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19 décembre 2020

Forte hausse des ventes par Internet pour les libraires français en 2020

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Contraintes de baisser le rideau, les librairies indépendantes ont vu s’envoler leurs ventes de livres en ligne, grâce aux plateformes dont elles sont partenaires et à l’ouverture de leurs propres sites internet. Après un mois de mars morose pendant lequel la vente de livres papier a été impossible, quelques portails de vente en ligne ont proposé un service d’expédition en avril, en parallèle de la mise en place du « click and collect » en librairie. Sur le seul mois d’avril, les réservations de livres papier auprès des librairies indépendantes ont bondi de 650% et les expéditions de 250%, selon les chiffres du Syndicat de la librairie française (SLF) relayés par le Syndicat national de l’édition (SNE) dans le cadre de ses Assises du livre numérique. Sur la même période, les ventes de livres numériques, qui avaient bondi de 600% en mars, ont enregistré une hausse de 250%.  Le déconfinement de la mi-mai n’a pas freiné l’essor des ventes en ligne. Les expéditions de livres papier et les réservations ont respectivement augmenté de 250% et 900%. 

Rompus à l’exercice du "click and collect" et de la vente en ligne après le premier confinement, les libraires ont été prêts à mettre en œuvre les solutions de ventes alternatives dès les premiers jours du mois de novembre. La progression des ventes en ligne s’est donc naturellement confirmée au cours du deuxième confinement.  La vente en ligne de livres papier affiche un essor de 1840% pour la première semaine de novembre, puis de 2000% pour la deuxième semaine. Plus modeste, l’achat en ligne de livres numérique a respectivement progressé de 250% et 200% sur la même période. Cet essor des commandes a permis aux librairies indépendantes d’afficher un chiffre d’affaires, réalisé en ligne, en hausse de 2150% du 1er au 7 novembre et de 2400% du 8 au 14 novembre. 

Interrogé par Tiphaine Duchénoy, membre de la commission numérique du SNE, lors des Assises du livre numérique, Thomas Le Bras, président de la SAS Kamael et gérant de la plateforme leslibraires.fr, a pointé une "vraie bascule" vers le numérique au cours des deux confinements.  Cette année, leslibraires.fr ont connu un "record de fréquentation et d’adhésion à la plateforme" et a accompagné la création d’une "trentaine de site internet au mois de novembre" pour les librairies indépendantes. En novembre, le nombre moyen de commandes a été "multiplié par 10 ou 12. La bonne surprise, c’est que cela continue au mois de décembre", assure Thomas Le Bras. Sollicité par "de nombreuses entreprises ou comités d'entreprises", la plateforme propose depuis le 1er décembre des bons d'achats "valables uniquement auprès des libraires indépendantes" à distribuer auprès des salariés. 

Source: Livres Hebdo

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12 décembre 2020

Un site internet pour les bouquinistes de Paris

Site internet bouquiniste Paris

Certains, les plus jeunes, étaient déjà présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) pour trouver de nouveaux lecteurs. Cette fois, la réponse des bouquinistes de Paris aux défis de la modernité – et de la pandémie – est collective. A l’initiative de David Nosek, présent depuis plus de trente ans sur les quais, une cinquantaine d’entre eux (sur un peu plus de 200) ont lancé bouquinistesdeparis.com en octobre dernier. Le site recense aujourd’hui 2014 références, contre 300 à son lancement. Il espère atteindre les 10000 titres proposés à la vente d’ici le printemps. Gratuit pour ses membres, il sert de vitrine et est ouvert à tous les bouquinistes parisiens traditionnels. Ceux qui accordent trop de place aux souvenirs pour touristes (environ 20 % de la profession) sont exclus.

La plateforme n’est pas un site marchand au sens classique du terme : aucune transaction n’est possible en ligne. Le client qui valide son panier doit envoyer son bon de commande par mail pour finaliser l’achat. L’esprit bouquiniste est préservé puisque c’est à ce moment que se négocient les frais de port et les conditions de règlement. Les débuts sont encore modestes : selon David Nosek, une cinquantaine de livres ont été vendus pour un peu moins de 3000 euros. « Nous avons beaucoup de visiteurs depuis que le New York Times nous a consacré un article début novembre, mais pas encore beaucoup d’achats », s’amuse le vendeur.

Au sein des bouquinistes, l’initiative est globalement appréciée, même si elle ne fait pas l’unanimité. Certains vendeurs ne conçoivent pas leur métier autrement qu’à travers le contact humain sur les bords de Seine, quand d’autres manquent simplement des compétences informatiques pour se lancer. « Au total nous espérons rassembler une centaine de bouquinistes », estime David Nosek.

Pour la profession, inscrite l’an dernier à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, les conséquences de la crise sanitaire sont dramatiques. Les bouquinistes accusent en moyenne 80 % de baisse de leurs revenus en 2020.

Source : Livres Hebdo 

7 octobre 2020

Le bureau des auteurs pour aller plus loin que le livre

Bureau des auteurs

Le bureau des auteurs a pour objectif de donner plus de dimension aux livres et au travail des auteurs. Cette plateforme est une sorte de place des marchés pour les entreprises et structures désirant faire intervenir des auteurs dans des colloques, des rencontres ou séminaires.

« Dans cette période particulière, il est essentiel pour Editis de soutenir les auteurs en expérimentant avec eux de nouvelles collaborations. S’engager sur ce chemin, c’est ouvrir le livre sur le monde et nous sommes impatients d’associer les auteurs à cette grande aventure » a déclaré Michèle Benbunan, Directrice générale d’Editis.

Près de 200 auteurs, publiés dans 48 maisons d’édition sont prêts à apporter leur collaboration aux différents demandeurs. Ils sont présentés sur le siteLa plateforme est découpée en deux parties, d’un côté les auteurs sont présentés, de l’autre les 400 thématiques couvertes par le champ de compétences des écrivains sont listées. Les thématiques couvertes sont par exemple : le développement personnel, spiritualité, police – justice, arts, environnement etc. Cette prestation est bien entendu payante pour les entreprises qui sollicitent un auteur. Il faudra payer entre 5 et 10 000 euros selon le format choisi. Bien entendu, les auteurs sont rémunérés pour cette prestation. On ne connait pas la part réservée aux écrivains mais nous espérons qu’elle est conséquente. 

Source: Idboox

29 juillet 2020

Un marathon de lecture en ligne

week-end sans signet

Passionnée par la lecture, Anne Larouche suggère à la communauté francophone de se rassembler autour d’un événement unique: le Weekend sans signet, un marathon de lecture de quatre jours lors desquels le but est de lire quatre livres. «C’est un moment durant lequel tout le monde lit en même temps et priorise la lecture», explique la jeune femme de 16 ans, en entrevue au Soleil. Les participants du «lirathon» sont tout d’abord invités à choisir leurs quatre livres selon quatre catégories proposées par Anne: un livre dont la couverture est leur couleur préférée; un livre sur lequel on retrouve la citation d’un auteur connu; un livre d’origine francophone et, finalement, un livre qui comporte des images. Tout au long de la fin de semaine, la «booktubeuse» [vidéaste Web qui crée du contenu spécialisé autour de la littérature] animera l’événement sur sa chaîne YouTube, Annelitterarum, avec des vidéos en direct et des séances Zoom où les participants pourront partager leurs livres et lire ensemble. Anne souligne que plusieurs échanges avec d’autres «booktubeuses» du Québec et de France sont au programme. De petits défis, comme la création de poèmes à partir de titres de livres, attendent également les participants.

«C’est sûr que les “booktubeurs”, sur YouTube, sont moins connus que la communauté maquillage ou celle des jeux vidéo, mais on en retrouve beaucoup du côté anglophone. […] Les “lirathons” sont quand même bien connus dans la communauté anglophone, mais pas beaucoup dans la francophonie», explique Anne, qui précise toutefois que les «booktubeurs» français et québécois sont tissés serré et qu’ils échangent fréquemment entre eux.

Pour la jeune femme de Sainte-Foy, il était important et nécessaire de créer un événement comme le Weekend sans signet pour «rassembler les lecteurs francophones autour d’un événement phare où tout le monde peut connecter ensemble».

Voici la présentation de cet évènement en vidéo:

 

8 juillet 2020

Retour de la vente Taschen aujourd'hui

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L'un des rendez-vous les plus attendus par les amateurs de beaux livres est de retour:  la vente privée de Taschen.  Vous  trouverez votrebonheur parmi une riche sélection de livres dédiés à l'art, au cinéma, à la photographie ou encore au voyage. Les séries mode léchées de Mert & Marcus, la vague surf des années 60 et 70, l'album de famille tendre et rock'n'roll de Linda McCartney, l'art de l'empaquetage par Christo & Jeanne-Claude… Des sublimes ouvrages à prix doux qui trouveront une jolie place dans votre bibliothèque.

Rendez-vous est donné le mercredi 8 juillet dans la librairie Taschen de la rue de Buci, de 15h à 21h et du jeudi 9 au dimanche 12 juillet  de 11 à 20 heures, et sur le site officiel de Taschen.

Source: Vogue

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26 mai 2020

Un nouveau roman pour Rowling disponible sur Internet

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J. K. Rowling a débuté, mardi 26 mai, la publication de son nouveau roman jeunesse The Ickabog sur un site internet dédié. L'ouvrage est gratuitement disponible à la lecture.

"The Ickabog est une histoire de vérité et d'abus de pouvoir. L'idée m'est venue il y a plus de dix ans, donc elle n'est pas destinée à être lue comme une réponse à ce qui se passe dans le monde en ce moment. Ces thèmes sont intemporels et pourraient s'appliquer à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays", précise l'auteure sur son site internet. 

Pendant plus de dix ans, le manuscrit est resté dans son grenier. "J'ai toujours eu envie de le publier, mais après le dernier tome d'Harry Potter, j'ai écrit deux romans pour adultes [Une place à prendre, Grasset, 2012 et L'appel du coucou, publié sous le pseudonyme de Robert Galbraith, Grasset, 2013, NDLR]. Après quelques hésitations, j'ai décidé de publier ces derniers d'abord", explique J.K. Rowling sur son compte Twitter. 

Jusqu'au mercredi 10 juin, l'auteure publiera chaque jour "un chapitre, ou deux, ou trois" de The Ickabog, dont la publication au format papier est prévue pour novembre 2020 au Royaume-Uni. Elle lance par ailleurs un concours auprès de ses jeunes lecteurs et les invite à dessiner l'histoire du livre. Les meilleures illustrations seront ensuite reproduites dans l'ouvrage papier. J. K. Rowling a également annoncé sa volonté de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur aux populations touchées par le coronavirus. 

Pour l'heure, The Ickabog n'est disponible qu'en anglais et le concours d'illustration aux enfants résidant au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. J. K. Rowling promet toutefois que son texte sera "bientôt" disponible dans d'autres langues, et la compétition accessibles à d'autres pays. 

Source: Livres Hebdo

23 avril 2020

San Jordi virtuelle (2)

san jordi 2019

Aujourd'hui, la Journée mondiale du livre vivra son jour historique le plus paradoxal: ce sera la première édition virtuelle, avec les librairies fermées et sans personnes dans les rues à la recherche du dévouement de leurs auteurs préférés, une carte postale particulièrement douloureuse en Catalogne, où la fête de Sant Jordi surpasse les villes et il a une forte charge symbolique. Le confinement  à cause  du coronavirus a interdit le rituel de la marche et l'achat de la rose, du livre et des signatures. Pour pouvoir renconter les ecrivains, il y a néanmoins les réseaux sociaux  grâce auxquels les éditeurs et les libraires essaient de maintenir l'esprit du jour, reproduisant même les horaires traditonnels (de 9h30 à 22h), mais ce sera Instagram qui concentrera plus d'activités, en grande partie parce que C'est là que les deux grands labels espagnols y sont présents Penguin Random House et la  maison d'édition Planeta  

Ainsi, Penguin Random House  mobilise environ 80 auteurs pour  des interviews, des conférences et de tombolas, dont l'une permettra une rencontre numérique limitée à cinq personnes avec, entre autres, Bernardo Atxaga et Eva Baltasar. Un Facebook Live par Isabel Allende  à 21h30  fermera les événements virtuels.

Tandis que dédicaces,  téléchargement gratuit du premier chapitre du livre et d'instructions sur la façon de faire des roses en origami, sont également proposées par les éditeurs de la maison d'édition Planeta. 200 auteurs participeront à cette journée. Certains raconteront des anecdotes d'événements tels que aujourd'hui ... réel, mais d'autres années.  le téléchargement gratuit du premier chapitre du livre qui a commencé hier  a été un vrai succès. En effet  selon el Pais, parmi les 70 auteurs catalans de l'éditeur, 3 000 téléchargements avaient été comptabilisés en 24 heures.

Conversations entre auteurs et éditeurs sur les sites Web des éditeurs, caricaturistes montrant leurs processus créatifs sur YouTube ou librairies qui permettent  à un écritvais différent toutes les heures d'écrire sur leur compte Twitter. Ces activités sont proposés  par Roca Editorial, Nordic ou La Calders. La police catalane a aussi décidé de parciper à cette journée. En effet les Mossos liront des contes pour enfants sur leur page Instagram.

Pour avoir des renseingnents sur l'opération  #TuEtsSantJordi # ménée par les librairies  barcelonaises cliquer ici.

16 avril 2020

Plus de 20 000 euros reversés à des libraires indépendants

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Le site Petitscommerces, dédié à la promotion des commerces de proximité, a reversé, au 15 avril, 20 000 euros de promesses d'achat à la centaine de libraires inscrits sur sa plate-forme soutien-commerçant-artisans.fr. Lancée le 23 mars en réaction au confinement de la population et à la fermeture des structures non essentielles, elle permet aux commerçants de vendre des bons d'achat à leurs clients, à utiliser avant la fin de l'année. Au total, 3000 structures, dont des artisans, sont parvenus à récolter 500 000 euros de bons d'achat en trois semaines. Plusieurs librairies figurent parmi les établissements les plus soutenus, dont la librairie Le Blason, à Aix-en-Provence, qui a reçu près de 90 commandes de bons d'achat pour une valeur totale de 3 000 euros. "Ce n'est plus du soutien, c'est de l'amour", exulte Rita Fidone, la gérante, qui ne "s'attendait pas" à un tel succès. "Cette initiative est parfaite, se félicite la commerçante. Elle nous permet de récolter un peu de trésorerie pendant le confinement et de répondre aux attentes de nos clients fidèles qui ont envie de se rendre utile, de nous sauver. En plus, toute la logistique est prise en charge, avec des relevés hebdomadaires précis."

Selon les établissements, les clients peuvent acheter pour 20, 50 ou 100 euros de bons d'achat. Le site, strictement bénévole, prélève une commision de 3% sur les transactions afin de rembourser les frais bancaires. "Mais nous sommes en train de négocier avec les banques pour faire baisser ce taux à 1% dans les prochains jours", précise Jonathan Chelet, cofondateur de Petitscommerces. Le responsable indique recevoir 400 à 500 demandes de référencement par jour de la part des commerçants.

"Il faut parler [de la plate-forme] le plus possible autour de nous, pour contribuer à aider les libraires, mais aussi tous les commerces locaux qui ont dû fermer leurs portes provisoirement", ajoute Rita Fidone. Elle conseille aux libraires inscrits de "communiquer eux-mêmes" sur cette possibilité de soutien auprès de leurs clients, via Facebook ou par courriel. La libraire privilégie cette dernière option, plus directe et plus efficace.

Source: Livres Hebdo

7 avril 2020

Un salon du livre jeunesse virtuel

Salon jeunesse virtuel Montreuil

Ce 8 avril, le Salon du livre de jeunesse de Montreuil va inaugurer un Salon du livre de jeunesse virtuel, intitulé : 10e Art, les chemins buissonniers de la littérature jeunesse. Ouvert un mercredi, comme le Salon du livre de jeunesse réel, chacun des lieux virtuels de rencontres changera régulièrement de programmation. Ce Salon proposera des rencontres multiformes avec la littérature de jeunesse. Des expositions, des interviews d’autrices et d’auteurs, deux web-séries littéraires, des ateliers créatifs autour de l’illustration, des jeux littéraires inédits, des lectures, les conseils de lecture de notre « Petit ami de lecture » Kibookin, le relais des initiatives créatrices proposées en ligne par les autrices, les auteurs, et les éditeurs.

Spécialement initié et porté avec le Département de Seine-Saint-Denis, un atelier-challenge géant : « Football & BD », mené avec l’autrice et illustratrice de bande dessinée, Chloé Wary autour de son superbe album, Saison des roses (Flblb), initiera l’ouverture de ce Salon inédit et se terminera au Parc d’attractions littéraires au mois de juillet.

La crise sanitaire et le confinement ont touché de plein fouet la filière du livre de jeunesse, les autrices et les auteurs, les éditeurs, les libraires, les bibliothécaires, les jeunes publics et tous ceux qui les accompagnent : parents, enseignants, animateurs, éducateurs. Chacune et chacun de nous s’interroge sur comment faire face aujourd’hui et tous les jours à venir. Et tous, nous pensons à demain. Dans cet entre-deux, l’équipe du Salon du livre de jeunesse va relever ce défi en vous proposant ce qu’elle sait le mieux faire : opérer des rencontres de haut vol entre les enfants, les jeunes et la littérature de jeunesse. Une rencontre inédite avec la littérature jeunesse. Un art à part entière, un art très singulier parce qu’il conjugue sous de multiples formes le rapport ente le texte et l’image pour raconter des histoires et surtout parce que cet art se destine aux enfants, le premier public de la littérature. Ce qui fait de la littérature jeunesse le 10e art.

Source: slpj+

6 avril 2020

Inscription à distance en hausse dans les bibliothèques françaises

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Les bibliothèques ont fermé leurs portes au public le 14 mars dernier à minuit dans le cadre des mesures gouvernementales prises pour freiner la pandémie de coronavirus (Covid-19). Les 25 et 26 mars,  le ministère de la Culture a mené une enquéte flash intitulée "Confinement et offre numérique des bibliothéques"  pour connaître l'impact de la crise sanitaire et du confinement sur les ressources numériques des bibliothèques des collectivités territoriales.  

Premier constat à la lecture des résultats , les bibliothèques ont constaté une hausse des inscriptions à distance entre le début du confinement et la fin mars. Si près d'une bibliothèque sur deux est concernée par cette augmentation, elle touche principalement les bibliothèques départementales, qui sont 79 % à observer une augmentation des inscriptions à leur offre en ligne, contre 38 % pour les bibliothèques municipales et intercommunales. 61 % des bibliothèques départementales ont même constaté une forte augmentation des inscriptions (contre 19 % seulement des bibliothèques municipales). Notons également que plus d'une bibliothèque sur trois (36 %) a déclaré mettre en place de nouvelles modalités d'inscription pour répondre à la demande des publics. "Si certaines collectivités territoriales envisagent d'étendre leur offre à l'ensemble des habitants du territoire, d'autres font également le choix de rendre gratuites une offre qui ne l'était pas avant la période de confinement", précise le rapport du ministère de la Culture. Celui-ci rapporte également qu'en plus de la valorisation de leurs ressources en ligne sur leurs portails et réseaux sociaux, de nombreux établissements ont lancé de nouvelles initiatives, "comme la mise en place d'une webradio, d'une chronique littéraire sur les réseaux sociaux, etc."

Cette enquête  révèleaussi que 68 % des bibliothèques proposant des ressources numériques ont constaté depuis le début du confinement une augmentation des usages de leurs ressources en ligne. Si seulement 7 % des bibliothèques de l'échantillon disent ne pas constater d'augmentation des usages, certains établissements évoquent en revanche une "semaine record" en termes de pratiques numériques pour la semaine du 16 au 22 mars. "Une bibliothèque départementale mentionne ainsi une hausse de + 1 500 % sur une ressource de VOD jeunesse", rapporte l'enquête du ministère de la Culture. Dans le détail, ce sont principalement vers les ressources d'autoformation que les usagers à distance se sont surtout tournés (prioritairement vers le soutien scolaire, le développement personnel et le sport). Celles-ci "ont doublé voire triplé pour de nombreuses bibliothèques", explique le rapport . Viennent ensuite les offres de VOD (video on demand) et les livres numériques (via PNB) (cliquez ici pour voir le graphique).  

Pour faire face à l'augmentation de ces usages numériques, 1/4 des bibliothèques (25 %) envisagent d'augmenter leur budget consacré à leurs ressources en ligne. Pour un autre quart d'entre elles (24 %), aucune enveloppe budgétaire supplémentaire n'est, en revanche, envisageable. Le rapport précise que les bibliothèques ont lancé des discussions avec les éditeurs pour trouver des modalités d'extension des accès et que certains d'entre eux (CVS, Skilleos, Europress ou encore Arte VOD) ont d'ores et déjà consenti à des efforts. Certains établissements attendent néanmoins de voir si les usages se maintiennent dans les prochaines semaines et si les éditeurs assouplissent les modalités d'accès de leur offre pour adapter ou non leur stratégie budgétaire. Si tous les établissements n'ont pas eu la possibilité d'augmenter leur budget dédié à leurs ressources numériques, 71 % des bibliothèques proposant des ressources ont signalé adapter leurs offres numériques pour répondre à la hausse des usages. Cela passe par une augmentation du nombre d'utilisateurs autorisés pour les ressources par abonnement (43 %) et l'achat de livres numériques via PNB (42 %). Notons néanmoins que les 3/4 des bibliothèques concernées témoignent de la complexité du parcours usager pour emprunter un livre numérique en raison des DRM (mesures techniques de protection des ebooks).

Et ce ne sont pas les seules difficultés techniques et organisationnelles qui freinent l'accès aux ressources à distance, rapportées par 58 % des bibliothèques : 37 % d'entre elles évoquent des difficultés financières les empêchant d'adapter leur offre et 30 % des difficultés techniques pour maintenir cette offre à distance. Enfin, 23 % indiquent que la mise en place du télétravail pour les professionnels des bibliothèques a entraîné "des difficultés organisationnelles notamment pour accompagner les usagers à distance et révèle des besoins de montée en compétences dans les équipes". 

 

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