particulièrement importants". Quatre faiblesses principales sont mises en avant: la transparence, le recyclage en fin de vie, l'écoconception et l'approvisionnement. 

Source: Livres Hebdo

4 février 2018

Une braderie pour sauver les livres défraîchis du pilon

Braderie sauvez du pilon

Feuilles noircies, tranches déchirées, couvertures tâchées. Ces livres abimés, qui ne peuvent plus être vendus en librairie, finissent généralement au « pilon ». Environ 142 millions d’exemplaires, soit près de 25 % des livres édités, seraient ainsi détruits chaque année. Un terrible gaspillage contre lequel la maison d’édition « Rue de l’échiquier » tente de lutter à son échelle en organisant la braderie « Sauvés du pilon »

La totalité des ouvrages « défraîchis » estampillés « Rue de l’échiquier », environ 3000 cette année, sont rapatriés à la boutique afin d’être triés à nouveau et proposés à petits prix lors de cette troisième édition, qui se tiendra le 10 février à Paris (12 rue du Moulin Joly). « Après ce tri, on peut récupérer en neuf, avec un petit coup de chiffon, un certain nombre d’exemplaires. Et ceux qui sont vraiment abimés, qui ont pris un coup de cutter au moment du déballage chez le libraire, qui sont tombés en rayon et qui sont écornés, on les met de côté, pour les proposer soldés. L’objectif, c’est de donner une nouvelle vie à des livres qui n’avaient plus la possibilité d’être commercialisés », explique Thomas Bout, le fondateur de la maison d’édition « Rue de l’échiquier ».

Entre l’extraction chez le distributeur, le transport et le tri, l’opération n’est pas forcément rentable. Pour Thomas Bout, c’est d’abord un « choix politique » qui s’inscrit dans une « logique écologique ». « En raison de notre ligne éditoriale – on publie beaucoup de livres qui traitent d’écologie – nous cherchions une certaine cohérence. Notre ouvrage le plus populaire, Les limites à la croissance, de Dennis Meadows, Donella Meadows et Jorgen Randers, explique à longueur de pages que les ressources de notre planète sont limitées et qu’il va falloir trouver des solutions pour éviter cette dilapidation permanente. En tant qu’éditeur, quand on découvre le grand gaspillage qu’est le pilon, on a envie d’agir. »

Pour s’inscrire dans une logique plus globale, Thomas Bout a créé, en 2010, avec d’autres éditeurs, le collectif des éditeurs écolo-compatibles, qui vise à réduire l’empreinte carbone du métier d’éditeur. « Quand on découvre le pilon et, au-delà, le coût environnemental de la filière, on a envie de faire quelque chose. Tout en étant conscient qu’on participe à une industrie polluante, on a défini des critères, en particulier celui qui nous impose de produire 80 % de nos livres à moins de 800 km de notre lieu de stockage, avec du papier labellisé FSC, PESC ou du papier recyclé. La question qui se pose est de savoir ce qu’on peut faire pour être en cohérence avec les messages que l’on a dans nos livres. La braderie des défraichis est une opération qui s’inscrit dans cette logique-là. »

Source: ID

1 février 2018

Père Castor à l'Unesco

Archives Pierre Foucher

Les archives de Père Castor, collection jeunesse de Flammarion depuis 1931 avec ses héros Poule Rousse, Le Cheval Bleu ou Michka, ont récemment été inscrites au registre "Mémoire du monde" de l'Unesco, a appris l'AFP mercredi 31 janvier.
 
Constituées par Paul Faucher (1898-1967), le fondateur de la collection Père Castor, ces archives comprennent des documents relatifs aux débuts de ce dernier en tant que libraire chez Flammarion (1921) mais surtout des documents ayant trait à la conception, à la fabrication et à la diffusion de la collection "Les albums du Père Castor" (1931-1967), indique l'Unesco. On y trouve aussi des dessins originaux, des correspondances entre l'éditeur et des artistes, des premières éditions, des courriers d'enfants envoyés au Père Castor, a expliqué à France Bleu Limousin Emilie-Anne Dufour, directrice de la médiathèque du Père Castor à Meuzac (Haute-Vienne). Dans les près de 300 boîtes d'archives conservées par la médiathèque du Père Castor ainsi que par Madrigall figurent en particulier des matériaux de réflexion pédagogique ayant abouti à la création des albums du Père Castor.
 
Le registre "Mémoire du monde" de l'organisation de l'Onu pour l'éducation, la science et la culture, fondé en 1992, a pour souci de préserver les ressources documentaires de toutes sortes, en les conservant avec les techniques appropriées, mais aussi de les faire connaître, par exemple en favorisant leur numérisation. Père Castor, qui compte des "classiques" comme Roule Galette ou La Vache orange, a ainsi rejoint des pétroglyphes, des cartes géographiques, la déclaration des Droits de l'homme et du citoyen ou encore Metropolis du réalisateur hongrois Fritz Lang.

Source: Livres Hebdo

Voici une vidéo présentant les archives du père Castor:

 

23 janvier 2018

Royaume-Uni: Hachette chute, HarperCollins en progrès

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HarperCollins, 3e éditeur au Royaume Uni, connaît son plus beau résultat depuis les quatre dernières années en ventes de livres (hors livres numériques). En 2017, l’éditeur américain affiche une progression de 8,1% par rapport à 2016 pour un score de 119.9 millions de livres sterling (environ 137 millions d’euros), d’après les chiffres réunis par l'Institut Nielsen BookScan, publiés par The Bookseller  Les best-sellers jeunesse de David Walliams et Tony Ross, les livres de cuisine de Nigel Slater, les sagas fantastico-épiques de George R.R. Martin et l’arrivée de nouveaux talents comme Joanna Cannon et Gail Honeyman dans la maison sont pour beaucoup dans cette bonne année de l’éditeur américain. Les best-sellers jeunesse de David Walliams et Tony Ross, les livres de cuisine de Nigel Slater, les sagas fantastico-épiques de George R.R. Martin et l’arrivée de nouveaux talents comme Joanna Cannon et Gail Honeyman dans la maison sont pour beaucoup dans cette bonne année de l’éditeur américain.

A l'inverse, Hachette, 2e éditeur du pays, et PanMacmillan, 4e, se confrontent à une diminution des ventes, respectivement de 8,2% et 10,5% par rapport à 2016malgré la présence de leurs auteurs phares comme J.K. Rowling et Joe Wicks. Les ventes des livres de la créatrice d’Harry Potter parus en 2016 (Harry Potter et L’Enfant maudit: script théâtral, les deux tomes des Nouvelles de PoudlardPoudlard: le guide pas complet et pas fiable du toutLes animaux fantastiques: le texte du film), chutent de 47% par rapport à 2016, tandis que celles des livres du coach Joe Wicks, mêlant fitness et cuisine, s’effondrent de 57%. Hachette affiche un chiffre d'affaires de 193,2 millions de £, tandis que Pan Macmillan n'enregistre "que" 69,4 millions de £.

Le leader du "Big Four" reste de loin Penguin RandomHouse avec 335,6 millions de £ (+0,6%). Ces résultats variables au cours de l’année illustrent la tendance d’un retrait progressif des quatre éditeurs les plus importants. Penguin Random House, HarperCollins, Hachette et Pan Macmillan rassemblent 46,8% du marché, contre 47,8% en 2016.  Quelques éditeurs comme CGP, Bonnier, Bloomsbury et Createspace ont enregistré des progressions supérieures à 14%. 
Source: Livres Hebdo
1 décembre 2017

Organisation d'ateliers par l'Ecole des Loisirs pour des auteurs jeunesse

ateliers ecole des loisirs

Depuis plus de 50 ans, l’école des loisirs est une maison d’édition indépendante, spécialisée dans une littérature de jeunesse variée et audacieuse. Animée par l’idée de transmission, l’école des loisirs met cette année en place ses premiers ateliers pour adultes. Pour avoir la chance d'être retenus pour faire patie des 24 participants,  vous devez envoyer votre manuscrit (œuvre de fiction), destiné à un lectorat entre 8 et 18 ans, paginé et non relié, par la poste avant le 1er février 2018 à: l'école des loisirs - Les ateliers de l'école des loisirs - 11 rue de Sèvres, 75006 Si vous êtes sélectionnés, vous serez informés avant le 15 mars 2018. Ces ateliers gratuits auront lieu pendant 2 jours consécutifs. Trois ateliers différents seront proposés pour 8 participants chacun:

  • les 26 et 27 mars pour les munuscrits destinés aux enfants de 8 à 11 ans avec la présence de Sophie Chérer et Brigitte Smadja,
  • les 4 et 5 juin pour les munuscrits destinés aux enfants de 11 à 13 ans avec la présence de Thomas Lavachery et  Susie Morgenstern,
  • les  17 et 18 septembres pour les munuscrits destinés aux enfants de 13 ans et + avec la présence de Eric Pessan et  Carl Norac.

Ces ateliers d'écriture donneront lieu à une publication dans des numéros spéciaux de l'école des lettres. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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