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29 avril 2020

Lancement d'un kit pour faciliter la réouverture des librairies

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Afin d'accompagner au mieux la réouverture des librairies, autorisée à partir du 11 mai, Les Arènes, L'Iconoclaste et Rue Jacob ont imaginé un kit qui permet aux professionnels de reprendre leur activité dans le respect des règles sanitaires. L'idée est venue de Pierre Bottura et de Jean-Baptiste Noihlat et a pu être réalisée en dix jours grâce à la mobilisation du collectif d'illustrateurs Noritaka, du groupe Hachette et de PLV Vasseur.

Le kit contient des affiches "Ici, vous n’attraperez que des bons livres !" pour indiquer aux clients que les règles sanitaires sont en vigueur à l'intérieur de la boutique, des bandes de citations adhésives au sol pour marquer la distanciation entre les clients et enfin une colonne d'un mètre de hauteur, d'un fronton de 35 x 25 centimètres fourni avec un flacon de gel hydroalcoolique aux normes. La commande doit être passée auprès de Rue Jacob et tous les libraires qui en font la demande pourront être livrés gratuitement et sans frais de port, dans la limite des stocks disponibles.

Les Arènes ont déjà mis en place, comme l'indique l'éditeur Laurent Beccaria sur Facebook, d'autres initiatives solidaires comme "le paiement anticipé des droits d'auteur pour les indépendants, les dessinateurs et le free-lance", "la création de vidéos de méditation poules enfants pendant le confinement" et "la réduction de 70% du programme de printemps et de 30% du programme de l'automne" pour alléger les librairies.

Source: Livres Hebdo

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24 avril 2020

Don d'Amazon à un fonds de soutient pour les librairies britanniques

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Le géant de l'Internet  Amazon a promis de l'argent au la collecte de fonds mise en place pour  soutenir les librairies britanniques impactés par le coronavirus, a confirmé le PDG de Book Trade Charity, David Hicks  au journal The Bookseller. Le montant de ce don s'éléve à  250 000 £.

Il a confirmé: "Le coup de pouce supplémentaire de 250 000 £ d'Amazon nous a mis dans une position très solide pour aider encore plus de libraires souffrant de cette crise. Nous reconnaissons tous la valeur des librairies pour les communautés locales, le commerce et l'économie , et c'est un privilège de représenter un échantillon aussi large de l'industrie qui a fait confiance à BTBS pour fournir une assistance là où elle est nécessaire en ces temps difficiles. Confidentiel et sans jugement comme toujours, un simple e-mail à  info @ btbs .org  fera démarrer le processus. "

Le collecte de fonds a été lancé le mois dernier par Gayle Lazda de la London Review Bookshop, l'éditeur de commande Picador Kishani Widyaratna et l'éditeur Daunt Books Zeljka Marosevic le mois dernier, et avait à l'origine un objectif de 10000 £. L'argent peut toujours être promis à l'organisme de bienfaisance ici.

16 avril 2020

Plus de 20 000 euros reversés à des libraires indépendants

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Le site Petitscommerces, dédié à la promotion des commerces de proximité, a reversé, au 15 avril, 20 000 euros de promesses d'achat à la centaine de libraires inscrits sur sa plate-forme soutien-commerçant-artisans.fr. Lancée le 23 mars en réaction au confinement de la population et à la fermeture des structures non essentielles, elle permet aux commerçants de vendre des bons d'achat à leurs clients, à utiliser avant la fin de l'année. Au total, 3000 structures, dont des artisans, sont parvenus à récolter 500 000 euros de bons d'achat en trois semaines. Plusieurs librairies figurent parmi les établissements les plus soutenus, dont la librairie Le Blason, à Aix-en-Provence, qui a reçu près de 90 commandes de bons d'achat pour une valeur totale de 3 000 euros. "Ce n'est plus du soutien, c'est de l'amour", exulte Rita Fidone, la gérante, qui ne "s'attendait pas" à un tel succès. "Cette initiative est parfaite, se félicite la commerçante. Elle nous permet de récolter un peu de trésorerie pendant le confinement et de répondre aux attentes de nos clients fidèles qui ont envie de se rendre utile, de nous sauver. En plus, toute la logistique est prise en charge, avec des relevés hebdomadaires précis."

Selon les établissements, les clients peuvent acheter pour 20, 50 ou 100 euros de bons d'achat. Le site, strictement bénévole, prélève une commision de 3% sur les transactions afin de rembourser les frais bancaires. "Mais nous sommes en train de négocier avec les banques pour faire baisser ce taux à 1% dans les prochains jours", précise Jonathan Chelet, cofondateur de Petitscommerces. Le responsable indique recevoir 400 à 500 demandes de référencement par jour de la part des commerçants.

"Il faut parler [de la plate-forme] le plus possible autour de nous, pour contribuer à aider les libraires, mais aussi tous les commerces locaux qui ont dû fermer leurs portes provisoirement", ajoute Rita Fidone. Elle conseille aux libraires inscrits de "communiquer eux-mêmes" sur cette possibilité de soutien auprès de leurs clients, via Facebook ou par courriel. La libraire privilégie cette dernière option, plus directe et plus efficace.

Source: Livres Hebdo

8 avril 2020

Soutient des librairies espagnoles par Penguin Random House

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Le groupe Penguin Random House, l'un des plus importants du marché de l'édition en Espagne, avec Planeta, a lancé deux initiatives pour soutenir les librairies, qui sont restées fermées depuis la déclaration de l'état d'alarme en Espagne en raison de la crise du coronavirus. Les mesures, publiées par le biais d'une déclaration, visent également à «rapprocher tous ses auteurs de plus de lecteurs dans le contexte complexe dans lequel nous nous trouvons de nos jours».

Tenant compte du fait que «la pandémie et la crise qu'elle a engendrée affectent de manière directe et radicale le secteur de l'édition», elles sont conscientes que «les mesures de confinement et de fermeture des librairies pour une durée indéterminée ont porté un coup sévère». Dans ce contexte, Penguin souhaite soutenir toutes les librairies qui prennent des commandes via leurs sites Internet ou par téléphone. Pour ce faire, durant cette «période d'exception», le groupe a lancé un service de livraison à domicile («dropshipping») utilisable par les librairies précitées. Le groupe met également à la disposition de ces librairies tous les titres de leurs différents labels, que les établissements en aient ou non en stock.

Ainsi, lorsqu'un client demande une copie d'un titre de groupe que la librairie n'a pas en stock, l'établissement n'aura qu'à passer une commande via le système «dropshipping» du groupe, en indiquant l'adresse de l'acheteur comme point de livraison. Penguin préparera le colis en votre nom, le livrera à l'adresse indiquée et enverra un accusé de réception à la librairie. Il s'agira donc d'une vente réalisée par la librairie dans laquelle le groupe agira en tant que prestataire d'un service de livraison logistique. "L'objectif, expliquent-ils chez Penguin, est qu'aucun libraire ne puisse pas vendre car il n'a pas un de nos titres en stock ."

D'autre part, à partir d'aujourd'hui, 10% du montant des ventes que l'editeur fera en vendant des livres papiers sur Internet  ira à un fonds qui sera converti en coupons de 10 euros. En juillet, le groupe tirera au sort parmi ceux qui ont acheté un livre sur leur site internet et, une fois les librairies ouvertes, les gagnants pourront les échanger (ils seront valables jusqu'au 30 avril) à l'achat d'un livre de n'importe quellivre de l' éditeur. Une initiative grace à laquelle Penguin souhaite "encourager le retour des lecteurs dans les librairies cet été, une fois l'état d'alarme terminé et ils retrouveront leur activité normale". 

Source: archyde.com

3 avril 2020

Coronavirus. Appel en faveur d’un fonds de soutien aux librairies

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Alors que les magasins de ses membres sont fermés depuis le 16 mars, le Syndicat de la librairie française (SLF) a lancé jeudi un appel pour la création d’un fonds de soutien aux libraires, associant l’État, les régions et des partenaires privés. Le ministère de la Culture a annoncé récemment le déblocage de 22 millions d’euros dont 5 millions d’euros pour la filière du livre.

Tout en saluant ces mesures, le SLF estime cependant dans un communiqué que dans quelques semaines ou quelques mois, les libraires feront face à un " mur d’endettement  infranchissable.

Comment rembourser quand le chiffre d’affaires fait défaut, que les maigres réserves ont fondu et que les marges insignifiantes ne permettent pas de les reconstituer avant de longues années ?, s’interroge le syndicat des librairies indépendantes françaises.

Cette crise, d’une ampleur inédite, appelle une réponse à la hauteur, souligne le syndicat professionnel.

Le SLF demande la création d’un fonds d’intervention consolidant les moyens d’intervention de l’État (via le Centre national du livre et le ministère de la Culture notamment), des régions et de partenaires privés. Ce fonds serait destiné à couvrir la perte d’exploitation des librairies, c’est-à-dire des charges restant dues durant la période de fermeture. Il prendrait la forme de subventions car le surendettement n’est pas une réponse à la crise structurelle qui frappe les librairies, a expliqué le SLF.

Il devrait s’accompagner d’une instruction coordonnée des dossiers par l’ensemble des partenaires impliqués afin de répartir et d’optimiser l’effort et de ne pas laisser de librairies au bord du chemin, a ajouté le syndicat.

À la levée du confinement, l’activité ne redémarrera sans doute que très progressivement et l’année 2020, pourtant bien partie, s’annonce exécrable, au-delà même de la période de fermeture imposée, soutient le SLF.

Pour une majorité de librairies, dont la faiblesse des trésoreries et des marges est bien connue, il va s’agir ni plus ni moins d’une question de vie ou de mort, a mis en avant le syndicat professionnel, qui craint la fermeture de centaines de librairies si aucune aide n’est apportée au secteur.

Source: Ouest France

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8 février 2020

Plan d’action national pour la promotion de la lecture voté en Italie

loi livre Italie

Approuvée par la chambre des députés en première lecture le 16 juillet 2019, la loi sur le livre et la lecture, qui marque notamment un retour au prix fixe avec une remise maximale de 5 %, été adoptée par le Sénat le 5 février. Elle est rétroactive et prend effet au 1er janvier 2020, et succède à la loi dite Loi Levi, datant de 2011.  

Afin de soutenir la librairie indépendante, la remise accordée par les libraires passe de 15 à 5 %, et de 20 à 15 % pour les livres scolaires. Les maisons d’édition ont cependant la possibilité de faire une remise plus importante un mois par an (à l’exception de décembre) mais sur des titres ayant plus de six mois.  Pour constituer un réseau, un label "librairie de qualité" sera attribué aux librairies indépendantes qui proposent un assortiment diversifié de titres, une qualité de service, des activités et des évènements culturels (en liaison avec les pactes locaux pour la lecture soutenus par la loi). Des incitations fiscales sont aussi prévues pour les libraires.

Les deux mesures s’inscrivent dans un ensemble plus large intitulé Plan d’action national pour la promotion de la lecture. Le plan prévoit ainsi:
- des "pactes locaux" pour la lecture, en liaison avec les régions, les communes, les institutions scolaires et culturelles et privées ;
- le développement de bibliothèques scolaires appuyé par des formations ;
- ainsi que la proclamation d’une ville, "capitale italienne du livre", sélectionnée sur des projets initiatives et des activités en faveur de la promotion de la lecture, financés à hauteur de 500 000 euros.
Enfin, le plan poursuit l’expérience de la "Carte de la culture" (l'équivalent du Pass Culture), d’une valeur de 100 euros pour l’achat de livres, papier ou numérique, et de produits et services culturels, destinée "aux citoyens italiens et étrangers résidant en Italie et appartenant à des familles économiquement défavorisées", pour laquelle l’Etat débloque un budget d’un million d’euros. Le budget de l’ensemble est de 10 250 000 euros pour 2020, autant pour 2021 et 9 250 000 € pour 2022. 
 
"Ceux qui perdent avec cette loi sont les lecteurs" a commenté Ricardo Franco Levi, président de l’AIE (Associazione italiana editori) et auteur de la loi précédente, qui conteste le prix fixe et l’abandon des réductions sur le prix de vente des livres. Il chiffre à 75 millions d'euros et 2 000 postes les pertes pour le secteur, "à un moment délicat où il tente de se consolider et de récupérer le niveau d’avant la crise". Il réclame des mesures immédiates de soutien, à commencer par le renforcement du Pass Culture et une déduction fiscale pour l’achat de livres, et surtout du temps pour l’entrée en vigueur de la loi, afin que le secteur s’adapte aux nouvelles normes.

Source: Livres Hebdo

14 janvier 2020

Les librairies en voie d'extinction en Italie

fermeture librairie Italie

« Nous assistons à un Caporetto de la culture. » En citant la plus grande défaite militaire de l'Italie unifiée, le président de l'Association des libraires veut faire comprendre que la guerre contre Amazon est en train d'être perdue. Les pertes sur le champ de bataille ne concernent qu'un camp, celui des librairies traditionnelles qui ont fermé depuis 2015 : 2.300 du nord au sud de la Péninsule.

La dernière victime en date se situe en plein coeur de Rome. La Feltrinelli International était l'un des rares endroits où l'on pouvait trouver des livres en langue étrangère dans la capitale. Elle disparaîtra prochainement, rejoignant les 233 librairies romaines qui ont mis la clef sous la porte depuis 2007. 

« Les petits libraires sont des héros civils », commente Umberto Croppo, ancien éditeur et conseiller à la culture de la municipalité de Rome, aujourd'hui président de sa quadriennale d'art. « Les fonds publics, de moins en moins importants, sont destinés aux théâtres ou aux cinémas. Les libraires ne peuvent compter sur personne, les banques ne leur font pas crédit et la seule chose que tente le gouvernement est de lancer un bonus culture de 500 euros pour inciter les jeunes de 18 ans à acheter des livres. »

Une initiative louable mais bien insuffisante. D'où l'appel du président de l'Association des libraires à adopter au plus vite une loi pour sauver - et non plus juste soutenir - le secteur. Elle est toujours bloquée au Parlement, qui étudie depuis juin dernier la « loi sur le livre ». Elle est destinée à promouvoir la lecture dans un pays où un habitant sur deux n'a pas ouvert un seul livre au cours des douze derniers mois et où 20 % d'entre eux sont complètement vierges de toute activité culturelle chaque année, ne franchissant ni les portes d'un théâtre, ni celles d'un musée ou même d'une salle de cinéma. La loi prévoit notamment l'adoption d'une fiscalité plus avantageuse sur la vente des livres, ainsi que la création d'une carte destinée aux plus défavorisés pour leur permettre d'effectuer des achats culturels.

« Le texte est toujours bloqué au Sénat parce que le ministère de l'Economie n'a pas encore donné son feu vert, dénonce l'Association des libraires. Les déclarations ne suffisent plus, il faut des actes concrets car, pendant ce temps, les librairies ferment, des emplois se perdent et des entreprises ne voient pas le jour. » Et la nuit culturelle continue de descendre sur l'Italie.

Source: Les Echos

18 décembre 2019

Moins de ventes en librairie depuis le début de la grève

Selon les chiffres de l'Observatoire de la librairie, qui recueille au quotidien les données de 250 librairies représentant près d'un tiers du chiffre d'affaires de la profession, l'activité globale des librairies est en baisse de 4,6 % depuis le 5 décembre, date de la première mobilisation contre les retraites (CA livre au comptant).

Cette baisse est mesurée par rapport à la période équivalente de 2018, durant le mouvement des « gilets jaunes », qui avait déjà ralenti l'activité des librairies. Si l'on compare à la même période de 2017, la baisse est alors de 9,5%. Cette baisse globale masque une forte amplitude entre les librairies, l'évolution de leur chiffre d'affaires (comparaison avec n-1) allant de  – 57% à + 53%,, comme le montre le graphique ci-dessous :

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Cette amplitude confirme que l'impact des mouvements sociaux dépend fortement de la localisation des librairies, certaines étant très pénalisées par des centres-villes désertés, d'autres avantagées par l'intensification des achats d'une clientèle de quartier. L'activité des prochains jours, et particulièrement celle du prochain week-end, sera déterminante. Le mois de décembre représente en effet, en moyenne, près d'1/5ème du chiffre d'affaires annuel des librairies. Fin novembre, l'activité des librairies était bien orientée avec une progression, par rapport aux onze premiers mois de 2018, de + 3,6% au comptant et de + 8,4% en incluant les ventes aux collectivités (bibliothèques et établissements scolaires).

Source: Communiqué de presse du syndicat de la librairie française

8 novembre 2019

Une librairie-vélo pour emmener la littérature partout dans Montpellier

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Le vélo est à la mode chez les libraires de Montpelier après Sauramps qui fait ses livraisons à vélo depuis le mois de juin., c'est La Librairie cooperative la cavale qui propose d'aller à la rencontre des Montpeliéains pour vendre ses livres.  Le vélo qui servira à  se deplacer dans la ville est à assistante électrique   doté d'un caisson en bois qui peut contenir jusqu'à 150 livres, et se transformer en étale de livres.

Ce projet, lauréat d'un concours organisé par la Métropole de Montpellier, bénéficie d'un financement participatif.  Il va permettre de créer une librairie ambulante dans les quartiers, sur les marchés, dans les festivals.

"Une librairie physique, ça peut être quelque chose d'impressionnant pour certains, déclare l'une des deux libraires Marion Floris à France Bleu HéraultEntrer dans une librairie c'est pas forcément donné à tout le monde, nous on a envie d'amener le livre vers les gens. Toujours dans l'idée d'offrir la lecture et la culture au plus grand nombre. On voulait toucher les quartiers de Montpellier où il n'y a pas de librairie. La Cavale en physique c'est bien, mais c'est pas tout. L'idée c'est de faire de notre librairie un outil d'éducation populaire".

23 octobre 2019

Ouverture d'un café-librairie à Nantes par des éditeurs de BD

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Le lieu n’est encore qu’une enveloppe de plaque de plâtre et de béton brut. Mais début 2020, au 6 allée Suzanne Bromwell-Anthony, près du boulevard de la Prairie-au-Duc, ouvrira un café-librairie BD. Cinq éditeurs de BD nantais (Rouquemoute, Vide-Cocagne, Polystyrène, Petit à petit et Ici Même) ont décidé d’unir leurs forces pour ouvrir ce lieu inédit.

Ils ont créé pour cela l’association les Boucaniers qui gérera ce lieu : Ce sera le seul lieu où tous nos catalogues seront réunis se réjouit Maël Nonet, des éditions Rouquemoute. Les librairies ne présentent souvent que les nouveautés et ça ne dure pas longtemps.

Plus de 300 références des cinq maisons d’édition nantaises seront ainsi présentées. Le café-librairie sera géré par Martina Pacifici de la librairie (mobile) Invisible et animé par des rencontres, des dédicaces et des lectures des auteurs maisons : Il nous manquait un lieu pour faire venir nos auteurs souligne Maël Nonet, nous pourrons proposer à d’autres libriairies de les accueillir.

Les travaux qui commenceront dans les jours à venir pour habiller le lieu seront réalisés par des entreprises de la coopérative Baticréateurs 44 avec des matériaux respectueux de l’environnement : Ce ne sera pas un lieu concurrentiel pour les autres librairies nantaises puisque nous ne présenterons que les catalogues des éditeurs de BD nantais et un espace dédié aux éditeurs indépendants des Pays de la Loire souligne Dominique Huet coordinateur du projet et animateur des événements du lieu. Nous avons aussi la chance d’avoir cinq éditeurs dont le catalogue est complémentaire ».

Les Nantais pourront découvrir dans un seul lieu toute l’édition de BD locale », souligne Karine Parquet, de Petit à petit.

Rouquemoute est spécialisé dans l’humour ; Vide-Cocagne publient des ouvrages militants et des jeunes auteurs ; Ici Même s’est spécialisé dans le roman graphique et des auteurs étrangers, Polytsyrène dans les BD à manipuler et les livres-objets, et Petit à petit le docu-BD. Le lieu comprendra aussi les bureaux de l’association, un lieu de co-working la Flibuste et un espace de stockage.

Les éditeurs BD nantais viennent de lancer une campagne de financement participatif sur le site Ulule : Nous avons besoin de 10 000 € pour équiper le lieu en mobilier, acheter une tireuse à bière, acheter quelques stocks pour le café

Source : Ouest France

 

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