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23 juin 2021

Chris Ware, Grand prix de la Ville d'Angoulême 2021

Chris Ware, Grand prix de la Ville d'Angoulême

Le dessinateur de bande dessinée américain Chris Ware a obtenu mercredi le Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2021, décerné malgré l’annulation des événements publics du célèbre Festival international de la BD. L’auteur de « Jimmy Corrigan » et « Rusty Brown », 53 ans, voit couronnée l’ensemble d’une carrière où il a affirmé un style immédiatement reconnaissable dans le « comic strip ».
Le nom du lauréat, qui succède au Français Emmanuel Guibert, a été annoncé par un simple communiqué, sans cérémonie de remise du prix. Relativement peu connu du grand public en France, Chris Ware est l’auteur d’une œuvre très riche, pas entièrement traduite. Il est connu des bédéphiles pour son attention au détail le plus infime de vies ordinaires. Il s’y attelle par un dessin minimaliste et précis, aux angles doux et aux couleurs unies, où les personnages prennent des formes rondes rassurantes.
Source: Sud Ouest
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30 janvier 2021

Palmarès du Festival d’Angoulême

Palmarès 2021 Angoulême

Le Fauve d'or, prix du meilleur album est attribué à L'Accident de chasse de David L. Carson et Landis Blair.  Ce roman graphique de466 pas  conte les aventures de Nathan Leopold et Richard Loeb, 19 et 18 ans à Chicago dans les années 20. Ils kidnappent et assassinent un adolescent de 14 ans. Douze ans plus tard, un certain Matt Rizzo, petit gangster frappé de cécité, devient le codétenu de Nathan Leopold...La suite s'écrit en lettres de sang. 

Le Grand prix d'Angoulême, qui couronne la carrière d'un auteur de bande dessinée, sera remis cet été, lors de l'ouverture publique du festival. En 2020, il a primé Emmanuel Guibert. 

Tandis que le prix  du public  France  Télévision  couronne Anaïs Nin, sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff.   C'est  l'istoire de la métamorphose d'une femme qui a déployé une myriade de mensonges pour satisfaire sa quête de liberté.

Le Prix révélation est  pour  Tanz! De la jeune Maurane Mazars.  Il met en scène Uli, 19 ans, étudiant la danse moderne dans une prestigieuse école allemande. Son appétence pour la comédie musicale lui vaut les moqueries acerbes de ses condisciples estimant le genre dénué de toute valeur artistique. Sans se départir de sa passion, il traînera son désarroi, jusqu'à sa rencontre avec Anthony, un jeune danseur noir américain lui conseillant de tenter sa chance à Broadway.

Le prix des Lycéens  est pour Peau d'Homme de   Zanzim et Hubert. Cet album se déroule dans l'Italie de la Renaissance. Bianca demoiselle de bonne famille est promise à Giovanni, fils d'un riche marchand. La jeune fille souhaiterait connaître son promis avant le jour du mariage. Envoyée chez sa tante, elle va découvrir l'incroyable secret des femmes de la famille. Ces dernières possèdent une peau d'homme qui leur permet de se transformer en Lorenzo, jeune éphèbe à la peau cuivrée. Travestie en Lorenzo, Bianca va alors prendre goût à ce monde masculin. La ville semble si différente hors du carcan de la condition féminine. Cette fable est une ode à la tolérance. 

Le Prix de la série est attribué  à Paul à la maison  de Michel Rabagliati.  Depuis 1999, l'auteur raconte avec humour le quotidien de son alter ego Paul, à différentes époques de sa vie.

Le Fauve d’Angoulême - Prix spécial du jury  va à Dragman de Steven Appleby, traduit de l’anglais par Lili Sztajn. C'est l'histoire d'August Crimp, un super-héros pas comme les autres, car quand il porte des vêtements de femme, il devient capable de voler ! Une capacité qu'il garde secrète aux yeux de sa mère et de sa femme. Dragman est un roman graphique à l'humour british qui renouvelle le genre superhéroïque. 

Le Fauve d’Angoulême - Prix de l’audace  va à La Mécanique du sage de Gabrielle Piquet.  Le personnage principal Charles Hamilton, riche et oisif, fait pourtant face à une crise existentielle. 

Le Fauve d’Angoulême - Prix Jeunesse 8-12 ans  recompense  Le club des amis de Sophie Guerrive.  Crocus le petit serpent part à l'aventure. Sur son chemin, il rencontre Tulipe l’ourson et Violette l'oiselle. Tous ensemble, ils fondent le Club des amis. Dans ce recueil d'histoires courtes, on observe ces trois personnages découvrir le monde et apprendre à grandir. 

Le Fauve d’Angoulême - Prix Jeunesse 12-16 ans  récompense Middlewest / Tome 1 - Anger de Skottie Young et Jorge Corona, traduit de l’américain par Julien Di Giacaomo. bel vit seul avec un père violent, rongé par le chagrin. Un jour, le père se transforme en monstre en manque de le tuer. Abel décide de fuir. C'est le début d'un long périple dans un monde fantastique où le garçon va tenter de se réconcilier avec son histoire familiale. 

Le prix de la BD alternative récompense des recueils collectifs qui publient plusieurs auteurs différents, édités par des structures non-professionnelles venues du monde entier. Ce prix est un tremplin pour futurs éditeurs, plusieurs lauréats sont ensuite devenus éditeurs professionnels. Il a été remis à KUTI, The Thick book of KUTI.

Le Fauve d’Angoulême - Prix du patrimoine  a été remis à L’Éclaireur de Lynd Ward.

Le Fauve Polar SNCF a couronné  GoSt 111 de Mark Eacersall, Henri Scala et Marion Mousse. 

Le Prix Goscinny du scénario  a été remis à Black-out de Loo Hui Phang avec Hugues Micol.

Le Prix Konishi  est attribué à Tarareba Girls, traduction de Miyako Slocombe de l'oeuvre de Akiko Higashimura.

2 février 2020

Palmarès des Fauve du festival de Bande dessinée d'Angoulême

  • Fauves d'or Angoulême Fauve d’or:  Révolution I. Liberté, édité chez Actes Sud l’an 2,

  • Fauve spécial du Jury: Clyde Fans, de Seth   édité chez Delcourt ,
  • Fauve de la sérieDans l’abîme du temps, de Gou Tanabe et H. P. Lovecraft édité chez Ki-on,

  • Fauve de l’Audace: Acte de Dieu, de Giacomo Nanni  édité chez Ici même,

  • Fauve Révélation: Lucarne, de Joe Kessler édité chez L’association,

  • Fauve du Patrimoine: La main verte et autres récits, de Nicole Claveloux  édité chez Cornelius,

  • Fauve Prix du Public France Télévisions: Saison des roses, de Chloé Wary  édité chez Flblb,

  • Fauve Polar SNCF: No direction, d’Emmanuel Moynot édité chez Sarbacane,

  • Fauve BD Alternative: Komikaze, (Croatie).

 

30 janvier 2020

Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020 d’Angoulême

Grand prix Angoulême 2020

Le raffinement finit toujours par payer. Régulièrement cité pour figurer au palmarès du Grand Prix d’Angoulême, « finaliste » à trois reprises depuis que cette distinction est l’objet d’un vote au sein de la profession, Emmanuel Guibert a enfin accédé au Graal, mercredi 29 janvier, à la veille de l’ouverture de la 47édition du Festival international de la bande dessinée (30 janvier-2 février) : ses pairs l’ont préféré à Catherine Meurisse et Chris Ware, arrivés en tête à ses côtés après le premier tour de scrutin. Né en 1964, Emmanuel Guibert est l’auteur d’une œuvre virtuose et protéiforme, tournée vers les autres, qui baguenaude avec aisance entre le roman graphique, la littérature jeunesse, le récit documentaire et le carnet de voyage. On lui doit un jalon essentiel de l’histoire récente de la bande dessinée européenne : Le Photographe (Dupuis/Aire Libre, 2003-2006), trilogie mêlant dessins et photos, relatant le quotidien en Afghanistan du reporter Didier Lefèvre (décédé en 2007) au sein de Médecins sans frontières.  Avec Marc Boutavant, Emmanuel Guibert anime aussi, en tant que scénariste, une série à succès pour enfants, Ariol (Bayard Jeunesse), du nom d’un jeune âne anthropomorphisé dont les aventures rappellent celles du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny. Son grand, son immense projet, enfin, est encore en chantier : raconter, de sa naissance à sa mort, la vie de son ami Alan Ingram Cope, un ancien GI américain resté en France après la seconde guerre mondiale (La Guerre d’Alan, L’Enfance d’AlanMartha & Alan, tous à L’Association).

Ce besoin d’aller et venir entre les genres, mais aussi les techniques (innombrables, du grattage de films transparents à l’utilisation de sérums physiologiques pour le nez), relève de la « prophylaxie » chez lui, comme il le confiait au Monde quelques jours avant d’être désigné Grand Prix : « Très tôt après avoir commencé à travailler, j’ai souhaité voir si les lecteurs de mes premiers albums essaieraient de me suivre dans certaines embardées. Les habituer à des virages à 180 degrés s’est vite avéré un moyen de m’acheter une liberté. Depuis, j’aime me retrouver devant mon piano de cuisine, où plusieurs poêles mijotent, et donner un coup de poignet à droite, un autre à gauche… »

Il fut un temps où Emmanuel Guibert aurait sans doute refusé de recevoir une récompense comme celle du Grand Prix, octroyée à un artiste pour l’ensemble de son œuvre. Dans un texte envoyé au Monde en 2016, alors que son nom figurait (déjà) parmi les candidats au titre, et qu’enflait la polémique autour de l’absence d’auteures parmi les présélectionnés, il trouvait « inepte » l’attribution de ce genre de médaille :

« Les compétitions entre auteurs, choisis à leur insu mais censés se prononcer, voter, voter pour eux-mêmes, voter pour ou contre leurs confrères et consœurs  quand elles sont présentes dans la sélection –, censés répondre à telle ou telle polémique soulevée par des décisions qu’ils n’ont pas prises, c’est fatigant, c’est faux. » Le dessinateur terminait son billet par une pirouette : « Pour rompre avec le double inconfort d’être et de n’être pas primé, j’engage quiconque serait tenté de me distinguer à ne le faire qu’à titre posthume. Là, de toute manière, je ne pourrai pas éviter d’être dans une urne. »

Tout en trouvant aujourd’hui « maladroitement écrit » ce texte, Emmanuel Guibert accepte volontiers le pompon charentais, non sans avoir une pensée émue pour l’Américain Chris Ware : « Il est étonnant que cet homme, que je place très haut parmi les auteurs de notre génération, soit blackboulé à trois reprises, qui plus est à mon profit. On ne boxe pas dans la même catégorie, lui et moi. »

Comme il le fait à chaque fois qu’il est primé sur un festival, le dessinateur s’est amusé à pousser la chansonnette, mercredi soir en recevant sa distinction. Devant un parterre médusé de personnalités en tous genres, il a d’abord interprété un air d’opérette oublié, Si tu viens danser dans mon village, chanté par Lucienne Delyle dans les années 1950, avant de reprendre Discomusic, la rengaine d’un groupe de rock parodique milanais, peu connu de ce côté-ci des Alpes, Elio e le Storie Tese.

Source: Le Monde

27 janvier 2019

Palmarès du festival d'Angoulême

palmares BD 2019 fauve

Les fauves, prix du festival de BD d'Angoulème ont été distribué hier soir. Le Fauve d'Or 2019 est attribué à Emil Ferris pour son album "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" aux éditions édité par Monsieur Toussaint Louverture.  Le Fauve Révélation 2019 est remis à Emilie Gleason pour "Ted, drôle de coco" chez Atrabile. L’album qui gagne le Fauve Jeunesse 2019 est Le Prince et la couturière de Jen Wang, chez Akileos. Le Fauve d’Angoulême - Prix spécial du Jury est remis à Brecht Evens pour Les Rigoles chez Actes Sud.  Le Fauve d’Angoulême - Prix de la Série est remis à Halfdan Pisket pour Dansker aux éditions Presque Lune. Le Fauve Patrimoine 2019 récompense la réédition de "Les travaux d'Hercule" de Gustave Doré, aux Editions 2024.  Le Fauve Polar SNCF 2019 est remis à Julien Lambert pour Villevermine Tome 1 - L'homme aux babioles aux éditions Sarbacane. Le Prix BD Alternative 2019 est décerné à Expérimentation, 5e anthologie du collectif Samandal.

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24 janvier 2019

Rumiko Takahashi sacrée Grand Prix d'Angoulême 2019

Rumiko Takahashi

Double révolution en Charente. Non seulement c'est une mangaka qui gagne, dans un festival qui commence tout juste à mettre l'accent sur le genre. C'est la deuxième fois que ça arrive, après le sacre - tardif - de Katsuhiro Otomo, l’auteur d’«Akira». C'est aussi la deuxième fois seulement qu'une femme est récompensée par ce prix prestigieux. Avant elle, seule Florence Cestac, dessinatrice du «Démon de Midi» et de «Filles des oiseaux», avait été distinguée, en l'an 2000. Une façon de répondre enfin à la polémique qui a agité l'événement il y a trois ans.

Née le 10 octobre 1957 à Niigata, Rumiko Takahashi s'intéresse très tôt à la bande dessinée. Lors de ses années universitaires, elle suit les cours du scénariste Kazuo Koike, auteur des séries mythiques «Crying Freeman» et «Lone Wolf and Club». Il lui dit: «Toi, tu deviendras pro.» L'année suivante, en 1978, elle entame la publication de «Urusei Yatsura» (Lamu) dans les pages de l'hebdomadaire «Sunday», qui raconte les aventures d’un jeune lycéen et d’une extraterrestre. Car contrairement à ses consœurs, Takahashi ne souhaite pas s'inscrire dans les codes des histoires romantiques du shojo, destinées à une cible féminine, et veut plutôt s'approprier le shonen (mangas pour jeunes garçons).  Dans les années 1980, elle crée ses œuvres les plus célèbres: «Maison Ikkoku» et «Ranma 1/2». Le premier, rebaptisé «Juliette je t'aime» dans sa version animée, suit les démêlées de Yusaku Godai (Hugo dans la série), étudiant raté qui tombe amoureux de Kyoko Otonashi (Juliette), la nouvelle concierge de la pension de famille où il vit. Quant au très populaire «Ranma 1/2», il porte sur un quiproquo totalement genderfluid, dans lequel le garçon Ranma Saotome se transforme en fille au contact de l'eau froide. Ajoutez à cela des variantes amoureuses, des combats d'arts martiaux, une galerie de personnages excentriques, et vous arrivez à 38 tomes et 407 épisodes pour la télévision.  Takahashi, qui a exploré plusieurs genres dont la science-fiction ou le tragique, excelle dans le registre de la comédie loufoque et romantique. Potache, mais pas potiche. Les filles du «Rumik World» sont en général intelligentes, combatives et indépendantes. Pour autant, ses personnages susciteront bien des émois, notamment chez la nouvelle génération d'auteurs de BD français. Riad Sattouf consacre quatre pages à sa passion pour Juliette de «Juliette je t'aime» dans le tome 4 de «L'Arabe du futur», tandis que Balak, auteur avec Bastien Vivès et Michaël Sanlaville de «Last Man», exprime régulièrement son admiration pour Rumiko Takahashi.

La plupart des mangas de cette discrète - elle ne donne que rarement des interviews - sont publiés en français chez Glénat. Mais au total, toutes séries confondues, Rumiko Takahashi a publié près de 200 tomes. On espère les voir bientôt tous publiés en France grâce à ce Grand Prix. De quoi peut-être dépasser son propre record. Avec 200 millions d'exemplaires écoulés, elle est la dessinatrice la plus lue au monde.

Source:  BiblioObs

28 janvier 2018

Fauve d’or à Angoulême pour « La Saga de Grimr »

saga grimr

Le succès, et le talent avec lui, n’attendent pas le nombre des années. Le Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême a récompensé un auteur de 30 ans, Jérémie Moreau, samedi 27 janvier, lors de la soirée de clôture de sa 45e édition. Cet ancien élève de l’école d’animation des Gobelins s’est vu décerner le Fauve d’or du meilleur album de l’année pour La Saga de Grimr, publié à l’automne par Delcourt. Remarqué en 2012 avec Le Singe de Hartlepool (Delcourt, sur un scénario de Wilfrid Lupano), son premier album, ce nouveau prodige du 9e art est un habitué du festival d’Angoulême : il a participé huit années de suite, enfant, au concours de BD scolaire, qu’il a gagné en 2005, avant de remporter le prix Jeunes talents, sept ans plus tard.

La Saga de Grimr se déroule en Islande, à la fin du XVIIIe siècle, quelques années avant la plus importante éruption volcanique de l’histoire. On y suit le destin d’un jeune orphelin prénommé Grimr, doté d’une force herculéenne, qu’un voleur de grand chemin a pris sous son aile. Accusé de meurtre, il devra lutter contre le pire déshonneur qui soit au pays des sagas : la mauvaise réputation – celle de troll en l’occurrence.

Porté par un souffle romanesque indéniable, ce récit au long cours (220 pages) vaut aussi pour la beauté magnétique de ses pages. Mariant l’aquarelle à la palette graphique, le dessinateur y magnifie les paysages de l’île de l’Atlantique nord par la grâce de variations chromatiques rappelant parfois le peintre britannique David Hockney. A la manière d’un Lorenzo Mattotti, Jérémie Moreau fait ici la démonstration qu’une certaine picturalité n’est pas interdite en bande dessinée.

Le reste du palmarès a notamment récompensé Marion Montaigne pour Dans la combi de Thomas Pesquet (Dargaux, prix du public) et Simon Hanselmann pour sa série Megg, Mogg & Owl (Misma, prix de la série).

Voici le reste du palmarès:

  • Grand Prix : Richard Corben,
  • Prix polar : Jean Doux et le mystère de la disquette molle (Delcourt), Philippe Valette,
  • Prix du patrimoine : Je suis Shingo, tome 1 (Le Lézard noir), Kazuo Umezu,
  • Prix révélation : Beverly (Presque Lune), Nick Drnaso,
  • Prix spécial du jury : Les Amours suspendues (Magnani), Marion Fayolle,
  • Prix de la bande dessinée alternative : Bien Monsieur (collectif),
  • Prix jeunesse : La guerre de Catherine (Rue de Sèvres), Julia Billet et Claire Flauvel,
  • Chalange Digital: Ici, tout va bien de Sophie Taboni et Nicolas Catherin.

Source: Le Monde

25 janvier 2018

Lauréat du Grand Prix de la 45e édition du Festival de bande dessinée d'Angoulême

Richard Corben

Le dessinateur américain Richard Corben, un des maîtres de la BD fantastique underground, a reçu mercredi le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre. Peu connu du grand public, Richard Corben a reçu ce prix à la veille de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée (FIBD). Âgé de 77 ans, il est connu pour ses histoires d'horreur et de science-fiction parues dans les années 1970 dans des "comics books" comme Creepy ou Vampirella. Dans le monde francophone, il a été l'un des auteurs vedettes du magazine Métal Hurlant aux côtés de dessinateurs comme Philippe Druillet ou Moebius.

En 1976, il avait déjà reçu à Angoulême le prix du dessinateur étranger.

Beaucoup de ses BD, à l'instar de la saga de "Den", "Vic & Blood", Monde mutant", sont devenus des classiques du 9e art.  Son trait ultra réaliste, son utilisation systématique de la couleur à l'aérographe, la stéréotypie de ses personnages féminins, lui ont donné un style reconnaissable entre tous. Outre ses propres travaux, il a également adapté en BD plusieurs œuvres d'Edgar Allan Poe et de Lovecraft. Le Grand prix d'Angoulême, décerné par les auteurs de BD eux-mêmes, vise à récompenser un auteur pour l'ensemble de son œuvre et sa contribution à l'évolution de la bande dessinée.

Source: RTBF

17 janvier 2018

Le Prix BD Fnac 2018 pour "Betty Boob"

Betty Boob

Le Prix BD Fnac 2018 sera décerné ce mercredi soir à Véro Cazot et Julie Rocheleau pour leur album Betty Boob (Casterman) au Quartier Général dans le 11earrondissement de Paris. Choisie par les internautes parmi les 6 albums finalistes, la bande dessinée bénéficiera d'une mise en avant dans les Fnacs et les auteures seront invitées à rencontrer le public lors de deux séances de dédicaces: le vendredi 19 janvier à 18h à la Fnac Boulogne (Hauts-de-Seine) et le samedi 20 janvier à 16h à la Fnac Ternes (Paris 17e).

Betty Boob, paru en septembre, s'est vendu à plus de 2000 exemplaires. C'est l'histoire de Betty, atteinte d'une tumeur au sein qui doit lui être enlevée. Elle est alors licenciée pour manque de conformité. Elle a perdu son sein gauche, son job et son mec. Mais elle ne le sait pas encore, mais c'est le meilleur jour de sa vie. Car, heureusement, une troupe de spectacle burlesque lui permet de se reconstruire en lui offrant l'opportunité de monter sur scène et de transformer le regard sur le cancer. Il s'agit d'un récit optimiste, sans paroles, sur un sujet grave, drôle et touchant, jamais sombre, se voulant à la fois onirique et une ode à la diversité. 

Outre le clin d'œil à Betty Boop, le nom Boob est la traduction anglaise du sein féminin. La scénariste Véronique Cazot avait écrit le diptyque Et toi, quand est-ce que tu t'y mets? avec Madeleine Martin (Fluide Glacial, 2011-2012) et publiera Les petites distances le 11 avril chez Casterman, avec Camille Benyamina au dessin. Julie Rocheleau a été révélée avec le triptyque La colère de Fantômas d'Olivier Bocquet (Dargaud, 2013-2015) dont l'intégrale est sortie en octobre dernier.

Source: Livres Hebdo

27 décembre 2016

Une BD française lauréate du prix du manga international

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La bande dessinée "Le maître d'armes" des Français Xavier Dorison et Joël Parnotte a été désignée lauréate de la plus haute distinction du 10e prix du manga international, a annoncé mardi le gouvernement japonais. Cette BD, publiée par la maison d'édition Dargaud et qui met en scène l'ex-maître d'armes de François 1er, a été récompensée parmi une sélection initiale de 296 oeuvres provenant de 55 pays ou régions.   Pour feuiller cette bande dessinée  cliquez ici.

Trois autres titres suivent "Scavengers" du Chinois Zuzheng Han, "The heart of darkness" des Italiens Laura Iorio, Roberto Ricci et Marco Cosimo et "Gateway to Underworld" de la Vietnamienne Can Tieu Hy.   Trois dessinateurs japonais de manga et deux éditeurs ont effectué le choix final récompensant au total 14 oeuvres. La remise de ces distinctions doit avoir lieu début février à Tokyo. Bien que le nombre de bandes dessinées en français traduites et publiées au Japon ne soit pas important, elles sont régulièrement primées et font l'objet d'actions de promotion auprès du lectorat japonais de manga, notamment à travers un "festival des mangas étrangers" qui a lieu tous les ans à l'automne avec souvent des invités de prestige. Créé en 2007, le Prix du manga international récompense chaque année des oeuvres étrangères de bande dessinée qui contribuent à faire connaître le manga et ses techniques en dehors du Japon. A travers ce type de récompenses, le gouvernement japonais exploite la popularité internationale du manga et souligne l'influence de cette forme narrative sur la production de bandes dessinées ailleurs dans le monde, un moyen de renforcer l'attrait du Japon aux yeux des étrangers.  

Source: Culturebox

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