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11 janvier 2017

Etats-Unis: les ventes de livres imprimés en hausse en 2016

Les ventes de livres aux Etats-Unis en 2016 ont augmenté de 3,3% par rapport à 2015, pour atteindre 674 millions d’exemplaires, selon un article  du Publishers Weekly, écrit à partir d’une étude réalisée par Nielsen BookScan.  La plus forte hausse s’observe au sein de la non-fiction pour adulte. En 2016, 273,5 millions d’exemplaires ont été vendus, soit une augmentation de 6,85% par rapport à 2015. Ce phénomène est dû au boom provoqué par les ouvrages de travaux manuels et de loisirs, en particulier ceux de coloriage pour adultes. A l’inverse, la fiction pour adultes baisse légèrement de 1%, avec 140,2 millions d’exemplaires vendus, contre 141,7 millions en 2015. Les bandes dessinées et les romans graphiques enregistrent de leur côté une hausse de 12% d’exemplaires vendus.
En jeunesse, le marché reste relativement stable. Dans ce secteur, la non-fiction augmente de 1,52% tandis que la fiction stagne à 171 millions d’exemplaires vendus (+0,1%). En 2016, seuls trois ouvrages jeunesse ont été vendus à plus d’1 million d’exemplaires (contre 6 en 2015): Harry Potter et l’enfant mauditDouble Down et Killing the Rising Sunrépertoriés dans le Top 10 des meilleures ventes aux Etats-Unis 
Au niveau des formats, c’est le livre cartonné qui enregistre la plus forte hausse avec 33,2 millions d’exemplaires vendus (+7,43%). Il est suivi par le livre relié et ses 187,9 millions d’exemplaires (+5,43%) et par les ouvrages brochés (370 millions d’exemplaires, +4,01%). En revanche, les livres audio enregistrent une baisse de 13,5% (3,8 millions d’exemplaires) suivis par les livres de poche qui reculent de 7,71% (59,3 millions d’exemplaires).

Voici un tableau récapitulatif (en anglais):

Vente lives USA

Source: Livres  Heddo

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9 janvier 2017

Des masterclasses littéraires avec sept écrivains contemporains à la BNF

Maylis de Kerangal

Sept écrivains contemporains vont donner une série de masterclasses en public à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à partir du 31 janvier, ont annoncé lundi conjointement France Culture, le Centre national du Livre (CNL) et la BNF . Yasmina Reza, romancière, dramaturge, Prix Renaudot 2016 pour "Babylone" (Flammarion) inaugurera le cycle (31 janvier) de ces sept masterclasses.  Suivront Jean Echenoz (21 février), Jean Rolin (7 mars), Pierre Guyotat (18 avril), Olivier Rolin (2 mai), Maylis de Kerangal (6 juin) et Pierre Michon (13 juin). 

Ces rencontres entendent donner accès à la création littéraire contemporaine à travers des auteurs qui s'exprimeront sur une multitude d'aspects du métier d'écrire.  Ces séances seront animées par des producteurs de France Culture, avant d'être diffusées sur ses ondes au cours de l'été 2017. 
Source: L'Express
4 janvier 2017

En Côte d’Ivoire, des salons littéraires dans les salons de coiffure

salon de coiffure mini bibliothèque

Des livres rangés sur une étagère au milieu des crèmes défrisantes, des bigoudis et des mèches: en Côte d’Ivoire, des salons de coiffure deviennent désormais aussi des salons littéraires. Pour faciliter l’accès des femmes à la lecture, la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire a installé 23 mini bibliothèques dans des salons de coiffure à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays. Chacun dispose de 50 livres, renouvelés régulièrement grâce à une rotation du fonds de 1.750 ouvrages.  Le projet "Femmes et lecture" constitue une démarche de "bibliothèque hors les murs" dans un pays où il "n’existe pratiquement pas de bibliothèques dans nos quartiers" et où celles qui existent "ne sont pas fréquentées par la population, encore moins par les femmes", résume Chantal Adjiman, directrice de la Bibliothèque nationale et initiatrice de ce projet lancé en 2012.
Selon elle, entre leurs obligations professionnelles et/ou ménagères, les femmes n’ont pas assez de temps pour lire. C’est pourquoi la bibliothèque a décidé d’aller à leur rencontre là où elles se rendent régulièrement.
"Les femmes ivoiriennes sont très coquettes (...). Et cette raison peut les maintenir pendant au moins une heure et demie dans un salon de coiffure", souligne à l’AFP Mme Adjiman.
A la Bibliothèque nationale, située au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, des collaborateurs empilent dans des cartons des ouvrages destinés aux salons de coiffure. Romans, livres pour enfants mais aussi essais qui parlent des droits de la femme ou des enfants... A Adzopé, au sud d’Abidjan, l’une des 7 mini-bibliothèques est installée à l’intérieur du marché de la ville. Dans le petit salon de 1,5 m2, des livres côtoient sur les étagères les produits cosmétiques. Assise sur un banc devant le salon, ignorant les bruits alentour et les échanges de deux vendeuses installées juste derrière elle, une jeune femme lit un roman.

"Comme je n’ai pas d’argent pour en acheter, je viens régulièrement ici pour lire des livres", confie-t-elle à l’AFP.
"Il y a même des femmes qui viennent juste pour lire", souligne Bénédicte Ouguéhi, la propriétaire du salon.
Sous un casque, une cliente lit un roman pendant que ses mèches sèchent.
La mini-bibliothèque a augmenté la fréquentation du salon, assure Mme Ouguéhi, la mine réjouie.
Désormais, les coiffeuses du marché installées en plein air viennent elles aussi emprunter des livres à la mini-bibliothèque pour leurs clientes. A Cocody, quartier chic d’Abidjan où elle exerce depuis de nombreuses années, Justine Inagohi, 66 ans, a tout de suite adhéré au concept.
"Quand les femmes viennent au salon, pendant qu’elles sont sous les casques, elles papotent. Pour les occuper, je préfère qu’elles lisent des livres, plus instructifs", explique-t-elle bigoudis et peigne en mains.
Anastasie N’Guetta, une habituée du salon, a trouvé le moyen "de passer le temps et de ne pas s’occuper de choses qui sont inutiles": elle lit "On n’échappe pas à l’amour", de Louisiano N’Dohou - un roman à l’eau de rose comme elle les "aime", dit-elle.
Justine Inagohi a aménagé un espace spécialement destiné aux enfants qui accompagnent souvent leur mère au salon et à ceux de la cité où elle réside également. L’un des objectifs du projet "Femmes et lecture" est justement "de conquérir un public qui est très proche des enfants", afin d’initier ceux-ci à la lecture, relève la directrice de la Bibliothèque nationale.
"Les Ivoiriens aiment lire mais ils n’ont pas accès aux livres", estime-t-elle, en soulignant qu’un nombre croissant d’hommes "s’invitent" désormais dans les salons de coiffure pour "emprunter" eux aussi des livres.
Les mini-bibliothèques dans les salons de coiffure ont "suscité un besoin d’alphabétisation", assure Mme Adjiman. Elle y voit un moyen de démocratiser l’accès à l’information et à la connaissance, source de cohésion sociale.
"Les femmes analphabètes ne sont pas oubliées. Dans les ouvrages pour enfants que nous proposons, il y a beaucoup d’images", dit-elle. En leur permettant de parcourir ces livres, on suscite chez elles "un besoin de lecture", se réjouit-elle.

Source: @bidj@n.net

3 janvier 2017

Concours « Faites voyager vos histoires dans l’espace »

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L’astronaute français de l’Agence spatiale européenne (ESA) Thomas Pesquet a annoncé le thème du premier concours d’écriture depuis la Station spatiale internationale. Le concours, en langue française, s’adresse aux jeunes jusqu’à 25 ans. Les textes peuvent être soumis jusqu’au 28 février 2017 et les résultats seront annoncés depuis la Station spatiale internationale le 6 avril 2017. Thomas Pesquet, a emporté avec lui pour la mission Proxima les Œuvres complètes d’Antoine de Saint-Exupéry. Dans Le Petit Prince le héros découvre 7 planètes et 7 habitants, l’astronaute invite les participants au concours d’écriture à imaginer une huitième planète et son habitant. Intitulé « Faites voyager vos histoires dans l’espace », ce concours d’écriture est né d’un partenariat entre l’association le Labo des histoires, la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, l’Agence spatiale européenne, la Cité de l’espace et l’Institut français. Il est placé sous le Haut-patronage de la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean.
Enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu’à 25 ans peuvent participer à ce concours en langue française qui  est ouvert à tous et comporte deux catégories : « France » et « International ». Des activités portées par les partenaires du concours seront organisées dans les prochains mois, donnant vie au concours tout en sensibilisant les jeunes écrivains à l’espace et à l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry.

Voici la presentation de ce concours  par  Thomas Pesquet en vidéo:

Source:  Fondation Antoine de Saint-Exupéry

2 janvier 2017

Dominique de Saint-Mars, chevalier de la Légion d'Honneur

Dominique de Saint-Mars

Petite joie dans le monde de la littérature jeunesse, après il y a quelques mois Susie Morgenstern et Sophie Audoin-Mamikonian, voici les nouveaux promus de la nouvelle année ! Une auteure jeunesse rejoint la petite liste en la personne de Dominique de Saint-Mars, créatrice des ineffables Max et Lili.  C'est en 1992 que l'auteure lance chez Calligram avec l'illustrateur Serge Bloch, la série des Max et Lili qui traite de tous les sujets plus ou moins sociaux, plus ou moins ancrés dans le quotidien et que peuvent rencontrer les enfants à la manière de petites bandes dessinées. La drogue, l'hôpital, les passions, la piscine, la bagarre ou encore la mort, l'alcoolisme, la maltraitance, mais également, les mensonges, la triche, les grands-parents ou le chômage, presque aucun sujet n'est ignoré par l'auteure. Depuis des années, comme beaucoup d'auteurs jeunesse, elle rencontre ses jeunes lecteurs dans les classes qu'elle visite régulièrement et peut ainsi directement discuter avec eux sur différents sujets qui leur tiennent à cœur.  Pour en savoir plus su sur autueur,  cliquez ici.

Source: Les Histoires sans Fins

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1 janvier 2017

Grâce à lui, le village de Baillet-en-France a sa bibliothèque gratuite

ballet en france bibliothèque

Philippe Bernhardt a deux grandes passions dans la vie. « La rénovation des cyclomoteurs et des vieilles mobylettes, et les livres », précise ce jeune retraité. « Quand je pars en vacances pour trois semaines, j’emmène au moins dix bouquins ! » L’idée de créer une bibliothèque, qui a ouvert ses portes fin novembre dans les locaux de l’ancienne mairie de Baillet-en-France (Val-d'Oise), c’est la sienne. « Je trouvais que ça manquait dans le village. Les gens avec qui je discutais me disaient que ce serait sympa d’en avoir une », raconte cet ancien artiste peintre dans le secteur de la pub, du théâtre et du cinéma. La maire Christiane Aknouche a été séduite par le projet, « qui a très vite suscité un engouement, précise-t-elle. On a fait quelques travaux, acheté le mobilier, comme les fauteuils et les étagères. » Philippe Bernhardt s’est chargé de les remplir, grâce aux dons des habitants du village de 2 050 âmes. « On a reçu 6 182 ouvrages. La collecte a commencé en début d’année. Des gens nous en amènent encore, mais je n’ai plus la place pour les mettre ! », rigole le sexagénaire, contraint d’entasser des piles de livres dans une petite pièce et dans des cartons à l’entrée.

Il s’occupe bénévolement de la bibliothèque, ouverte le mercredi et le vendredi, et désormais deux samedis par mois. En 15 jours, une cinquantaine de personnes se sont déjà inscrites. La location des livres est totalement gratuite. « C’est une vraie volonté, car avant on dépendait de celle de Montsoult, qui elle est payante. C’était aussi compliqué pour certaines personnes d’y aller », raconte Christiane Aknouche. La nouvelle structure a très vite trouvé son public : « De nombreuses mamans viennent avec leurs enfants. Des instituteurs veulent aussi utiliser la bibliothèque pour des ateliers lectures », se réjouit Philippe Bernhardt, qui n’a désormais qu’un souhait : « faire en sorte que la bibliothèque ne tombe pas dans l’oubli, en disant aux gens qu’il y aura toujours des nouveautés ».

Avec le stock de livres qui dort dans la remise, Philippe Bernhardt n’aura aucun mal à surprendre ses plus fidèles lecteurs.

Source: Le Paisien

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