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17 avril 2023

Une enquête intéressante sur les éditeurs et les livres audio

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La Plume de Paon association dédiée au développement du livre audio et du podcast, a mené une enquête sur le éditeurs de livres audio. L’objectif était de prendre le pouls des professionnels concernant ces deux médiums (livre audio et podcast) et de décrypter les besoins. 80 éditeurs français ont répondu à cette enquête et en voici les principales tendances.. Malgré les freins, Si les éditeurs devaient développer une offre de contenus sonores, 77,2% des répondants indiquent qu’ils produiraient des livres audio à partir de leur catalogue papier. Et,  parmi ex, 43,9% proposeraient des podcasts et 22,8% d’autres formes de créations sonores.

40% des éditeurs de livres audio interrogés ont une offre de livres audio depuis moins d’un an. 74% des éditeurs de livres audio proposent leur offre en format numérique. Ils publient principalement des livres audio pour la jeunesse (50%) et de la littérature contemporaine (34.4%). 42,9% des éditeurs de livres audio interrogés font appel à un studio extérieur et 60,7% produisent les livres en interne. 51,7 % des éditeurs de livres audio interrogés vendent leurs livres audio en librairies, 62% en vente directe sur leur site internet et 55,2% sur les plateformes de ventes en ligne. 60% des éditeurs de livres audio interrogés ne proposent pas leurs livres audio aux bibliothèques via le PNB (service de prêt numérique). Pour 71% des éditeurs interrogés, le livre audio peut leur permettre de toucher un nouveau public. Par contre, le frein réside dans les coûts de production qui sont trop élevés pour 59.7%.

Source: Livre audio

 

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11 janvier 2023

Irrésistible ascension de l'autoédition en France durant l’année 2022

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Le recul du marché du livre en 2022 n’a pas freiné le développement de l’autoédition en France, avec une production de livres autoédités globalement en hausse au cours des 12 derniers mois. Le leader Amazon, via son service Kindle Direct Publishing (KDP), s’il ne communique pas de chiffres, confirme l’augmentation du nombre d’auteurs autoédités, dont une part croissante parvient à vivre de leurs droits. A l’échelle européenne, « plusieurs centaines d’auteurs ont gagné plus de 100 000 euros grâce à la vente de leurs livres en 2022 », confiait en novembre dernier Géraldine Codron, responsable catégorie livres d’Amazon France.

A leur échelle, les autres acteurs observent globalement une augmentation de la production : Books on Demand (BoD) revendique 2 900 livres autoédités au cours de l’année, soit 10 % de plus qu’en 2021, qui était déjà un exercice de très forte croissance (+25 % vs 2020). De son côté, Librinova a accompagné 1900 projets de livres en 2022 contre 1700 en 2021, soit une progression de 12 %. Bookelis indique pour sa part 4 700 livres autoédités en 2022, avec toutefois une baisse de la part des nouveaux auteurs (-21 % vs 2021). Chez Kobo Writing Life (KWL), le nombre d’auteurs français s’est stabilisé autour de 15 000 à la fin 2022, avec de fortes perspectives de développement à l’étranger. « Nous observons un intérêt croissant de la part d’auteurs francophones situés en Belgique, Suisse et au Québec que nous souhaitons accompagner pour élargir leur lectorat sur tous les territoires de la francophonie », confie Camille Mofidi, directrice de KWL France.

A rebours de cette croissance de la production, les ventes de livres autoédités ont subi un décrochage en 2022, dans la lignée du marché du livre. Les auteurs Librinova ont par exemple vendu plus de 185 000 exemplaires (145 000 exemplaires numériques ou papier en librairie et 40 000 en direct). C’est 11 % de moins que l’exercice précédent, mais « nous suivons en cela très exactement le marché du livre en général, après une année 2021 qui avait été exceptionnelle », rappelle Laure Prételat, cofondatrice de Librinova. De la même manière, les auteurs Bookelis ont vendu un total de 97 000 livres en 2022, (-13 % vs 2021). Seul BoD indique une « légère progression » des ventes 2022, malgré une année « marquée par de nombreux événements internationaux et des chiffres de vente en baisse en général en librairies », selon Noémie Machner, directrice marketing international chez BoD.

Mais ces chiffres en demi-teinte n’entament pas l’optimisme des plateformes à moyen terme. Pour accueillir une variété toujours plus grande de profils, du primo-romancier à l’auteur confirmé, celles-ci multiplient les opérations séduction : KWL a pris l’habitude de faire bénéficier les auteurs de promotions Kobo by Fnac sur les temps forts de l’année (lectures d’été, fêtes de Noël, etc.), mais aussi de promotions thématiques dédiées au catalogue KWL (romance, thriller, imaginaire), ou encore de mises en avant de promotions auteurs chaque mois sur une page dédiée. « Le volet promotionnel est le service le plus demandé par nos auteurs, et celui que nous développons le plus, dans une logique de partenariat avec les auteurs qui nous confient leur catalogue », ajoute Camille Mofidi.  

Kobo a également proposé cette année deux défis littéraires en partenariat avec le Forum des lecteurs Fnac : un concours de nouvelles cet été, et le Mois de l’écriture en novembre pour lequel plus de 4 000 textes ont été reçus. " Nous avons trouvé 4 finalistes prometteurs parmi lesquels nous sommes en train de sélectionner le lauréat qui remportera un accompagnement éditorial et promotionnel d’une valeur de 2 500 euros ", poursuit Camille Mofidi. Ce succès a d’ailleurs conduit KWL à la création d’un espace dédié aux auteurs autoédités sur le Forum Fnac à l’issue du Mois de l’écriture.

De manière plus classique, le modèle économique des plateformes d’autoédition repose largement sur la commercialisation de services d’aide à l’écriture ou à la fabrication. L'impression et les services de publication restent ainsi les services les plus prisés chez Librinova. « Mais en 2022, nous avons assisté à une très forte progression des services éditoriaux (correction, fiche de lecture) croissent de 60 %, et des services d'accompagnement à l'écriture (masterclass, coaching éditorial), pour lesquels la demande a été multipliée par cinq », détaille Laure Prételat. Egalement dans une logique d’accompagnement éditorial, BoD continue pour sa part à développer en France la plateforme d’écriture WriteControl, acquise au printemps dernier et qui compte fin 2022 plus de 45 000 utilisateurs (contre 35 000 il y a un an).

Source  : Livres Hebdo 

15 novembre 2022

Pas d'accès à des bibliothèques dans les écoles primaires pour trois quarts de million d'enfants au Royaume-Uni

Children_reading_stock_2Plus de trois quarts de million d'enfants à travers le Royaume-Uni n'ont pas accès à une bibliothèque dans leur école primaire, selon une nouvelle étude commandée par la Primary School Library Alliance.   Fondée en novembre 2021 par le National Literacy Trust et Penguin Random House UK, l'alliance s'emploie à remédier au « manque chronique d'investissement » dans les bibliothèques des écoles primaires. 

Le dernier rapport a révélé qu'une école primaire publique sur sept n'a pas d'espace de bibliothèque désigné. Il y avait aussi une « disparité significative » entre l'offre d'écoles de bibliothéconomie dans différentes régions du Royaume-Uni. Le rapport Moving Together Towards a Library in Every Primary School a révélé que 16 % des écoles primaires publiques du nord-est et 18 % des écoles primaires publiques du nord-ouest ne disposent pas de bibliothèques, contre 6 % dans le sud-est de Angleterre.  Le nord-est et le nord-ouest ont également les niveaux les plus bas d'enfants atteignant les niveaux attendus en lecture aux étapes clés un et deux et au-delà. Pour les nations britanniques, davantage d'écoles primaires publiques d'Irlande du Nord (41 %) ont déclaré ne pas avoir de bibliothèque scolaire dédiée, suivies par l'Écosse (25 %) et le Pays de Galles (23 %).

L'Alliance des bibliothèques des écoles primaires demande au gouvernement de signaler son engagement envers cet objectif en soutenant le développement des bibliothèques des écoles primaires. Il souhaite que le secrétaire d'État à l'Éducation reconnaisse publiquement le rôle positif que les bibliothèques des écoles primaires peuvent jouer dans la promotion de l'alphabétisation et approuve les objectifs et l'approche de l'Alliance des bibliothèques des écoles primaires. Il demande également au ministère de l'Éducation de s'engager à faire en sorte que chaque école primaire dispose d'une bibliothèque d'ici 2025 et de publier un plan d'action décrivant comment il travaillera en partenariat avec d'autres pour atteindre cet objectif.  Troisièmement, il souhaite que le ministère de l'Éducation travaille avec l'Alliance des bibliothèques des écoles primaires pour convenir d'un « modèle de financement durable à long terme ». Un exemple serait l'introduction d'un programme de financement de contrepartie du gouvernement, dans lequel le gouvernement paie une partie des coûts totaux, pourrait aider à mobiliser davantage d'investissements du secteur privé et à garantir des ressources de haute qualité. 

Jonathan Douglas CBE, PDG du National Literacy Trust, a déclaré: «Il est dévastateur de découvrir que plus de trois quarts de million d'enfants n'ont pas accès à une bibliothèque dans leur école primaire, alors que nous le savons et que la lecture pour le plaisir joue comme ça. des rôles précieux dans les résultats scolaires, le bien-être et leurs chances de réussir dans la vie. Le défi de transformer et de pérenniser les bibliothèques des écoles primaires est un défi à grande échelle et ce rapport met clairement en évidence les lacunes en matière d'offre. Bien que l'approche multipartenaire de l'Alliance des bibliothèques des écoles primaires puisse nous aider à résoudre près de la moitié de ce besoin non satisfait, nous serions heureux d'avoir un dialogue positif avec le gouvernement sur le rapprochement de chaque école ayant une bibliothèque d'école primaire ou un espace de bibliothèque désigné avec divers, moderne stock de livres et personnel formé et qualifié. 

Rebecca Sinclair, directrice de la marque chez Penguin Random House UK, a ajouté : « Chez Penguin, nous pensons que chaque enfant devrait avoir le droit de lire et d'accéder aux livres, ainsi que l'espace et le temps de lire pour le plaisir. Les enfants sont façonnés intellectuellement et émotionnellement par les livres qu'ils lisent et par les histoires dans lesquelles ils se voient et dont ils peuvent s'inspirer. Les bibliothèques et les espaces de lecture dans les écoles primaires sont essentiels pour cela, c'est pourquoi nous continuons à investir et à soutenir nos partenaires à travers la Primary School Library Alliance. Après seulement un an d'alliance, nous voyons déjà la valeur de ce type de modèle de partenariat public/privé pour parvenir à un changement positif, et voyons une excellente opportunité de l'étendre pour plus de succès. 

Cressida Cowell MBE, auteure pour enfants et ambassadrice du National Literacy Trust, a également commenté : « En tant que lauréate pour les enfants, j'ai inclus le droit de l'enfant d'accéder à de nouveaux livres dans les écoles et les bibliothèques dans ma charte des enfants, et le fait que des centaines de milliers d'enfants dans le Le Royaume-Uni se voit refuser ce droit est dévastateur. Comment un enfant peut-il apprendre à lire pour le plaisir si ses parents n'ont pas les moyens d'acheter des livres et si son école primaire n'a pas de bibliothèque ? C'est une bombe à retardement pour la mobilité sociale. Les bibliothèques transforment la vie scolaire bien au-delà des portes de la bibliothèque. Ils stimulent la réussite, l'ambition et l'attention en classe; et améliorer le bien-être, parallèlement à une empathie, une confiance et une estime de soi accrues. Les bibliothèques sont un espace que rien d'autre ne peut reproduire, et les résultats sont clairs : c'est une intervention qui fonctionne.

Source: The Bookseller

 

9 novembre 2022

Une étude sur les livres, la lecture, les réseaux sociaux, les ebooks aux Etats-Unis

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93% des américains ont lu au moins 1 livre en 2022 et 1 sur 6 ont lu plus de 20 livres. Concernant les styles de lecture on retrouve dans le top 3, la Fiction 53%, La Fantasy 38% et les suspenses 38%. Autre chiffre intéressant, 40% des américains empruntent des livres dans les bibliothèques. 2 sur 3 achètent leurs ouvrages chez des grands libraires physiques ou en ligne. 1 américain sur 3 achète des livres d’occasion et 36% préfèrent les librairies indépendantes.

Aux USA, les réseaux sociaux et les partages de chroniques sur ces réseaux influencent les lecteurs. Si 54% d’entre eux choisissent leurs livres par recommandation (amis, familles), ils sont 40% à suivre les avis des réseaux sociaux. Parmi ces réseaux TikTok est de plus en plus présent avec 21% ont entendu parler de BookTok. Cette cible concerne particulièrement les jeunes. L’âge moyen des personnes qui ont entendu parler de BookTok est de 29 ans… et bien souvent les très jeunes (12 – 18ans) arrivent au livre via ce réseau. A partir 49 ans on ne s’intéresse pas à ce réseau.

L’étude s’est intéressée aussi aux supports de lecture. 71% préfèrent les livres papier et 86% ont déjà lu un livre numérique. En 2022, 44% des sondés ont acheté un livre papier. 20% ont choisi le livre numérique et 36% ont acheté les deux indifféremment. Ils dépensent en moyenne 73$ pour l’achat de livres papier et 47 dollars pour des ebooks par an. Pour ceux qui choisissent des ebooks, la principale raison est le prix bien inférieur, c’est le cas de 56% des américains. Toutefois, 71 % des Américains pensent que les liseuses rendent plus difficile le soutien aux librairies locales, 75 % ajoutent que les liseuses sont plus pratiques que les livres physiques. 

Source: Idboox

18 avril 2022

Record des ventes de mangas pour la seconde année consécutive au Japon

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D’après l’Institut de recherche sur les publications de l’Association japonaise des éditeurs de magazines et de livres (AJPEA), organisme de recherche du monde de l’édition au Japon, les ventes de mangas sur l’Archipel en 2021, sur papier et support numérique, sont estimées à 675,9 milliards de yens (4,94 milliards d’euros), soit une augmentation de 10,3 % par rapport à l’année précédente, un chiffre record pour la seconde année consécutive. Les mangas s’adjugent pour la première fois une part de plus de 40 % (40,4 %) sur l’ensemble du marché de l’édition au Japon.

En 2020, le marché des mangas a bénéficié non seulement du confinement mais également du succès gigantesque de Demon Slayer et les ventes ont dépassé pour la première fois les 600 milliards de yens. Alors qu’on escomptait un recul en 2021, les ventes ont en fait enregistré une augmentation record de 10 %.  Par catégorie de support, les ventes de mangas sur support numérique ont augmenté de 20,3 % par rapport à l’année précédente et se sont montées à 411,4 milliards de yens (3 milliards d’euros). Celles sur support papier (format poche) ont également enregistré une hausse de 0,4 % avec 208,7 milliards de yens (1,53 milliard d’euros), alors que les magazines de manga accusaient une baisse de 11 % avec 55,5 milliards de yens (406 millions d’euros). D’après les tendances récentes, avec environ 250 milliards de yens (1,8 milliard d’euros), les ventes de mangas sur support papier, en livres de poche et magazines, se maintiennent au même niveau. En revanche, les ventes de mangas sur support numérique ont plus que doublé en cinq ans et leur part de marché ne cesse de s’agrandir.

Le nombre total d’exemplaires vendus pour l’année 2021 devrait se monter à 370,85 millions, avec une diminution de 2,8 % pour les livres de poche, et à 148,78 millions d’exemplaires, soit une baisse de 14,6 % pour les magazines de mangas.

D’après l’institut de recherche, ces chiffres s’expliquent par le succès non seulement des mangas Jujutsu Kaisen et Détective Conan mais également par l’apparition de nouvelles applications mangas et des séries présentées sur le web en 2021. Le manga One Piece dont la publication a commencé en 1997 a atteint le centième volume en décembre 2021, et 490 millions d’exemplaires ont été vendus au total dans le monde entier. La parution du centième volume de Détective Conan, dont la série a débuté en 1994, a également été particulièrement remarquée.

Source :  Nippon

 

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15 avril 2022

Les français et les livres audios en 2022

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Une étude menée  par OpinionWay et Audible en mars 2022 révèle que la consommation de contenus audio s’est démocratisée dans les foyers français et s’ancre désormais dans leur quotidien. Petits et grands sont séduits par cette activité qui propose une offre très large de contenus pour se divertir, se détendre, s’instruire ou prendre soin de soi, où l’on veut, quand on veut, et avec qui on veut.

Plus d’un quart des Français a déjà écouté un livre audio (27%). En effet, nombreux d’entre eux ont tenté l’expérience lors des confinements et ont désormais ancré cette activité dans leur quotidien. Les auditeurs de livres audio écoutent en moyenne 1.8 livre audio par mois et l’écoute n’est pas seulement individuelle puisque plus d’un tiers des amateurs de livres audio les écoutent à plusieurs (37%), particulièrement en famille (72% des écoutes collectives se font avec son partenaire et/ou ses enfants). À travers les contenus audio (livres audio, séries audio, podcasts), les auditeurs cherchent avant tout à se cultiver (57%), se déconnecter et avoir un moment pour soi (45%) et à valoriser des moments de la vie quotidienne comme le temps dans les transports ou les tâches ménagères (39%). Les thématiques de prédilection des auditeurs de contenus audio sont variées : 40% des interrogés indiquent qu’ils ont une préférence pour les thrillers et romans policiers, 37% privilégient les romans littéraires alors que 35% des auditeurs s’intéressent plus spécifiquement auxthématiques historiques et 28% aux sujets santé et bien-être. L’écoute de livres audio ne limite pas la lecture de formats traditionnels (papier, numérique) puisque 63% des Français déclarent que pour eux, l’écoute de livres audio vient plutôt en complémentarité de la lecture de livres papier. 38% d’entre eux affirment même que l’écoute de livres audio pourrait leur permettre de lire plus de livres papier ou numériques qu'aujourd'hui. Selon les Français, ce format permettrait de découvrir des œuvres littéraires plus facilement (60%) et aiderait à retrouver goût à la lecture (48%). Enfin, les trois quarts des consommateurs de livres audio indiquent qu’ils lisent tout autant voire plus (pour 16% d’entre eux) de livres traditionnels depuis que le livre audio est entré dans leurs usages. 

Plus de la moitié des petits Français consomment des contenus audio (56%), qu’il s’agisse de podcasts, de séries audio ou bien de livres audio. Les enfants sont friands de ce type de contenus et leurs parents s’en réjouissent car ils estiment que cette activité permet de limiter le temps passé devant les écrans (88%), d’enrichir leur vocabulaire (86%) et de développer leur culture générale (85%). L’écoute de contenus audio s’est installée dans les habitudes des enfants en tant que divertissement pour 52% d’entre eux et moment de détente pour 46%. Toutefois, l’écoute de programmes audio a également une vocation éducative puisque 41% des parents interrogés déclarent que leurs enfants écoutent des contenus audio pour s’instruire et 35% dans le cadre scolaire.

Si les parents et leurs enfants ont autant été séduits par l’écoute de contenus audio, c’est surtout grâce à la richesse des programmes disponibles et adaptés aux besoins et envies de chacun. 65% des parents interrogés pensent que les différents services en ligne proposent un large choix de contenus pour les jeunes publics, 32% d’entre eux considèrent même que les contenus proposés sont accessibles et bénéfiques pour les enfants de moins de 5 ans. 
L’écoute de contenus audio s’ancre désormais dans le quotidien des Français de tout âge qui trouvent de plus en plus leur bonheur parmi la diversité de contenus proposés. 

 

7 avril 2022

Chiffres du dépôt légal en 2020

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La crise sanitaire a brouillé les pistes. La BnF précise que du 17 mars au mois de mai 2020, le dépôt légal des documents physiques a été entièrement arrêté (date des confinements). Il a ensuite été ralenti par la crise sanitaire, conduisant à une baisse moyenne du nombre total d’entrées des documents. En 2020, 64 121 livres ont été enregistrés au titre du dépôt légal. C’est une baisse importante qui s’explique par les ralentissements expliqués plus haut, mais aussi par les retards pris dans la parution des livres par les éditeurs. Pour exemple, la BD avec -12% de titres parus. Toutefois, selon l’Observatoire, si le fonctionnement avait été normal, la baisse aurait été de 8% au lieu des 19% constatés. Malgré tous ces chamboulements, la répartition thématique reste stable si on tient compte des trois dernières années. La fiction représente environ 42 % du total (43 % en 2019 et 42 % en 2018). Les documentaires (56 % en 2019 et 57 % en 2018). La part des romans et de la fiction romanesque (21,6 %) ne varie pas non plus (22,3 % en 2019 et 21,6 % en 2018). L’Observatoire a établi également la liste des déposants. Cela inclut, les éditeurs, les autoédités, les plateformes d’autoédition et les éditeurs à compte d’auteur. Vous trouverez le détail dans le tableau ci-dessous. Si on se concentre sur les plateformes d’autoédition voici la répartition. Au total, 4497 livres autoédités (auteurs indés + plateformes) ont été déposés à la BnF vers 5587 en 2019, c’est 1090 livres de moins que l’année précédente (impact de la pandémie ?)

Les auteurs indépendants ont déposé 762 livres. Les plateformes dédiées à l’autoédition ont quant à elles déposé 3735 ouvrages. Dans le top 3 il y a BOD qui se place devant Amazon. Createspace / Amazon arrive en 4e position des déposants éditeurs inclus mais en seconde position des autoédités. A noter qu’Amazon est à égalité avec le groupe Hachette à 71 livres près ! En 3ème position, il y a les auteurs indépendants cités plus haut.

Source: Idboox

4 avril 2022

Les effets de la crise sanitaire sur l’activité des bibliothèques françaises en 2020 et 2021

Evolution fréquentation bibliothèquesFermeture totale, jauges réduites, horaires d’ouverture restreints… L’activité des bibliothèques a été vivement chamboulée ces deux dernières années. Pour mesurer les effets de la crise sanitaire, les ministères de la culture et de l’enseignement supérieur ont réalisé une enquête auprès de plus de 1200 bibliothèques territoriales (en majorité dans des communes de moins de 2000 habitants) et universitaires.

-42% : C’est la baisse de fréquentation qu’ont globalement enregistrée les bibliothèques municipales et intercommunales entre 2019 et 2021, en comptant les usagers faisant du click & collect. La situation a été plus mauvaise dans les bibliothèques universitaires (-49%), qui sont restées “confinées” de mars à septembre 2020.

En 2020, les bibliothèques municipales et intercommunales ont programmé 59% d’actions culturelles de moins par rapport à l’année précédente et perdu du public (-67%). En 2021, le nombre d’actions culturelles a augmenté de 41% (donc sans atteindre le niveau de 2019), et elles ne gagnent que 27% de participants en plus par rapport à 2020. En 2021, les indicateurs de fréquentation (toujours en comptant les abonnés qui utilisaient le service du click & collect) repartent à la hausse par rapport à 2020. Dans les bibliothèques municipales, la fréquentation a augmenté de 17%. Entre juin et septembre, elle a continué son ascension, malgré l’obligation d’un passe sanitaire pour les usagers majeurs. Mais l’étude relève “un effet probable du passe sanitaire étendu aux 12-17 ans, dans la mesure où la fréquentation en octobre et novembre est plus faible que la fréquentation de juin”. Les petites bibliothèques (des communes de moins de 5000 habitants) ont vu baisser de moitié leur nombre d’inscrits en 2020 par rapport à 2019 et peinent aujourd’hui à regagner des lecteurs. Les chiffres sont moins forts dans les plus grandes agglomérations.

En 2021, les bibliothèques territoriales ont globalement vu leurs prêts augmenter de 34%, et certaines ont retrouvé leurs niveaux de 2019. Pour les bibliothèques universitaires, cette hausse est de près de 14%.

Source: Livres Hebdo

5 mars 2022

Des inégalités hommes-femmes toujours fortes

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Compter les femmes pour que les femmes comptent. » L'universitaire canadienne Lori Saint-Martin (1), avec cetteformule écrite à l'occasion d'une analyse de la réception critique minorisée de la littérature produite par des femmes, signale avec force l'importance d'objectiver quantitativement et qualitativement les discriminations de genre dans les professions culturelles. Depuis trois ou quatre décennies, cette objectivation a été décisive afin d'étayer la revendication d'une parité des salaires et des carrières dans les métiers de la culture (2). En France, le poids des politiques publiques d'État confère aux administrations un rôle essentiel pour l'établissement de diagnostics réguliers de ces inégalités. Quand bien même, les années de forte effervescence que furent les septennats de Jack Lang au ministère de la Culture se singularisent par l'absence de prise en compte des questions de parité dans les milieux culturels (3). Où en sommes-nous aujourd'hui ? Au moment où, à l'image d'autres domaines, les mobilisations anciennes contre ces inégalités entre les femmes et les hommes dans les professions culturelles sont renforcées par celles nées des affaires de violences sexistes et sexuelles (4) ?

L'étude publiée par le DEPS-doc du ministère de la Culture en 2021 confirme une tendance de long terme caractérisée par de fortes inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes au sein des secteurs culturels (5). La croissance du taux d'activité féminine que connaît la société française depuis les années 1960, et le lent mouvement similaire dans les arts, la culture et la communication, aboutit aujourd'hui à ce que la proportion d'actives dans ce secteur atteint une quasi-parité, à 48 %. Il faut néanmoins souligner que la part d'actives est supérieure pour les professions littéraires (52 %) et pour le secteur du livre dans son ensemble (64%). Les actifs des professions culturelles se distinguent aussi par un niveau de qualification supérieur (51 % au niveau bac +3, ou plus, contre 25 %). Les femmes étant surqualifiées par rapport aux hommes puisque 50 % des actives sont diplômées du supérieur contre 40 % des actifs. Inévitablement, ces constats rendent les inégalités de salaires et de carrières d'autant plus saillantes. Pour les femmes, les salaires moyens sont sensiblement plus bas : on atteint un différentiel de 26 % pour la catégorie des cadres. La proportion des femmes à la direction des plus grandes entreprises du secteur du livre en France atteint seulement 16 % pour la période, 2014-2017. Pour la bande dessinée, plus industrialisée, cette part atteint 1 %. Ces dissymétries relevant d'une domination masculine induisent des relations de pouvoir défavorables aux femmes. Elles conditionnent les violences sexistes et sexuelles. D'autant plus que cette discrimination se décline à tous les instants des carrières des actives : sur-sélection et moindre rémunération à l'entrée, moindre évolution de carrière, statuts d'emploi plus souvent précaires, formation moins rentable, invisibilisation du travail... Des réalités qui interrogent l'engouement que les métiers du livre suscitent.

Aujourd'hui, aucune histoire de l'édition ne pourrait ignorer ces normes de genre et leurs effets négatifs pour des femmes pourtant majoritaires dans les entreprises de la filière. Plus avant encore, ces inégalités de genre également établies par les spécialistes de l'édition aux États-Unis devront conduire à questionner le redoublement de ces plafonds de verre pour les autres minorités. Posons quelques hypothèses afin d'éclairer cette contradiction, caractérisée entre une attractivité indéniable et des conditions d'exercice dégradées de manière systémique. Évoquons d'abord la plus évidente : le prestige associé à l'édition et au livre. Dont l'un des ressorts est la célébration de ses héros, les éditeurs, et de leurs relations, magiques, avec les auteurs.

cadres.

Le livre, son rôle dans l'entretien d'une culture légitime, nationale (et scolaire), contre lequel la moindre atteinte est inadmissible, appartient à une mythologie savamment entretenue. Le secteur de l'édition est doté d'une influence sans commune mesure avec son poids économique effectif. L'habitus professionnel de la filière est concentré sur les formats des livres, leurs supports, leurs contenus et leurs destinations finales, d'une importance sociale majeure, les lectorats. Plusieurs tomes, même sur papier bible, ne suffiraient pas à établir une anthologie de ces sublimations. L'économie du succès, de la singularité, du talent qui est au cœur de la production de la valeur renforcent les tendances élitistes de la corporation, au détriment d'une réflexion sur les conditions réelles de production. Avec Édition : l'envers du décor, un essai d'autant plus remarquable qu'unique pour son propos réaliste sur l'édition d'aujourd'hui, Martine Prosper, éditrice et syndicaliste, avait posé l'essentiel de ces constats : « On se retrouve donc dans la situation paradoxale d'une profession, fière de son savoir-faire et de son prestige, qui dévalorise son cœur de métier, et, par là même, hypothèque son propre avenir... (6) » 

En effet, les fonctions éditoriales, soumises à une forte concurrence qui limite les mobilités, sont les moins bien rémunérées (- 20 %) de la filière, par rapport à celles des salariés des autres fonctions (comptables, juridiques, marketing..., dont les effectifs, par ailleurs, sont bien plus importants). Les assignations de genre dans les discours publics du secteur de l'édition sont une réalité facile à documenter. Une certaine prise de conscience, certes relative, semble s'inscrire à l'agenda de la corporation. La mise en récit des pratiques éditoriales peut véhiculer des clivages de genre, et une naturalisation des qualités qui, pour être une réalité des découpages professionnels en place, n'en sont pas moins liées à des représentations construites sur des arbitraires. Aujourd'hui, il est moins probable qu'à l'occasion de ses mémoires un grand patron de l'édition décrive ainsi ses secrétaires : une « ravissante blonde aux yeux bleus » et une « belle brune au regard tendre et luisant » (7). Livres Hebdo en mars 1985 publiait un article titré, « Le représentant de demain... Quel homme ! » Il pointe des éléments importants concernant l'ensemble des métiers de l'édition : crise économique, mutations technologiques, évolutions des marchés de la culture qui ont rendu nécessaire l'avènement de représentants, « professionnels de la communication qui devront être organisés et rigoureux » (8). Un solide dossier de presse pourrait être rassemblé autour du thème de la fabrication des oppositions entre les hommes de la distribution et de la diffusion et les rôles féminins assignés aux attachées de presse, dont le maternage des auteurs et des autrices. L'effervescence des années 1968 avait conduit à des grèves inédites chez certains éditeurs, puis chez Hachette en 1969, et à des réflexions sur des modèles alternatifs afin de rompre avec l'inégalité des relations auteurs/autrices-éditeurs/éditrices. S'agissait-il d'un début de rupture avec un paternalisme patronal bien ancré ? Régine Deforges fonde en 1967 « L'Or du Temps » et elle se souviendra qu'« au début certains croyaient que je n'étais qu'un prête-nom de Jean-Jacques Pauvert, une femme de paille! » (9). Aux effets de ces luttes incarnées succède une séquence bien connue : un mouvement de rationalisation des professions et des procédés éditoriaux (10). Sans rupture, un secteur vantant la difficulté d'établir des règles, son refus des organigrammes, se recompose sous les effets cumulatifs des concentrations d'entreprises et de l'arrivée de nouveaux profils de dirigeants et de dirigeantes, de la massification de la commercialisation, de la formalisation des compétences (Asfored, 1972), de l'informatisation, de la comptabilité analytique et du contrôle de gestion, de l'externalisation, des outils marketing... L'internationalisation des échanges contribue aussi à une compétitivité accrue et une diversification de la production des éditeurs généralistes. Des manuels, bien plus épais que leurs prédécesseurs, formaliseront l'ensemble de ces Pratiques et métiers de l'édition (11). Les verdicts financiers sont de plus en plus reconnus et admis, même s'ils sont débattus. Sans parler d'une nouvelle ère, il faut constater une systématisation de tout un régime entrepreneurial. À l'orée de cette période, la visibilité des éditrices croît. En 1987, à l'occasion d'un débat titré « Profession : éditrice », parmi les professionnelles invitées, Odile Jacob mettra en avant son « besoin de reconnaissance » en se demandant « pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui une femme n°1 dans l'édition? » (12) Le périmètre des fonctions de longue date assigné à celles-ci (iconographie, fabrication, service de presse, gestion des droits, agente littéraire...), s'étend vers les responsabilités de directions d'entreprises, de filiales ou de départements, et la création de collections. Cela s'expliquerait notamment par la quête d'un personnel qualifié avec des salaires plus faibles (13). Si cette faiblesse relative des salaires des actives de l'édition remonte à la fin du XIXe siècle, le nombre de femmes au sein de l'encadrement et au sommet de l'édition s'accroît. À l'image d'autres domaines, la branche s'est saisie des différences salariales et d'exercice des métiers avec la signature entre le SNE et les syndicats d'accords d'égalité professionnelle entre femmes et les hommes (2012 et 2013). Peu avant, Teresa Cremisi, alors PDG de Flammarion, récuse l'argument d'une dévalorisation professionnelle engendrée par une présence dorénavant majoritaire des femmes. Toutefois, plus les chiffres d'affaires des entreprises éditoriales sont élevés, moins les dirigeantes sont nombreuses. Faut-il instaurer des quotas ? Longtemps réticente, l'éditrice admet « une position moins raide, et peut-être moins logique » : des quotas pourraient être nécessaires durant « une période de transition » de 10 à 15 ans afin de donner « un coup d'accélérateur à l'égalité hommes-femmes » (14). Hypothèse audacieuse, voire iconoclaste, d'une figure tutélaire du milieu éditorial, dont le mérite est aussi de signaler l'urgence de cette question salariale.

Plus récemment, une « vitrification » (15) des recrutements durant une certaine période (Sophie de Closets, PDG de Fayard), a abouti à de nombreux recrutements de dirigeantes, surdiplômées et dont une majorité revendique des formations commerciales. La dynamique serait-elle ponctuelle ? Au printemps 2020, on peut lire dans L'Express, que l'édition deviendrait « l'empire des femmes », car « d'audacieuses figures, en majorité quarantenaire, ont opéré une véritable razzia sur les postes de directions » (16).

Toutefois, le compte n'y est pas. Les salaires des femmes, de l'encadrement et des autres échelons, demeurent inférieurs. En 2010, pour Sylvie Goulée, alors représentante chez Volumen, « Le métier s'est féminisé avec la précarisation salariale » (17).

Les réussites des grandes figures, dont Teresa Cremisi ou Béatrice Duval, puis l'attention portée à celles plus récentes de Sophie de Closets (Fayard), d'Anna Pawlovitch (Albin Michel), Véronique Cardi (Lattès)... et plusieurs autres feront-elles bouger les lignes de manière sensible ? En reprenant l'analyse de la sociologue Yacinthe Ravet pour les cheffes d'orchestre, ultra-minoritaires, pour l'édition aussi, on peut dire que « le temps des pionnières n'est pas révolu ! » 

Source  : Livres Hebdo 

21 février 2022

Moins de livres et plus de lecteurs en 2020 en Italie

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Selon le rapport  de l’ISTAT (Institut national des statistiques italien), en 2020, les titres publiés ont diminué de  2,6 % par rapport à 2019 et les tirages  de 7,2 % . Le prix de vente moyen reste sensiblement stable tandis que la distribution augmente.

41,4% de la population âgée de 6 ans et plus a lu au moins un livre au cours de l'année écoulée, une légère augmentation de 3% par rapport à 2019. 73,6% des lecteurs ne lisent que des livres papier, 9,4% que des e-books ou des livres en ligne tandis que 0,3% n'écoutent que des livres audio. 16,6% utilisent plus d'un support de lecture (livre papier, livre numérique, livre audio).

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