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17 décembre 2018

Des bibliothèques dénoncent les prix élevés des livres numériques au Canada

liseuse-livre-electronique

Des bibliothèques publiques au Canada se plaignent que les grandes maisons d'édition internationales leur facturent des livres numériques et audio à des prix déraisonnables et qu'elles en limitent leur accès. Tout cela alors que la demande est en pleine croissance. Le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada estime que par leur politique de prix les éditeurs freinent l’accès aux livres numériques et que ceci s’aggrave depuis deux ans.

« [Ils] ont des modèles de licence très restrictifs, qu’il s'agisse de prix ou d'accessibilité », explique Sharon Day, du groupe de travail de contenu électronique au sein du Conseil.

Selon les bibliothécaires, la demande de livres papier a diminué légèrement ces dernières années, mais celle pour les livres numériques a connu une croissance exponentielle.»

«Or, dit Mme Day, le prix d’un livre numérique est jusqu’à six fois plus cher que le prix de la version papier. Il existe aussi une limite au nombre de fois qu’un livre peut être emprunté.»

«Parfois, un livre ne peut être emprunté que 26 fois en tout, soit bien moins que la vie d'un livre papier», dit Mme Day.

Le raisonnement étant que les livres papier peuvent être revendus une fois trop usagés et que les versions numériques devraient avoir un modèle similaire.

« Nous sommes partenaires et non pas adversaires des maisons d’édition, dit-elle. Comme eux, nous voulons que leur contenu soit disponible pour être acheté et consommé ».

En d’autres termes, comme l’explique Kay Cahill, directrice des collections numériques à la bibliothèque publique de Vancouver, faciliter l’accès aux livres numériques permet de développer la littératie du grand public et à terme d'assurer un paysage littéraire en effervescence au Canada.

Source: Radio Canada

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16 décembre 2018

Médiathèques: premier lieu d'inclusion numérique pour les français

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63 % des Français identifient la médiathèque comme le premier lieu ressource en matière de numérique. C'est ce que révèle le Baromètre du numérique 2018, publié le 3 décembre dernier. Cette étude annuelle, réalisée par le Credoc et pilotée par l'Arcep, le Conseil général de l'économie et l'Agence du Numérique, révèle que la maîtrise des outils numériques constitue encore un frein à leur utilisation, malgré l'envie de se former. Sans surprise, les médiathèques constituent le lieu ressource le plus connu des Français pour y remédier : les accompagnements aux démarches en ligne et l'apprentissage numérique qui y sont proposés sont cités loin devant ceux d'autres structures (espaces publics numériques, maison de service au public, cyber base, fablab, etc).  Certes, la part des non-internautes se réduit d'années en années. Et parmi eux, seuls 31 % estiment encore qu'internet est trop compliqué à utiliser ; un chiffre en baisse de 14 points depuis 2017. Pourtant, 13 millions de citoyens demeurent éloignés du numérique. De plus, 36 % des Français éprouvent une inquiétude à l'idée d'accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne. Le sentiment d'incompétence en informatique est d'ailleurs la première source d'inquiétude, notamment vis à vis des sites administratifs (en augmentation de 4 points par rapport à 2016).

Ce baromètre nous apprend également que 40 % de ceux qui rencontrent des difficultés en utilisant des outils informatiques souhaitent pouvoir être formés pour être autonome sur ces outils, principalement sous la forme d'une courte formation gratuite. Et si 7 personnes sur 10 connaissent au moins un lieu près de chez elles où peut être proposé un accompagnement dans les démarches en ligne et un apprentissage numérique, c'est la médiathèque qui apparaît, de loin, comme le premier lieu d'inclusion numérique. En effet, il s'agit du lieu ressources le plus connu, et ce dans tous les groupes de population (de 47 % pour les non diplômés à 80 % pour les communes des villes moyennes de 20 000 à 100 000 habitants). 

 Ce baromètre prouve une fois de plus à quel point les lieux de lecture publique sont connus de la population et bien identifiés comme de véritables services publics de proximité, au delà de la simple offre culturelle. Il est d'ailleurs étonnant, au regard d'une telle enquête, ainsi du rapport qui avait été remis en mai dernier à Mounir Mahjoubi, de voir que les médiathèque et les lieux de lecture public ne sont même pas cités dans le Plan national pour un numérique inclusif qui a été présenté en septembre 2018 par le Secrétariat d'Etat au Numérique. 

Source: Archimag

15 décembre 2018

Une édition originale de Marcel Proust vendue 1,51 million d'euros, record mondial pour une oeuvre en français

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La quatrième vente de l'extraordinaire bibliothèque de Pierre Bergé, organisée par Sotheby's vendredi chez Drouot à Paris, a permis de battre le record du monde pour une œuvre originale en français. L'édition originale de "Du côté de chez Swann" de Marcel Proust est partie pour 1,51 million d'euros, un record mondial pour une œuvre originale en français mises aux enchères. Cet exemplaire rarissime, sur papier du Japon et portant le n° 1, avait été offert par Proust à son ami Lucien Daudet à la fin de l'année 1913. Il était estimé entre 600.000 et 800.000 euros. Le précédent record pour une œuvre originale en français était détenu depuis 2009 par une édition originale des "Fleurs du mal" de Baudelaire, adjugée à l'époque pour 775.000 euros.

"Je suis très heureux. Le marché a entériné le goût de Pierre Bergé", a commenté l'expert Benoît Forgeot.

L'exemplaire vendu par Sotheby's était enrichi d'un envoi autographe de Proust à Lucien Daudet. "Mon cher petit vous êtes absent de ce livre: vous faites trop partie de mon cœur pour que je puisse jamais vous peindre objectivement, vous ne serez jamais un +personnage+, vous êtes la meilleure part de l'auteur", écrit notamment Proust dans son envoi.

"L'histoire de cet envoi est un roman dans le roman", rappelle Benoît Forgeot. Après la mort de Proust (en novembre 1922), Lucien Daudet se sépara de son précieux exemplaire mais garda l'envoi manuscrit de l'écrivain. 

En 1946, Daudet offrit à son médecin Michel Bonduelle l'envoi manuscrit avec d'autres lettres de Proust. Toute sa vie durant, le médecin rechercha en vain l'exemplaire numéro Un de "Du côté de chez Swann" pour "remettre à sa place" la dédicace qu'il contenait. C'est Pierre Bergé qui réussit à réunir les deux en achetant d'abord le volume de "Du côté de chez Swann" lors d'une vente aux enchères en 2013 puis en acquérant auprès du fils de Michel Bonduelle le mirifique envoi. "Pierre Bergé le fit insérer à l'endroit où il figurait à l'origine, renouant ainsi les fils du histoire centenaire", rappelle Benoît Forgeot. Un total de 130 lots étaient proposés à la vente vendredi. Ces enchères ont rapporté 8,10 millions d'euros, le double de l'estimation basse. Outre "Du côté de chez Swann", une édition originale des Essais de Montaigne a été vendue 682.000 euros (estimation: 400.000/500.000 euros). Une des toutes premières traductions en français des "Vies de Plutarque", un des livres de chevet de la Renaissance, a été vendue 671.780 euros. Ce manuscrit sur parchemin illustré de 54 peintures à pleine page était estimé entre 400.000 et 600.000 euros.

Chef d'œuvre de la Renaissance, considéré comme le livre fondateur de la botanique moderne, "De historia stirpium" ("De l'histoire des plantes", 1542) de Leonhart Fuchs a été vendu 425.000 euros. Illustré de 512 planches gravées sur bois, entièrement peintes à l'époque, l'herbier de Fuchs constitue la véritable apparition du dessin scientifique en botanique.;Parmi les œuvres du XXe siècle, le manuscrit de "Pompes funèbres", le plus scandaleux des romans de Jean Genet a trouvé un acquéreur pour 183.300 euros (estimation: 80.000/120.000 euros).  L'édition originale de la première traduction en français du "Capital" qui était estimé entre 40.000 et 60.000 euros a été finalement adjugé pour 164.288 euros.;Mardi déjà, l'original du contrat d'édition français du "Capital" avait été vendu pour près de 122.000 euros lors d'une autre vente aux enchères organisée à Paris. Ce contrat d'édition était estimé à seulement 25.000 euros. Avant sa dispersion, la bibliothèque de Pierre Bergé comptait au total quelque 1.600 ouvrages, partitions musicales et manuscrits précieux du XVe au XXe siècle. Le fruit de ces enchères (les trois premières ont déjà rapporté près de 19 millions d'euros) est destiné à la Fondation Pierre Bergé/Yves Saint Laurent. Deux autres ventes sont prévues à une date encore indéterminée.

Source:i24news

13 décembre 2018

Application du prix unique pour le livre dans les librairies de Bruxelles

Vote prix unique

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a approuvé à l'unanimité, mercredi 12 décembre au soir, le projet de décret qui permet l'application du prix unique du livre dans la région bilingue de Bruxelles-Capitale, comme c'est déjà le cas en Wallonie, pour les livres en français, depuis le 1erjanvier 2018, mais également en Flandre, pour les livres en flamand, depuis le 1er juillet 2017.

Le texte approuvé donne assentiment à l'accord de coopération négocié au printemps dernier entre la FWB, la Flandre et l'Etat fédéral pour la vente d'ouvrages dans les librairies qui vendent des ouvrages dans les deux langues dans la capitale.

"Enfin, nous payerons tous le juste prix pour les livres édités en France", s'est réjoui la ministre wallonne de la Culture, Alda Greoli, sur twitter après le vote.

Suite à ce décret, les règles à Bruxelles seront les mêmes que celles qui se trouvent dans les législations des deux communautés. Les livres en français vendus à Bruxelles devront ainsi respecter les règles du décret de la Communauté française du 19 octobre 2017 relatif au prix unique du livre, et inversement pour les livres en néerlandais vendus dans la capitale.

Source: Livres Hebdo

11 décembre 2018

Menace de livre imprimé par le livre numérique dans un seul domaine

INEP

Dans son rapport annuel "Regards sur les marchés de la communicationgraphique", l’Idep apporte des enseignements chiffrés sur les différents marchés de l’impression, et bien entendu du Livre. Sur la croissance du livre numérique, l’Idep se rapporte à l’étude du Centre National du Livre (CNL). Celle-ci indique que le livre numérique est en croissance, mais reste marginal. Le livre imprimé représente 95 % du marché en France.  L’Idep apporte plusieurs explications à ce manque d’engouement pour le livre numérique : le prix (un livre numérique coûte parfois plus cher qu’un livre de poche), les caractéristiques physiques du livre comme facteurs d’attachement (poids, odeur, etc.), et le manque de valeur ajoutée (édition numérique souvent semblable à la version papier).

À ce sujet, le président de Hachette Livre Arnaud Nourry expliquait il y a quelques mois, dans une interview accordée au média indien BusinessLine, que l’ebook n’est que « l’impression numérique d’un livre » et « qu’il n’est pas très intelligent en tant que produit ».

Pour le directeur du premier éditeur français, l’ebook n’apporte pas de valeur ajoutée et ne remplacera jamais le livre imprimé. Selon l’enquête du CNL, 67 % des lecteurs lisent exclusivement sur papier, tandis que 2 % lisent exclusivement sur support numérique. 

Il y a un marché où le livre imprimé est cependant menacé : celui des manuels scolaires. « Dans un contexte de contraintes budgétaires, le risque de substitution du manuel imprimé par des outils numériques est réel », indique l’Idep.  Si la part des ventes numériques dans les ventes scolaires demeure faible (2,2 % en 2017, d’après les données du SNE), elle enregistre néanmoins une hausse de 38 % par rapport à l’an dernierLa région Grand-Est, qui est la plus engagée en la matière, a adopté un plan "Lycée 4.0" visant à l’abandon des manuels imprimés pour les 355 établissements de la région d’ici 2020.

Source: Graphiline

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8 décembre 2018

Renaissance après 42 ans de fermeture de la Bibliothèque nationale du Liban

bibliothequeliban

Après 42 ans de fermeture, la Bibliothèque nationale du Liban vient de rouvrir ses portes à Beyrouth. Rescapée de la guerre civile, cette collection de 300 000 ouvrages est désormais prête à accueillir le public libanais au sein de locaux flambants neufs. La renaissance de cette bibliothèque unique en son genre au pays du Cèdre est l’aboutissement d’une saga de plusieurs années, grâce aux efforts de spécialistes libanais et d’un don de l’émirat du Qatar.  L’histoire de la Bibliothèque nationale du Liban (BNL) commence à la fin du 19e siècle. À cette époque c’est un érudit libanais, Philippe de Tarrazi, qui soumet l’idée au gouvernement, constatant que la ville ne dispose pas de bibliothèque nationale ni de lieu de recherche et de lecture pour les intellectuels.  Écrivain, historien de la presse arabe, poète et polyglotte, le vicomte de Tarrazi est mandaté pour la mise en application de l’institution. La "Grande Bibliothèque de Beyrouth" (en arabe "Dar Al Kotob Al Kobra") est inaugurée le 25 juillet 1922 à l’école des "Diaconesses Prussiennes" au centre de Beyrouth, sous la présidence du général Gouraud, alors Haut-Commissaire sous le mandat français. En 1935, la bibliothèque est rattachée par décret au ministère de l’Éducation nationale et deux ans plus tard elle est transférée dans un local de l’actuel Parlement, situé place de l’Étoile. Le 7 juin 1937, la BNL emménage avec ses 32 000 documents et y restera jusqu’à l’éclatement de la guerre civile en 1975. Entre-temps, le vicomte de Tarrazi a démissionné de ses fonctions, désespéré par la dégradation des locaux, la disparition de collections et l’irresponsabilité du personnel de l'époque.

 La guerre civile du Liban aura eu raison de nombreux bâtiments et institutions, et la BNL n'y a pas fait exception. Pillages, dégradations et dispersion des ouvrages dans divers endroits pour tenter de les préserver : la BNL entame une longue période d’agonie. En 1983, les restes des ouvrages sont transférés dans des cartons au ministère de la Culture, stockés sur des terrasses ou dans des sous-sols humides et bourrés d'insectes. Les conditions sont extrêmement nuisibles et les livres se détériorent sérieusement. La guerre terminée, ce n’est qu’en 1999 qu’est véritablement mise en place une feuille de route pour la renaissance de la BNL. Une étude réalisée par la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Union européenne débouche sur la mise à disposition de la Faculté de droit de l’Université libanaise à Beyrouth afin d’y installer les locaux définitifs de la BNL. Les livres sont transférés dans une zone franche du port de Beyrouth en attendant la rénovation des locaux. La suite est un parcours semé d’embûches : démissions du gouvernement, immobilisme politique, lenteurs administratives et désintérêt de la classe politique. Grâce aux efforts et à l’investissement de spécialistes libanais qui travaillent d’arrache-pied, le projet continue tant bien que mal. Et en 2005, l’État du Qatar fait don de 25 millions de dollars pour la restauration et l’agrandissement des futurs locaux. Les travaux débutent en 2011 et s’achèvent en septembre 2017, date à laquelle le bâtiment est remis au ministère de la Culture. Aujourd’hui la BNL rassemble une collection de 300 000 ouvrages. Cette collection représente un joyau de la littérature arabe, un véritable patrimoine littéraire et intellectuel qui participe au rayonnement culturel du Liban au niveau régional.

Source: France 24

7 décembre 2018

Lauréats des prix de la 9e édition du Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques francophones

Médiathèque saint Joseph

Le jury de la 9e édition du Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques francophones, présidé par Philippe Jaenada, a distingué 10 bibliothèques lors de la cérémonie qui s’est déroulée jeudi 6 décembre à la Bibliothèque de l’Institut du Monde arabe, à Paris. Le Grand Prix a été attribué à la médiathèque du Sud Sauvage de Saint-Joseph, à La Réunion. Les jurés ont été séduit par la magnifique architecture de cet établissement ouvert en 2015, par la qualité de ses aménagements intérieurs, par celle de son projet d’établissement, entièrement tourné vers la prise en compte de la diversité des pratiques et des besoins de ses usagers. 

Le prix de l’Accueil a été remis à la médiathèque Pierre-Goy d’Annemasse (Haute-Savoie), entièrement rénovée en avril 2018 et qui a, elle aussi, élaborée une stratégie globale pour offrir un accueil et un confort de grande qualité à ses usagers.  Le prix de l’Animation a été décerné à la médiathèque d’Auray, qui a bâti avec beaucoup d’inventivité un programme d’activités en phase avec les centres d’intérêt des utilisateurs et qui lui a permis de moderniser son image auprès du public. Le prix de l’Espace intérieur revient à la Bibliothèque universitaire Hexagone de Luminy à Marseille, superbe établissement ouvert en septembre 2018 et conçu pour offrir le meilleur confort aux usagers et qui constitue l’élément central du learning centre qui rassemble en un lieu unique tous les services indispensables aux étudiants. Le prix du Service innovant a été remis à la bibliothèque Saint-Sever de Rouen pour son MusicLab, un espace d’expérimentation musicale qui s’inscrit à la fois dans l’offre autour des pratiques artistiques, et dans l’offre autour du numérique. Le prix de l’Innovation numérique a été décerné à la médiathèque L’Odyssée de Lomme (Nord) qui a développé un impressionnant programme d’actions autour du numérique, préfigurant le futur Pôle des arts et cultures du numérique qui ouvrira en 2020 et dont la médiathèque sera l’élément central. La médiathèque L’Odyssée est également la première bibliothèque en France à utiliser le système Open + de Bibliotheca qui permet aux usagers d’utiliser la bibliothèque en complète autonomie sur certaines plages horaires. Le prix de la Diffusion scientifique, doté par la Sofia (Société française des intérêts des auteurs de l’écrit) de 5000 euros pour l’achat de livres de sciences, a été remis au réseau des médiathèques d’Est ensemble Grand Paris (Seine-Saint-Denis) pour son festival Sciences infuses qui sensibilise les habitants, enfants et adultes, à la culture scientifique. Le prix de la Petite bibliothèque revient à la médiathèque Christiane-Doutart de Saint-Valery-en-Caux, entièrement rénovée en juin 2018 et devenue un véritable "living-room" dans la cité, chaleureux et accueillant. Le prix de la Bibliothèque hors France a été attribué à la médiathèque de l’Institut français de Madagascar, à Antananarivo, qui a développé un important programme d’animations, en particulier en direction des enfants et des adolescents.
 
Cette année, le jury a également décerné un coup de cœur à la très atypique médiathèque Point-Virgule d’Eppe-Sauvage (Nord), qui cohabite avec le café dans un édifice qui est devenu le cœur battant de ce village rural de 274 habitants au cœur de l’Avesnois.

Source: Livres Hebdo

6 décembre 2018

40% des cadeaux seront des livres en France

cadeaux Noêl

Le livre est toujours un objet chéri pour les Fêtes. Selon l'étude CSA pour Franfinance (Société Générale), 40% des Français pensent offrir un livre, soit un peu moins que de l'argent (41%) et des jouets (50%). Le livre est un choix préféré aux parfums, à l'alcool ou aux cosmétiques.  L'échantillon de 1008 personnes ne concernant que des personnes majeures représentatives de la population française, il est logique de voir disparaître les jouets de la liste des cadeaux que les Français pensent recevoir. 29% des personnes interrogées pensent recevoir un livre, c'est d'ailleurs le bien qui attire le plus de suffrages dans cette catégorie, devant les vêtements, les parfums et l'argent.

Les femmes et les seniors sont particulièrement concernés. 46% des Françaises et 47% des plus de 65 ans envisagent d'offrir un livre à leurs proches. Le livre rencontre également beaucoup de succès en région parisienne puisque 30% de ses habitants pensent offrir ET recevoir un livre. Cette même étude montre que le budget moyen par personne serait de 358€ en cadeaux, 122€ en repas et 66€ en décoration. Enfin, 81% des Français pensent acheter leurs cadeaux en magasin, davantage en grandes surfaces qu'en magasins spécialisés. Mais 66% des Français ont aussi prévu de faire des achats sur Internet, principalement les 18-24 ans.

Source: Livres Hebdo

5 décembre 2018

Ouverture d'une librairie sans personnel au Japon

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Devant la popularité grandissante des librairies en ligne et des livres électroniques, une librairie informatisée a ouvert ses portes dans le quartier traditionnel de Naramachi, au Japon, et attire de plus en plus de clients. Le magasin est rempli de livres soigneusement sélectionnés par les huit propriétaires et offre une atmosphère chaleureuse dans laquelle les clients peuvent parcourir les choix en toute tranquillité, offrant ainsi une expérience qui ne peut être reproduite en ligne. La librairie Fusenkazura a ouvert ses portes en août dans les locaux rénovés d'une maison de style japonais traditionnel construite il y a plus de 100 ans. Douze étagères d'environ 10 mètres  de haut se dressent au milieu d'une piece d'environ 100 mètres carrés. Les clients s'enregistrent en tant que membres du magasin via un site Web et saisissent un code pour entrer dans le magasin. Les deux tiers des livres sur les étagères appartiennent à huit personnes âgées de 20 à 50 ans, qui ont été choisies parmi 37 candidats pour devenir copropriétaires de l'entreprise. Il existe environ 2 000 livres, y compris de la littérature étrangère, des livres pour enfants, des critiques de films et même un guide pratique pour la restauration de biens culturels. Environ la moitié des publications sont des essais, des livres de photos et d’autres ouvrages publiés par les individus à leurs propres frais.

Koichi Hirata, 57 ans, de Gojo, dans la préfecture de Nara, a fondé la librairie sans personnel. Après avoir travaillé comme consultant en ressources humaines à Tokyo, il est rentré dans sa ville natale il y a cinq ans dans le but de trouver un emploi sur place. Amoureux des livres, Hirata a ouvert un stand vendant des livres au marché aux puces de Nara. Un jour, il a eu l'idée d'ouvrir une librairie sans personnel qui évite les coûts de main-d'œuvre. Les clients saisissent les prix des livres dans un appareil à la caisse et peuvent payer par carte de crédit ou par un autre moyen. Selon le magasin, plus de 500 livres ont été vendus depuis son ouverture, et environ 700 personnes se sont inscrites comme membres. Soixante pour cent des ventes vont aux propriétaires de livres, le reste à Hirata.

Rena Sasaki, 19 ans, élève en deuxième année à Nara qui a visité la librairie, a déclaré: «C'est bon, je peux prendre mon temps pour choisir quelque chose. Je pense que je développe un amour pour les livres. "

L'un des propriétaires de magasins, Natsumi Takagi, 31 ans, de Chuo Ward, à Osaka, a écrit des romans et des livres pour enfants. "J'espère que les livres ici donneront l'impression aux lecteurs de passer une bonne journée demain", a déclaré Takagi.

"Je souhaite que nos clients apprécient la texture et l'odeur des livres, qui ne peuvent pas être testés en ligne", a déclaré Hirata. "Vous découvrirez quelque chose de nouveau chaque fois que vous viendrez."

Le magasin est ouvert tous les jours de 7h à 23h, à  Minamirodo-cho Nara City, dans la préfecture de Nara, au numéro 630-8341.

Source: Staradvertiser

4 décembre 2018

Lancement de StorySign pour rendre la lecture accessible aux enfants sourds

StorySign

Huawei souhaite venir en aide aux enfants sourds et à leurs parents pour qu'ils apprennent à lire ensemble avec StorySign. Conçue avec des experts et des organismes caritatifs issus de la communauté des sourds, cette application s'appuie sur les progrès du géant chinois en matière d'intelligence artificielle. On compte environ 32 millions d’enfants sourds – selon les chiffres de l’OMS de mars 2018 – dont une majorité n’a pas accès à une pédagogie adaptée pour l’apprentissage de la lecture, souvent en raison d’un manque de ressources permettant de faire le lien entre langue des signes et lecture. Le géant Huawei a décidé de réagir et de venir en aide à ces enfants avec le lancement de l’application StorySign. La marque de smartphone explique qu’elle compte s’appuyer sur « la puissance » de l’intelligence artificielle pour permettre aux enfants sourds et à leurs parents d’apprendre à lire ensemble. L’application met en scène un avatar prénommé Star qui guide enfants et parents au travers d’un livre pour enfants dédié, en le traduisant en langue des signes en temps réel tout au long de l’histoire. Le fonctionnement est très simple puisqu’il suffit de passer son smartphone au-dessus de la page et l’avatar Star va traduire en langue des signes les mots soulignés au fur et à mesure.

La firme à l’origine des Mate 20 explique que StorySign a été conçue avec des experts et des organismes caritatifs issus de la communauté des sourds afin d’assurer sa réelle utilité. Avant de lancer son nouveau projet, Huawei précise avoir mené de nouvelles études. Ces dernières ont révélé que les parents d’enfants sourds en France consacraient plus de temps chaque jour pour lire une histoire à leurs enfants par rapport aux parents d’enfants entendants, soit en moyenne 39 minutes contre 22 minutes. Pour le géant chinois, les « statistiques montrent le décalage pris dans l’apprentissage de la lecture par la plupart des enfants sourds, puisqu’ils ne savent lire qu’à l’âge de neuf ans ».

L’application StorySign est disponible gratuitement en France dès aujourd’hui et peut être téléchargée sur le Google Play Store et l’AppGallery de Huawei.

Source: Labo Fnac

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